Développement de l’écologie industrielle et métabolisme industriel des matériaux à matrice cimentaire 

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Mise en œuvre de l’écologie industrielle

Le métabolisme industriel met en évidence que l’étroite corrélation entre la croissance économique et la consommation des ressources naturelles fossiles (charbon, pétrole, métaux, ressources minérales etc.) est à la source des problèmes environnementaux. La solution est alors la dématérialisation de l’économie pour le découplage des courbes de la croissance économique et de la consommation de ces ressources fossiles. Plusieurs solutions peuvent être proposées dont le bouclage de flux de matières et d’énergie qui est la forme technique la plus visible de l’écologie industrielle procédant par symbiose industrielle.10

La symbiose industrielle

Selon la définition de Chertow, la symbiose industrielle qui est aussi un métaphore écologique, engage des industries traditionnellement séparés dans une approche collective impliquant des échanges de sous-produits, d’eau et d’énergie pour des gains d’avantage compétitive (Chertow, 2000). Cette démarche de mise en œuvre révèle de faite, sa dimension territoriale et consiste à repérer et à concrétiser en amont les synergies potentielles entre des acteurs géographiquement proches (Ashton, 2009 ; Buclet, 2011). Par ailleurs, parmi les systèmes industriels pratiquant l’échange de flux de matière, Chertow a classé cinq types dont les trois derniers (3-5) appartiennent au type de symbiose industrielle (Chertow, 2000)
Type 1 : système de recyclage classique des produits en fin de vie;
Type 2 : Système de bouclage de flux de matière et d’énergie au sein d’une usine ;
Type 3 : Système d’échange de flux entre entreprises voisines de d’un périmètre donnée ;
Type 4 : Système d’échange de FME entre distantes entreprises locales ;
Type 5 : Système d’échange de FME entre distantes entreprises qui sont organisées virtuellement à l’échelle d’une région

Recherche de synérgie éco-industrielle et de bouclage de flux de matières et d’énergie

La mise en œuvre de l’écologie industrielle repose en préalable sur la synergie industrielle entre entreprises qui se déduit des analyses du métabolisme industriel dans le territoire considéré. La recherche de synérgie est ainsi est point de départ de mise œuvre de l’écologie industrielle. Cette dernière procède techniquement par le bouclage des flux de matières et d’énergie (BFME)11 par substitution ou par mutualisation vis-à-vis des flux de matières et d’énergie (Voir schéma 5).

Système des TICs : Outils techniques de recherche de synérgies

La recherche d’information étant le point de départ des recherches de synérgies, les TICs s’avèrent des outils primordiaux en tant que communication entre les acteurs et en tant que qu’outils environnementaux. On parle alors de l’intersection de l’informatique environnementale et de l’écologie industrielle (Isenmann and Chernykh, 2009). Dans ce cadre, Grant a identifié dix-sept logiciels pour la recherche de synérgie dont la plupart ont été créés et développés aux USA (Grant et coll 2007). Ces outils ont été développés par des bureaux d’étude, des firmes ou des universitaires groupés autour d’une démarche éco-industrielle ; ils n’ont pas été commercialisés et sont d’accès difficile et peu de littérature est y disponible. Les plus connus aux USA sont : le FAST (FacilityEnergyTool), destinés aux planificateurs et collectivités pour développer les opportunités de synérgie de vente d’énergie et de matière entre industriels et non-industriels en identifiant les échanges potentielles d’eau, d’énergie et de matière (FAST, en ligne) ; le Macthmaker ! développé sur Excel 97 est destiné à supporter les recherches d’échange de flux de matière et d’énergie sur n’importe quelle territoire à partir des enquêtes recueillis sur terrain (Brown et al., 1997). Encore aux USA, on a le DIMET (Dynamic Industrial Materials Exchange Tool) ; RUES (Residual Utilization Expert System) ; le IEPT (Industrial Ecology Planning Tool) dont la source code est disponible et utilisable sur Arc View. En Grande-Bretagne, le NISP (National Industrial Symbiosis Pratictioners) réservé pour ses membres le CRISP ; en Jamaïque, on utilise le WasteX, tandis qu’au Canada et Nouvelle Zélande on a le KDSS (Knowledge-based Decision Support-System). En France, on la base données ISIS (Industrie et Synérgie Inter-Sectorielle), développée par l’EDF. Elle est reliée à un Système d’Information Géographique (SIG) ArcGIS qui permet de visualiser les synergies sur les cartes et contient des profils d’activités. Le PRESTEO (Programme de Recherche de Synérgie sur les Territoires), conclue par les Systèmes Durables a été commercialisé depuis 2006. (Site Systèmes durables). C’est un outil client-serveur accessible par Internet permettant la mise en jour en temps réel des données et permettant des recherches prospectives. Ces outils sont ainsi des outils de recherche de synérgie à partir de l’identification des flux de matières et d’énergie pour les entreprises existantes.

Banque de données

A l’inverse des recherche ci-dessus, le CTTEI Canada a développé une banque de donnée de déchets et de sous-produits bien définis alimentés par des entreprises pour permettre aux autres entreprises intéressées de s’y accéder par internet.

Faisabilités de synérgies

Faisabilité économiques des bouclages des flux de matières et d’énergie

La faisabilité économique répartissant les gains économiques est l’ultime condition sine qua none de la mise en œuvre de la synérgie. Le préalable à l’étude économique est la faisabilité technique de bouclage de flux de matière et d’énergie qui représente alors un facteur direct d’impact sur la répartition coûts/bénéfices de la faisabilité économique. Le tout représente ce que Adoué a appelé cycle de vie d’une synérgie. (Voir schéma 6)
L’intérêt économique commun à court ou long terme représente la condition sine qua none de la finalisation d’une synérgie entre deux entreprises. Le calcul coût/bénéfice incluant en préalable les études de faisabilité en amont évoqués ci-dessus est donc crucial pour rationnaliser le rendement global de la démarche.

Faisabilité quantitative:

C’est la loi de l’offre et de la demande entre les entreprises partenaires sur les flux après des éventuelles transformations. Une différence non balancée peut s’avérer problématique ; mais l’intérêt économique l’emporte sur la différence si on a affaire à des flux à fort valeur ajoutée. Mais à ce problème de différence entre l’offre et la demande peut s’ajouter aussi le problème de continuité de l’approvisionnement.

Faisabilité économique

Elle représente un aspect essentiel du projet et dont les coûts dépendent directement des études préalables de faisabilité de bouclage technique. A ces coûts s’ajoutent les coûts des transformations techniques pour l’adaptation des flux d’intrants, l’exploitation et de la maintenance. Il faut prévoir aussi une formation éventuelle du personnel.

Facteurs culturels et facteurs de rupture

Toutefois, même si l’étude économique s’avère favorable, un problème culturel de collaboration peut surgir au dernier moment et bloque la réalisation de la synergie. (Voir schéma 6). Quelquefois, le blocage de dernier moment peut provenir des riverains du projet pour des raisons esthétiques du paysage dans ces pays. Ces facteurs de rupture sont surtout plus probables dans les pays industrialisés où sont les acteurs sont déjà fortement implantés et s’ajoutent au facteur culturel de résistance aux changements . Par contre, ces facteurs sont moins probables dans les pays faiblement industrialisés où les entrepreneurs plus pragmatiques, n’ont rien à perdre à la culture de collaboration est plus forte.

Faisabilité techniques des bouclages de flux de matière et d’énergie (BMFE)

Etant donné l’ancrage territoriale de l’écologie industrielle ; on pense tout de suite à la faisabilité géographique du BMFE ; mais elle ne concerne que les matières fluidiques : eau, vapeur, air, etc. Une étude préalable aussi concerne la faisabilité réglementaire ou légale qui limite l’approche de synérgie. Par ailleurs, les flux provenant d’autres entreprises sont rarement utilisables directement. Il faudra prendre en compte leur faisabilité qualitative (i) et leur faisabilité technique (ii).

Faisabilité qualitative

Cette faisabilité qualitative concerne principalement la pureté des flux, leurs caractéristiques physiques. Les flux de matières rejetés par un procédé d’une entreprise (vendeur) sont généralement des mélanges plus ou moins complexes dont seule une des constituantes est utilisable par l’entreprise valorisatrice (acheteur). Ce critère de pureté peut être très contraignante non seulement du point de vue technique mais aussi du point de vue réglementaire ou culturelle surtout pour les produits agro-alimentaires. Les caractéristiques physiques (état physique, taille, couleur ou odeur etc.) peuvent s’avérer problématique pour leur valorisation potentielle.

