Diagnostic des problèmes de la bibliothèque de l’ISFRA

Difficultés rencontrées 

Dans le travail de recherche d’informations, la première difficulté est venue de l’inexistence de texte officiel sur les modalités de fonctionnement de l’Université : à distance et après trois années de fonctionnement effectives de l’Université, il était difficile de penser à un tel manque.
Une autre difficulté et non des moindres vient de la période des pluies et des vacances : les rendez-vous étaient difficilement respectés à cause des intempéries .

Annonce du plan 

Notre étude s’articule essentiellement autour de trois axes principaux : Tout d’abord, nous nous attacherons à situer le contexte de l’environnement documentaire au Mali, amorçant ainsi une présentation effective de l’organisme qui abrite la bibliothèque.
Ensuite dans une deuxième partie, sur la base des différents discours, d’analyser l’existant, avec une peinture la plus fidèle possible des forces et faiblesses de l’institution.
Enfin dans la troisième partie nous aborderons les perspectives avec proposition des solutions possibles dans un contexte d’Université naissante du Mali.

Le contexte de l’environnement documentaire au Mali

Le Mali, au commencement pays de l’oralité par excellence où l’essentiel de la communication se fait au moyen de la parole, accéda à la civilisation de l’«écriture »par le fait colonial : sans nul doute la colonisation est à l’origine de l’avènement de la bibliothèque au sens de lieu de conservation et d’exploitation de documents écrits au Mali. A ce sujet, Amadou Hampâté BA, écrivain malien, spécialiste de la tradition orale disait en 1979 : « la tradition orale est la plus grande école de la vie, dont elle recouvre et concerne tous les aspects. Passant de l’ésotérique à l’exotérique, la tradition orale sait se mettre à la portée des hommes, leur parler selon leurs aptitudes. Elle est à la fois religion, connaissance science de la nature, initiation de métier, histoire, divertissement et récréation, tout point de détail pouvant toujours permettre de remonter à l’unité primordiale ».
Si l’accès à l’information se fait au moyen d’un support écrit, on peut expliquer et comprendre par là les difficultés et la lenteur de l’intégration réelle de la bibliothèque dans l’univers culturel malien.
Mais fort heureusement ici, l’information a été très vite comprise comme une ressource capitale pour le progrès scientifique et économique d’une part, un efficace agent de communication culturelle et sociale d’autre part.
Dès lors, l’amélioration des sources d’information comme les bibliothèques, les centres d’archives et de documentation a été vue comme une priorité. Trois axes principaux structurants permettent de comprendre la politique malienne en la matière :
-Le projet Opération-Lecture Publique (OLP)
-Le projet bibliothèques Scolaires et Universitaires (BSU)
-La question de statut des professionnels de l’information documentaire.

