DEVENIRS ADOLESCENTS ET CONTRACEPTION

Critères de qualité des méthodes contraceptives

Voici les huit critères de qualité d’une méthode contraceptive
a. L’accessibilité : C’est le pourcentage d’utilisation potentiel de ceux qui ont accès à la méthode.
b. L’efficacité : C’est le degré de réalisation de l’objectif d’une méthode de contraception, à savoir la capacité d’empêcher la survenue d’une grossesse. Nous distinguerons l’efficacité théorique et l’efficacité pratique. La première est l’efficacité maximale, quand la méthode est utilisée sans aucune erreur, en se conformant aux instructions. Elle dépend essentiellement de la méthode. La dernière, est l’efficacité réelle, observée quand on prend en compte tous les utilisateurs, qu’ils utilisent correctement ou imparfaitement la méthode. Elle est fonction de l’efficacité théorique de la méthode, de l’absence d’effets secondaires, de l’acceptabilité, de la compréhension et de la complaisance des utilisateurs.
c. La sécurité : Une méthode contraceptive est dite sûre quand elle n’entraîne pas d’effets secondaires défavorables, dangereux ou indésirables.
d. La tolérance : La tolérance à une méthode de contraception est directement liée à la rareté des effets secondaires inconfortables, quoique non dangereux pour la santé de l’utilisateur. La tolérance dépend à la fois de l’utilisateur et de la méthode.
e. L’acceptabilité : L’acceptabilité se définit comme le pourcentage de personnes qui, désirant débuter la contraception, et après avoir été informés sur une méthode, décident de l’utiliser. Elle est elle-même fonction des autres critères de la méthode et dépend aussi de l’utilisateur potentiel. Enfin, elle dépend de la qualité de l’information, donc du prestataire. Ce critère implique l’absence d’obstacles psychologiques et socioculturels.
f. La continuité : La continuité est le pourcentage d’utilisateurs qui restent fidèles à la méthode après un temps donné. La notion est importante pour qualifier les méthodes et aussi les programmes de planification familiale.
g. La réversibilité : La réversibilité se définit par la rapidité du retour à une fécondité normale à l’arrêt de la méthode.
h. Le coût : C’est le prix de revient d’une méthode contraceptive, pour un utilisateur suivie pendant un an. Ce coût doit être abordable pour toute la population cible.

Les trois types d’abstinence périodique

● MGC (Méthode de la Glaire Cervicale) ou méthode Billings : Elle est basée sur l’auto-observation des changements cycliques de la glaire cervicale. Il faut reconnaître et enregistrer le symptôme de la glaire cervicale dès le premier cycle, et suivre l’instruction dispensée par une pédagogue expérimentée. Elle ne nécessite pas d’examen digital du vagin ni celui du col. La quantité de glaire produite est moins importante que sa consistance (gluante, élastique, liquide). La nature individuelle de la glaire devrait être décrite en se servant autant que possible des propres termes employés par l’utilisatrice. Son principe se forme sur deux points. D’un côté, il y a une sécrétion d’une glaire filante et transparente dès avant l’ovulation et jusqu’à celle-ci. D’un autre côté, il y a changement d’aspect en dehors de cette période (plus épaisse, moins abondante et moins transparente). Pour cette méthode nous devons observer la glaire cervicale entre le pouce et l’indes. Il faut s’abstenir de rapports sexuels à partir du jour où la consultante observe une glaire filante jusqu’u jour où la glaire se raréfie et s’épaissit.
● TBC (Température Basale du Corps) ou la méthode des températures : La méthode la plus quantitative de technique dont on peut se servir chez soi, la TBC a pour but de déterminer le moment de l’ovulation. L’ovulation est détectée en identifiant un changement de température. Ce changement de température peut être défini comme un changement se produisant en 48 heures. Pour assurer la lecture exacte de la TC, on devrait suivre les règles suivantes :
– Noter la température le matin après une nuit de repos, immédiatement après le réveil et avant de se lever de boire quoi que ce soit ;
– Utiliser un thermomètre clinique certifié, la température peut être mesurée par voie rectale ou vaginale pour 3mn ou par voie buccale pour 4 à 5 mn ;
– Noter tout changement de routine quotidien (heure de sommeil, fièvre, changement de thermomètre) ;
– Si le mercure s’arrête entre deux températures, noter la plus basse pour la TBC.
La production et l’interprétation des feuilles de température nécessitent une attention considérable. Les températures du corps peuvent varier à cause d’une maladie ou de la tension nerveuse, et les niveaux de température peuvent changer d’un cycle à l’autre chez la même femme. La TBC peut augmenter de façon différente soudainement, graduellement. Il faut prendre la température toujours au même endroit (vaginale, rectale ou buccale), avec le même thermomètre, l’enregistrer sur une feuille de température. Puis, il faut ramener le thermomètre à 0 après usage. If faut aussi s’abstenir de rapports sexuels depuis le premier jour des règles jusqu’au 4ème jour de température clairement élevée. Après l’ovulation, le corps jaune sécrète de la progestérone ; or la progestérone augmente la température basale : on observe un décalage thermique (0,5 à 1 degré) après l’ovulation.
● Méthode sympto-thermique : Elle rassemble les techniques visant à identifier la période féconde, et se sert de la prise de température (thermique) et de l’observation des modifications de la glaire cervicale (symptôme). Elle peut être combinée avec les calculs de la période d’ovulation et/ou d’autres facteurs aidant à déterminer l’ovulation. Cette méthode permet à une personne qui ne peut pas interpréter clairement un signe d’en vérifier son interprétation à l’aide d’un autre

