Diagnostics du réseau d’assainissement Introduction

Diagnostics du réseau d’assainissement Introduction

Conditions d’implantation des réseaux

L’implantation des réseaux est étudiée en donnant aux canalisations amont des pentes permettant l’auto curage. La profondeur des ouvrages doit permettre le raccordement des immeubles riverains au moyen de branchements. En général, le drainage des caves et sous sols est exclu, dans la mesure où cette position entraînerait un approfondissement excessif du réseau, les effluents éventuels en provenance devraient être relèves vers ce dernier. Par ailleurs, cette profondeur doit être faite de façon à ce que le recouvrement soit compatible avec le type d’ouvrage envisagé et la nature des charges à supporter [20].

Conditions d’écoulement et de dimensionnement

Dans le cadre de l’assainissement, le dimensionnement du réseau d’assainissement du type unitaire doit dans la mesure du possible permettre l’entraînement des sables par les débits pluviaux pour empêcher leur décantation et éviter les dépôts, sans provoquer l’érosion de la paroi de la conduite (in [18]). Lorsqu’il s’agit de réseau d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées dans une même conduite, les conditions d’auto curage doivent être satisfaites. Il faut assurer une vitesse minimale de 0.6m/s pour le (1/10) du débit de pleine section, et une vitesse de 0.3m / s pour le (1/100) de ce même débit avec un diamètre minimal de 300 mm (in [18]). Si ces vitesses ne sont pas respectées, il faut prévoir des chasses automatiques ou des curages périodiques [27]. A l’opposé des considérations relatives à l’auto curage, le souci de prévenir la dégradation des joints sur les canalisations circulaires et leur revêtement intérieur, nous conduite à poser des limites supérieures aux pentes admissibles (in [18]). Donc, il est déconseillé de dépasser des vitesses de l’ordre de (4à5) m/s à pleine section [21].

 Tracé du réseau d’assainissement (in [18]).

Le tracé du réseau d’un réseau d’assainissement se fait selon les critères suivants : Suivre autant que possible plan de la voirie Distance max entre 2 regards de visite: 70m Regard de visite aux changements de pente et de direction Couverture minimale des canalisations: 80 cm Suivre si possible la pente naturelle Pente minimale de 2 mm/m pour les eaux usées et 4 mm/m pour les eaux pluviales. Diamètre minimal: réseau d’eaux usées ø200 mm et ø300 mm pour le réseau pluvial ou unitaire Diamètres croissants d’amont en aval Délimiter les sous bassins versants drainés par chaque tronçon.

calcul hydraulique du réseau d’assainissement

Avant de procéder au calcul hydraulique du réseau d’assainissement, on considère les l’hypothèse suivantes [21]: L’écoulement est uniforme à surface libre, le gradient hydraulique de perte de charge est égal à la pente du radier. La perte de charge engendrée est une énergie potentielle égale à la différence des côtes du plan d’eau en amont et en aval. Les canalisations d’égouts dimensionnées pour un débit en pleine section Qps ne débitent en réalité et dans la plupart du temps que des quantités d’eaux plus faibles que celles pour lesquelles elles ont été calculées.A partir de l’abaque (réseau pluvial en système unitaire ou séparatif), et pour les valeurs données des pentes, des diamètres normalisés, on déduit le débit Qpset la vitesse Vps de la conduite remplie entièrement. On a les paramètres suivants : Périmètre mouillé (P) : c’est la longueur du périmètre de la conduite qui est en contact avec l’eau. Section mouillée (S) : c’est la section transversale de la conduite occupée par l’eau (m²). Rayon hydraulique (Rh) : c’est le rapport entre la section mouillée et le périmètre mouillé (m). Vitesse moyenne (v) : c’est le rapport entre le débit volumique (?3 ? ⁄) et la section mouillée (m²).

