Mode de transmission du paludisme
Ils sont de trois ordres :
-Transmission par piqรปre d’anophรจle femelle infestรฉe
Elle est assurรฉe par des anophรจles femelles anthropophiles รขgรฉs, porteurs de sporozoรฏtes dans leurs glandes salivaires. Lors d’un repas sanguin chez un sujet infestรฉ, l’anophรจle ingรจre en mรชme temps les formes plasmodiales infectantes. Ces plasmodies sont inoculรฉes ร un sujet sain lors d’une nouvelle piqรปre. Ce mode de transmission est le plus habituel.
-Transmission par transfusion sanguine ou accident
Elle rรฉsulte de la transfusion de sang parasitรฉ provenant de donneurs plus ou moins anciennement infestรฉs apparemment sains : c’est ยซ le paludisme de seringue ยป, rencontrรฉ chez les malades transfusรฉs, les toxicomanes.
-Transmission congรฉnitale C’est la transmission de la mรจre ร l’enfant par le sang placentaire : c’est le paludisme congรฉnital.
Immunitรฉ
Il nโexiste pas dโimmunitรฉ naturelle contre le paludisme. Tout รชtre humain, quel que soient son origine gรฉographique, son รขge et son sexe est rรฉceptif.
Certains sujets porteurs dโhรฉmoglobine S (drรฉpanocytaire) sont plus rรฉsistants. Les sujets de race noire, qui sont du groupe sanguin DUFFY nรฉgatif, sont rรฉfractaires au paludisme causรฉ par Plasmodium vivax. Par contre, il existe une immunitรฉ acquise qui est en rรฉalitรฉ une semi-immunitรฉ appelรฉe prรฉmunition.
Un sujet prรฉmuni est porteur dโhรฉmatozoaires mais ceux-ci restent en nombre limitรฉ dans le sang et seront ร lโorigine de production dโanticorps permettant au sujet de se dรฉfendre contre les signes cliniques de la maladie.
Cette prรฉmunition sโacquiert au prix dโinfestations rรฉpรฉtรฉes lorsquโon vit en zone dโendรฉmie, mais disparaรฎt en deux ans lorsquโon quitte la zone dโendรฉmie.
Cet รฉtat de prรฉmunition peut รชtre transmis de la mรจre ร lโenfant. Dans les zones de fortes endรฉmicitรฉs palustres, les enfants nรฉs de mรจre prรฉmunie sont protรฉgรฉs durant les trois ร cinq premiers mois de leur vie par les anticorps maternels.
Puis, survient la pรฉriode critique oรน les anticorps transmis disparaissent et lโenfant livre son propre combat dont lโissue est fonction de plusieurs facteurs :
– La capacitรฉ de lโenfant ร produire ses propres anticorps ;
– La qualitรฉ de son alimentation.
Facteurs favorisants
Facteurs physiques
x La tempรฉrature : elle a une importance dans le dรฉroulement du cycle sporogonique ; pour Plasmodium falciparumla tempรฉrature minimale varie entre 20-25ยฐC.
x Une forte pluviomรฉtrie entraine une prolifรฉration des gites larvaires occasionnant une augmentation de la transmission en pรฉriode hivernale.
x Lโaltitude : les plasmodiums ne se dรฉveloppent pas dans les rรฉgions oรน lโaltitude est inferieure ร 200m.
Facteurs socioรฉconomiques
La prรฉsence des fosses et caniveaux ร ciel ouvert non entretenus sont la plupart du temps des lieux de productions ou de refuges des anophรจles. Il en est de mรชme pour les eaux stagnantes.