Faisabilité technique

Les technologies existent à l’exemple des MTD (Meilleurs Technologies Disponibles) ou peuvent faire l’objet de recherche et développement pour améliorer les qualités de ces flux en vue de faciliter le BFME. Il est à noter que leurs investissements peuvent s’avérer coûteux pour les entreprises par rapport aux gains économiques escomptés. Toutefois, les innovations organisationnelles peuvent résoudre des problèmes que ne peuvent pas faire les technologies. que si les acteurs sont déjà fortement implantés dans le territoire. C’est alors l’avantage ultime dans les pays sous-développés où le tissu industriel est voire inexistant.

Faisabilité environnementale des synérgies

L’éco-developpement a pour objectif le développement durable et implique ainsi les acteurs des synérgies à s’engager dans une démarche collective de prévention des impacts environnementaux. Mais comme les impacts environnementaux sont hétérogènes il est donc indispensable de s’assurer la durabilité de mise en œuvre des synérgies (Adoué, 2007). Ainsi, l’étude environnementale de la synérgie constitue un aspect technique qui représente un facteur d’éthique du projet. Elle procède bien entendu par l’analyse du cycle de vie par comparaison avec la démarche sans synérgie.

Métabolisme industriel du ciment et du béton

L’objet de ce chapitre est de présenter une étude bibliographique sur la généralité du ciment et de donner le cadre des différents flux de matières utilisées. Ce chapitre est organisé en deux paragraphes ; il comporte une étude bibliographique sur la généralité de la pâte de ciment, et la présentation du cadre théorique des flux de matières et leur bouclage.

Métabolisme industriel dans la construction du ciment et des matériaux à matrice cimentaire

La production du ciment a subi une considérable évolution depuis son invention il y a 2000 ans environs (Malinowksy, 1991) tant au niveau technologique qu’au niveau production. En même temps, l’industrie du ciment fait face à plusieurs défis : augmentation des coûts dans l’approvisionnement énergétique, la nécessité de réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’approvisionnement des matières premières en qualité et en quantité .

Production de ciment et impacts environnementaux

Depuis sa production industrielle au 19ème siècle, la production annuelle actuelle atteint 2,8 milliards de tonnes et l’on s’attend à une croissance annuelle de 4 milliards de tonnes en 2050 (Schneider et coll., 2011).

Production mondiale et production locale

Production mondiale

En 2010, le volume de la production mondiale de ciment a augmenté 1, 65 milliard par rapport en 2000, c’est-à-dire la production de ciment soit plus que doublée en une dizaine d’années (Gemma Rodriguez , 2010). La croissance la plus forte devrait être observée en Chine, soit près de double des niveaux de 2004.Ainsi que, en Inde (212 millions de tonnes en 2010), en Amérique du Nord (avec une croissance estimée de 7.1% par an, tel que 69 millions de tonnes en 2010), qui sont le deuxième et le troisième consommateur au monde ( Howard). Et presque toutes les pays à fort taux de croissance économique comme la Turquie, le Brésil, l’Asie, l’Indonésie, regagnent les plus gros producteurs de ciment. Les pays émergents recouvrent aujourd’hui 90% de la production de ciment, contre 65% il y a vingt ans (VIARD, 2011).

Production locale et importation

Depuis 2009, le secteur cimentier de Madagascar connait quelque difficulté à cause de la crise que traverse le pays. On note que les activités de cimenterie concernent surtout de l’infrastructure y compris les projets publics et les petits travaux. Selon HOLCIM Madagascar, la consommation nationale de ciment reste aux alentours de 500.000 tonnes aux cours des trois dernières années. En effet, depuis la crise, la capacité de consommation étant limitée de 490.000tonnes par an contre 550.000 tonnes en 2008 puisqu’il n’y a pratiquement pas de projet public, ni de programme de soutien à la relance des infrastructures. La perte de marché par les secteurs des petites et moyennes entreprises (PME)12 du BTP est colossale, alors que ceux-ci sont les premiers consommateurs de ciment. En conséquence, Madagascar demeure l’un des pays au plus faible taux de consommation de ciment avec 22Kg de ciment par habitant par an.

