Diagnostic ciblé de la CCO

Diagnostic ciblé de la CCO

Situation géographique et accessibilité

La communauté de communes des Olonnes est composée de trois communes de Vendée (85) situées sur le littoral Atlantique. La plus connue d’entre elles est sans doute celle des Sables d’Olonne, sous-préfecture, qui est également la plus petite (8.83km²). La commune la plus au Nord est celle d’Olonne-Sur-Mer, qui est la plus grande (45.34km²). Enfin, au Sud se trouve la commune du Château-d’Olonne (31.22km²).

Distante de 35km en 2×2 voies de la préfecture vendéenne, la Roche-SurYon, on peut qualifier la CCO de facilement accessible en voiture comme le montre la carte suivante, représentant le réseau routier vendéen de 2×2 voies et autoroutes, ainsi que les temps de trajets vers les différentes préfectures alentours. On remarque ainsi que les villes de Nantes, Angers, Niort, Poitiers ou la Rochelle sont toutes à une distance inférieure à 2 heures. Pour ce qui est de la capitale, Paris, elle est située à 4h15 de la CCO.

Par ailleurs, la proximité relative (1h15 de voiture) des aéroports de NantesAtlantique et de La Rochelle/Ile de Ré rendent la CCO également accessible en avion. Un aérodrome est également implanté sur la commune du Château d’Olonne permettant de recevoir des avions de tourisme. La CCO est également accessible en train avec la présence de deux gares à Olonne Sur Mer et Les Sables d’Olonne. Depuis fin 2008, celle des Sables d’Olonne peut accueillir le TGV, plaçant ainsi Paris à 3h15 de la ville. Outre le TGV, les villes alentours sont reliées à la CCO grâce au réseau de TER et à la ligne Les Sables-La Roche Sur Yon (anciennement ligne Les SablesTours).

Par ailleurs, la CCO est accessible via l’océan grâce aux ports de plaisance, de commerce et de pêche des Sables d’Olonne. Enfin, la CCO est également accessible en vélo, puisque la Vendée possède le plus grand réseau cyclable de France (1000km). A l’échelle européenne, l’agglomération est traversée par 23km de la piste cyclable « vélodyssée », portion française de la piste « eurovéloroute n°1 », aussi appelée « Atlantic route », et qui relie le Cap Nord (Norvège) à Sagres (Portugal), d’une longueur de 8200km. De plus, la CCO est proche du carrefour entre « vélodyssée » et la « Loire à vélo » qui se situe à Nantes et permet d’atteindre l’est de l’Europe.

Approche démographique 

Une population grandissante, mais vieillissante

La communauté de communes des Olonnes comptait en 2009 (Insee, RP2009) 41 072 habitants, pour une densité de population de 479,5 habitants au km². Celle-ci est assez bien répartie sur les trois communes, avec un avantage pour la ville des Sables d’Olonne avec 14 572 habitants. La densité de population connait ainsi de grandes différences entre les trois communes, avec 1654 hab/km² pour les Sables d’Olonne, contre 300 hab/km² à Olonne Sur Mer (pour laquelle la présence d’une forêt et de marais au nord explique ce faible chiffre).