Facteurs individuels
Les enfants notamment ceux de moins de 5 ans sont les plus vulnรฉrables car nโayant pas dโimmunitรฉ de prรฉmunition. Et dans le cas de la grossesse, cโest ร dire chez la femme enceinte, le paludisme se rรฉvรจle trรจs grave car entraine lโanรฉmie qui est la destruction des globules rouges. Il est ร notรฉ aussi la profession ; les personnes travaillant ร cotรฉs des gites larvaires sont aussi exposรฉs aux risques de contamination il sโagit des agriculteurs, les riziculteursโฆ
Rรฉceptivitรฉ de lโhomme
Il nโy a pas dโimmunitรฉ naturelle. Tous les hommes sont rรฉceptifs quelques soient lโรขge, le sexe. Cependant les sujet de race noire ne seraient pas rรฉceptifs ร Plasmodium vivaxdu fait de lโabsence de lโantigรจne DUFFY ร la surface des รฉrythrocytes. Des รฉtudes tendant a prouver le contraire sont en cours de rรฉalisation.
Rรฉpartition gรฉographique
Quelques Dรฉfinitions
9 Le paludisme est endรฉmiquequand il existe une incidence constante de cas sur une pรฉriode de plusieurs annรฉes successives.
9 Il est รฉpidรฉmiquequand le nombre de cas augmente de maniรจre aiguษบsoit
occasionnellement soit par pรฉriodes.
9 Le paludisme est dit stablequand, malgrรฉ des variations saisonniรจres, le niveau de transmission reste รฉlevรฉ, sans modification importante pendant plusieurs annรฉes.
9 Il est instablequand le niveau de transmission varie dโune annรฉe ร lโautre.
9 Le paludisme est autochtonequand il est contractรฉ localement.
9 Le paludisme importรฉest celui qui est contractรฉ hors des zones dโendรฉmies. Les cas contractรฉs ร partir de paludisme importรฉ donnent lieu
ร lโappellation de paludisme introduit.
9 Le paludisme induitest celui contractรฉ par transfusion sanguine ou inoculation par la seringue.
En Europeย
Le paludisme a รฉtรฉ รฉradiquรฉ des anciens foyers; mais il existe le paludisme d’importation qui est en pleine augmentation. Cela s’explique par l’accroissement des moyens de transport et la trop frรฉquente nรฉgligence de la chimioprophylaxie des voyageurs se rendant en zone d’endรฉmie.
En Asie
Dans ce continent, le paludisme sรฉvit au Vietnam, dans la pรฉninsule indienne, en Birmanie, en Chine et en Thaรฏlande. Dans ces pays, Plasmodium falciparum etPlasmodium vivax dominent.
En Ocรฉanie
Certaines รฎles, comme Tahiti, la Nouvelle Calรฉdonie sont totalement รฉpargnรฉes; par contre la Nouvelle-Guinรฉe, les Iles Salomon, les รles Vanuatu sont concernรฉes par l’endรฉmie palustre.
En Amรฉrique
On note une absence de paludisme en Amรฉrique du Nord. Mais il existe en Amรฉrique centrale et en Amรฉrique du sud des espรจces plasmodiales. Les plus rencontrรฉes sont Plasmodium falciparum etPlasmodium vivax.
En Afrique
En Afrique du nord, sรฉvissent Plasmodium vivax et Plasmodium malariae.
Le paludisme est largement rรฉpandu en Afrique inter tropicale oรน Plasmodium falciparum etPlasmodium malariaeet ร un moindre degrรฉ Plasmodium ovale sont les espรจces les plus rencontrรฉes.
En Cรดte dโIvoire
Le paludisme est hyper-endรฉmique en Cรดte dโIvoire. La transmission se fait de maniรจre permanente au cours de lโannรฉe avec des recrudescences au cours des saisons de pluies.
Le principal parasite prรฉsent dans 80 ร 97% des cas est Plasmodium falciparum. Ensuite vient Plasmodium malariaeavec 3 ร 10% des cas (59). Le vecteur le plus frรฉquent est Anopheles gambiae.
En 2006, le taux de mortalitรฉ des enfants de moins de 5 ans toutes causes confondues reprรฉsentait 12,5/1000 (source : UNICEF- MICS : Enquรชte ร indicateurs multiples).
