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La palpation de la rรฉgion thyroรฏdienne
Cโest le temps clรฉ de lโexamen clinique. Elle sโeffectue en se plaรงant derriรจre le patient, tรชte en extension. Elle permet de : caractรฉriser la tumeur par la localisation du nodule, sa taille, sa consistance, son caractรจre indolore ou non, sa mobilitรฉ lors de la dรฉglutition affirmant sa nature thyroรฏdienne, son adhรฉrence aux structures de voisinage [22].
On effectuera รฉgalement un examen des aires ganglionnaires ร la recherche dโadรฉnopathies. Si elles sont prรฉsentes il faudra prรฉciser leurs caractรฉristiques tels que :
๏ le siรจge ;
๏ le nombre ; lโuni- ou la bilatรฉralitรฉ ;
๏ la taille prรฉcise ;
๏ la sensibilitรฉ ;
๏ la consistance ;
๏ la fixitรฉ aux plans profonds ou superficiels [5].
Les examens complรฉmentaires
Biologie
Les simples dosages de la TSH ultrasensible et de la fraction libre de T4 (FT4) suffisent ร dรฉterminer lโรฉtat biologique de la glande.
Le dosage de la thyroglobuline (Tg) permet la surveillance des cancers thyroรฏdiens traitรฉs. En effet, aprรจs destruction totale de la thyroรฏde, le taux de Tg doit รชtre nul. La persistance de Tg dans le sang traduit une rรฉcidive ou la prรฉsence de mรฉtastases [73].
Lโรฉchographie thyroรฏdienne :
Lโรฉchographie cervicale est devenue un examen clef du bilan initial et de la surveillance des cancers thyroรฏdiens opรฉrรฉs. La procรฉdure et les rรฉsultats de cet examen doivent รชtre standardisรฉs afin dโen limiter la subjectivitรฉ.
Un cancer est plus volontiers mal limitรฉ, hypoรฉchogรจne siรจge de petites calcifications mais aucun critรจre รฉchographique n’est suffisamment fiable pour permettre un diagnostic de malignitรฉ. Lโรฉchographie permet de mesurer exactement la taille du nodule. Ce qui a une valeur thรฉrapeutique. En effet, lorsque les nodules sont supรฉrieurs ร 3cm, lโindication est le plus souvent chirurgicale sinon cโest une surveillance. Le diagnostic entre kyste d’aspect liquidien et les nodules pleins ou remaniรฉs est aisรฉ ร lโรฉchographie mais รฉgalement la recherche de nodules infra-centimรฉtriques [43].
Cette รฉchographie permet รฉgalement dโรฉtablir la classification de TIRADS, permettant une stadification quantitative du risque de malignitรฉ, harmoniser le langage et le mode de description utilisรฉs en รฉchographie de la thyroรฏde voire tableau II.
Enfin il est indispensable que les aires ganglionnaires soient explorรฉes, permettant parfois la mise en รฉvidence dโadรฉnopathies non palpables. Cette exploration nโapporte cependant pas dโรฉlรฉments de certitude en faveur de la malignitรฉ. Le nodule plein est plus suspect sโil est hypoรฉchogรจne et de contours irrรฉguliers.
La cytoponction รก lโaiguille fine
La cytoponction, effectuรฉe avec une aiguille fine, avec ou sans aspiration ร la seringue, ร raison de 3 ponctions par nodule, rรฉalisรฉe par un mรฉdecin expรฉrimentรฉ, interprรฉtรฉe par un cytologiste entraรฎnรฉ, est lโexamen le plus rapide, simple, relativement indolore, peu coรปteux, et aisรฉment rรฉalisable sur tout nodule palpable. Elle a une sensibilitรฉ et une spรฉcificitรฉ proche de 95 % pour le diagnostic de cancer de la thyroรฏde [5].