Le projet Opération Lecture Publique

Au Mali, il a été très vite compris que la démocratisation de la vie nationale passe par la lecture. Ainsi, en septembre 1974, l’Ambassade de France à Bamako, suite à une demande des autorités maliennes, donnait son agrément à une coopération dans une coopération dans un projet d’implantation de bibliothèques de lecture publique au Mali.
En octobre 1977, le projet se concrétisa par la mise en place d’une équipe conjointe franco-malienne comprenant, côté français Mademoiselle Dominique VALLET, une assistante technique, côté malien Monsieur Mamadou Konoba KEITA pour diriger le projet. La nouvelle structure ainsi créée devait répondre a un triple objectif.
-la démocratisation de la lecture ;
-Fournir des moyens de formation et de culture générale pour tous ;
-mettre à la disposition de toutes les couches de la population dans chacun des 46 cercles une structure de bibliothèque pour répondre à leurs besoins précis de formation et de divertissement. Il est important de noter que la gestion de la bibliothèque dans chaque lieu d’implantation était confiée à une commission locale pour la bibliothèque comprenant les représentants de l’administration, des organisations démocratiques et populaires, des enseignants, des participants aux opérations de développement en exercice dans la localité.
Sur place et sur choix unanime de la population, un agent, après un stage d’initiation aux techniques de gestion d’une bibliothèque devenait le responsable de l’unité documentaire ainsi implantée.
La partie française s’engageait à assurer l’approvisionnement des bibliothèques en ouvrages, l’équipement des ouvrages, fournissait le véhicule nécessaire au déplacement de l’équipe responsable. Dans le choix des livres, les voeux émis par les cercles ou par les populations bénéficiaires étaient pris en considération.
Outre la diffusion de la lecture à travers le pays entier, ce réseau avait aussi la mission de collecter les traditions orales, tous les éléments du patrimoine culturel malien qui sont les traditions historiques, les contes, les légendes, les chansons, les nouvelles, les comédies pour les mettre à la disposition du public des bibliothèques, les chercheurs de province et de Bamako.
Il convient d’observer que ce projet, si magnifique, si original soit-il dans sa philosophie, dans sa conception et dans sa réalisation, risque d’être un géant aux pieds d’argile si la partie nationale n’arrive pas à investir des moyens propres pour continuer le jour où la France cessera sa coopération d’une part, d’autre part créer un statut de la fonction de bibliothécaire susceptible d’encourager les gestionnaires de ces unités.

Le projet Bibliothèques scolaires et Universitaires (BSIT)

En 1984, le ministère de l’Education Nationale sollicita et obtint le concours de l’Opération Lecture Publique (OLP) pour la réorganisation ou l’organisation des bibliothèques des établissements secondaires et supérieurs du Mali. Ainsi naquit le projet Bibliothèques Scolaires et Universitaires (BSU).
Ce projet es t également financé par le Ministère français de la Coopération. Il s’adresse aux huit écoles d’enseignement supérieur .
L’objectif est d’offrir une assistance aux bibliothèques des établissements du Mali.
Le contexte, il faut le rappeler, est que le prix du livre n’est pas à la portée du commun des lecteurs. IL n’y a pas de librairie universitaire à Bamako et les établissements n’ont pas les moyens financiers d’acquérir des ouvrages.
La convention 043/CD/90.01 dans le cadre du projet Education IV, « Appui au système éducatif : composante bibliothèque » devait améliorer les performances de l’enseignement supérieur par la fourniture de livres destinés aux étudiants et aux professeurs sachant que l’accès des étudiants, des enseignements et des chercheurs à l’information et à la documentation est un objectif prioritaire dans la formation des futurs cadres de la nation et des acteurs de la vie professionnelle. Ce projet, techniquement est rattaché à l’Opération Lecture Publique (OLP) dont il constitue le volet « Bibliothèques de l’enseignement supérieur ».