Evolution conceptuelle de la SMI à la SR

                Durant les années 1970, l’objectif principal était de maîtriser la croissance démographique par des programmes de Planification Familiale isolés, exclusivement dirigés vers les femmes mariée en âge de reproduction. Durant les années 1980, l’objectif principal était de maîtriser la croissance démographique par des programmes de Planification Familiale isolés, exclusivement dirigés vers les femmes mariées en âge de reproduction. Durant les années 1980, apparaissent les stratégies et programmes de survie de l’enfant, et les premières tentatives de traiter ensemble la Santé Maternelle et Infantile (SMI) et la Planification Familiale (PF). Egalement dans les années 80, la tentative de maîtriser les Infections Sexuellement Transmissibles (IST), et plus récemment le SIDA, ont fait prendre conscience du rôle clef de la sexualité dans l’état de santé en général. Avec l’avènement du Programme d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) en 1994, les concepts de SMI/PF et de santé familiale ont évolué vers le concept de Santé de la Reproduction (SR). Celui-ci tire son origine du fait, perceptible, que les services ne répondent que partiellement aux besoins en santé de la reproduction des individus, des couples et des familles. L’évolution conceptuelle de SMI/PF à la Santé de la Reproduction a apporté des changements significatifs, principalement au niveau de deux variables : les bénéficiaires et l’approche. D’abord, la Santé de la Reproduction met l’accent sur l’individu, avec la notion de satisfaction des besoins individuels à tous les stades de la vie, et la notion de droit, en matière de Santé de la Reproduction. Le concept de Santé de la Reproduction n’est limité ni aux mères, ni aux femmes en âge de reproduction. Il reconnaît les besoins spécifiques des adolescents. Il reconnaît que les femmes, après leur période de procréation ont encore d’importants besoins en Santé de la Reproduction. Il reconnaît les besoins spécifiques des adolescents. Il reconnaît que la Santé de la Reproduction n’est pas limitée aux femmes, les hommes aussi ont des besoins en santé de la reproduction. Puis, la Santé de la Reproduction adopte une approche globale et elle met l’accent sur la continuité de l’offre des services, et sur l’égalité et l’équité dans l’accès aux informations et aux services pour toutes les couches sociales, y compris les populations déplacées et refugiées. Les objectifs des programmes de Santé de la Reproduction sont de garantir aux individus l’accès à l’information et aux services afin qu’ils puissent : établir des relations saines et responsables, et vivre un développement et une maturation sexuelle sains ; atteindre en toute sécurité le nombre désiré d’enfants en bonne santé ; éviter les maladies, les affections, les infirmités relatives à la sexualité et à la reproduction, et recevoir les conseils appropriés, les soins et les revalidation si nécessaire ; éviter la violence et les pratiques traditionnelles néfastes en relation avec la sexualité et la reproduction, et recevoir les conseils correspondants appropriés, ainsi que les soins et la revalidation si nécessaire.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : METHODES CONTRACEPTIVES, UN SUJET MONDIALISE
Chapitre I : Généralités
I.1. Notion de méthodes contraceptives
I.1.1. Objectifs
I.1.2. Critères de qualité des méthodes contraceptives
I.2. Types de méthodes contraceptives