Ses rรฉsultats rivalisent avec ceux obtenus ร partir de la biopsie chirurgicale traditionnelle. Une cytologie nรฉgative nโexclut pas la prรฉsence dโun foyer carcinomateux dรฉbutant ; inversement, la prรฉsence de cellules atypiques doit conduire ร une vรฉrification histologique.
Sous rรฉserve d’une technique et d’une interprรฉtation fiable et validรฉe, la cytoponction thyroรฏdienne donnera 4 types de rรฉsultats :
– Cytologie bรฉnigne probable,
– Cytologie intermรฉdiaire ou douteuse,
– Cytologie maligne,
– Cytologie ininterprรฉtable,
Il est recommandรฉ par certains auteurs, devant tout nodule hypo รฉchogรจne et hypo fixant, unique ou multiple, de pratiquer une cytoponction ร lโaiguille fine [73]. Sa rรฉalisation sous รฉcho guidage amรฉliore son rendement.
La scintigraphie thyroรฏdienne
La scintigraphie peut รชtre dรฉfinie comme la mรฉthode d’exploration (d’un organe) consistant ร injecter une substance radioactive ayant une affinitรฉ particuliรจre pour l’organe examinรฉ et ร enregistrer la distribution de la substance [44]. La scintigraphie est un examen utile grรขce ร son double aspect morphologique et fonctionnel, mais a รฉtรฉ supplantรฉe par lโรฉchographie et la cytoponction dans lโexploration des nodules thyroรฏdiens [93].
La scintigraphie est l’examen de base en imagerie thyroรฏdienne avant la diffusion de l’รฉchographie. Cette mรฉthode d’exploration fonctionnelle donne une image morphologique mรฉdiocre, avec en particulier une rรฉsolution spatiale nettement infรฉrieure ร celle de l’รฉchographie. Lโexamen in vivo du parenchyme thyroรฏdien sera fonction du matรฉriel utilisรฉ et des traceurs radioactifs.
Les isotopes utilisรฉs sont les suivants :
ห Technรฉtium 99m : le plus utilisรฉ, prรฉsentant un coรปt et une irradiation modรฉrรฉe ;
ห iode 131 qui prรฉsente une irradiation importante, utilisรฉe essentiellement dans des indications thรฉrapeutiques ;
ห Iode 123 : moins irradiante mais coรปt รฉlevรฉ [13].
Les critรจres essentiels du choix de lโisotope sont : la concentration prรฉfรฉrentielle dans la glande thyroรฏde ; la plus faible irradiation possible de la thyroรฏde et de lโorganisme ; une รฉmission gamma dont lโรฉnergie est compatible avec lโappareillage utilisรฉ ; le cou [44].
Seuls les nodules froids sont suspects de cancer mais ils reprรฉsentent 5 % des nodules palpรฉs. Le caractรจre non fixant n’est donc pas suffisamment spรฉcifique pour donner des arguments en faveur de la malignitรฉ. La scintigraphie est donc plutรดt un examen rรฉservรฉ aux nodules avec TSH basse, pour rechercher sโils sont toxiques [74].
Bien que lโintroduction de lโรฉchographie ait limitรฉ lโutilisation de la scintigraphie thyroรฏdienne, cet examen reste utile pour confirmer la nature fonctionnelle dโun nodule lorsque le taux sรฉrique de thyrรฉostimuline (TSH) est bas ou indรฉtectable et chez les patients avec goitre multi nodulaire, car il dรฉmontre souvent lโexistence de nodules fonctionnels autonomes [37].
Dโautres traceurs sont en cours dโรฉvaluation comme le thallium dont la spรฉcificitรฉ pour la dรฉtection des nodules cancรฉreux serait proche de celle de la cytoponction. Cependant le coรปt รฉlevรฉ de ce marqueur radioactif ne permet pas son utilisation de premiรจre intention pour explorer un nodule thyroรฏdien [5].