Faisabilités quantitative de synérgie intersectorielle industrie rizicole, centrale thermique et industrie de construction à base cimentaire

Les aperçus résumés ci-dessus nous introduisent sur la faisabilité quantitative de synergie entre l’industrie rizicole locale et l’industrie du ciment et dérivés d’une part, et d’autre part entre l’industrie énergétique dont les centrales thermiques à charbon du projet Ambatovy.

Synérgie intersectorielle de l’industrie rizicole

En tant qu’aliment de base, le riz est cultivé dans toutes les régions de Madagascar. Le balle de riz, un déchet dérivé de la transformation du riz est produit en quantité importante. Toutefois, cette quantité se trouve plus ou moins diluée à travers les zones ruraux à part les petites installations dans les périphéries urbaines électrifiées ou les quelques usines que compte l’ile.

Production de paddy et faisabilité quantitative pour cimenterie

L’industrie rizicole malagasy rejette grandes quantités de tonnes de balle de paddy (Rodriques, 2007). Les rizicultures occupent près de 45 % des surfaces cultivées de l’ensemble du pays, apportant deux à trois récoltes par an, selon les différentes variétés de riz, fort nombreuses à Madagascar. Le terme de cendre de balle de paddy de riz (CBP) est le terme général décrivant tous les types de cendres produites à partir des écorces de riz après combustion.
Ces données statistiques sont globales et comme la population est en constante augmentation, la production du riz est appelée à croître. Toutefois, cette production est très dispersée conduisant à un problème d’éparpillement des stocks de CBP susceptibles d’être amassées pour une valorisation industrielle.

Modes de valorisation du cendre de balle de paddy

En se référant au schéma de synérgie de substitution, les balles de paddy de riz peuvent jouer un double rôle d’intrants comme combustibles apportant un plus-value de réutilisation. Comme source d’énergie, 500 kg de balle vaut 1 baril de pétrole (Nehdi et coll, 2003) et peut s’utiliser pour l’amélioration de la cuisson du clinker (Van tuan et coll, 2011). Les cendres trouvent ensuite une utilisation dans la production de ciment ou la fabrication des matériaux réfractaires pour l’industrie sidérurgique (Neya et coll, 2002).La combustion contrôlée des balles de paddy de riz conduit à des cendres de très bonnes qualités de pouzzolane comme constituant dans la fabrication du ciment.

Synergie intersectorielle central thermique à charbon et industrie de construction

Modes de valorisation des cendres de combustion du charbon

Utilisées dans l’agriculture pour amendement et fertilisation des sols, ces cendres volantes s’utilisent dans la cimenterie comme matériaux cimentaires supplémentaires où elles possèdent déjà une longue histoire de valorisation en tant que matériaux supplémentaires pour l’industrie du ciment et dérivés. D’une manière générale, les cendres volantes contiennent des matières incombustibles dont l’aluminium, le silicium, le fer, le calcium et le magnésium. Grace à ses propriétés pouzzolaniques, les cendres volantes sont aussi employées comme étant un ajout minéral actif d’origine artificielle et sont couramment utilisées dans l’industrie des ciments et bétons, des céramiques (Adamiec, 2005) . L’avantage des cendres volantes demeure dans la faculté qu’elles possèdent à réagir avec l’hydroxyde de calcium pour former des silicates de calcium hydratés qui ont des propriétés pouzzolaniques et hydrauliques (prise en présence d’eau) (Salas, et al., 2009).

Occurrence locale des cendres volantes et faisabilité quantitative

A Madagascar, projet Ambatovy importe annuellement 400 000 tonnes de charbon d’Afrique du Sud pour l’approvisionnement en énergie électrique de ses installations. Installée à Toamasina, la centrale thermique engendre 56 000 t/an de cendres volantes, provenant de la combustion du charbon et ce tonnage va croître avec le développement du projet. Ces cendres volantes, stockées dans des terrains aménagés à cet effet présentent des risques certaines pour l’environnement et la santé humaine, d’où l’intérêt de leur valorisation.