La CCO connait une importante et durable croissance de sa population avec un taux annuel moyen de variation de +0.6%. Ce chiffre est toutefois inférieur à celui de la Vendée (taux annuel moyen de variation de +1.5%, 2ème plus fort rythme de croissance des départements de France métropolitaine). Cela s’explique par un solde naturel nettement inférieur et négatif (taux annuel moyen de -0.5%) pour la CCO contre un solde naturel positif (+0.3%) pour la Vendée. Le solde migratoire est quant à lui équivalent avec un taux annuel moyen de +1.2%. Cela s’explique par la structure d’âge qui est fortement déséquilibrée pour la CCO comme le montre le graphique ci-contre. On constate ainsi que la tranche d’âge supérieur à 60 ans représente 40% de la population de la CCO, alors qu’elle est de 20.5% à l’échelle de la population vendéenne. De plus, on peut constater que ce déséquilibre s’est accentué entre 1999 et 2009 d’une manière soutenue. On peut par ailleurs nuancer ce déclin naturel de population par une disparité très importante au sein des trois communes de la CCO, avec notamment une ville des Sables d’Olonne que l’on peut qualifier d’en déclin tout en restant attractif, avec un taux annuel moyen entre 1999 et 2009 de -0.6% (-1.4% dû au solde naturel et +0.8% dû au solde migratoire). La commune du Château d’Olonne peut quant à elle être qualifiée d’en stagnation, notamment car c’est elle la moins attractive des trois malgré une population plus jeune qu’aux Sables d’Olonne, avec un taux annuel moyen de +0.2% (-0.1% dû au solde naturel et +0.3% dû au solde migratoire). Enfin, c’est la commune d’Olonne sur Mer qui connait la plus forte augmentation de sa population, avec un taux annuel moyen de +2.8% entre 1999 et 2009 (+0.1% dû au solde naturel et +2.7% dû au solde migratoire). Ces différences peuvent s’expliquer par le coût du foncier (source : http://www.meilleursagents.com) qui est plus important dans les communes des Sables d’Olonne (3175€/m² en moyenne pour une maison) et dans une moindre mesure au Château d’Olonne (2628€/m² en moyenne pour une maison) par rapport à celui d’Olonne sur Mer (2410€/m² en moyenne pour une maison) ainsi que celui des taxes sur le foncier. Cette disparité du coût du foncier et de ses taxes peut expliquer la différence d’attractivité entre les communes, ainsi que l’âge de leur population (les retraités ont en général un pouvoir d’achat plus important).

Un parc de logements en forte croissance, l’étalement urbain prend de l’ampleur

Le parc de logements est important sur la CCO puisqu’il comptait 36 487 logements en 2009. On compte parmi ces logements une part importante de résidences secondaires (41%) et une part très faible de logements vacants (2.6%). Il y a donc une part de résidences secondaire plus importante que celle à l’échelle de la Vendée qui est de 26.5%, qui elle-même est très supérieure à la moyenne nationale qui est de 9.5%. Ce parc de logements est en constante augmentation avec un taux annuel moyen de +1.6% entre 1999 et 2009, avec un nombre de logements vacants diminuant. Environ un logement de créé sur deux devient une résidence principale, l’autre moitié devenant une résidence secondaire. Là encore, les différences entre les trois communes sont importantes, comme le montre très bien le graphique ci dessous. En effet, le nombre de logements est nettement supérieur aux Sables d’Olonne (19 896 logements) comparé aux deux autres communes (9665 logements au Château d’Olonne, 6926 à Olonne Sur Mer), mais le nombre de résidences principales des Sables est en stagnation, seul le nombre de résidences secondaires augmente. Pour ce qui est de la commune d’Olonne Sur Mer, c’est le nombre de résidences secondaires qui stagne alors que le nombre de résidences principales est en forte hausse. Au Château d’Olonne, les deux types de résidences augmentent au même rythme assez soutenu.

L’habitat social est par ailleurs très insuffisant face aux obligations gouvernementales d’avoir 25% de logements sociaux dans chaque commune. En effet, la CCO n’en a pour le moment qu’environ 6.5% (chiffres 2010). La commune la plus en retard est celle des Sables d’Olonne avec 6.03% de logements sociaux. Ensuite vient la commune du Château d’Olonne avec 6.15% et enfin la commune d’Olonne sur Mer avec 7.53%. Pour en terminer sur cette partie, du fait de l’augmentation du nombre de logements, on assiste à une importante consommation d’espace, puisque ce sont plus de 32 Ha en moyenne par an qui ont été consommés par la CCO depuis 2002 (source : SCoT du canton des Sables d’Olonne, 2008), les communes d’Olonne Sur Mer et du Château d’Olonne consommant la plus grande partie de cette surface (manque de place aux Sables d’Olonne, ce qui implique un renouvellement urbain important).

Evolution prévue, projets en cours en matière d’habitat

Tout comme le département de la Vendée qui devrait poursuivre une croissance démographique soutenue et continue (7000 à 8000 habitants en plus chaque année) pour atteindre une population de 840 000 habitants d’ici 2040 (626 000 habitants en 2009), la Communauté de Communes des Olonnes continuerait sa croissance démographique à un rythme soutenu dans les années à venir, avec notamment une population atteignant les 55 000 habitants d’ici 2020. De plus, le déséquilibre de la pyramide des âges va se confirmer et s’accroitre, avec une population âgée de 60 ans ou plus qui va doubler en Vendée pour atteindre 310 000 habitants d’ici 2040. Cela est dû à l’arrivée massive de nouveaux habitants âgés (en provenance des départements voisins), et à « l’exode » de la population âgée de 15 à 25 ans (en général vers le département de la Loire Atlantique et sa capitale régionale, Nantes, pôle universitaire le plus important des Pays de la Loire). Le solde migratoire va donc rester très important, à l’inverse du solde naturel qui va continuer à baisser pour atteindre des valeurs négatives sur la totalité de l’agglomération. Il va ainsi falloir poursuivre la création de nombreux logements, tout en limitant l’étalement urbain qui, comme nous l’avons vu est très important sur la CCO. Le Schéma de Cohérence Territoriale du canton des Sables d’Olonne délimite l’extension urbaine maximale que l’agglomération de la CCO pourra connaître (cf carte ci-contre). Ces limites se situent au niveau du contournement large de la CCO qui est en partie réalisée (la dernière tranche est en cours). Il va également falloir adapter le parc de logements en prenant en compte à la fois le vieillissement de la population ainsi que la réduction du nombre d’habitants par foyer qui l’accompagne.

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Table des matières

Introduction générale
Partie 1 : Diagnostic ciblé de la CCO
I. Situation géographique et accessibilité
II. Approche démographique
A. Une population grandissante, mais vieillissante
B. Un parc de logements en forte croissance, l’étalement urbain prend de l’ampleur
C. Evolution prévue, projets en cours en matière d’habitat
III. Approche économique
A. Une économie touristique
B. Une agglomération dynamique : Emploi, nombre et taille des entreprises
C. Présentation des pôles d’activités existants
IV. Inventaire des infrastructures de services et d’équipements dans la CCO
Partie 2 : Présentation du projet
I. Présentation du projet de la ZAC de la Vannerie, vue par la CCO
A. Présentation
B. Réglementation du site
II. Justification du projet et description du site
A. Une forte croissance démographique devant s’accompagner d’une croissance économique
B. Un choix de site en entrée d’agglomération
III. Présentation de la partie traitée dans ce PIND
A. Justification d’un pôle de services d’agglomération à la Vannerie
B. Description détaillée de l’îlot 1
C. Orientations d’aménagement (issues du PLU)
D. Etat d’avancement du projet vu par la CCO
Partie 3 : Proposition d’un programme d’aménagement
I. Présentation et justification des infrastructures à accueillir
A. Installation d’un parking relais multimodal estival
B. Accueil d’équipements nécessaires à l’implantation d’un pôle de formation supérieur sur l’îlot 2
C. Ajouter des infrastructures de services à la population en vue de l’évolution démographique et économique prévue
D. Implantation d’un musée du Vendée Globe
II. Zonage possible et aménagement de l’îlot
A. Respecter la loi Barnier
B. Préserver au maximum l’aspect naturel du site
C. Faciliter la liaison entre l’îlot 1 et l’îlot 2 : Voirie et réseau de sentiers – pistes cyclables
D. Disposition possible des différents éléments
Conclusion

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