La rรฉsonnance magnรฉtique nuclรฉaire
Elle a fait lโobjet de travaux confirmant son intรฉrรชt pour lโanalyse du tissu thyroรฏdien. Cependant sa spรฉcificitรฉ qui nโest pas absolue et son coรปt ne permettent pas de proposer systรฉmatiquement la rรฉalisation de cet examen devant tout nodule thyroรฏdien. Lorsque la suspicion de malignitรฉ est forte cet examen permet lโanalyse des rapports de la tumeur avec les organes de voisinage sans nรฉcessiter une injection iodรฉe ce qui est le cas pour le scanner [5].
Biopsie exรฉrรจse et examen anatomopathologique
Lโexamen anatomopathologique est le seul moyen dโobtenir la certitude diagnostic de cancer de la thyroรฏde. On lโeffectuera soit au cours dโun examen extemporanรฉ soit en post opรฉratoire.
Examen histopathologique extemporanรฉ
Cโest une technique rapide qui permet, au cours d’une intervention chirurgicale, de donner un rรฉsultat histologique en moins de 20 minutes.
Il permet ainsi dans la majoritรฉ des cas, un traitement en un seul temps du cancer thyroรฏdien.
Trois (3) catรฉgories de rรฉponses sont possibles : lรฉsions bรฉnignes, lรฉsions malignes et lรฉsions suspectes.
La valeur prรฉdictive dโune rรฉponse de malignitรฉ en biopsie extemporanรฉe, est proche de 100 %, c’est-ร -dire absence de faux positifs [72].
Examen anatomopathologique de la piรจce opรฉratoire
Le bilan macroscopique permet un repรฉrage des nodules, dรฉtermine leur nombre, siรจge, taille et aspect. Le caractรจre malin ร la macroscopie est suspectรฉ devant une tumeur de consistance dure, dโaspect mal limitรฉ, non homogรจne, la prรฉsence dโune capsule รฉpaisse et irrรฉguliรจre, et lโenvahissement des tissus voisins.
La microscopie permet lโรฉtude histologique et cytologique des prรฉlรจvements, ร la recherche des critรจres histologiques et cytologiques de malignitรฉ [72].
Les autres moyens diagnostic
La possibilitรฉ de mรฉtastases pulmonaires le plus souvent cliniquement asymptomatique rend pertinente la rรฉalisation dโune radiographie pulmonaire.
Les auto-anticorps thyroรฏdiens particuliรจrement frรฉquents, seraient d’un bon pronostic lorsqu’ils disparaissent et des tรฉmoins de rรฉcidive lorsqu’ils s’รฉlรจvent [72].
Les cancers de la thyroรฏde
Classification des cancers diffรฉrenciรฉs de la thyroรฏde
Ils sont dรฉveloppรฉs ร partir des thyrรฉocytes. La prรฉdominance fรฉminine est de deux sur un. On note deux (2) pics de frรฉquence chez l’adulte jeune et vers la soixantaine. Le seul facteur favorisant reconnu est l’irradiation cervicale avec une latence clinique de dix (10) ans. L’apport iodรฉ favoriserait le cancer papillaire alors que la carence iodรฉe favoriserait le cancer vรฉsiculaire [101].
Cancers papillaires
Il se caractรฉrise par lโexistence de formations papillaires associรฉes ร des altรฉrations nuclรฉaires caractรฉristiques. Les structures papillaires sont bordรฉes par une monocouche de cellules malignes sโadossant ร un axe fibreux et vasculaire. Les noyaux ont frรฉquemment un aspect en ยซ verre dรฉpoli ยป, un grand volume par rapport aux cellules normales, un contour irrรฉgulier et des invaginations cytoplasmiques. Le stroma fibreux est souvent abondant et les petites calcifications feuilletรฉes stromales sont inconstantes. La forme classique est une tumeur multifocale, non encapsulรฉe et bilatรฉrale. La diffusion est surtout lymphatique et donc rรฉgionale avec des mรฉtastases ganglionnaires cervicales et sus-claviculaires. Ces mรฉtastases ganglionnaires sont prรฉsentes dans 50 % des cas et leur frรฉquence augmente avec la taille de la tumeur thyroรฏdienne. Les mรฉtastases ร distance sont rares et siรจgent principalement au niveau pulmonaire. 20 % des cancers papillaires ne sont pas des formes histologiques classiques [45]. Ces aspects caractรฉristiques sont essentiels dans lโinterprรฉtation des frottis dโaspiration par ponction. De nombreuses variantes architecturales ou cytologiques existent.
