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REFERENCE THEORIQUE ET SOCIOLOGIQUE
« Les relations sociales de l’homme englobent, en règle générale, son économie. L’homme agit de manière, non pas à protéger son intérêt individuel, à posséder des biens matériels, mais de manière à garantir sa position sociale, ses droits et ses avantages sociaux (…) La fonction économique sera gérée en fonction de mobile non économique ».
Cette théorie nous montre la philosophie et la façon de penser des paysans, mais aussi celle de l’homme en général. Elle démontre que le comportement de l’être humain ne peut être dissocié du milieu social où il vit. Il ne peut évoluer qu’au sein d’une société. Dans la société paysanne qui est de plus en plus influencée par certaines idéologies du monde urbain avec son élitisme, le paysan tend à prioriser l’estime de son entourage plus que l’estime de lui-même.
De ce fait, pour qu’il puisse évoluer, il a besoin de l’approbation, de la reconnaissance, ainsi que du respect de son entourage. Pour cela, il intensifie les efforts de travail pour gagner plus de biens, pas nécessairement pour lui -même, mais surtout pour être bien vu et respecté de la société qu i l’entoure, afin d’accéder à un statut social plus important et de s’acquérir ainsi des avantages qui y vont de pair.
En guise d’exemple, prenons le cas du « Famadihana » ou Exhumation. Dans le Famadihana la famille organisatrice se doit de subvenir aux besoins y afférents et de satisfaire ainsi les caprices de ses invités qui peuvent aller des simples membres de la famille à toute une communauté villageoise. Pour ne pas entrer dans les détails, notons simplement que l’organisation d’un tel événement avait nécessité, pour l’organisateur, une somme colossale et plusieurs années de dur labeur.
Dans le monde rural où les traditions sont encore bien respectées, les paysans, même les plus démunis se doivent de faire leur devoir envers la société et qui, pour la plupart, n’hésitent pas à dépenser autant qu’il le faut, voire même dilapider toute leur fortune pour une seule cérémonie d’exhumation, si cela leur permet d’être bien vu et d’être mieux apprécié par la suite. « C’est tout naturel, car c’est le prix à payer pour que tout le monde soit satisfait et pour que l’on puisse parler le plus longtemps possible de notre fameux Famadihana », propos de Dadamonga , un paysan riverain du fleuve Jabo à Antanetibe A .
«La fonction de la division du travail est de susciter des groupes qui, sans elle, n’existerait pas » (Emile Durkheim (1893) livre1 chapitre 1 De la division du travail social.).
Cette théorie de Durkheim nous prouve que l’homme ne peut agir seul dans sa quête du bien et qu’il puisera plus de force en travaillant ensemble « Ny mitabe tsy lanin’ny Mamba. »
Il nous affirme aussi la nécessité, pour l’homme, de se regrouper et d’assumer ensemble les tâches pour que chacun ait sa propre part de responsabilité et de fonction, pour la bonne marche et la réussite de l’entreprise. Etant donné que chacun excelle dans certain domaine et moins dans d’autres, il s’avère donc nécessaire de diviser le travail et d’en attribuer chaque part, selon la spécialité de chacun (« the right man in the right place »).
Exemple : les hommes sont plus aptes et mieux habilités pour le labour ; par contre, les femmes le sont plus dans d’autre domaine tel le repiquage.
L’obtention d’une bonne récolte n’est pas l’œuvre d’une seule personne mais c’est le fruit d’un dur labeur et surtout bien cordonné d’un groupe de personnes qui ont pu trouver leur valeur et leur unité en travaillant ensemble pour un objectif commun.
« Le principe de base est que le développement doit être au service de l’homme mais non pas que l’homme soit au service du développement. » Henry de Laulanié (1989) Doctrine du développement rural pour Madagascar.
Pour cette théorie, essayons de faire une analyse critique. En premier lieu, essayons de définir le terme « développement ». Le développement, si on le considère par exe mple comme une espèce quelconque d’animal, c’est la faculté pour cette espèce de s’améliorer, d’accéder à un niveau supérieur, capable de dominer et de profiter pleinement de son environnement. Se développer, c’est partir de l’état de l’être primitif et parvenir à devenir l’être complexe, ou évolué. Dans cette théorie, le développement a trait surtout à la vie de l’homme.
De Laulanié, dans sa doctrine, tient à souligner que les progrès et les résultats dus au développement aussi bien matériel que techn ique, devront profiter à l’homme et non le contraire. Les développements et les progrès de la vie matérielle de l’homme doivent correspondre et doivent se développer simultanément avec les progrès intellectuels et sociaux. Cette théorie peut aussi s’avérer vraie dans un sens comme dans l’autre car si dans le premier, l’homme c’est celui qui doit récolter et profiter du fruit du développement, dans l’autre sens elle nous indique que dans la réalité, c’est surtout l’homme (le paysan) qui fait tout son possible pour progresser. L’homme agit donc pour son développement économique et social. Le développement ne lui est acquis qu’après de long effort perpétuel et sans répit, ce qui nous permet en fin de compte de conclure que c’est l’homme qui est plutôt au service du développement, c’est-à-dire qui est à sa quête et non le contraire (traduction libre).
« Plus les sociétés sont primitives, plus il y a des ressemblances physiques et psychiques » E.Durkheim (1893) De la division du travail social chap 1 paragraphe I.
Cette théorie de Durkheim relate une réalité que l’on puisse observer dans presque toutes les sociétés paysannes mais surtout celles des pays en voie de développement notamment du continent africain dont fait partie Madagascar.
Souvent les sociétés qualifiées de primitives sont celles considérées comme en retard par rapport à la société évoluée, c’est -à-dire qui ne sont pas au même stade d’évolution .Cela se ressent lorsqu’on compare le monde rural au monde urbain (relation ville/ campagne).
En effet, lorsqu’on va dans un milieu rural, on observe tout de suite des similitudes dans l’aspect physique des paysans, dans leur façon de s’exprimer, dans leur manière de s’habiller, dans leur façon de percevoir et de concevoir les choses. Le paysan n’innove pas dans ses façons de penser. Il se conforme au rythme et à l’évolution de la société à laquelle il appartient, c’est-à-dire qu’il pense et qu’il s’exprime de la même manière que son entourage ; il ne voit et ne dit que ce que tout le monde dit et voit. On peut dire que dans le monde rural, il y a un conformisme et une similitude sociale qui font que les ruraux soient homogènes et compacts.
Renseignements et structures administratifs
La Commune d’Antanetibe Anativolo , comme toute Commune rurale est constituée d’un seul et unique arrondissement.
La commune est composée de 10 Fokontany à savoir : Ambohijavona, Andranovelona, Mahatsinjo, Ambatoasana, Merinavaratra, Andranomadio, Ambohibarikely,Andranomadio, Amboritsintorano et Ambodivona .
Sécurité Publique : 17 gendarmes assurent la sécurité publique de toute la commune ; ainsi, ils résident au chef lieu de commune ; mais avec l’aide et la collaboration de la communauté, ils arrivent plus ou moins à cerner les 10 Fokontany.
Education Nationale Un Chef ZAP cordonne et supervise l’éducation nationale dans la commune, avec l’appui de la Circonscription Scolaire.
191 enseignants assurent l’éducation dans la commune.
Le tableau suivant relate les données relatives au secteur de l’éducation.
LA COHESION SOCIALE
Pour les paysans, la cohésion sociale est d’une grande importance. En effet, dans le monde rural, le malgache accorde une attention particulière aux valeurs de l’être humain, plus qu’à celles de l’avoir. Il vaut mieux vivre pauvre mais jouissant de la considération de tout le monde que d’être riche mais repoussé et mal vu par la société, d’où le proverbe malagasy qui dit « Aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana » qui se traduit littéralement par : il vaut mieux perdre de l’argent que de perdre l’amitié. Ainsi l’harmonie sociale, « le fihavanana » est considérée comme la base de tout ce que l’on va entreprendre dans le proche avenir comme dans le futur .Cette harmonie est entretenue par les paysans en adoptant certaines attitudes et certains comportements sociaux. C’est la raison pour laquelle, les Malagasy attachent beaucoup plus d’importance aux intérêts et à la réussite du groupe, qu’aux intérêts individuels. Dans cette optique, il est inculqué dans la mentalité des Malagasy le fait de toujours essayer de trouver un compromis, un intermédiaire où chaque individu y trouve son compte et y prend du profit : c’est le classique « marimaritra iraisana ».
Pour mieux comprendre, prenons l’exemple d’un fait social courant et encore d’actualité chez les riziculteurs : le« valintanana ».
Le « valintanana » illustre bien la recherche et le respect de l’harmonie sociale chez le paysan de par son concept même. En effet, le « valintanana » est une entraide réciproque qui consiste à se donner les mains dans les divers travaux de champ, surtout lors des travaux de labour et de la récolte du riz. Autrement dit, le « valintanana » est un échange de service qui se fait gratuitement et réciproquement entre les gens d’une même communauté.
RESPECT DES TRADITIONS ET DES INTERDITS (FADY)
Les traditions peuvent être définies comme « un ensemble de valeurs et de comportements qui sont transmis de génération en génération » (psychologie paysanne et techniques de vulgarisation BDPA Madagascar).
Malgré l’influence non négligeable de la religion chrétienne d’une part et de la mondialisation d’autre part, bon nombre de malgaches et particulièrement ceux appartenant au monde rural (tel est le cas des habitants de la commune d’Antanetibe) croient et respectent encore les traditions et les croyances liées au « fady ».
En effet, les « fady » ou interdits ont été dressés pour créer une certaine discipline entre riziculteurs et préserver ainsi la récolte. Dans la commune d’Antanetibe, il y a deux sortes de « fady » qui étaient respectées et qui le sont encore même de nos jours.
– Le premier c’est de rapporter le « salohim-bary » (épi de riz) sur le (doany) tombeau d’Andriambahoaka lors des saisons de récolte du riz. Cette tradition a été conservée et est encore pratiquée aujourd’hui pour diverses raisons :
D’abord en guise de respect des ancêtres et du Roi Andriambahoaka qui avait régné sur les régions environnantes d’Antanetibe en 1807 .
Et aussi pour que les ancêtres bénissent les riziculteurs et protègent la récolte des intempéries et des cataclysmes naturels tel que le cyclone.
– Il est interdit de travailler au champ le samedi pour la population ayant leurs rizières au sud du Doany et le jeudi pour ceux qui en ont au nord. D’après la population locale, ces traditions que les souverains ont établies devront être respectées et conservées pour préserver le riz de la grêle (il semble que cela se passe rée llement ainsi).
– Le « santa- bary » ou prémices de la récolte du riz : Le santa- bary représente la fête du riz. C’est une tradition ancestrale qui se transmet de générations en générations de riziculteurs. Il consiste à offrir les premiers épis de la première récolte de riz aux ancêtres et à ceux qui détiennent le pouvoir et qui ont des statuts et un rang social élevé au sein de la société. Du temps de la royauté, les sujets offraient les premières récoltes en hommage et en signe d’allégeance au roi et à sa cour. C’était aussi une façon d’éloigner les préjudices et les malheurs car il est à noter que pour le malgache, tout ce qui était précoce ou prémices dégageait une force néfaste ; il craint que seuls les rois et les personnes jouissant de certaine prérogative étaient sensés capables d’appréhender ou de supporter ou même de résister à cela. De nos jours, la plupart des riziculteurs conservent et pratiquent toujours ce rituel ; mais au lieu d’offrir les premiers épis au roi comme autrefois, ils en font offrande aux personnes qu’ils considèrent comme «importantes »tels que les représentants de l’Etat, les autorités locales, les élus, les « sages », les doyens du village (Ray amandreny et Zokiolona). En échange, ceux qui ont reçu le « santa-bary » se trouvent obligés de donner en retour leur bénédiction et prient « Zanahary » et les ancêtres pour que toute la saison soit faste et que la production soit abondante.
INEGALITE DU GENRE
Dans cette étude, nous analyserons certaines formes d’inégalité de genre au sein même des ménages ainsi que leurs répercussions et leurs impacts dans le milieu rural. Les inégalités de genre retracent les écarts entre la situation des hommes et celle des femmes dans divers domaines. Elles résultent de la constitution sociale des rôles respectifs des femmes et des hommes dans la société. En effet, dans la famille traditionnelle malgache, on a tendance à attribuer au sexe masculin une valeur prédominante sur le sexe féminin. L’homme est le chef de famille, c’est celui qui est le plus influent et donc crédible aux yeux de la société « Ny lahy no lohan’ny vavy » ; les hommes occupent toujours les places privilégiées par rapport aux femmes. C’est en quelque sorte un culte de l’homme. Dans beaucoup de cérémonies, seuls les hommes sont invités et ont droit à la parole ; il y a plusieurs biens et services auxquels la femme ne peut avoir accès. La femme est sujette à l’obéissance de l’homme ; bon nombre de petites filles sont éduquées à la soumission depuis leur plus jeune âge. On peut voir que dans le milieu rural, il y a une tendance à faire endosser par les femmes le rôle à la fois noble et ingrat de machine à procréer et d’aide. On avait dit noble car la femme endosse le rôle de mère et de ce fait elle est à l’origine de la non extinction de la race humaine ; mais ingrat aussi car une femme peut faire beaucoup plus que les hommes, si on leur donne la chance et les moyens pour s’épanouir et participer pleinement ainsi au développement rural.