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Table des matières

Introduction général
Chapitre I : Aperçu générale sur le réseau d’assainissement Introduction
I.1. définition de l’assainissement
I.2. Types d’assainissement
I.2.1. L’assainissement collectif
I.2.2. L’assainissement non collectif (autonome)
I.2.3. Système d’assainissement semi collectif
I.3. Systèmes d’assainissement
I.3.1 Système séparatif
I.3.2 Système unitaire
I.3.3 Système mixte
I.3.4 Système pseudo-séparatif
I.3.5 Systèmes spéciaux
I.4. Evaluation des débits d’eau usée et d’eau pluviale
I.4.1. évaluation des débits d’eaux usées
I.4.2. évaluation des débits d’eaux pluviale
I.4.2.1. Méthode de Caquot
I.4.2.2. La méthode rationnelle
I.5. Dimensionnement du réseau d’assainissement
I.5.1. Conditions d’implantation des réseaux
I.5.2. Conditions d’écoulement et de dimensionnement
I.5.3. Tracé du réseau d’assainissement
I.5.4. calcul hydraulique du réseau d’assainissement
I.6. Les éléments constitutifs du réseau d’égout
I.6.1. Les ouvrages principaux
I.6.1.1. canalisations
a. Type de canalisations
b. Choix du type de canalisation
I.6.1.2. Joints
a. Les joints des conduites en béton armé
I.6.2. Les ouvrages annexes
I.6.2.1. Les ouvrages normaux
a. Les branchements
b. Les fossés
c. Les caniveaux
d. Les bouches d’égout
e. Regards
I.6.2.2. Les ouvrages spéciaux
a. Les déversoirs d’orage
b. Les bassins de retenue d’eau pluviale
c. Dégrilleurs
d. Bassins de dessablement
Chapitre II : Diagnostics du réseau d’assainissement Introduction
II.1. définition diagnostic
II.1.1. Avantage du diagnostic
II.1.2. Rôle du diagnostic
II.2. Objectifs
II.3 Déficience fonctionnel
II.3.1 Capacité hydraulique insuffisant
II.3.2 Infiltration/exfiltration
II.3.3 Obstructions
II.3.4 Racines
II.3.5 Bas-fonds
II.4. Problématique structurale
II.4.1 Fissures/fracture
II.4.1.1. Fissures/fractures circulaires
II.4.1.2.Fissures/fractures longitudinales
II.4.1.3.Fissures/fractures multiples
II.4.2. Trous
II.4.3 Déformation
a. Déviations en raison des joints décalés/ouverts/en angle
II.4.4. Défauts de surface
II.4.5. Perte de support latéral / affaissement de radier (bas‐fond) / briques manquantes (conduites en brique uniquement)
II.4.5.1. Perte de support latéral
II.4.5.2. Affaissement du radi
II.4.5.3. Chute de briques à la couronne
II.4.6 Raccordements défectueux (tout type de conduites)
II.5. Réhabilitation et reconstruction des réseaux
II.5.1. la protection du milieu récepteur
II.5.2. les réhabilitations de réseaux et d’ouvrages
Chapitre III : Dysfonctionnements du réseau d’assainissement de la commune CHETOUANE
Introduction
III.1 Réseau d’assainissement de la ville de chetouane
III.1.1 Présentation du site d’étude
III.1.2 Climatologie, orientation et exposition
III.1.2.1 Régime pluviométrique
III.1.2.2 Les températures
III.2.3 Les vents
III.1.3 Contexte physique (lithologie)
III.1.3.1 Un milieu physique modéré
III.1.3.2 Sismicité
III.1.3.3 Géologie
III.2 Description du réseau d’assainissement
III.4. Dysfonctionnement des réseaux d’assainissement de la commune de Chetouane
III.4.1 Ain El-Houtz
III.4.2 Hai Saf Saf
III.4.2 Hai el Hamri
III.4.3 Hai Soitex
III.4.4 Autres région
III.4.5 Autres problèmes
III.4.5.1 Fermeture et bouchage des avaloir
III.4.5.2 Construction sur les caniveaux
III.4.5.3 bouchage des regards
III.4.6 Point noirs du réseau d’assainissement
III.4.7 Point de rejet dans le milieu naturel
III.5 Intervention et entretien
III.5.1 le débouchage et le curage
III.5.2 Rénovation de réseau d’assainissement
III.5.3 Réhabilitation avec prolongement du rejet

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