Cancers vรฉsiculaires
Ce sont, par dรฉfinition, des tumeurs de souche folliculaire diffรฉrenciรฉe qui ne possรจdent pas les caractรฉristiques nuclรฉaires des cancers papillaires. Lโorganisation du tissu tumoral est souvent proche de celle du tissu thyroรฏdien sain. La malignitรฉ est affirmรฉe par le caractรจre invasif vis ร vis de la capsule et/ou des vaisseaux thyroรฏdiens. Le degrรฉ dโinvasion permet de distinguer deux catรฉgories de cancers folliculaires [45] :
ห Les cancers ร invasion minime ;
ห Les cancers invasifs.
Les cancers vรฉsiculaires ou folliculaires bien diffรฉrencies, fabriquent de vรฉritables structures folliculaires isolรฉes les unes des autres et stockant dans leur lumiรจre la thyroglobuline (colloรฏde). Cette forme, surtout dans sa variante encapsulรฉe, prรฉsente souvent une grande difficultรฉ de diagnostic en ce qui concerne lโaffirmation de la malignitรฉ. Celle-ci est le plus souvent impossible ร dรฉterminer sur les cellules isolรฉes obtenues par aspiration.
Cette classification identifie des variantes :
ห les micro-cancers de diamรจtre infรฉrieur ร un centimรจtre sont dโexcellent pronostic ;
ห dans ces formes histologiques, la prรฉsence de mรฉtastases ganglionnaires nโa pas de signification pronostique pรฉjorative chez un malade correctement traitรฉ ; chirurgicalement ;
ห lโaspect folliculaire encapsule entraine des problรจmes de diagnostic histopathologique.
Le diagnostic repose sur la mise en รฉvidence dโinfiltration de la capsule et dโembolies tumorales vasculaires souvent difficiles ร affirmer.
Cancers peu diffรฉrenciรฉs
Lโaspect histologique est polymorphe et contient frรฉquemment un contingent plus diffรฉrenciรฉ. Par comparaison avec les cancers diffรฉrenciรฉs, ces formes de cancers thyroรฏdiens ont un pronostic plus sombre. En effet, ils sont plus souvent volumineux avec effraction de la capsule thyroรฏdienne et associรฉs ร des mรฉtastases ganglionnaires et ร distance.
Les cancers moyennement ou peu diffรฉrencies sont retrouvรฉs chez la majoritรฉ des patients avec un mauvais pronostic. Ces formes histologiques dโindividualisation relativement rรฉcente sont donc intรฉressantes ร isoler. On peut dรฉcrire quatre sous-types histologiques : les cancers peu diffรฉrencies trabรฉculaires, insulaires, solides et micro- folliculaires [14].
