Diagnostic de la maladie de Schmallenberg

Diagnostic de la maladie de Schmallenberg

Taxonomie et phylogรฉnie de VIRUS DE SCHMALLENBERG

Le SBV est une arbovirose de la famille des Bunyaviridae, du genre Orthobunyavirus. Le SBV a รฉtรฉ รฉtroitement liรฉ aux virus du sรฉrogroupe Simbu lorsqu’il a รฉtรฉ dรฉcouvert. Des sรฉquences nuclรฉotidiques trรจs semblables ont effectivement รฉtรฉ retrouvรฉes chez les virus Shamonda, Aino et Akabane (AKAV), qui sont trois virus retrouvรฉs chez les ruminants (Hoffmann et al., 2012b). Aucun de ces virus n’avait auparavant รฉtรฉ dรฉtectรฉ en Europe continentale : le virus Shamonda a รฉtรฉ localisรฉ au Nigeria, au Japon et en Corรฉe; le virus Akabane en Australie, au Japon, en Corรฉe, en Israel, en Arabie Saoudite, au Kenya, au Soudan, en Chypre et en Turquie. Quant au virus Aino, il a รฉtรฉ retrouvรฉ jusqu’ร  maintenant au Japon, en Corรฉe et en Australie (Lievaart-Peterson et al., 2012).
Des รฉtudes phylogรฉnรฉtiques ultรฉrieures ont montrรฉ qu’un des segments du gรฉnome du SBV, le segment M, dรฉriverait en rรฉalitรฉ du virus Shatuperi (un autre virus du sรฉrogroupe Simbu) alors que les segments S et L dรฉriveraient du virus Shamonda. Ceci suggรฉrerait que le SBV pourrait รชtre un rรฉassortant entre les virus Sathuperi et Shamonda (Yanase et al., 2012). Cependant, une autre รฉtude basรฉe sur des รฉtudes phylogรฉnรฉtiques et sรฉrologiques, a รฉgalement montrรฉ que le virus Sathuperi pourrait en rรฉalitรฉ รชtre un ancรชtre du virus Shamonda (Goller et al., 2012).