Technique de la goutte รฉpaisse
Il s’agit d’une technique de concentration utilisable รฉgalement pour les recherches de trypanosomes et microfilaires :
– Dรฉpรดt du sang: dรฉposer, sur une lame de verre dรฉgraissรฉe, une grosse goutte de sang (2 fois le volume utilisรฉ pour un frottis).
– Dรฉfibrination : en cas de prรฉlรจvement capillaire, pour empรชcher la coagulation, avec le coin d’une autre lame ou la pointe d’un vaccinostyle, รฉtaler rรฉguliรจrement le sang sur une surface de 1 cm de diamรจtre, en tournant rรฉguliรจrement pendant 2 minutes.
– Sรฉchage : retourner la lame et laisser sรฉcher ร plat sur un support, soit pendant 24 heures ร la tempรฉrature ambiante soit pendant 1 heure ร l’รฉtuve ร 37 ยฐC. Ne jamais fixer ร la chaleur ou ร l’alcool.
– Dรฉshรฉmoglobinisation : recouvrir abondamment la goutte รฉpaisse du mรฉlange Giemsa : 3 gouttes, eau neutre : 2 ml.
Laisser agir pendant 5 ร 10 minutes jusqu’ร dรฉcoloration complรจte. Fixer ensuite ร l’alcool mรฉthylique.
– Coloration : jeter le liquide avec prรฉcaution (risque de dรฉcollement de la pellicule de sang) et remplacer immรฉdiatement par le mรฉlange : Giemsa : 1 ml, eau neutre qsp : 10 ml. Laisser agir 20 minutes puis rejeter le liquide avec prรฉcaution. Laver ร l’eau du robinet, en faisant couler le liquidetrรจs dรฉlicatement sur la lame. Sรฉcher ร l’air.
Identification des diffรฉrentes espรจces de Plasmodium
La reconnaissance de lโhรฉmatozoaire se fait par :
x sa situation intra-รฉrythrocytaire (pour toutes les espรจces, ร tous les stades de leur รฉvolution) ;
x les caractรจres gรฉnรฉraux de la forme plasmodiale : le cytoplasme trรจs basophile (exception avec le gamรฉtocyte mรขle souvent mauve ou rose) le noyau: azurophile (rouge rubis ou grenat), unique ou fragmentรฉ ; les inclusions pigmentaires provenant du catabolisme de l’hรฉmoglobine, l’hรฉmozoine ou pigment brun/noir, de forme et d’abondance croissantes au cours de l’รฉvolution du Plasmodium, non visible dans les trophozoรฏtes jeunes (sauf chez Plasmodium malariae),au maximum dans les gamรฉtocytes.
Lโaspect du parasite varie en effet avec l’espรจce en cause et avec son stade d’รฉvolution (c’est-ร -dire avec l’รขge du parasite).
Formes asexuรฉes
– Trophozoรฏtes : ce sont les formes les plus jeunes, mobiles, forme annulaire pour toutes les espรจces. Aspect de bague ร chรขton : anneau bleu, chรขton rouge, partie interne incolore (vรฉsicule nutritive).
Ces formes trรจs jeunes sont sensiblement identiques pour toutes les espรจces.
– Schizontes : formes parasitaires dรฉbutant au moment oรน la chromatine commence ร se diviser. En vieillissant, les schizontes perdent leur mobilitรฉ, augmentent de taille et subissent des divisions nuclรฉaires.
ร maturitรฉ, ils prennent la forme de rosaces :
– Rosaces. La rosace occupe la totalitรฉ de l’hรฉmatie parasitรฉe. Les noyaux sont rejetรฉs ร la pรฉriphรฉrie, le pigment parasitaire est ramassรฉ en amas central. ร maturitรฉ complรจte, l’hรฉmatie รฉclate et libรจre un nombre variable de mรฉrozoรฏtes.
– Mรฉrozoรฏtes : Ils sont de forme ovalaire ou arrondie ; ils possรจdent un cytoplasme bleu et une masse de chromatine rouge ou violette aprรจs coloration (= noyau).