Variรฉtรฉs histopathologiques des cancers thyroรฏdiens (dโaprรจs la classification histologique des tumeurs des organes endocrines OMS 2004) [29]
๏ Cancer papillaire Forme typique Autres variรฉtรฉs
– micro cancer papillaire
– cancer papillaire ร forme vรฉsiculaire
– cancer papillaire sclรฉrosant diffus
– cancer papillaire ร cellules hautes ou cylindriques
– cancer papillaire ร cellules oncocytaires
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
CHAPITRE I : RAPPELS HISTO-EMBRYOLOGIQUE ET ANATOMIQUE SUR LA GLANDE THYROIDE
I. Rappels histo-embryologiques :
I.1.Rappel embryologique
I.2.Rappel histologique
II. Rappels anatomiques
II.1 situation
II.2 Morphologie
II.3. Aspect et dimensions
II.4. Rapports
II.5. Les moyens de fixitรฉ
II.6. Vascularisation
II.6.1. Artรฉrielle
II.6.2. Veineuse
II.7. Innervation
II.8. Les lymphatiques
CHAPITRE II : DIAGNOSTIC POSITIF DES CANCERS DIFFERENCIES DE LA THYROIDE
I. Diagnostic clinique
I.1. Circonstances de dรฉcouverte
I.2. Lโinterrogatoire
I.3. Examen physique
I.3.1. Lโinspection
I.3.2. La palpation de la rรฉgion thyroรฏdienne
II. Les examens complรฉmentaires
II.1. Biologie
II.2. Lโรฉchographie thyroรฏdienne :
II.3. La cytoponction รก lโaiguille fine
II.4. La scintigraphie thyroรฏdienne
II.5. La rรฉsonnance magnรฉtique nuclรฉaire
II.6. Biopsie exรฉrรจse et examen anatomopathologique
II.6.1. Examen histopathologique extemporanรฉ
II.6.2. Examen anatomopathologique de la piรจce opรฉratoire
II.7. Les autres moyens diagnostic
III. Les cancers de la thyroรฏde
III.1. Classification des cancers diffรฉrenciรฉs de la thyroรฏde
III.1.1. Cancers papillaires
III.1.2. Cancers vรฉsiculaires
III.1.3. Cancers peu diffรฉrenciรฉs
III.2. Variรฉtรฉs histopathologiques des cancers thyroรฏdiens (dโaprรจs la classification histologique des tumeurs des organes endocrines OMS 2004).30
IV. Bilan dโextension
IV.1. Lโextension locorรฉgionale.
IV.2. Le bilan mรฉtastatique
IV.3. Classification
IV.3.1. Classification TNM des cancers de la thyroรฏde (O.M.S. 2002)
IV.3.2. Classification par stade
V. Diagnostic diffรฉrentiel
V.1. Nodules des thyroรฏdites
V.1.1. Thyroรฏdite aigue [99]
V.1.2. Thyroรฏdite sub aigue de De Quervan
V.1.3. La thyroรฏdite de Riedel
V.1.4. La thyroรฏdite dโHashimoto
V.1.5. La thyroรฏdite lymphocytaire chronique
V.2. La tuberculose thyroรฏdienne
V.3. Kyste thyroรฏdienne
V.4. Adรฉnome colloรฏde
VI. Diagnostic รฉtiologique
VI.1. Facteurs รฉtiologiques
CHAPITRE III : TRAITEMENT
I. Traitement
I.1. But
I.2. Les moyens et mรฉthodes
I.2.1. Chirurgicaux
I.2.2. Radiothรฉrapie interne vectorisรฉe par lโiode – 131(irathรฉrapie)
I.2.2.1. Objectifs
I.2.2.2. Bilan avant la radiothรฉrapie interne vectorisรฉe par lโiode-131
I.2.2.3. Bilan aprรจs radiothรฉrapie interne vectorisรฉe par lโiode – 131
I.2.3. Hormonothรฉrapie
I.3. Indications
I.3.1. Traitement des cancers diffรฉrenciรฉs
I.3.2. Situations mรฉtastatiques
II. Surveillance des cancers diffรฉrenciรฉs
II.1. Surveillance clinique
II.2. Surveillance biologique
