Plus de 65% de la majeure partie de l’ensemble de la population malgache, sont encore jeune. A l’heure actuelle, la population de la grande île fuse vers 17 millions d’individus. 80% de cette population environ vivent et se trouvent à la campagne. En grande partie, dans son ensemble 2/3 restent pauvres et vivent même en dessous du seuil de la pauvreté. En général, c’est une population qui essaie de survivre. Comme dans l’ensemble du pays du tiers monde, Madagascar est un pays sous développé, mais en voie de développement. Actuellement, la politique socio économique du pays est fondée sur le « MAP » ou Madagascar Action Plan.
Le MAP est un plan d’action qui définit les priorités de notre nation de 2007 à 2011. Il a comme principal objectif d’accélérer et de mieux coordonner le processus de développement pour permettre de faire un saut qualitatif. Alors dans son « engagement 3 », le défi 7 du MAP stipule que le développement des capacités et d’attitude mentale et psychologique des jeunes quémandé par le sport est la participation à la vie civique. Tout le monde sait que le sport avait pris la dimension d’un fait social. Le nombre de sportif est progressivement signifiant et favoriserait l’organisation de la pratique sportive au niveau de l’Etat et dans les cadres des clubs, des associations, au sein des ligues régionales et enfin, des fédérations nationales. La promotion et le développement d’une discipline sportive en général, et en particulier le Basket-Ball, dépendent de la viabilité et de la structure des associations affiliées à une fédération. C’est le cas des équipes et clubs métropolitains tels que le PSG en France, le Bayern de Munich, le Spartac de Moscou, le Dynamo de Moscou, l’AS PTT de La Réunion, le Barcelone, le Réal de Madrid, …
Depuis toujours le Ministère de l’Education Nationale et de Recherches Scientifiques (MENRS) a introduit la théorie et la pratique des sports, y compris le Basket-Ball en tant qu’épreuves d’examens dans les concours nationaux. Cet engagement de l’Etat est un fait primordial dans la vie des associations sportives, pour l’éducation et les loisirs de la jeunesse, ils auront des influences aussi sur l’animation des villes ou des régions. En effet le Président de la République Malgache actuel, Son Excellence Monsieur Marc Ravalomanana a insisté, lors de son discours à Vodiala dans la région d’Alaotra Mangoro, après les jeux des îles qui se sont déroulés à Madagascar au mois d’Août 2007, que « l’Etat par le biais du Ministère tutelle le « MJS » s’engagerait à organiser des rencontres sportives entre les 22 régions qui se tiendront dans la capitale de Madagascar d’ici quelques mois ». Il va sans dire que les différentes régions doivent s’y préparer dès maintenant car l’Etat entend actuellement à faire le sport le « Reflet, l’image ou le miroir » de notre pays à l’étranger.
PRESENTATION DU SUJET
La genèse du Basket-Ball remontait vers les années 1200 avant Jésus Christ. Un ballon en caoutchouc remplaçait le « ballon orange » actuel. Le Basket-Ball était joué par les peuples OLMEQUES. Le panier a été fait par des pierres succédant l’actuel panier en fer ou en fibre métallique. De même, en l’an 500 avant Jésus Christ, il y avait déjà aussi un jeu identique au jeu que celui précédant appelé POK-TA-POK, qui a été pratiqué par les peuples MAYAS. Plus tard, le Basket-Ball était créé au Massachusetts en 1891 par un canadien appelé James Naismith à la fois un Prêtre et un grand professeur en EPS, issu d’une famille paysanne et après avoir fait des études supérieures en théologie, il a été désigné à éduquer et enseigner l’EPS dans un collège de son pays d’origine. C’était à ce moment qu’il avait inventé l’application de certaines lois et règlement, l’organisation du Basket-Ball d’un jeu collectif opposant deux équipes différentes. Le professeur James Naismith a établi lui-même ces lois et règlements et selon ses initiatives personnelles. Par exemple :
– seules les mains sont utilisées pour le jeu de Basket-Ball
– le ballon ne pouvait pas être joué avec les doigts fermés.
– et au cours de déplacement des joueurs sur le terrain, il était formellement interdit de tenir la balle dans les mains…
Le Basket-Ball n’est pas un jeu compliqué, néanmoins son apprentissage n’est pas si simple. La présence d’un éducateur permet de mieux saisir les problèmes de jeu et de les résoudre plus vite de la manière qui convient. De même, son apprentissage nécessite des préparations physiques, morales et intellectuelles, ainsi que des techniques et tactiques fondamentales. Avec l’apport de l’homme, le sport évoluait dans toute son étendue. Le basket-ball faisant partie intégrante des activités physiques et sportives n’échappe pas à cette règle, pourtant l’enlisement de cette discipline dans notre pays semble perdurer avec cette prolifération des clubs sportifs sporadiques et éphémères improductifs qui nous leurrent. Voulant donc dépasser ce problème, nous avons essayé d’avancer une solution qui va nous permettre de sortir de cette impasse.
DELIMITATION DU SUJET
Vu la conjoncture actuelle de notre pays, notre recherche ne se consacre pas particulièrement à la mise en place d’une infrastructure sophistiquée, mais se propose de conscientiser la volonté de tous dans l’élaboration et la mise en place d’une école sportive scientifique de Basket-Ball et la réorganisation des associations sportives des clubs de BasketBall, une discipline sportive la plus pratiquée et la plus populaire après le foot-ball. La grande ville d’Antananarivo la capitale de Madagascar représente le 1/10e de l’ensemble de la population malgache constituera notre espace géographique pour effectuer notre recherche. C’est pourquoi notre étude concernant la redynamisation des clubs de Basket-Ball va se focaliser dans cette ville qui a son importance particulière. L’identification des paramètres de renforcement de la notion de vie du club ne veut pas dire s’étaler sur les paramètres exogènes, extérieurs au club mais va plutôt être centrée plus, particulièrement sur les paramètres endogènes ou inhérents aux clubs c’est-à-dire les différents éléments qui composent le club. En effet, en tant que technicien, futur chercheur, il semble difficile pour notre part d’intervenir sur des éléments difficilement transformables qui ne relèvent pas de la compétence des techniciens.
CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL
LOI 97-014
Si la puissance publique édicte des règles de droit, c’est que le peuple souverain lui a donné délégation, mais également parce que le citoyen est en droit d’attendre une organisation des actions sociales. Un proverbe français bien connu stipule que « Nul n’est censé ignorer la loi ». Dans un état de droit, chaque citoyen, chaque individu doit être toujours soumis aux lois et règlement en vigueur. A Madagascar, le règle de droit est actuellement une manifestation de la volonté explicite de l’autorité publique. Toutefois, parmi les sources du droit, c’est la loi qui occupe la place principale. Alors il est donc nécessaire de savoir ce qu’on entend par loi et règlements, qui vont délimiter le cadre législatif actuel du sport à Madagascar et enfin la réglementation des groupes ou clubs sportifs.
La loi N°97-014 du 08 Août 1997 relative à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives abroge les lois antérieures, qui organisent les activités physiques et sportives à Madagascar. Cette loi prévoit un certain nombre de décrets, d’arrêtés et de textes d’application. Quelques-uns sont aujourd’hui édictés et publiés, d’autres sont en cours d’élaboration. La loi 97-014 édicte les principes fondamentaux devant régir le droit à la pratique des activités physiques et sportives. Elle détermine le système d’organisation du sport, y compris le Basket-Ball. Sur tout le territoire Malgache, cette loi reconnaît les sportifs de haut niveau et fixe son statut. Elle met en relief les formations et les professions correspondantes aux activités physiques et sportives ; souligne l’importance des équipements sportifs, des infrastructures et des manifestations sportives. Elle comporte des dispositions particulières, des dispositions générales, des dispositions transitoires.
Si la loi du 08 Août 1997 est un texte fondamental pour l’organisation et le développement du sport, elle fixe aussi l’organisation du sport et des groupements sportifs, les fédérations sportives unisports, et les fédérations sportives omnisports, y compris leurs structures décentralisées respectives. Le domaine des activités physiques et sportives n’échappe point à l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires qui organisent la vie sociale. Les modalités de cette organisation sont fixées par décrets et par arrêtés, ainsi que le statut type des associations sportives et les procédures de déclaration et d’agrément sont définies par voie réglementaire. Le ministre chargé du sport est le garant du fonctionnement régulier des organismes sportifs ainsi que du respect de l’éthique sportive au sein des mouvements sportifs selon l’article 31. Les modalités de contrôle sont déterminées par voie réglementaire. C’est pourquoi, dans le cadre de l’application de la loi 97-014, le Ministre des sports sortent des décrets d’application, et des arrêtés d’application et des règlements et des notes.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
I. PRESENTATION DU SUJET
I.1. Limite du sujet
I.2. Intérêt
II. CADRE JURIDIQUE
II.1. Loi 97014
II.2. Règlement
III. ETAT DES LIEUX
III.1. Historique du basket-ball
III.2. Situation actuelle du basket-ball à Madagascar
DEUXIEME PARTIE
I. CADRE THEORIQUE
II. POSITION DU PROBLEME
III. FORMULATION DE L’HYPOTHESE
TROISIEME PARTIE
I. METHODOLOGIE
II. PRESENTATION ET TRAITEMENT DES RESULTATS
III. INTERPRETATION DES RESULTATS
IV. SUGGESTION OU PROPOSITION DE SOLUTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE