Hydrologie
Dans la vallée d’Aspe, la précipitation est importante. Avec une moyenne annuelle comprise entre 1500 mm et 1800 mm, elle sont supérieur à la moyenne Française(Météo Expresse, 2008-2019). Cependant elle présente une grande variation entre les saisons, la précipitation est principalement concentrée entre les mois de novembre et mai et elle est plus faible entre les mois de juin et octobre. Ce régime de pluie n’est pas sans conséquence sur l’hydrologie des cours d’eau dans la vallée. Pendant l’hiver, la précipitation est principalement sous forme solide (surtout en altitude) et elle donc stockée pendant toute la saison. Au printemps, la quantité de précipitation est toujours importante et puis la neige commence à fondre. Par conséquent, les débit des cours d’eau vont être soumis à une brusque augmentation. A partir des résultat de mesure de EDF à la station de pont Escot dans la commune Bedous qui est à côté de Aydius et en aval du gave d’Aspe, le débit mensuel le plus important est 42,5 m3/s en Mai. ( Hydro banque, 1948-2014) et le débit mensuel le moins est 8,85 m3/s en Août.( Tableau 1) Les débits du gave d’Aspe montrent une importante variation entre le crue et l’étiage. (Tableau 2 ) Cette phénomène joue la rôle d’enjeux dans l’hydrologie, affecte l’écosystème riveraine et l’utilisation atrophique de cours d’eau.
Topographie et hydraulique
Sauf que la pente très forte en amont, de la source aux Forges d’Abel, est 14,9% en moyen, la pente moyen de gave d’Aspe de Cette-Eygun( en aval du pont d’Esquit) à l’aval est moins de 2,1%. (Annexe 1, STUCKY 1998) Dans la deuxième partie, le gave d’aspe sort d’une succession de défilés et entre dans la plaine de Lées-Athas. Avant la commune de Lées-Athas, la force de torrent du gave d’aspe est déchargé brusquement. Le lit mineur dans la plaine s’augmente et s’élargit avec des divagations et des affluents. Des barrages peuvent changer la forme du chenal. Dans les zones de montagnes, les affluents du gave d’Aspe toujours ont des thalwegs profonds et les lits mineurs sont composés par des gros blocs qui peuvent atteindre 2 m en diamètre. Ces caractéristiques des chenaux souvent posent des risques de sécurité aux berges lors des crues et en long terme. Pour protéger les pieds des berges de RN134 dans les zones de montagne, le façon d’enrochement a été mis en œuvre pour une distance assez longue. Par contre, il y a eu des dispositions de génie végétale pour récupérer les berges dans la vallée d’aspe d’après les travaux exercés entre 2007 et 2012 par l’Association Agrée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique( AAPPMA) de la Gaule Aspoise.
Ripisylve
La végétation riveraine développe sous forme de boisement avec moins d’aire de l’arbuste. La localisation de linéaire dépende de plusieurs facteurs comme l’altitude, le substrat et l’occupation du sol riveraine. Sauf des gorges et des berges rocheuse où la boisement est assez réduite, les secteurs riveraine du gave d’aspe sont occupée par les boisements plus ou moins étendues.( STUCKY, 1998) Généralement, les boisements riverains présentent de façon régulière au pied de berge à la haute berge plus loin. Les bois tendres à coté du cours d’eau sont composés par le saule et l’aulne glutineux. La haute berge est occupée par l’orme de montagne et la chêne pédonculé. Entre les deux secteurs perpendiculaires sont le frêne élevé et le tilleul à feuilles larges. Le boisement riverain offre des zones de reproduction, de refuge et d’habitat pour les faunes aquatiques et il est essentiel dans l’écosystème riveraine. Pourtant, la mauvaise herbe et l’arrachement des troncs lors des crues doivent être pris en compte dans l’entretien des berges et du chenal. Les îles au milieu du chenal présentent moins dans la vallée d’aspe et principalement localisées sur la plaine de l’Accous-Bedous ( à côté de commune Lées-Athas) et le plaine en aval. Le substrat des îles est composé des dépôts apportés par le cours d’eau, le même pour les atterrissement. Quelques atterrissements sont nues sans végétation qui sont vulnérables à la modification lors des crues. Les autres sont occupés de plus en plus par les végétations locales ou parfois des espèces invasives comme la renouée du japon et buddleia de david. Les compositions spatiales des végétations sur les atterrissements sont similaires avec lesquelles sur les berges. Ce type de l’atterrissement pose la risque d’érosion à la berge à l’autre côté du chenal surtout lors des crues mais les ripisylvesjouent aussi une rôle de protection des faunes. Donc, il faut faire des analyses précises avant de commencer les gestions des atterrissements.