Le statut de la profession

La loi n° 82-95/AN/RM du 14 juin 19834 portant statut particulier des fonctionnaires du cadre des arts et de la culture est le texte juridique de référence. Elle fixe les missions et les conditions de recrutement des bibliothécaires, archivistes et documentalistes dans la fonction publique malienne.
Dans ses dispositions générales, l’article premier stipule qu’il est institué un cadre unique des arts et de la culture qui se compose des corps ci-après :
-en catégorie A : le corps des administrateurs des arts et de la culture ;
-en catégorie B : le corps des techniciens des arts et de la culture ;
-en catégorie C : le corps des agents techniques des arts et de la culture.
Les fonctionnaires du corps des administrateurs des arts et de la culture occupent des emplois de conservateurs ; ceux du corps des techniciens des arts et de la culture occupent les fonctions de bibliothécaires ; les fonctionnaires du corps des agents techniques des arts et de la cultures occupent la fonction d’aides bibliothécaires.A l’analyse, on peut dire que la loi n° 82-95 AN-RM portant sur le statut particulier des fonctionnaires du cadre des arts et de la culture reste ambiguë dans ses grandes lignes et n’offre pas de conditions favorables à la promotion du métier de bibliothécaire, d’archiviste et de documentaliste.
C’est véritablement un « fourre-tout » où se retrouvent pêle-mêle muséologues, archéologues, historiens et artistes. Elle semble, en plus, restrictive car ne faisant pas cas de tous les auxiliaires indispensables dans un service d’information documentaire. A la limite, elle consiste un obstacle à l’épanouissement harmonieux des métiers de l’information documentaire.
La relecture de cette loi, dans le sens d’une prise en charge effective des professionnels de l’information documentaire pour créer les conditions de motivation et l’espoir d’avancement dans la carrière est une nécessité pour le progrès de la profession.
Cependant, malgré ce vide, les professionnels de l’information et de la documentation, soucieux de la promotion des services de l’information et de la documentation ne manquent pas de se regrouper dans des associations dans un but de promouvoir la lecture et de faciliter le travail d’ensemble du système national d’information.
Ainsi vu, l’environnement documentaire malien se caractérise par la présence de bibliothèques, des archives nationales et de centres de documentation. Selon Samba AW :« le profil documentaire du Mali en 1991 défini par la Banque Internationale d’information des Etats Francophones (BIEF) montre qu’il existe dans ce pays environ deux cent cinq (205) unités d’information dont une bibliothèque nationale créée en 1984, un service national des archives crée en 1984, 53 dépôts d’archives, 197 unités d’information d’institutions administratives, 31 bibliothèques scolaires, 50 bibliothèques publiques, 8 bibliothèques d’enseignement supérieur. »
Si une institution ne vaut et ne vit que par son environnement, c’est dans ce cadre qu’existe l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA) organisme de tutelle de la bibliothèque faisant objet de la présente étude.

Présentation de l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée (ISFRA1 organisme de tutelle de la bibliothèque 

Historique

L’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée est l’un des dix (10) établissement de l’Université du Mali (Décret n° 96-156/P-RM du 23 mai 1996 et le Décret n° 96-156/P-RM du 31 décembre 1996 fixant son organisation et ses modalités de fonctionnement).
C’est un institut d’enseignement post-universitaire et de recherche scientifique.
Trois dates marquent son évolution (1970, 1981 et 1996) qui déterminent en même temps le parcours de l’enseignement post-universitaire en République du Mali :
-1970 vit la création du Centre Pédagogique Supérieur (CPS) dans le cadre d’une convention UNESCO-gouvernement du Mali pour essentiellement assurer la formation des professeurs de l’enseignement supérieur ;
-1981, l’Institut Supérieur de Formation et de Recherche Appliquée fut créé en lieu et place du CPS, en tant qu’établissement Public à caractère administratif, consacrant ainsi l’élargissement des missions du CPS dans le domaine de la formation et du perfectionnement des chercheurs dans tous les domaines susceptibles de promouvoir le dévelopement économique et social du Mali ;
-En 1996, avec la création de l’Université du Mali (loi n° 93-060 du 8 septembre 1993), l’ISFRA devient institut d’université, ce qui lui conféra des dimensions nouvelles.

Missions

Etablissement d’enseignement post-universitaire et de recherche scientifique, il assure les missions suivantes :
-la formation et le perfectionnement des professeurs d’enseignement supérieur et des chercheurs dans les spécialités nécessaires au fonctionnement régulier des établissements d’enseignement supérieur et des centres de recherche du Mali ;
-L’exécution dans les domaines qui lui sont proprei de toutes études ou travaux de recherche susceptibles de promouvoir le développement économique et social# du Mali ;
-la collecte, la conservation et la diffusion de l’information en matière de la recherche scientifique et technique.