Cette inégalité peut aussi apparaître sous d’autres formes ; à l’exemple de l’inégalité, nous pouvons citer le temps de travail : la femme paysanne travaille beaucoup plus que les hommes. En effet si les hommes font leur travail au champ généralement de 5h du matin à 16h, soit 11h de temps au total; les femmes, outre le fait de travailler au champ avec les hommes, doivent en plus s’occuper des travaux de ménage le soir, une fois de retour à la maison (s’occuper des enfants, chercher de l’eau, piler le riz, préparer le repas et le servir …) soit un total excédant largement les 14h de temps dans la journée.
Au niveau de la gestion du capital économique familial, bien qu’il y ait plus de libéralisation aujourd’hui, la femme reste toujours sur le statut de second et ne peut que suivre et appuyer les hommes dans leur décision ; elles n’ont pas la liberté de décision ; il en résulte que la femme reste très dépendante de l’homme.
Les femmes paysannes représentent une forte proportion de la masse paysanne non scolarisée, et sans doute, la plus pauvre car, dès leur enfance, les filles sont moins scolarisées que les garçons et assument le plus souvent la plus grande partie des tâches ménagères. Elles ne peuvent avoir la même chance que les garçons de réussir dans la vie.
De plus, les femmes travaillent beaucoup plus que les hommes, mais elles sont presque toujours moins rémunérées qu’eux et cela, même à compétences égales et à diplômes équivalents. Concernant la riziculture, une femme touche un salaire journalier d’environ 2000ar par jour tandis que les hommes perçoivent 3000 ar et par-dessus tout pour les mêmes travaux.
Nous allons présenter dans le tableau qui va suivre les différences de privilège et les inégalités de genre, vues sous diverses dimensions et sous différents angles.
L’ANALPHABETISME
L’analphabétisme est un phénomène qui touche encore une grande partie de la masse paysanne malgache, malgré les multiples efforts déployés par l’Etat.
La population paysanne préfère le travail de champ aux études à l’école car elle doit, avant tout, subvenir à ses besoins physiologiques. Presque toujours, elle opte pour un travail rémunérateur et créateur de revenu pour faire vivre sa famille, au lieu de fournir les efforts nécessaires à l’école qui sont considérés, la plupart des temps, comme une option plutôt facultative que nécessaire. D’après les enquêtes que nous avons pu effectuer auprès de 7 paysans que nous avons rencontrés, 3 pensent qu’envoyer les enfants à l’école est considéré comme un privilège des riches ; de plus, ils pensent que c’est aussi inutile car ce n’est qu’une perte d’argent et de temps : « Ils sont plus utiles et nécessaires à la maison et aux champs ». De plus, bon nombre de nos riziculteurs n’ont autres sources de revenu que le riz ; or pour cultiver le riz, il faut des mains d’œuvre ; pourtant si leurs enfants vont à l’école, ils doivent alors avoir recours à la location de mains-d’œuvre, chose que la plupart de ces paysans riziculteurs ne peuvent se permettre. Ainsi donc, pour compenser ce manque, les enfants sont envoyés aux champs et ne peuvent alors aller à l’école.
L’autre facteur de l’analphabétisme dans le monde rural serait aussi la faiblesse de l’offre éducative caractérisée soit par le manque ou par la vétusté des infrastructures scolaires, soit par la carence en personnel enseignant. Les conséquences de ce défaut d’instruction peuvent s’avérer parfois catastrophiques pour le paysan malgache. En effet, l’analphabétisme constitue un handicap majeur dans la vie du paysan car cela limite leur accès aux supports audiovisuels d’information comme les tracts, les brochures, les journaux,…). De ce fait, ils n’ont pas l’opportunité de s’informer sur la réalité et sur les progrès dans des domaines qui pourraient les intéresser et qui pourraient révoluti onner leur mode de production et améliorer ainsi leur niveau de vie. Ainsi, ils sont peu réceptifs ; il est donc très difficile pour les ingénieurs et les techniciens agricoles de les former sur les nouvelles technologies.
LES TROUBLES SOCI AUX LIES AUX DISTRIBUTIONS DE L’EAU
L’eau est un facteur essentiel à la riziculture malgache, étant donné que la riziculture aquatique est la plus répandue à Madagascar et de loin la mieux maîtrisée. La rizière irriguée existe dans les plaines et dans les vallées, même en pente très forte comme au pays Betsileo. Pour la riziculture aquatique, comme la plupart des rizières d’Antanetibe, les besoins en eau sont très importants, mais les infrastructures pour l’irrigation telle que les barrages ou les canaux qui ont été construits par l’état et par certains organismes privés, n’arrivent pas à subvenir aux besoins de la population, tel est le cas d’Antanetibe A. En effet, ces installations ne peuvent plus assurer correctement leur fonction car beaucoup d’entre eux ne sont plus fonctionnels et la plupart sont soit détruits soit ensevelis lors des saisons de pluie.
C’est ainsi que commencent les troubles sociaux car les réseaux d’irrigation comme ceux de la commune, suite aux dommages subis, n’arrivent plus à assurer à plein temps l’irrigation de toutes les rizières. La gestion a été léguée à une association de paysans regroupant plusieurs groupements paysans. Au début, cela marchait très bien dans la mesure où chacun respectait ses engagements mais a u fil du temps, des anomalies sont apparues au niveau de la gestion car l’eau n’est plus distribuée de façon équitable, mais au profit des paysans riches et influents et au détriment des plus défavorisés. Des conflits apparaissent alors et partout ; des plaintes pour violence physique ont été déposées au tribunal ; des nouvelles formes de délit apparaissent, comme le vol et surtout la déviation de l’eau.
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Table des matières
INTRODUCTION
1. Généralités
2. Thème de recherche
3. Terrain de recherche
4. Problématique
5. Objectifs de la recherche
a) Objectif général
b) Objectifs spécifiques
6. Hypothèse
7. Méthodologies de recherche
a) Méthode théorique
b) Méthode pratique
PARTIE I CADRE DE RECHERCHE
CHAPITRE 1 GENERALITES
1-1 CADRE THEORIQUE ET CONTEXTUEL
1.1.1 LA RIZICULTURE MALGACHE
A) Le riz
B) LES METHODES DE RIZICULTURE A MADAGASCAR
C) LES DIFFERENTES SORTES DE SAISONS RIZICOLES A MADAGASCAR
D) LES DIFFERENTES ETAPES DE LA RIZICULTURE
E) CALENDRIER CULTURAL TRADITIONNEL
1.2 REFERENCE THEORIQUE ET SOCIOLOGIQUE
CHAPITRE 2 MONOGRAPHIE DU TERRAIN D’ETUDE
2-1 HISTORIQUE
2-2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
PARTIE II L’AGRICULTURE A MADAGASCAR
CHAPITRE 1 LE RIZ ET LA RIZICULTURE
1-1 IMPACTS SOCIAUX DE LA RIZICULTURE
1.1.1. LA COHESION SOCIALE
1.1.2. RESPECT DES TRADITIONS ET DES INTERDITS (FADY)
1.1.3. PUISSANCE POLITIQUE
1.1.4. IMPACTS SUR LA FAMILLE
1.1.5. PARTICIPATION A LA VIE DU MONDE RURAL MALGACHE
1.1.6. CREATION DE LA COALITION
1.1.7. SOURCE DE PRESTIGE
1.1.8. IMPACT NEGATIF DE LA RIZICULTURE
A. TRAVAIL DES ENFANTS
B. INEGALITE DU GENRE
C. L’ANALPHABETISME
D. LES TROUBLES SOCI AUX LIES AUX DISTRIBUTIONS DE L’EAU
1.2. IMPACTS ECONOMIQUES
1-2-1. IMPACTS ECONOMIQUES AU NIVEAU DES «ACTEURS »
A. IMPACTS ECONOMIQUES SUR LES RIZICULTEURS
B. IMPACT ECONOMIQUE POUR LES AUTRES OPERATEURS
1-2-2 IMPACT ECONOMIQUE AU NIVEAU DE L’ECONOMIE GLOBALE DU PAYS
PARTIE III. SOLUTIONS ET PERSPECTIVES
3-1 POLITIQUE DE L’ETAT
3-1-1 POLITIQUE DE L’ETAT SUR LA RIZICULTURE
A. INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION
B. ORGANISATION D’UN CONCOURS AGRICOLE NATIONAL ET REGIONAL
C. OPERATION ENGRAIS (pour l’agriculture en général)
D. DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DE PRODUCTION
E. DEVELOPPEMENT DES PERIMETRES IRRIGUES ET DES BASSINS VERSANTS ENVIRONNANTS (approche vallée)
F. AMELIORATION DU FONCTIONNEMENT DES CANAUX D’IRRIGATION
G. APPUI A L’ORGANISATION ET A LA PROFESSIONNALISATION DES PRODUCTEURS
H. RELANCE DE LA MECANISATION AGRICOLE
I. INTENSIFICATION DE LA RECHERCHE APPLIQUEE
J. FACILITATION DE L’ACCES DES PRODUCTEURS AU CAPITAL FONCIER
3-1-2 . ENGAGEMENT 4 DEVELOPPEMENT RURAL
3.2. SUGGESTIONS
CONCLUSION
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