Les arboviroses

Le terme dโ€˜arbovirose provient de lโ€˜anglais ยซย arthropode borne virusย ยป qui regroupe plus de 500 virus actuellement. Ils sont habituellement transmis en conditions naturelles de vertรฉbrรฉ ร  vertรฉbrรฉ par l’intermรฉdiaire d’un arthropode hรฉmatophage qui joue le rรดle de vecteur.Hormis quelques rares exceptions, tous les arbovirus appartiennent ร  cinq familles de virus (Togaviridae, Flaviviridae, Bunyaviridae, Reoviridae, Rhabdoviridae) mais tous les virus de ces familles ne sont pas des arbovirus. Une centaine de ces virus sont connus comme pathogรจnes pour lโ€˜homme et une quarantaine sont responsables de pathologies animales pouvant avoir des consรฉquences รฉconomiques importantes.Il existe des arbovirus dans toutes les rรฉgions du monde, avec une rรฉpartition gรฉographique plus ou moins รฉtendue, dรฉpendant de la disponibilitรฉ du vecteur et du rรฉservoir naturel animal, sauvage ou domestique. Cette rรฉpartition gรฉographique varie dans l’espace, en particulier en fonction des conditions climatiques et des รฉventuels transports possibles par les oiseaux migrateurs.Lโ€˜infection se transmet par voie sanguine alternativement de vecteur ร  vertรฉbrรฉ puis de vertรฉbrรฉ ร  vecteur. Les individus concernรฉs sont les mammifรจres (singes, rongeurs, chauvessouris, animaux domestiques), les oiseaux, les batraciens ainsi que les reptiles. Lโ€˜homme peut entrer accidentellement dans le cycle de transmission virale ร  la place dโ€˜un autre mammifรจre ou รชtre lui-mรชme le rรฉservoir naturel du virus, comme cโ€˜est le cas pour les quatre virus de la dengue.Dans certains cas, une transmission verticale dโ€˜une gรฉnรฉration ร  la suivante est possible chez lโ€˜arthropode. Le cycle de base est alors modifiรฉ: le virus persiste dans les ล“ufs du vecteur et infecte la gรฉnรฉration suivante, permettant une persistance virale mรชme sans infection de lโ€˜hรดte vertรฉbrรฉ habituel, surtout pendant les pรฉriodes oรน le vecteur est saisonniรจrement absent (hiver en zones tempรฉrรฉes).Diffรฉrents types de vecteurs sont en cause selon les virus : moustiques, phlรฉbotomes, culicoรฏdes, tiques, avec une spรฉcificitรฉ dโ€˜espรจce variable. Les vertรฉbrรฉs sont soit des dissรฉminateurs et amplificateurs du virus, soit des hรดtes accidentels, soit des impasses รฉpidรฉmiologiques.Trois tableaux cliniques sont communรฉment dรฉcrits : โ€ข les polyalgies fรฉbriles (syndromes dengue-like). โ€ข les fiรจvres hรฉmorragiques dont l’รฉvolution est souvent grave. โ€ข les mรฉningo-encรฉphalites dont l’รฉvolution est souvent mortelle. En cas de guรฉrison, des sรฉquelles neurologiques sont trรจs frรฉquemment rapportรฉes.Des arbovirus diffรฉrents sont responsables de tableaux cliniques identiques; inversement, un mรชme virus peut provoquer plusieurs types de syndromes. C’est pourquoi, le diagnostic de laboratoire est trรจs important et repose sur lโ€˜isolement du virus et lโ€˜apparition dโ€˜anticorps spรฉcifiques. Les infections asymptomatiques sont รฉgalement frรฉquentes et possibles mรชme dans le cas de virus dangereux comme le virus de la fiรจvre jaune.
Lโ€˜injection de salive virulente par lโ€˜arthropode est suivie dโ€˜une rรฉplication ร  proximitรฉ du point dโ€˜inoculation et dans les ganglions lymphatiques rรฉgionaux, puis dโ€˜une phase de virรฉmie de quelques jours, jusquโ€˜ร  lโ€˜apparition des premiers anticorps. Cette virรฉmie assure la contamination de nouveaux arthropodes et une dissรฉmination systรฉmique du virus vers les organes cibles (systรจme nerveux central, foie, reins, glandes endocrines et salivaires).
Dans la majoritรฉ des cas, il nโ€˜existe pas de traitement spรฉcifique des arboviroses. Certains traitements spรฉcifiques sont en cours de dรฉveloppement tels que les anticorps monoclonaux pour la dengue mais cela reste anecdotique. Le traitement est gรฉnรฉralement symptomatique, associant repos et antipyrรฉtique dans le cas des syndromes aigus fรฉbriles, en รฉvitant toujours lโ€˜aspirine en raison de la thrombopรฉnie souvent prรฉsente et du risque hรฉmorragique รฉventuel.
La prophylaxie gรฉnรฉrale des arboviroses repose sur plusieurs axes et notamment la surveillance des foyers รฉpidรฉmiologiques (surveillance des rรฉservoirs naturels avec isolement de virus, la surveillance des populations de vecteurs, surveillance sรฉrologique des populations humaines exposรฉes), la lutte anti-vectorielle avec contrรดle des populations de vecteurs domestiques responsables de la transmission ร  lโ€˜homme (suppression des gรฎtes larvaires, etc.), la protection de la population humaine rรฉceptive (moustiquaires, rรฉpulsifs, vaccinations), la vaccination des animaux domestiques pouvant servir de relais dโ€˜infection. L’action sur les hรดtes vertรฉbrรฉs sauvages est illusoire.

