Description du Moringa oleifera
Le Moringa oleifera est originaire de l’Inde, dans les vallées au Sud de l’Himalaya. Aujourd’hui, cette plante se retrouve tout le long de la zone tropicale et subtropicale. Elle est appelée aussi « Ne meurt jamais », peut croître aussi bien sur sol riche que sur sol pauvre et n’est que peu affectée par des conditions climatiques difficiles telles que la sècheresse. Le Moringa croît rapidement lorsqu’il est semé ou coupé. Il peut également se régénérer par lui-même, après une coupe très sévère. Moringa oleifera est l’espèce la mieux connue parmi les treize espèces du genre Moringa (famille Moringaceae). Le Moringa était très apprécié dans l’antiquité. Les Romains, les Grecs et les Egyptien extraient l’huile des graines et l’utilisaient pour fixer les parfums et comme soin de peau .
Différentes espèces de Moringa dans le monde
Autre que Moringa oleifera, douze espèces de Moringa sont également connues [2, 14,15]: M. arborea, M. borziana, M. concanensis, M. drouhardii, M. hildebrandtii, M. longituba, M. ovalifolia, M. peregrine, M. pygmaea, M. rivae, M. ruspoliana, M. stenopetala .
Distribution du Moringa sp dans le monde
Cette plante pousse : en Arabie et Afrique (autour de la Mer rouge, de la Mer Morte au Kenya ; Namibie et Angola ; Madagascar) et en Asie .
Les différentes espèces de Moringa à Madagascar
Trois espèces de Moringa existent à Madagascar : Moringa oleifera, Moringa drouhardii et Moringa hilderbandtii. Ces deux dernières sont endémiques.
❖ Le Moringa Hilderbandtii :
Le Moringa Hilderbandtii, connu sous le nom vernaculaire de marosarana ou Hazo maroseranana, pousse dans le Sud-Ouest de Madagascar entre Morondava et le fleuve d’Onilahy. Il est souvent planté comme arbre d’ornement dans la région de Boina. Il se ressemble au baobab. Il peut atteindre 25 mètres de hauteur
❖ Moringa Drouhardii
Le Moringa Drouhardii est originaire de Sud-Ouest de Madagascar : Tuléar, Ianantsony (vers Saint Augustin), embouchure d’Onilahy, delta de Fiherenana, entre Ampanihy et Ambovombe et la rive du bassin de Mandrare .
Classification botanique
Règne : Végétal
Embranchement : Phanérogames
Sous embranchement : Angiospermes
Classe : Magnoliopsida ou diclocylédones
Sous classe : Dilleniidé
Ordre : Brassicales
Famille : Moringaceae
Genre : Moringa
Espèce : Moringa oleifera lamarck .
Utilisation du Moringa oléifera
Lutte contre la malnutrition
Les feuilles contiennent une très grande concentration de vitamines A, C, un complexe de vitamines B, du fer, du calcium, des protéines, du zinc, du sélénium. En effet, la vitamine A se dégrade avec le temps, la lumière et la chaleur. Ces feuilles renferment également les 10 acides aminés essentiels à l’être humain [3, 9,11, 15]. Cent grammes des feuilles fraîches de Moringa oleifera peuvent théoriquement couvrir 100% des besoins, mais ceci dépend énormément des conditions de conservation et de leur utilisation.
Clarification de l’eau
L’eau de rivière utilisée pour les besoins domestiques et prise dans les rivières peut être chargée de matières en suspension surtout pendant la saison des pluies. L’eau est chargée de particules de vase, solides, bactéries et autres micro-organismes (parmi lesquels certains sont porteurs de maladies). Le grain de Moringa oleifera est un coagulant naturel. Le groupe d’ingénieurs écologistes à l’université de Leicester, Royaume Uni, a étudié l’utilisation possible de coagulants naturels pour le traitement des eaux à grande échelle [10-11, 14,25]. Il a démontré que les broyats des graines constituent un coagulant de premier ordre pour le traitement de l’eau des rivières possédant un haut niveau de matériel solide en suspension. Ces broyats peuvent être préparés à partir des graines ou des résidus pressés (tourteaux) .
Production d’huile
Les graines de Moringa contiennent 40% d’huile et leur profil en acide gras démontre qu’elles contiennent 73% d’acide oléique. La qualité de l’huile de Moringa se rapproche celle de qualité supérieure comme l’huile d’olive. L’huile de Moringa peut être utilisée comme huile végétale comestible, huile de cuisson (elle rancie très lentement), huile industrielle, huile de qualité dans l’industrie cosmétique et de parfums et comme huile d’éclairage .
