Sociologie du développement
Cette sociologie se questionne sur les processus de développement sociaux et économique. « Le développement est, d’une part, le changement de structure mentales et l’habitude sociales d’une population ; d’autre part, les changements observables dans le système économique et dans les types d’organisation (…) Il transforme en effet les progrès particuliers en un progrès du tout social » (Perroux, 1996). Elle s’intéresse notamment eux facteurs multidimensionnels du bien-être. Ensuite pour Durkheim, la division du travail social est : « un résultat de la lutte pour survie, mais elle en est un dénouement adouci. Grace à la division de travail, les rivaux ne sont pas obligés de s’éliminer mutuellement, mais peuvent coexister les uns à côté des autres ». Ainsi, Durkheim considère que la division du travail provient essentiellement de l’accroissement de la population et de la « densité sociale »Il y aurait un seul critique au-delà duquel les humains choisissent de coopérer, de commencer entre-deux, plutôt que de se combattre. Les communautés traditionnelles laissent donc place à la société moderne. Pour Rocher G. (1972) le développement ou la modernisation a un sens plus englobant en tenant compte à la fois de l’industrialisation et du développement économique. En fait « c’est la totalité des acteurs entreprises pour orienter une société vers la réalisation d’ensemble ordonne de la condition de vie collectives et individuelles, juges désirables par rapport à certaines valeurs ». Pour un autre auteur, Perroux F. (1970). Le développement est à la fois un processus et un résultat. Ainsi, « le développement est la combinaison des changement mentaux et sociaux d’une population qui les rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement ». Le développement est un ensemble de la transformation qui modifie les comportements, intègre, les progrès des connaissances, l’amélioration des qualifications (scolaires, académiques, professionnelles,) le savoir-faire individuelle.
Rouage de la société rurale
La ruralité d’une région se définit par sa localisation géographique qui est dans la périphérie de la zone urbaine. Néanmoins, nous sommes toujours tentés à dire que l’espace rural est un espace agricole, alors qu’un espace rural peut avoir plusieurs domaines de préoccupations comme l’artisanat, le commerce, l’administration *. La domination de la population urbaine met en cause son développement. Selon certains acteurs, le monderural est dominé par le développement industriel qui nuit au développement rural. (Klatzman, 1921-2008/Malassis, 1918-2007 ? Gervais et Servolin) En tout, le monde rural se voit être un milieu en plein développement, mais l’influence de l’urbanisation et de la rurbanisation** est causée par une certaine négligence de l’Etat. La société est alors forcée de suivre structuralisme de la société moderne. Pour K. Marx, le monde rural est un monde dominé où la production capitaliste revêt les mêmes formes qu’à la ville en opposant capital et travail.
Microcrédit
Puisque le crédit constitue la raison d’être de ce mémoire, il convient de définir le microcrédit, Le microcrédit consiste en un accord de prêt à des personnes physiques ou morale pour l’utilisés à leur façon, à leur profit et qui doit être remboursable à une certaine échéance .Le microcrédit est l’une des services de la micro finance. Par ailleurs, la loi n° 2005-016 du19 septembre 2005, relative à l’activité et au contrôle des institutions de micro finance comme étant « un acte par lequel une institution de micro finance met ou n’omet de mettre des fonds à la disposition d’un tiers personne physique ou morale. On prend dans l’intérêt de ce tiers un engagement par signature, un cautionnement ou une garantie ». Les principaux objectifs du microcrédit sont l’incitation à la production, l’accroissement de la productivité et la lutte contre la théorisation afin de réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie. Autre définition, le terme microcrédit désigne un dispositif qui consiste à offrir des micro-prêts à des personnes ayant de la difficulté, qui ne remplissent pas les conditions qui leur permettent de se financer auprès du circuit bancaire traditionnel, afin de pouvoir leur permettre de conduire des activités productives ou génératrices de revenus et les sortir de la misère. Au fur et à mesure, l’offre de produits financiers par les Institut ions de microcrédit s’est élargie; des produits tels que l’épargne, l’assurance, les transferts d’argent…se sont rajoutés aux crédits traditionnels, et c’est pour cette raison qu’on parle aujourd’hui de micro finance, terme qui n’inclut pas que le microcrédit
Difficultés de paiement
Les bénéficiaires de la micro finance peuvent rencontrer des difficultés de paiement au moment où ils doivent rembourser le prêt. Cette situation se reflète à travers les retards par rapport à la date convenue du remboursement. Certains emprunteur réussissent quand même à rembourser la somme empruntée, tant bien que mal, avec un certain retard, tandis que d’autre accumulent les impayés .Et la situation s’aggrave au fur et à mesure que les retard dans le remboursement se cumulent. En effet, quelle que soit l’institution de la micro finance auprès de laquelle les bénéficiaires obtiennent le crédit, chaque jour de retard est pénalisé ce qui augmente encore plus la somme à payer. Et dans le cas où le client n’arrive même pas à rembourser le montant convenu au départ, les pénalités qui viennent gonflés aux dettes qui le mettent dans une situation plus graves. « Les emprunteurs sont comme des criquets: ils se multiplient rapidement que leur descendances. » L’emprunteur se trouve alors criblé de dette et de risque d’être dessaisi dès bien qu’il a mis en garantie, ou si cela ne suffit pas, il est remis à la main de l’autorité compétente qui règle les affaires contentieux de l’institution.
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Table des matières
I-INTRODUCTION GENERALE
1-Généralités
2- Motif du choix du thème et du terrain
a -Choix du terrain
b-Choix du thème
3- Les étapes de la recherche
a. Phase de documentation
b- Entretien exploratoire
4-Objectif global
5- Détermination des objectifs spécifiques
6-Limite de la recherche
7- Annonce du plan
INTRODUCTION DE PREMIERE PARTIE
Chapitre I – MONOGRAPHIE DU TERRAIN
Section 1 : Historique et toponymie de la commune d’Ambohimanambola
Section 2 : Situation géographique et démographique
A-Délimitation géographique
1-Localisation et commune limitrophe
B-Délimitation démographique
Section 3 : Les ressources des activités économiques
A-Les ressources agricoles
1-Les moyens de productions
2- Les ressources minières
Chapitre II- HISTORIQUE DU RESEAU CECAM ET ORGANIGRAMME
Section 4 : Historique du CECAM
A – Organigramme du réseau CECAM
Section 5 : Statuts de l’URCECAM
I-Règlement
1.1-Dénomination
1.2 But de l’URCECAM
1.3-Siège et ressort territorial
II- Adhésion
2.1-La personne physique
2.2-La personne morale
2-3.Obligation des membres
2-4.Démission
2-5.Sanction
1-Simple membre
-L’exclusion d’un membre élu
2-6. Vision et mission
Section 6- Repère sociologique
1-Sociologie du développement
2-Division de travail
3-La sociologie rurale
3-1.Expansion du monde rural
3-2.Rouage de la société rurale
4-Approche sociologique
4-1.L’importance de la confiance dans les rapports sociaux
4-2.Catégories sociales et capacité de remboursement
5-Approche participative
5-1.Microcrédit
5-2. Marché de crédit et inégalités sociales
Section 7-méthodologie de recherche
7-1- Démarche hypothético-déductive
7-2 Technique documentaire
7-3Techniques vivantes
7-4.Problématisation
7-5. Hypothèses
7-6.Technique d’échantillonnage
INTRODUCTION DE LA DEUXIEME PARTIE
Section 8- Type des produits de crédit existants
A-Types de produit
Section 9- Les apports sociaux
A.Les apports financiers au niveau de ménage
B- Au niveau du milieu rural
Sectios11- Situations des ménages
1-Situation matrimoniale des individus des ménages
2- Education des enfants du ménage
Chapitre VI : LES DIFFICULTES ET PROBLEMES
Section 12 : Les caractéristiques
1-Endettement de l’emprunteur
2-Difficultés de paiement
3-Les taux d’intérêt
Section 13- Les causes
1-l’insuffisance de formation
2-La mauvaise gestion
3-Détournement de l’objet
4-Evénement imprévisible
CONCLUSION PARTIELLE
INTRODUCTION DE LA TROISIEME PARTIE
Section 11: Résultats attendus
1-Impact socio-culturel
1-1 Amélioration de niveau de vie
2 : Impact sur le revenu des bénéficiaires
Section12 : Analyse de force et faiblesse du réseau CECAM
A .Le réseau CECAM et ses point forts
1-Base mutualiste
2-Extension du réseau
B- Les points faibles du réseau
ChapitreVII : REFLEXION PROSPECTIVES
Section 13– Expérience et acquisition du stagiaire
1-Activités des stagiaires
2-Acquisition du stagiaire
Section 14- Recommandations et suggestions
1-Rôle de l’Etat face à la situation
2-Rôle de la CECAM face à la pauvreté
3-Suggestion du travailleur social
1-Au niveau du réseau
2-Au niveau des personnels
2.1. La motivation
3-Au niveau des membres
BIBLIOGRAPHIE
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