La famille des Bunyaviridae

La famille des Bunyaviridae est trรจs importante en santรฉ publique et vรฉtรฉrinaire. Avec plus de 350 virus identifiรฉs ร  ce jour, elle regroupe des virus transmis principalement par des arthropodes (arbovirus) ou des rongeurs (robovirus), responsables dโ€˜infections chez les mammifรจres et chez les plantes. Cette famille est divisรฉe en 5 genres : Orthobunyavirus, Hantavirus, Nairovirus, Phlebovirus et Tospovirus. Les virus du dernier genre affectent les plantes alors que les virus des autres genres affectent uniquement les vertรฉbrรฉs (Doceul et al., 2013). Lโ€˜homme peut รชtre infectรฉ par une soixantaine de ces Bunyaviridae, parfois avec des consรฉquences trรจs graves, voire fatales.
Les exemples du SBV, du virus de la fiรจvre de la Vallรฉe du Rift et du genre viral hantavirus illustrent parfaitement les nombreuses incertitudes concernant cette famille virale et leur potentiel dโ€˜รฉmergence, leur pouvoir pathogรจne trรจs variรฉ pour des hรดtes divers, et leur capacitรฉ ร  persister chez diffรฉrents vecteurs. La longueur totale du gรฉnome est comprise entre 10,5 et 22.7 kilobases, selon les espรจces. Les trois fragments codant sont dรฉnommรฉs L pour Large (6300-12000 nuclรฉotides), M pour Medium (3500-6000 nuclรฉotides) et S pour Small (1000-2200 nuclรฉotides).
La prรฉsence dโ€˜un gรฉnome tri-segmentรฉ rend possible lโ€˜รฉmergence de virus rรฉassortants, consรฉquence dโ€˜un รฉchange de segments entre deux virus infectant une mรชme cellule dโ€˜un hรดte ou dโ€˜un vecteur. C’est ainsi que cette compรฉtence a รฉtรฉ valorisรฉ par Yanase et al., en 2012 afin d’expliquer lโ€˜รฉmergence du SBV.

Le genre Orthobunyavirus et le sรฉrogroupe Simbu

Le genre Orthobunyavirus regroupe 170 virus rรฉpartis en 18 sรฉrogroupes (Doceul et al., 2013) dโ€˜importance variable aussi bien en mรฉdecine humaine quโ€˜en mรฉdecine vรฉtรฉrinaire. Sont ainsi inclus des virus responsables de maladies affectant les hommes tels que le virus Oropouche (du sรฉrogroupe Simbu) et le virus Jamestown Canyon ou encore le virus La Crosse (sรฉrogroupe California). Des virus responsables de maladies chez les ruminants sont รฉgalement retrouvรฉs et notamment les virus Aino et Akabane (sรฉrogroupe Simbu) ou bien encore le virus Cache Valley (sรฉrogroupe Bunyamwera) (Briese et al., 2013; Hoffmann et al., 2012a). Les 18 sรฉrogroupes ont รฉtรฉ dรฉterminรฉs ร  partir des rรฉsultats des tests de fixation du complรฉment sur la protรฉine de la nuclรฉocapside virale.La rรฉpartition des Orthobunyavirus est trรจs large allant de lโ€˜Asie ร  l’Afrique en passant par l’Ocรฉanie (Hoffmann, 2012). Jusqu’en 2011, aucun virus du sรฉrogroupe Simbu n’avait jusqu’alors รฉtรฉ dรฉtectรฉ en Europe. A ce jour, ce sรฉrogroupe, dont fait partie le SBV, est composรฉ de 25 virus divisรฉs en 7 ยซ espรจces ยป : les virus Akabane, Manzanilla, Oropouche, Sathuperi, Shamonda, Shuni et Simbu. Les diffรฉrences inter-espรจces ont pu รชtre dรฉterminรฉes par la rรฉalisation de tests de ยซ neutralisation ยป croisรฉe et de tests ยซ dโ€˜inhibition de lโ€˜hรฉmagglutination ยป croisรฉe (Yanase, 2012).