Formes sexuรฉes (gamรฉtocytes)
Formes rondes ou ovalaires remplissant presque entiรจrement l’hรฉmatie. Ils se rencontrent plus tardivement que les formes asexuรฉes. Leur diagnostic est important pour l’รฉpidรฉmiologie et la prophylaxie du paludisme.
Microgamรฉtocytes (mรขles) : cytoplasme pรขle, mauve ou rose. Les noyaux de Plasmodium vivax, Plasmodium malariae et Plasmodium ovale, sont en masses granuleuses colorรฉes en rouge par le Giemsa.
Macrogamรฉtocytes (femelles): cytoplasme bleu sombre. Plasmodium vivax, Plasmodium ovaleet Plasmodium malariaenoyau dense, colorรฉ en rouge par le Giemsa.
Goutte รฉpaisse
Elle prรฉsente un intรฉrรชt dans les faibles infestations. C’est alors le Plasmodium le plus facile ร reconnaรฎtre. On retrouve souvent l’anneau complet du trophozoรฏte, ou une partie seulement en raison de sa dislocation au moment de la technique (aspect en ailes d’oiseau, en point d’interrogation ou d’exclamation). Les trophozoรฏtes รขgรฉs conservent mieux leur aspect, on retrouve l’anneau bleu et le noyau rouge. Les gamรฉtocytes sont en gรฉnรฉral intacts et sont donc facilement reconnaissables.
Plasmodium vivax
Frotti mince
– Trophozoรฏtes jeunes : 2 ร 4 ym avec un cytoplasme en forme d’anneau bleu clair, un noyau en gรฉnรฉral unique, rouge, plus gros que dans Plasmodium falciparum. Le noyau est rarement divisรฉ. Les formes trรจs jeunes ressemblent ร Plasmodium falciparummais sont plus grandes. L’hรฉmatie est rose saumon.
– Trophozoรฏtes รขgรฉs : ils sont de grande taille : 5 ym. Au bout de 8 heures, ils possรจdent une activitรฉ amiboรฏde marquรฉe. Ils prennent alors une forme irrรฉguliรจre, fantasque et tourmentรฉe dite amiboรฏde. Un pigment verdรขtre apparaรฎt, rรฉparti en masses irrรฉguliรจres, fines, dans tout le cytoplasme du parasite.
– Schizontes : 6 ร 7 ym, de forme ovale ou arrondie remplissant presque entiรจrement l’hรฉmatie distendue qui prend alors des formes variables et รฉtranges.
Le noyau est formรฉ de grosses masses rouges de chromatine irrรฉguliรจrement rรฉparties. On trouve dans le cytoplasme du parasite un pigment brunรขtre, en petits amas fins รฉparpillรฉs au centre et ร la pรฉriphรฉrie. – Rosace : le parasite occupe toute l’hรฉmatie ; elle contient 12 ร 18 mรฉrozoรฏtes, irrรฉguliรจrementย distribuรฉs, avec un amas de pigment brun/noir au centre.
– Gamรฉtocytes : microgamรฉtocytes qui occupent toute l’hรฉmatie, cytoplasme mauve, gros noyau rouge rejetรฉ sur le cรดtรฉ ; pigment peu abondant. Les macrogamรฉtocytes : cytoplasme bleu foncรฉ, noyau plus petit et plus compact, rouge sombre ou violet. Pigment en grains trรจs fins, rejetรฉs en principe ร la pรฉriphรฉrie du parasite.
Aspect des hรฉmaties parasitรฉes : au stade du trophozoรฏte รขgรฉ, l’hรฉmatie parasitรฉe est de grande taille et on voit apparaรฎtre des granulations orangรฉes ou roses dans le cytoplasme de l’hรฉmatie non occupรฉe par le Plasmodium : ce sont les granulations de Schรผffner. Au stade schizonte, l’hรฉmatie est trรจs augmentรฉe de taille, trรจs pรขle avec de nombreuses granulations de Schรผffner. Au stade rosace, les contours de l’hรฉmatie peuvent รชtre anguleux.
Aspect gรฉnรฉral du frottis : trรจs panachรฉ, avec prรฉsence de tous les stades รฉvolutifs. Le parasitisme est moins intense qu’avec Plasmodium falciparum.
Goutte รฉpaisse
– Trophozoรฏtes jeunes : paraissent plus petits que sur les frottis. Souvent, l’anneau et le noyau sont fragmentรฉs.
– Trophozoรฏtes รขgรฉs : cytoplasme plus abondant avec prรฉsence d’hรฉmozoรฏne, contours moins nets, irrรฉguliers.
– Gamรฉtocytes : ils sont difficiles ร diffรฉrencier des schizontes ; leur cytoplasme est plus rรฉgulier et ils renferment plus de pigment.
Le traitement prรฉventif intermittent
Le traitement prรฉventif intermittent (TPI) consiste ร administrer ร toutes les femmes enceintes au moins deux doses de traitement prรฉventif avec un antipaludique efficace lors des consultations prรฉnatales rรฉguliรจres. Le mรฉdicament le plus utilisรฉ est la sulfadoxine-pyrimรฉthamine.
En raison de la gravitรฉ des consรฉquences connues du paludisme sur le fลtus, ce traitement constitue lโune des prioritรฉs chez la femme enceinte et doit รชtrerigoureusement observรฉ tout le long de la grossesse.
La lutte anti vectorielle
La lutte anti vectorielle reste le moyen gรฉnรฉral le plus efficace pour prรฉvenir la transmission. Elle a pour but de rรฉduire voir empรชcher la transmission du parasite.
x La lutte anti larvaire : elle se traduit par la destruction des larves de moustique et des gites larvaires ceci passe par lโassainissement de lโenvironnement autour des habitations, par drainage, traitement larvicide des eaux de surface (huile minรฉrale ร 1% dโinsecticide), et par la lutte biologique (poissons larvivores).
x La lutte contre le moustique adulte : elle consiste ร
– Rรฉduire les contacts entre lโhomme et le moustique par lโutilisation de moustiquaires imprรฉgnรฉes dโinsecticide, de vรชtements protecteurs.
– Eliminer les moustiques adultes par pulvรฉrisation rรฉmanentes dโinsecticides (Yotox ) ร lโintรฉrieur des maisons.
La vaccination
En matiรจre de recherche d’un vaccin antipaludique, des progrรจs considรฉrables ont รฉtรฉ faits au cours de la derniรจre dรฉcennie. Un vaccin efficace contre cette maladie serait une arme bienvenue dans la lutte contre le paludisme.
Plus de douze prototypes de vaccin sont actuellement ร l’รฉtude ; certains en sont ร la phase d’essai clinique. L’OMS espรจre qu’un vaccin efficace pourra รชtre disponible d’ici sept ร quinze ans.
|
Table des matiรจres
Introduction
Premiรจre partie : gรฉnรฉralitรฉs sur le paludisme
I. Dรฉfinition
II. Historique
III. Epidรฉmiologie
III.1. Les agents pathogรจnes
III.1.1. Classification
III.1.2. Cycle รฉvolutif
III.1.2.1. Cycle chez lโanophรจle
III.1.2.2. Cycle chez lโhomme
III.2. Les agents vecteurs
III.3. Mode de transmission du paludisme
III.4. Immunitรฉ
III.5. Facteurs favorisants
III.6. Rรฉpartition gรฉographique
IV. Les signes cliniques
IV.1. Accรจs palustres non compliquรฉs
IV.1.1. Accรจs palustre de primo-invasion
IV.1.2. Accรจs palustre intermittent
IV.1.3. Paludisme viscรฉral รฉvolutif
IV.1.4. Fiรจvre bilieuse hรฉmoglobinurique
IV.2. Accรจs palustres graves
IV.2.1. Critรจres de gravitรฉ selon lโOMS en 2000
IV.2.2. Neuropaludisme
V. Diagnostic biologique du paludisme
V.1. Diagnostic direct
V.1.1. Examens microscopiques
V.1.1.1. Le prรฉlevement
V.1.1.2. Les examens
V.1.2. Le QBC-test (Quantitative Buffy Coat)
V.1.3. Les tests rapides de detection des antigรจnes de plasmodium
V.1.3.1. Dรฉtection de lโantigรจne HRP-2
V.1.3.2. Dรฉtection de lโantigรจne Pldh
V.1.4. La PCR (Polymรฉrase Chain Rรฉaction)
V.2. Diagnostic indirect
V.2.1. Arguments biologiques de prรฉsomption
V.2.2. Diagnostic sรฉrologique
VI. Traitement
VI.1. Les schizonticides
VI.1.1. Les schizonticides maturels
VI.1.1.1. La quinine
VI.1.1.2. Les dรฉrivรฉs de lโarmoise
VI.1.2. Les schizonticides de synthรจse
VI.1.2.1. Les amino-4-quinoleines
VI.1.2.2. Les aryl-Amino alcool
VI.1.2.3. Les anti-mรฉtaboliques
VI.1.3. Les associations schizonticides
VI.2. Les antibiotiques
VI.3. Les gamรฉtocytocides
VII. Prophylaxie du paludisme
VII.1. La chimioprophylaxie
VII.2. Le traitement prรฉventif intermittent
VII.3. La lutte anti vectorielle
VII.4. La vaccination
Deuxiรจme partie : Travail personnel
Chapitre I : Matรฉriel et mรฉthodes
I. Matรฉriel
I.1. Type dโรฉtude
I.2. Site de lโรฉtude
I.2.1. La ville dโAbidjan
I.2.2. Le CHU de Cocody
I.2.3. LโInstitut Pasteur de Cocody
I.3. Population de lโรฉtude
II. Mรฉthodologie
II.1. Mรฉthodes de collecte des donnรฉes
II.2. Description des techniques de diagnostic
II.2.1. Confection de frottis sanguins et gouttes รฉpaisses
II.2.2. Coloration au Giemsa
II.2.3. Dรฉtermination de la parasitรฉmie
III. Analyse des donnรฉes
Chapitre II : Rรฉsultats
I. Rรฉsultats quantitatif
I.1. Rรฉpartition de la population en fonction des mois
I.2. Rรฉpartition en fonction de la saison
I.3. Rรฉpartition en fonction des tranches dโรขges
I.4. Rรฉpartition de la population en fonction du sexe
I.5. Rรฉpartition en fonction des signes cliniques
II. Rรฉsultats รฉpidรฉmiologiques
II.1. Taux de prรฉvalence des gouttes รฉpaisses positives
II.1.1. Variation de la prรฉvalence selon les mois
II.1.2. Variation de la prรฉvalence selon la saison
II.1.3. Variation de la prรฉvalence selon les tranches dโรขge
II.1.4. Variation de la prรฉvalence selon le sexe
II.1.5. Variation selon de la prรฉvalence les signes cliniques
II.2. Rรฉpartition des parasitรฉmies moyennes
II.2.1. Rรฉpartition des parasitรฉmies moyennes selon les mois
II.2.2. Rรฉpartition des Parasitรฉmies moyennes selon la saison
II.2.3. Rรฉpartition des Parasitรฉmies moyennes selon les tranches dโรขge
II.2.4. Rรฉpartition des parasitรฉmies moyennes selon le sexe
II.2.5. Rรฉpartition des Parasitรฉmies moyennes selon les signes cliniques
II.3. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmies
II.3.1. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmie selon les mois
II.3.2. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmie selon la saison
II.3.3. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmies selon les tranches dโรขges
II.3.4. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmie selon le sexe
II.3.5. Rรฉpartition des classes de parasitรฉmie selon les signes cliniques
Chapitre III : Discussion
I. Sur le plan quantitatif
II. Sur le plan รฉpidรฉmiologique
Conclusionย
Rรฉfรฉrences bibliographiquesย
Annexe