Etude des faisabilités matières et de faisabilité de mise en œuvre au laboratoire

Etude de la faisabilité qualitative matière

Dans ce chapitre, nous décrivons la faisabilité qualitative sur des flux de matières entrants : les cendres de balles de paddy (CBP) ; des cendres volantes (CV), les ciments et sables utilisés ainsi que l’eau. Le paragraphe 1 discute d’abord les généralités sur ces matières et structures suivi par les procédures expérimentales que nous avons effectuées au laboratoire (parag. 2). Les résultats et discussions ferment ce chapitre (parag. 3)

Généralités sur qualités : matières et structures

Ce paragraphe offre un survol sur la littérature sur les matières ciments et déchets (cendre de balles de riz et cendres volantes) utilisées comme intrants. On y décrit leurs structures qui valident leurs usages en industrie du point de vue chimique, physique, mécanique.

Qualités des cendres de balle de paddy

Etant un ajout employé et réglementé, les cendres des cendres produites dépend de l’enveloppe (Gastaldini, 2003) ont été très largement étudiées. La nature de riz, des conditions de combustion.

Transformations structurelles des cendres de balle de paddy

Il existe plusieurs types de cendres en fonction du procédé de combustion. La silice dans la cendre subit des transformations structurelles selon les conditions, comme le temps et la température du processus de combustion. La cendre de balle de paddy est un sous-produit avoir de haut réactivité pouzzolanique grâce à la silice non cristalline ou amorphe qu’il contient. Les silices amorphes de la cendre de balle de paddy dépendent précisément de la température et la durée de combustions.