I.2.1. Les différentes méthodes contraceptives
I.2.2. Les modes d’action
I.2.3. Les classifications
I.3. Les contraceptifs adaptés aux jeunes adolescents
I.3.1. Les différents types d’abstinence
I.3.2. Les condoms ou préservatifs
I.3.3. Les spermicides
I.3.4. Les contraceptifs oraux
I.3.5. PCU (Pilule Contraceptive d’Urgence) ou pilule du lendemain
Chapitre II : La contraception selon l’espace
II.1. La contraception dans le monde
II.2. La régulation de la fécondité en Afrique
Chapitre III : Les actions sur les méthodes contraceptives à Madagascar
III.1. Problématique de la sexualité chez les adolescents
III.1.1. Les caractéristiques comportementales
III.1.2. Les sources et le contenu d’informations pour les adolescents
III.1.3. Les obstacles à l’accès aux services de santé de la reproduction
III.1.4. Les facteurs influençant les besoins des adolescents en Santé de la Reproduction
III.1.5. Rôles de genre
III.2. Les institutions à Madagascar sensibilisant sur les méthodes contraceptives
III.3. La gestion financière
III.3.1. La tarification contraceptive
DEUXIEME PARTIE : COMPORTEMENTS DES JEUNES RURAUX DANS LA COMMUNE D’AMBOHIMALAZA-MIRAY
Chapitre IV : Monographie
IV.1. La géographie
IV.1.1. Physique
IV.1.2. Humaine
IV.2. La population
IV.2.1. Les principaux métiers des habitants
IV.2.2. Les édifices cultuels
IV.2.3. Le commerce et la restauration
IV.3. Les produits agricoles
IV.3.1. Les cultures vivrières
IV.3.2. L’élevage
IV.3.3. Les produits forestiers
IV.4. Remarques
IV.4.1. Les produits inexistants
IV.4.2. Les types de méthodes contraceptives
IV.4.3. Avis de quelques personnes sur les méthodes contraceptives
Chapitre V : Identités adolescentes et logiques libidinales
V.1. Identité sociale
V.1.1. Répartition par âge et par sexe
V.1.2. Source d’argent
V.1.3. Habitat
V.1.4. Loisirs
V.2. Identité scolaire
V.2.1. Etat
V.2.2. Lieu
V.2.3. Niveau
Chapitre VI : Politique de contraception et adhésion de masse
VI.1. Connaissances sur les méthodes contraceptives
VI.1.1. Opinion sur les méthodes contraceptives
VI.1.2. Opinion des adolescents
VI.1.3. Utilité des méthodes contraceptives
VI.1.4. Conséquences de l’utilisation des méthodes contraceptives
VI.1.5. Conséquences de l’abstention des méthodes contraceptives
VI.1.6. Degré de connaissances sur les méthodes contraceptives
VI.1.7. Moyens de connaissance des méthodes contraceptives
VI.2. Pratique
VI.2.1. Pratique sexuelle
VI.2.2. Pratique des méthodes contraceptives
TROISIEME PARTIE : PROSPECTIVES DE CONTRACEPTION MALGACHE
Chapitre VII : Limitation de naissance et promotion adolescente
Chapitre VIII : Les exigences d’une économie de circonstance
VIII.1. La Santé de la Reproduction
VIII.2. La Planification Familiale
VIII.3. La Santé de la Reproduction des Adolescents
VIII.4. L’Amélioration Continue de la Qualité
Chapitre IX : Approche sociologique de contraception
IX.1. Méthodes contraceptives, une grande question de santé
IX.2. Aborder un tabou
IX.3. La place de la sociologie
Chapitre X : Suggestions
X.1. Propositions de quelques personnes
X.2. Proposition offertes par des jeunes
X.3. Solution selon la Politique Nationale de Santé
X.4. Suggestions personnelles
CONCLUSION
Références
Bibliographie
Annexes :
– Annexe 1 : Listes
*Acronymes
*Liste des tableaux
– Annexe 2 : Questionnaire
– Annexe 3 : Exemple de fiche de suivi des utilisatrices
– Annexe 4 : Données concernant l’UTILISATION des services SR : Planification
Familiale

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