Diagnostic et Plan d’action Vulnérabilité Territoriale

La gestion du risque inondation est un enjeu fort sur le bassin Seine-Normandie et les dispositions de la directive européenne « inondation » (2007) se mettent progressivement en place. Cette directive a été transposée dans le droit français en 2010. Elle impose la réduction des conséquences négatives de tous les types d’inondation (débordements de cours d’eau, submersions marines, ruissellements et remontées de nappes) pour les enjeux de santé humaine, d’environnement, d’équipements publics et d’activité économique, sur l’ensemble du territoire.

Dans le cadre de la mise en œuvre cette directive, la France s’est dotée d’une Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation (SNGRI) en 2014, visant notamment à guider l’élaboration des Plans de gestion du risque d’inondation (PGRI). Ces PGRI fixent les objectifs pour la gestion et la prévention des inondations à l’échelle des bassins hydrographiques, comme celui de Seine-Normandie, et également à l’échelle des Territoires à risques importants d’inondation (TRI). Ils se structurent suivant trois grands objectifs :
• augmenter la sécurité des populations exposées,
• stabiliser à court terme et réduire à moyen terme le coût des dommages liés à l’inondation,
• raccourcir fortement le délai de retour à la normale des territoires sinistrés .

Au sein du Bassin Seine-Normandie, la région Ile-de-France est largement concernée par la problématique du risque inondation, qui constitue le premier risque naturel sur son territoire. Deux TRI ont été identifiés : celui de la métropole francilienne et celui de Meaux. Le territoire est notamment exposé aux inondations par débordement de la Seine, de la Marne et de l’Oise ainsi qu’aux inondations par ruissellement et remontée de nappes. Par ailleurs, il est fortement urbanisé et présente une grande concentration d’enjeux en zones inondables qui contribue à accroitre sa vulnérabilité.

Présentation de la structure

Contrechamp est un cabinet d’études et de conseils sociopolitiques, appliqués principalement aux secteurs de l’environnement et du développement durable des territoires. Actuellement, la structure emploie trois personnes, dont ses deux co-gérants, Jean Baptiste Chemery et Pierre Fillatre, et un consultant, Yannick Arama.

Depuis plus de 25 ans, Contrechamp analyse et accompagne des processus de gouvernance, de concertation et d’organisation territoriale. A ce titre, Contrechamp intervient dans les champs de l’accompagnement et/ou de l’évaluation de projets et de politiques collectifs ou multi-acteurs, faisant une grande place au partenariat et à la concertation. Ses champs d’action concernent essentiellement la gestion de l’eau, de l’environnement, le développement agricole et le développement local. Ses missions, centrées sur les enjeux sociopolitiques, relèvent principalement de l’élaboration, de l’accompagnement et/ou de l’évaluation :
• de politiques publiques (agences de l’eau, collectivités, ministères, services de l’Etat, SRCE…),
• de stratégies territoriales (accompagnement de l’élaboration des SAGE Arve et Nappes du Roussillon, inventaire stratégique des zones humides SAGE Haut Allier et Allier aval, révision de la charte du PNR du Vercors, révision du DOCOB Natura 2000 Bords de Loire, élaboration de la stratégie GEMAPI du Grand Lyon, plan d’action concerté « foncier » pour la DDT de l’Ardèche…),
• de projets opérationnels de gestion de l’environnement (projets de restauration des rivières Ardèche ou Roubion, prise en compte des usages dans le projet de restauration du Vieux Rhône à Vernaison et Irigny,…),
• d’interventions liées à leurs compétences en sciences sociales (études de représentations, d’usages et de pratiques, études de fréquentation et d’appropriation de sites naturels, concertation et approches participatives de projets territoriaux…).

Contrechamp intervient sur ces missions aux côtés de bureaux d’études techniques comme Hydratec, Acer campestre, OTEIS, Artelia, Egis, SAFEGE ou ACTeon, capables d’intervenir sur le plan technique des études. Partenaires de longue date, Contrechamp et certains de ces partenaires ont appris à conjuguer étroitement leurs approches dans une optique qu’il convient de qualifier de sociotechnique. Les deux approches, sociopolitique et technique, deviennent dans ces conditions indissociables pour construire progressivement un projet de territoire pertinent et approprié.

Enfin, pour avoir pratiqué préalablement pendant près de 10 ans des activités de conseil en communication sociale dans le cadre de projets de développement, le cabinet dispose d’une maîtrise des techniques de communication et d’animation de collectifs, lui permettant notamment de proposer des modes participatifs de réunions ou d’ateliers facilitant l’élaboration de décisions partagées.

Matériel et méthode

N’ayant pas participé à l’intégralité de l’étude, je détaillerai dans un premier temps l’ensemble de la méthode suivie pour l’élaboration du diagnostic, en précisant comment la concertation a été mise en place, avant de revenir sur mes missions.

Préalable

L’objectif de la mise en œuvre d’un diagnostic de vulnérabilité est de réduire la vulnérabilité d’un territoire aux inondations par débordement de cours d’eau, ruissellement et remontée de nappes, et selon les trois temps de la gestion de crise (avant, pendant et après) pour respecter les objectifs de la SNGRI. Pour cela, il s’agit d’évaluer les conséquences directes et indirectes de ces phénomènes en conjuguant les scénarios d’aléa et les enjeux présents sur le territoire. Sur cette base, il devient possible de définir un plan d’actions adapté au territoire pour réduire à court, moyen et long terme sa vulnérabilité, respecter la réglementation liée à la compétence GEMAPI et intégrer la gestion des inondations dans un projet de développement territorial.

Méthode générale

La mise en œuvre du diagnostic se structure en trois phases distinctes :
• un temps de cadrage,
• la production du diagnostic,
• la définition du programme d’action.

Chacune des phases est rythmée par des temps d’échange avec un certain nombre d’acteurs du territoire, permettant d’informer, de sensibiliser et d’enrichir les productions. Ainsi, l’étude comprend un volet technique, pris en charge par l’IAU et un volet concertation, pris en charge par Contrechamp.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

1. Introduction
1.1 Le contexte
1.2 La demande
1.3 Mes missions
2. Présentation de la structure
3. Matériel et méthode
3.1 Préalable
3.2 Méthode générale
3.3 Méthode pour la rédaction de la synthèse
3.4 Méthode pour la rédaction du guide méthodologique
4. Résultats et discussion
4.1 Résultats
4.2 Discussion
5. Conclusion
5.1 Synthèse
5.2 Bilan des compétences acquises
5.3 Objectifs en terme de professionnalisation
Annexes

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