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. L’AGENT PATHOGENE : LE VIRUS DE SCHMALLENBERG
A. Taxonomie et phylogรฉnie
1. Les arboviroses.
2. La famille des Bunyaviridae.
3. Le genre Orthobunyavirus et le sรฉrogroupe Simbu
B. Caractรฉristiques structurales et molรฉculaires.
1. Caractรฉristiques structurales.
2. Propriรฉtรฉs antigรฉniques et contournement de la rรฉponse immunitaire
3. Capacitรฉs de survie dans l’environnement
C. Epidรฉmiologie
1. Espรจces sensibles.
a) Les ruminants domestiques
b) Les non-ruminants.
(1) Les hommes.
(2) Autres ongulรฉs
(3) Carnivores et autres.
2. Transmission.
a) Transmission horizontale.
(1) Transmission vectorielle : un moucheron du genre Culicoides
(a) Identification.
(b) Biologie.
(c) Epidรฉmiologie du moucheron
(d) Mรฉtรฉorologie et activitรฉ vectorielle
(2) Transmission vรฉnerienne.
(3) Autres.
b) Transmission verticale.
c) ยซ Overwintering ยป
II. LE VIRUS DE SCHMALLENBERG CHEZ LES RUMINANTS DOMESTIQUES
A. Historique et รฉpidรฉmiologie descriptive de la maladie
B. Diagnostic de la maladie de Schmallenberg
1. Diagnostic clinique.
a) Les signes cliniques non spรฉcifiques
b) Les malformations congรฉnitales.
c) Les troubles de la reproduction.
2. Diagnostic post-mortem.
a) Macroscopique.
b) Histologique.
(1) Lรฉsions inflammatoires.
(2) Lรฉsions dรฉgรฉnรฉratives.
(a) Lรฉsions vasculaires et pertes tissulaires
(b) Lรฉsions de la moelle รฉpiniรจre
3. Diagnostic diffรฉrentiel.
4. Diagnostic biologique.
a) Les prรฉlรจvements : Isolement et identification
(1) Tests indirects.
(a) Enzyme-Linked Immunosorbent Assay (ELISA)
(b) Immunofluorescence indirecte
(c) Sรฉroneutralisation virale (VNT)
(2) Tests directs.
(a) RT-qPCR.
(b) Isolement du virus sur culture cellulaire
(c) Isolement du virus par hybridation in-situ
C. Prรฉvention et mesure de lutte.
1. Hygiรจne et prophylaxie sanitaire : la lutte contre le vecteur
a) La lutte mรฉcanique
b) La lutte รฉcologique
c) La lutte chimique
d) Vaccination
e) Gestion de la reproduction
III. IMPORTANCE DU VIRUS DE SCHMALLENBERG CHEZ LES RUMINANTS SAUVAGES ET DE PARCS ZOOLOGIQUES.
A. Quelques aspects gรฉnรฉraux sur la conservation des espรจces
1. Union Internationale pour la Conservation de la Nature
2. CITES
3. Le systรจme TRACES
4. Plans d’รฉlevage europรฉens
B. Taxonomie et classification des ruminants domestiques et sauvages
1. Caractรฉristiques anatomiques
7 2. Caractรฉristiques phylogรฉniques
3. Quelques aspects de conservation
C. Etude de l’infection du SBV chez quelques espรจces sauvages
IV. CONCLUSION
DEUXIEME PARTIE: PARTIE EXPERIMENTALE
I. OBJECTIFS
II. MATERIELS ET METHODES
A. Rรฉalisation des prรฉlรจvements
B. Acheminement des prรฉlรจvements pour analyses
C. Informations sur les individus
D. Les analyses.
1. Protocole : ELISA ID Screenยฎ SBV Competition, ID Vet, France
2. Protocole de sรฉroneutralisation virale
3. Protocole de RT-qPCR
a) Extraction
b) Amplification
c) Analyse selon le logiciel BLAST
4. Protocole souris IFNAR-/-
III. RESULTATS
A. Sรฉropositivitรฉ entre les deux parcs
B. Rรฉsultats sรฉrologiques par individu
C. Suivi de sรฉropositivitรฉ sur plusieurs annรฉes
D. Suivi de la sรฉropositivitรฉ en fonction de lโ€˜รขge
E. Suivi de la sรฉropositivitรฉ en fonction du titre en anticorps
F. Suivi cinรฉtique des anticorps
1. Bharal MA6125 (MJP)
2. Hippotrague noir (Beekse-Bergen)
G. RT-qPCR en temps rรฉel et analyses BLAST
H. Examen des dossiers cliniques des animaux รฉtudiรฉs
I. Analyses sur souris IFNAR-/-
IV. DISCUSSION.
A. Les biais de lโ€˜รฉtude
B. Les risques d’introduction du SBV en parcs zoologiques
1. Une grande diversitรฉ d’espรจces infectรฉes
2. La persistance d’une immunitรฉ au fil des annรฉes
3. Une rapide dissรฉmination du virus au sein des populations de ruminants en captivitรฉ
4. Rรฉflexion sur l’activitรฉ des Culicoรฏdes en Europe et leurs rรดles potentiels de transmission de la maladie en zones urbaines
C. La faune sauvage : un rรดle de rรฉservoir ?
1. Dรฉfinition du rรดle de rรฉservoir.
2. Les consรฉquences envisageables pour les espรจces menacรฉes : le spillover est-il ร  l’origine d’un danger pour les espรจces en voie de disparition ?
D. Rรฉflexion sur la gestion du SBV dans les parcs zoologiques
V. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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