En médecine traditionnelle
M. oleifera est une plante couramment utilisée aussi bien en médecine traditionnelle qu’en médicine moderne dans divers pays en voie de développement. Les diverses parties du M. oleifera (feuilles, racines, graine, écorce, fruits, fleurs et les gousses non mûres) sont utilisées par les tradipraticiens dans le traitement de diverses maladies.
Les feuilles
En Malaisie, les populations appliquent, en cataplasme, les jeunes feuilles de Moringa oleifera sur l’abdomen pour expulser les vers comme le ténia ou sur le front contre les maux de tête. Les feuilles de Moringa oleifera sont utilisées en Inde comme agent anti hypertensif, diurétique en combinaison avec du jus de carottes, antidiabétique, anti-diarrhée et même pour le traitement de la dysenterie et contre l’hypercholestérolémie.
Les graines
Les graines sont utilisées contre la fièvre et les tumeurs de l’estomac. L’huile des graines agit comme fortifiant et purgatif. Elle est appliquée aussi pour soigner la prostate et les troubles de la vessie.
Les racines
La décoction de racines est souvent utilisée en Inde comme laxatif, pour traiter les œdèmes, pour nettoyer les blessures et les ulcères, soulager les douleurs associées aux maux de dents et d’oreilles. Elle est également utilisée pour traiter l’asthme, les rhumatismes, les douleurs au foie et à l’estomac.
Les fleurs
Elles sont considérées comme anti helminthiques. Elles sont utilisées également pour guérir les inflammations, les maladies musculaires et certaines tumeurs. A Porto Rico par exemple ; l’infusion de fleurs est utilisée pour nettoyer les yeux et leur décoction pour traiter l’hystérie .
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I- Description du Moringa oleifera
I-1- Différentes espèces de Moringa dans le monde
I-2- Distribution du Moringa sp dans le monde
I-3- Répartition géographique du Moringa oleifera
I-4- Les différentes espèces de Moringa à Madagascar
I-5- Classification botanique
I-6- Morphologie du Moringa oleifera
I-7- Récolte et caractéristiques
I-8- Composition chimique et Constituants
II- Utilisation du Moringa oléifera
II-1- Lutte contre la malnutrition
II-2- Clarification de l’eau
II-3- Production d’huile
II-4- En médecine traditionnelle
II-5- Dans l’alimentation animale
II-6- Utilisation divers
III- Graine de Moringa oleifera
III-1- Description
III-2- Composant chimique et constituant des graines
IV- Tourteaux
IV-1- Définition
IV-2- Composition chimique du tourteau
DEUXIEME PARTIE : MÉTHODES ET RÉSULTATS
I- MÉTHODES
I-1- Cadre de l’étude
I-2- Type d’étude
I-3- Durée d’étude
I-4- Période d’étude
I-5- Population d’étude
I-6- Variables d’étude
I-7- Détermination des variations des paramètres cliniques et para cliniques des animaux
I-7-1 Poids
I-7-2 Toxicité
I-7-3 Glycémie
I-7-4 Hématocrite
I-7-5 Numération de la Formule Sanguine (NFS)
I-7-6 Diurèse
I-8- Variation de paramètres préclinique : dose létale 50 (DL50)
I-8-1 Principe
I-8-2 Mode opératoire
I-8-3 Expression des résultats
I-9- Analyse des données
I-9-1 Hypothèses
I-9-2 Tests statistiques utilisés
I-9-3 Interprétation
II- RÉSULTATS
II-1- Variations des paramètres cliniques et para cliniques
II-1-1 Poids
II-1-2 Atteintes organiques
II-1-3 Glycémie
II-1-4 Hématocrite
II-1-5 Numération Formule Sanguine (NFS)
II-1-6 Diurèse
II-2- Variation de paramètre pré clinique : DL50
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
I- Généralité sur le Moringa oleifera
II- Variations des paramètres cliniques et para cliniques
II-1 Au niveau du poids
II-2 Effets au niveau des organes actifs
II-3 Glycémie
II-4 Hématocrite
II-5 Numération de la Formule Sanguine
II-6 Diurèse
III- Variations des paramètres pré cliniques
Toxicité aigue
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE