L’entreprise est une organisation dont la fonction principale est de produire des biens et des services destinés à la vente, pour satisfaire un besoin et en tirer des bénéfices ou du profit. C’est une unité économique structurée qui fabrique des produits de consommation comme les produits alimentaires, le carburant, ou des biens d’équipement (voitures, réfrigérateurs, machines diverses,.. .). Elle peut aussi fournir des services comme la teinturerie, la banque, la restauration, le transport ou le travail intérimaire. En général, elle produit des biens ou des services dans le but de satisfaire les besoins de ses clients.
L’entreprise a un rôle économique qui consiste à faire fructifier le capital investi et obtient en retour du profit. Elle a en plus, la capacité à distribuer du pouvoir d’achat par les salaires en fournissant du travail à ses employés, et un rôle social en réalisant un chiffre d’affaire par la vente de sa production ou de ses services. Elle est donc considérée comme la cellule de base de la production. La théorie classique de la firme lui assigne un objectif de maximisation du profit en fonction de ses recettes et de ses coûts, et présuppose l’existence d’un centre de décision unique. Les modèles néoclassiques ont permis une prise en compte de la multiplicité des fonctions de production, c’est-à-dire des relations entre facteurs de production et biens produits tout en respectant l’hypothèse de l’unicité du centre de décision.
Présentation de la zone d’étude
Présentation générale des entreprises
Afin de mener à bien la recherche, trente (30) entreprises appartenant à divers secteurs d’activités et ayant de formes juridiques différentes ont acceptées d’être enquêtées, à savoir :
● ABC,
● AGRIFARM,
● ARBIOCHEM,
● BATISTOCK,
● BATPRO SA,
● BRL MADAGASCAR,
● Bureau d’Expertise Sociale et de Diffusion Technique (BEST),
● CIMELTA,
● CODIMAD SARL,
● COLAS Madagascar,
● CROWN SMEM,
● FIKAMBANANA ASA SY VAROTRA (FIAVAMA),
● GREC (Entreprises d’Etudes et de Construction),
● GSDM Professionnels de l’Agro écologie,
● JB,
● LA HUTTE CANDIENNE,
● LA LANDAISE,
● LE GRAND MELLIS HOTEL ET SPA,
● LOUIS DREYFUS COMMODITIES MADAGASCAR,
● MADCO MADAGASCAR,
● NEWPACK SA,
● OIM EXPORT,
● PANAGORA,
● SHOPRITE MADAGASCAR SA,
● SOCIETE MIEZAKA,
● SOCOBIS, SOPHARMAD SA,
● SOCIETE TIMOTIMOKY SARLU,
● TECHNOPET SARLU,
● TRADEBOIS DESIGN SARL.
Aussi minimes soient-elles, ces entreprises forment un échantillon représentant partiellement la population. Classées par ordre alphabétique, elles sont présentées en annexe 1 dans un tableau récapitulatif . Dans ce tableau figure les activités, la forme juridique et le nombre des salariés de chaque entreprise. Parmi ces entreprises, il y a celles qui sont spécialisées :
◈ dans la distribution et la revente de produits (ABC SA, ARBIOCHEM, et BATISTOCK) ;
◈ dans la vente des produits finis, dans la production, dans l’élevage et dans la ferme (LA HUTTE CANADIENNE, LA LANDAISE, JB, TECHNOPET SARL, TRADEBOIS DESIGN SARL) ;
◈ dans l’importation et l’exportation (SOCIETE MIEZAKA, SOPHARMAD SA, CODIMAD SARL, SOCIETE TIMOTIMOKY SARLU) ;
◈ dans l’étude et la construction (COLAS Madagascar SA, la société GREC et la société BRL Madagascar ;
◈ dans l’hôtellerie ( LE GRAND MELLIS HOTEL ET SPA) .
Les méthodes d’évaluation des capitaux investis
Il existe trois méthodes pour l’évaluation des actifs intervenant dans les calculs à savoir : l’évaluation par la valeur du marché, l’évaluation par les coûts historiques avec la valeur brute et l’évaluation par les coûts historiques avec la valeur nette.
Concernant la valeur du marché ou valeur vénale, c’est le coût d’acquisition d’un actif qui serait identique à un actif actuellement détenu. C’est le coût d’achat des services assurés par cet actif, si l’acquisition d’un actif identique n’est pas actuellement possible. Evidemment, l’évaluation d’un actif à sa valeur de marché donne un taux de rendement différent du taux calculé en fonction du coût historique. L’évaluation à la valeur de marché gomme les différences dues uniquement aux variations dans le temps du pouvoir d’achat de la monnaie. Elle est donc plus pertinente. Il est cependant difficile d’évaluer la valeur de marché de certains actifs. En effet, il faut tenir compte de l’évolution technologique pour déterminer la valeur des actifs qui permettent de réaliser des profits dans les conditions actuelles. Par ailleurs, quand les entreprises ne disposent pas d’un indice spécifique comme celui du coût de la construction, elles utilisent un indice général, celui des prix de détail par exemple, pour évaluer approximativement la valeur de marché de leurs immobilisations.
En ce qui concerne l’évaluation par les coûts historiques, comme en pratique, la référence aux coûts historiques est la plus fréquente, il y a eu des controverses sur les mérites respectifs de la valeur brute c’est-à-dire le coût d’entrée de l’actif et de la valeur nette comptable ou la valeur diminuée de l’amortissement. Les partisans de la valeur brute soutiennent qu’elle permet des comparaisons plus justes entre les divisions. Elle évite de surestimer les performances de celles dont les équipements sont anciens et largement amortis. Par contre, les partisans de la valeur nette comptable objectent qu’elle est plus simple à comprendre car elle est cohérente avec le total du bilan et avec le calcul du résultat net qui tient compte des dotations aux amortissements. Les enquêtes portant sur les pratiques des entreprises montrent que la valeur nette comptable est leur référence la plus fréquente quand elles évaluent leurs performances en interne. Mis à part le calcul de ces deux taux, il existe des méthodes de contrôle permettant d’évalue le développement de l’entreprise comme le tableau de bord équilibré ou le « Balanced scorecard ».
Le tableau de bord équilibré
Le tableau de bord équilibré ou « Balanced scorecard » exprime la vocation et la stratégie de l’organisation par un ensemble complet d’indicateurs de performance. Il fournit le cadre de la mise en œuvre de la stratégie. Il ne s’intéresse pas seulement à la réalisation d’objectifs financiers. Il éclaire aussi les objectifs non financiers qu’une organisation doit atteindre afin de réaliser ses objectifs financiers. Il mesure la performance de l’organisation sur quatre axes fondamentaux : le financement, les clients, les processus internes et l’apprentissage et l’innovation. La stratégie de l’entreprise se répercute sur les indicateurs figurant dans chacun de ces axes.
Le tableau de bord équilibré est un outil mis à la disposition des dirigeants. Il leur permet d’évaluer la performance de l’entreprise considérée comme un tout. Ce sont les niveaux supérieurs qui définissent les indicateurs. Ceux-ci sont ensuite déclinés aux niveaux inférieurs selon une démarche « top down ». Le tableau traduit ainsi la stratégie des dirigeants en objectifs concrets pour les exécutants. Les indicateurs transposés aux niveaux inférieurs sont des sous-ensembles des indicateurs des niveaux supérieurs. Ils montrent la contribution des niveaux inférieurs à la performance de l’entreprise. Il est synthétisé dans un unique document de synthèse montrant l’équilibre entre les indicateurs financiers et non financiers pour évaluer la performance sur le court terme et le long terme. En effet, les indicateurs non financiers et opérationnels reflètent les évolutions essentielles qui affectent l’entreprise. Les avantages financiers de ces évolutions ne peuvent être exprimés par les gains à court terme. En revanche, une progression significative des indicateurs non financiers est le présage d’une création de valeur à venir. C’est ainsi qu’une augmentation de la satisfaction des clients est le signe d’un futur accroissement des ventes et des bénéfices. En équilibrant la combinaison des indicateurs financiers et non financiers, le tableau de bord équilibré attire l’attention des dirigeants tant sur les performances de longue période que sur les performances immédiates. Dans ce cas, le « balanced scorecard » permet de faire le suivi des délais de livraison des clients, des délais moyens de production, de la motivation des salariés. Il s’intéresse à tous les départements de l’entreprise.
En d’autres termes, ces méthodes de contrôles sont généralement utilisées afin de mesurer le développement de l’entreprise et d’en déduire l’efficacité ou non des dirigeants.
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Table des matières
Introduction générale
Partie I : Matériels et Méthodes
Chapitre I : Les matériels utilisés
Section I : Présentation de la zone d’étude
Section II : Les utilisés dans cette étude
Chapitre II : Les méthodes utilisées
Section I : Méthodes de collectes des données
Section II : Méthodes de traitements des données
Partie II : Les résultats attendus de l’étude
Chapitre I : Analyse au niveau du développement de l’entreprise par l’efficacité des dirigeants
Section I : Analyse ayant trait aux qualités et au comportement des dirigeants
Section II : Analyse de la motivation des salariés
Section III : Contrôle et processus de contrôle
Chapitre II : Analyse au niveau du développement de l’entreprise via d’autres facteurs
Section I : Analyse du taux de rendement et de la productivité
Section II : Analyse de l’atteinte des objectifs et de la clientèle
Partie III : Discussions et recommandations
Chapitre I : Les discussions
Section I : Discussions sur l’efficacité des dirigeants
Section II : Discussions au niveau des autres facteurs de développement de l’entreprise
Chapitre II : Les recommandations
Section I : Recommandations sur le développement de l’entreprise
Section II : Recommandations sur de l’efficacité des dirigeants
Conclusion générale