Structures

les structures actuelles de 1 ‘ISFRA prévues par le Décret n° 96-361/P-RM sont de deux ordres : l’un administratif et l’autre pédagogique :
-au plan administratif, il est administré par l’Assemblée d’institut et un Directeur Général assisté d’un directeur adjoint et de ses services de mission dont le Sécrétaire principal et l’Agent comptable.
-Au plan pédagogique, il y a un conseil des professeurs, un conseil de discipline et le département d’enseignement et de recherche (DER) constituant la cellule de base pour l’enseignement et la recherche.

Activités 

La formation et la recherche constituent la vocation essentielle de l’institut.
Ces activités s’effectuent dans le département d’enseignement et de recherche.
Ainsi présenté, l’ISFRA a occupé depuis sa création à ce jour le sommet de la pyramide du système éducatif malien : il demeure l’unique école de formation doctorale au Mali.
En 1962, la jeune République du Mali engagea la première grande réforme de son système éducatif dans laquelle l’option a été faite pour le système des grandes écoles. Ce choix était fait dans le but de pourvoir le pays en cadres de haut niveau dans les différents secteurs de développement comme l’administration publique, l’enseignement, la santé et les services techniques où les postes stratégiques avaient été laissés vacants par les colons en i960.7
Ainsi, sans université, le Mali a réussi à mettre en place de manière originale une formation doctorale qui fonctionna merveilleusement bien : de 1970 à 1998 il y a eu 109 thèses- ISFRA soutenues.
Face à un tel choix et une telle volonté de formation nationale des cadres de haut niveau dans le cadre du CPS, voire de l’ISFRA, il reste essentiel de s’interroger sur la structure d’information documentaire qui a accompagné ce vaste mouvement de formation et de recherche appliquée au Mali.
En d’autre terme, l’analyse de l’existant de la bibliothèque en tant que structure documentaire de l’institut s’impose pour en comprendre les caractéristiques essentielles.

Analyse de la bibliothèque de l’ISFRA

Pour avoir une idée nette de la situation actuelle de la bibliothèque, citons en référence cette recommandation issue des journées de réflexion sur l’ISFRA, tenues les 11-12-13 Août 1998 à Bamako: «en matière d’information- documentation, il est urgent que l’ISFRA dispose d’une bibliothèque actualisée et équipée de moyens de communication et de reprographie modernes (messagerie électronique, liaison internet, photocopieuse, ordinateur, scanneurs). Les journées recommandent entre autre la création d’une revue scientifique, l’équipement des laboratoires et des aires d’expérimentation tous indispensables aux missions de formation et de recherche. »
Ces recommandations enseignent ce que représente réellement la bibliothèque au sein de l’institut aux yeux des participants : « une structure d’accompagnement, un moyen d’information et de documentation pour la réalisation éffective des missions assignées à l’ISFRA ; aussi elles (recommandations) informent sur l’état d’équipement de la bibliothèque et son importance en tant que support approprié de communication ».

Définition de la bibliothèques

Par le caractère de la haute spécialisation et le haut niveau scientifique de son fonds, exploité par un public comprenant essentiellement des étudiants recrutés au niveau de la maîtrise, des chercheurs et des enseignants chercheurs, elle se définit comme une bibliothèque d’institut universitaire dont les missions sont nettement liées aux fonctions d’études et de recherche qui sont la vocation même de l’organisme de tutelle.
Bibliothèque pluridisciplinaire elle couvre tous les domaines du savoir qui intéressent les besoins prioritaires du développement économique, social et culturel du pays.

Le local et l’organisation de l’espace

Elle (la bibliothèque) n’a malheureusement pas de local approprié, conçu à l’origine pour être une bibliothèque.
Une salle de « fortune » abrite la bibliothèque même si le découpage a été réalisé en tenant compte des fonctions : accueil- communication, lecture et magasin.
Cet espace est donc compartimenté en trois parties distinctes : – la première partie à l’entrée : contient les fichiers, des étagères pour le dépôt des effets personnels des lecteurs et le bureau d’accueil.
– les deux autres sont attenantes à cette première : l’une sert de magasin pour les livres sortis des rayons et l’autre, plus vaste sert à la fois de salle de lecture et de classement des ouvrages mis en rayons pour la communication au public.
Malheureusement donc, la bibliothèque de l’ISFRA est en dehors des normes d’une bibliothèque universitaire digne de ce nom . Les propos d’un usager rencontré et interrogé sur le lieu confirment ce triste constat : « les conditions de lecture et de travail sont rendues difficiles par l’insuffisance notoire de l’aération, de la ventilation et de l’inexistence de la climatisation dans la salle de lecture. »

Le fonds

Il couvre le champ de savoir suivant : Mathématique, biologie, histoire, géographie, chimie, physique, sciences appliquées, sociologie, pédagogie, philosophie, linguistique, littérature, religion, urbanisme, art, anthropologie, informatique.
Caractérisé par son encyclopédisme, il comprend à la fois des ouvrages généraux de remise à niveau des étudiants nouvellement admis à poursuivre leurs formations à l’ISFRA et des ouvrages spécialisés de niveau plus élevé.
La diffusion du contenu scientifique des documents est faite par le système de la classification décimale universelle (CDU).

Les services internes de la bibliothèque 

La réception et le traitement technique des documents 

Sont assurés par un personnel disponible dans la mesure des capacités.
Les documents à l’entrée sont enregistrés, estampillés avec la marque de la bibliothèque. Le contenu est déterminé et diffusé, comme cela a été précisé plus haut, selon les normes de la classification décimale universelle (CDU).
Les documents ainsi catalogués et indexés sont mis en rayon par grand thème pour la communication au public.

La communication des documents

Est réglée par deux procédures bien distinctes :
– La consultation sur place est accordée à tout visiteur sans distinction ;
– le prêt à domicile d’un ou de deux livres pour une durée maximale de quinze jours renouvelables. Il n’est accordé qu’aux étudiants régulièrement inscrits à l’ISFRA et à l’ensemble des étudiants de l’université contre présentation et dépôt de la carte d’étudiant en cours de validité (l’année universitaire en cours), ou de la carte d’identité pour les enseignants chercheurs et les chercheurs.

Les instruments de la communication

Sont les fichiers : Auteurs et matières disposés à l’entrée droite de la bibliothèque et l’aide de médiation assurée directement par le personnel.
Aussi, les horaires d’ouverture sont fixés de huit (8) heures à seize (16) heures trente (30) tous les jours ouvrables sauf le vendredi où la bibliothèque s’ouvre à huit heures pour fermer à douze (12) heures trente (30), la soirée étant consacrée au service de nettoyage.
Un cahier évaluatif de la fréquentation de la bibliothèque existe fort heureusement grâce à la disponibilité d’un personnel aux conditions de travail difficiles.
De ce cahier, il se dégage logiquement un faible taux de fréquentation de la bibliothèque, à cause très certainement de son incapacité à mettre à la disposition du public estudiantin ce dont il a besoin : les propos cités plus haut d’un usager témoigne bien cette réalité de crise.

Le personnel 

Au regard de la petite taille de la bibliothèque (4540 documents), l’effectif n’est pas en cause : trois agents tous cadres de la fonction publique dont un en formation.
Aucun n’ayant la qualification supérieure (niveau maîtrise ou DEA), la formation et le perfectionnement restent une priorité pour permettre à ce corps de métier de mieux se valoriser en assumant toutes les responsabilités qui sont les leurs dans les tâches quotidiennes de prestation de services.
Au regard des réalités ainsi décrites, la satisfaction des attentes du public et la réalisation de la mission de collecte, de traitement et de diffusion de l’information scientifique et technique dans un contexte de formation et de recherche sont à l’évidence problématiques.
Mais si une bibliothèque est en premier lieu destinée à constituer des collections pour l’usage d’un groupe d’utilisateurs déterminés et si la bibliothèque ne peut être considérée en dehors de son environnement, il reste une réalité qu’aucune bibliothèque ne peut vivre en autarcie quelle que soit sa taille : l’insertion dans un réseau est à ce titre une solution pour faciliter la circulation des lecteurs, les échanges, éviter les redondances (ou les bruits), les silences dans les achats en ces moments de récession économique grave.