Faune aquatique
Les végétations riveraines offrent l’habitat pour les faunes aquatiques. Dans les zones riveraines de la vallée d’Aspe habitent des espèces protégées en France comme le desman des Pyrénées, l’euprocte des Pyrénées et l’ours brun. L’entretien de l’états de berge joue un enjeu dans la conservation des espèces. Le desman demande les eaux claires et fraîches dans les montagnes. Il se répartit dans les Pyrénées et à quelques massifs du nord de la péninsule ibérique comme une espèce très fragile. Par ailleurs, y habitent des oiseaux comme le cincle plongeur, le chevalier guignette et des mammifères comme la loutre. ( STUCKY, 1998) Dans la commune de Cette-Eygun, le praire riveraine occupée par le transhumance est aussi traversée par l’ours brun. Les espèces protégées comme le desman et l’œillet superbe sont observées dans la terre naturelle de cette commune. A partir du rapport de STUCKY en 1998, la construction de route RN134 qui longe le gave d’Aspe cause plusieurs de problèmes aux milieux aquatiques, y comprise la destruction de la continuité écologique de cours d’eau. Dans la gestion de lit majeur et de chenal, il faut prendre en compte les enjeux écologiques et conserver les boisements et les prairies riveraines.
Travail préparatoire
Ce stage est fait en binôme avec une autre stagiaire Claire Mattalia. Avant de faire des diagnostics prospectifs sur terrain, nous avons lu les rapports et les atlas des études historiques du gave d’Aspe et ses affluents. Les documentaires sont bien conservées dans le bibliothèque de IPHB : une étude technologique très précise avec des schémas de restauration et d’aménagement par STUCKY en 1998, un diagnostique avec proposition par IPHB en 2003, le plan quinquennal 2007-2012 de gestion des berges par AAPPMA de la Gaule Aspoise, ses rapports d’entretien des berges et du lit 2007-2012 et le rapport de diagnostic et de proposition de 2018 par IPHB. Les résultats des études historiques offrent des vus d’évaluation chronologique de vallée d’Aspe et ses affluents en matière de plusieurs aspects naturels et de les activités anthropiques. Les morphologies des berges et des cours d’eau ont changées lors des crues et en long termes. Ils ont été affectés gravement dans quelques tronçons par les constructions de barrières, de centrales hydroélectriques et les aménagements pour la protections des berges. Les documents de gestion et d’aménagement montrent des mesures adaptées historiques sur les berges et dans le lit mineur. Ils offrent des références et permettent la cohérence des travaux suivants. Par contre, Il y a aussi des ouvrages déraisonnables ou désaffectés et détruits par des crues en long terme. Il faut faire attention à ces endroits, vérifier s’ils posent des risques, les améliorer ou les surveiller. Pour savoir les endroits et les dimensions étudiés, nous avons eu des rencontres avec le maire de chaque des trois communes sous l’aide du tuteur Jean-Michel. Nous avons écouté leurs demandes et les notées. Puis, nous avons trouvé les endroits étudiés sur le carte IGN, fait les captures et les mises dans la texte de Word comme une référence de sortie. Avant de partir sur terrain, nous avons préparé bien nos outils : les waders, une décamètre de 20 m, un mesureur topofil, un navigateur GPS haute sensibilité et un bâton de référence 1m20 avec repère à 1m.
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Table des matières
1. Introduction
2 Contexte de l’étude
2.1 Organisme d’accueil
2.2 Présentation de vallée d’Aspe
2.2.1 Localisation
2.2.2 Hydrologie
2.2.3 Topographie et hydraulique
2.2.4 Ripisylve et faune aquatique
2.2.5 Pêche
2.3 Présentations des trois communes et les affluents étudiés
2.3.1 Aydius
2.2.2 Cette-Eygun
2.2.3 Lées-Athas
3. Matériels et méthodes
3.1 Travail préparatoire
3.2 Travail sur le terrain
3.3 Travail post terrain
4. Résultats et discussion
5. Conclusion
5.1 Synthèse et interprétation du résultat
5.2 Bilan personnel
5.2.1 Réflextion pluridisciplinaire et technique
5.2.2 Analyser et concevoir
5.2.3 Méthode et outils transversaux de l’ingénieur
5.2.4 Connaissance de la structure et les enjeux de l’institution
5.2.5 Capacité de travailler dans un contexte international
5.2.6 Capacité à se connaître, à s’autoévaluer et à gérer ses compétences
5.2.7 Objectifs en terme de professionnalisation
6. Bibliographie
7. Annexes
7.1 Profile en long du gave d’Aspe
7.2 La note rangé pour le premières tronçon de l’affluente à Aydius
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