II.3. รchographie cervicale
II.4. Scintigraphie ร lโiode 131
II.5. Autres examens
III. Pronostic
III.1. Facteurs de gravitรฉ
III.1.1. Le type histologique :
III.1.2. Le volume de la tumeur :
III.1.3. Lโextension de la tumeur
III.1.4. Le terrain :
III.2. La survie des carcinomes diffรฉrenciรฉs
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I. PATIENTS ET METHODES
I.1. Cadre de lโรฉtude
I.2. Malades et mรฉthodes
I.3.Critรจres dโinclusion
I.4.Criteres de non inclusion
I.5.Recueil des donnรฉes
I.6.Saisie des donnรฉes
II. RESULTATS
II.1. รpidรฉmiologie
II.1.1. La prรฉvalence
II.1.2. Lโรขge
II.1.3. Le sexe
II.1.4. Origine gรฉographique
II.2. Clinique
II.2.1. Antรฉcรฉdents
II.2.1.1 Antรฉcรฉdents mรฉdicaux
II.2.1.2. Antรฉcรฉdents chirurgicaux
II.2.2. Motifs de consultation
II.2.2.1. Tumรฉfaction cervicale antรฉrieure
II.2.2.2. Signes de thyrotoxicose
II.2.2.3. Signes de compression
II.2.2.4. Adรฉnopathies cervicales
II.2.2.5. Altรฉration de lโรฉtat gรฉnรฉral
II.3. Examens complรฉmentaires
II.3.1. Biologie :
II.3.1.1. Dosage des hormones thyroรฏdiennes
II.3.1.2. Autres dosages
II.3.2. La cytoponction
II.3.3. Imagerie
II.3.3.1. Echographie thyroรฏdienne
II.3.3.2. La scintigraphie thyroรฏdienne
II.3.3.3. Radiographie du thorax prenant le cou
II.3.4. Lโexamen anatomo-pathologique de la piรจce opรฉratoire
II.3.4.1. Types de prรฉlรจvement
II.3.4.2. Les rรฉsultats histologiques
II.4. Le bilan dโextension
II.4.1. Lโรฉchographie abdominopelvienne
II.4.2. Le scanner cervico-thoracique
II.4.3. Scanner thoraco-abdomino-pelvien
II.4.4. Angioscanner thoracique
II.5. Aspects thรฉrapeutiques
II.5.1. La chirurgie
II.5.1.1. Les gestes effectuรฉs
II.5.1.2. Autres gestes effectuรฉs
II.5.2. LโIra-thรฉrapie
II.5.3. Lโhormonothรฉrapie substitutive
II.6. Les suites opรฉratoires
II.7. Durรฉe dโhospitalisation
II.8. Evolution
II.9. Facteurs pronostiques
III. DISCUSSION
III.1. Epidรฉmiologie
III.1.1. Frรฉquence
III.1.2. Le sexe
III.1.3. Lโรขge
III.1.4. La rรฉsidence
III. 2. Donnรฉes cliniques
III.2.1. Antรฉcรฉdents
III.2.2. Circonstances de dรฉcouverte
III.2.2.1. Tumรฉfaction cervicale antรฉrieure
III.2.2.2. Signes de thyrotoxicose
III.2.2.3. Signes de compression
III.2.2.4. Adรฉnopathies cervicales
III.3. Paraclinique
III.3.1. La biologie
III.3.1.1. Le dosage hormonal
III.3.2. La cytoponction thyroรฏdienne
III.3.3. Lโimagerie
III.3.3.1. Lโรฉchographie thyroรฏdienne
III.3.3.2 La scintigraphie
III.3.3.3. Radiographie du thorax prenant le cou
III.4. Anatomopathologie
III.4.1. Types de prรฉlรจvement
III.4.2. Types histologiques
III.5. Le bilan dโextension
III.5.1. Le scanner cervico-thoracique
III.5.2. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien
III.6. Traitement
III.6.1. La chirurgie
III.6.1.1. Thyroรฏdectomie
III.6.1.2. Le curage ganglionnaire
III.6.2. LโIra-thรฉrapie
III.6.3. Lโhormonothรฉrapie substitutive
III.7. Les suites opรฉratoires
III.8. La durรฉe dโhospitalisation
III.9. Lโรฉvolution
CONCLUSION
REFERENCES
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