Etude environnementale de la bibliothèque

A ce propos, le contexte documentaire de la bibliothèque de l’ISFRA est favorisé par le concept de décentralisation de l’Université du Mali qui se compose de quatre (4) facultés (faculté des sciences juridiques et économiques, faculté des sciences et techniques (FAST), faculté des lettres, des langues, des arts et des sciences humaines (FLASH) faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie), deux instituts (Institut Universitaire de gestion (IUG), Institut Supérieur de Formation et de recherche Appliquée (ISFRA), et de quatre (4) grandes écoles formant au total dix (10) établissements disposant chacun d’une bibliothèque qui forment le système d’information documentaire de l’Université. Une volonté commune de coopération permettra à ce système le recensement des centres d’intérêt communs pour structurer et établir des liens solides d’échanges : le réseau « REMADOC » est à ce titre un bon exemple de coopération au plan national que la bibliothèque a intégré dés la constitution de celle-ci.
Un service commun de la documentation est envisageable dans le cadre de l’Université pour centraliser et fédérer l’ensemble des bibliothèques cidessus évoquées pour la mise en place du réseau des réseaux qui coordonnera et orientera la politique documentaire de l’université du Mali.
C’est dans un tel contexte qu’il convient maintenant d’analyser les problèmes de la bibliothèque à la lumière des propos recueillis pour enfin proposer un plan de développement ou de redéfinition à cette structure documentaire.

 

 

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Table des matières

INTRODUCTION
0.1 Problématique
0.2 Limites du sujet
0.3 Objectif de la recherche
0.4 Raisons du choix
0.5 Méthodologie ou méthodes de travail
0.5.1 La phase d’observation
0.5.2 Les entretiens
0.6 Difficultés rencontrées
0.7 Annonce du plan
I LE CONTEXTE DE L’ENVIRONNEMENT DOCUMENTAIRE AU MALI 7
1.1 Le projet Opération-Lecture publique (OLP)
1.2 Le projet Bibliothèques scolaires et Universitaires (BSU)
1.3 Le statut de la profession
II PRÉSENTATION DE L’INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION ET DE RECHERCHE APPLIQUEE (ISFRA), ORGANISME DE TUTELLE DE LA BIBLIOTHÈQUE 
2.1 Historique
2.2 Mission
2.3 Structure
2.4 Activités
III ANALYSE DE LA BIBLIOTHEQUE DE L’IFRA 
3.1 Son descriptif identitaire
3.2 Définition de la bibliothèque
3.3 Le local et l’organisation de 1′ espace
3.4 Le fonds
3.5 les services internes de la bibliothèque
3.5.1 La réception et le traitement technique des documents
3.5.2 La communication des documents
3.5.3 Les instruments de la communication
3.6 Le personnel
IV ETUDE ENVIRONNEMENTALE DE LA BIBLIOTHEQUE 
V DIAGNOSTIC DES PROBLEMES DE LA BIBLIOTHEQUE DE L’ISFRA
5.1 Le manque de local approprié
5.2 La question du budget
5.3 La situation du personnel
5.3.1 La qualification
5.3.2 Le statut du personnel
VI LA REDEFINITION DE LA BIBLIOTHEQUE DE L’ISFRA
6.1 La mise en place d’une politique documentaire
6.2 La reconnaissance de la bibliothèque au sein de 1TSFRA comme espace de formation et de recherche
6.3 Le maintien de la bibliothèque au sein de réseaux documentaires forts et solidaires
6.4 L’informatisation de la bibliothèque
Conclusion

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