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Table des matières

Liste des abréviations
1. Introduction
1.1. Activités anthropiques et impacts environnementaux
1.2. Industrie de construction à matrice cimentaire
1.3. Objectifs et plan du mémoire
1.3.1 Quid du développement et de la gestion de l’environnement
1.3.2 Le double objectif du mémoire
Partie 1: Développement de l’écologie industrielle et métabolisme industriel des matériaux à matrice cimentaire 
Chapitre I: Approches et développement de l’écologie industrielle
1. Les impacts environnementaux et leurs outils de gestion
1.1. Les outils de gestion des impacts environnementaux
1.1.1 Les outils techniques traditionnels
1.1.2 Le métabolisme industriel, outil de diagnostic
1.1.3 Les outils techniques de prévention
1.2. L’écologie industrielle : un nouvel outil d’organisation
1.2.1 Origines de l’écologie industrielle
1.2.2 Définitions de l’écologie industrielle
1.2.2.1 Point de vue académique
1.2.2.2 Point de vue industriel
2. Outils de l’écologie industrielle
2.1. Outils analytiques de l’écologie industrielle et études d’impacts
2.1.1 Mesures des flux de matières d’un système anthropisé
2.1.2 Empreintes métaboliques
2.1.2.1 L’empreinte écologique
2.1.2.2 L’empreinte carbone
2.1.2.3 L’empreinte eau
2.1.3 Analyse de cycle de vie
2.2. Mise en œuvre de l’écologie industrielle
2.2.1 La symbiose industrielle
2.2.2 Recherche de synérgie éco-industrielle et de bouclage de flux de matières et d’énergie
2.2.2.1 Système des TICs : Outils techniques de recherche de synérgies
2.2.2.2 Banque de données
2.3. Faisabilités de synérgies
2.3.1 Faisabilité économiques des bouclages des flux de matières et d’énergie
2.3.1.1 Faisabilité quantitative:
2.3.1.2 Faisabilité économique
2.3.1.3 Facteurs culturels et facteurs de rupture
2.3.2 Faisabilité techniques des bouclages de flux de matière et d’énergie (BMFE)
2.3.2.1 Faisabilité qualitative
2.3.2.2 Faisabilité technique
2.3.3 Faisabilité environnementale des synérgies
Chapitre II: Métabolisme industriel du ciment et du béton
1. Métabolisme industriel dans la construction du ciment et des matériaux à matrice cimentaire
1.1. Production de ciment et impacts environnementaux
1.1.1 Production mondiale et production locale
1.1.1.1 Production mondiale
1.1.1.2 Production locale et importation
1.1.2 Flux de matières et d’énergie dans la fabrication du ciment et impacts environnementaux
1.1.2.1 Flux entrant de matière et d’énergie dans le ciment traditionnel
1.1.2.2 Impacts environnementaux de l’industrie cimentière et dérivés
1.2. Flux de matière dans les mortiers
1.2.1 Différentes sortes de mortier
1.2.2 Inventaire de cycle de vie simplifiée de fabrication du mortier de ciment
1.3. Ecologicalisation dans la construction des matériaux à matrice cimentaire
1.3.1 Synérgie de substitution matière
1.3.2 Les principaux ajouts et additions
2. Faisabilités quantitative de synérgie intersectorielle industrie rizicole, centrale thermique et industrie de construction à base cimentaire
2.1. Synérgie intersectorielle de l’industrie rizicole
2.1.1 Production de paddy et faisabilité quantitative pour cimenterie
2.1.2 Modes de valorisation du cendre de balle de paddy
2.2. Synergie intersectorielle central thermique à charbon et industrie de construction
2.2.1 Modes de valorisation des cendres de combustion du charbon
2.2.2 Occurrence locale des cendres volantes et faisabilité quantitative
Partie 2 : Etude des faisabilités matières et de faisabilité de mise en œuvre au laboratoire
Chapitre III: Etude de la faisabilité qualitative matière
1. Généralités sur qualités : matières et structures
1.1. Qualités des cendres de balle de paddy
1.1.1 Transformations structurelles des cendres de balle de paddy
1.1.2 Choix des cendres en fonction des critères physico-chimiques
1.2. Qualités des cendres volantes
1.2.1 Choix des cendres en fonction du critère physico- chimique
1.2.1.1 Propriétés physiques des cendres volantes :
1.2.1.2 Propriétés chimiques des cendres volantes
1.2.1.3 Dénomination des cendres volantes
1.3. Qualités de l’eau et du sable
1.3.1 Propriétés et descriptions pour l’eau
1.3.1.1 Propriétés
1.3.1.2 Descriptions
1.3.2 Différentes aspects d’état de l’eau dans la pâte de ciment hydraté
1.3.2.1 L’eau combinée chimiquement et eau non libre
1.3.2.2 L’eau zéolitique ou quasi- zéolitque, eau adsorbée et eau libre
1.3.2.3 Action de l’eau dans la pâte de ciment
1.3.3 Sable
2. Etude des faisabilités qualitatives eau et sable
2.1. Procédures expérimentales
2.2. Résultats et discussions sur l’eau
3. Etudes de faisabilité qualitative déchets de cendre et ciments
3.1. Procédures expérimentales
3.2. Résultats et discussions
3.2.1 Caractéristiques physiques des cendres
3.2.2 Caractéristiques macroscopiques
3.2.3 Caractérisations chimiques des ciments et des cendres utilisés
3.2.3.1 Ciment LAFARGE et cendres
3.2.3.2 Fluorescence X des cendres volantes
3.2.4 Caractéristiques minéralogiques des ciments et cendres utilisés
3.2.4.1 Ciment
3.2.4.2 Cendre de balle de paddy
3.2.4.3 Cendre volante
Chapitre IV: Etude de faisabilité de mise œuvre
1. Systèmes et Réactivités : Caractérisation de l’hydratation des mortiers
1.1. Indices de réactivité
1.1.1 Indice de basicité
1.1.2 Module hydraulique de Michaelis
1.1.3 Module silicique et Module alumino-ferrique de Kuhl
1.1.3.1 Module silicique
1.1.3.2 Module aluminoferrique
1.2. Phénomènes d’hydratation
1.2.1 Quantité de chaleur libérée lors de l’hydratation complète du ciment
1.2.2 Quantité d’eau non évaporable pour une gramme de pâte de ciment complètement hydratée
1.2.3 Délais de prise des mélanges
2. Procédures expérimentales pour les mortiers
2.1. Ciment avec des cendres de balles de paddy
2.2. Ciment avec cendre volante
3. Résultats et discussions
3.1. Influence des cendres sur les propriétés physiques
3.2. Influence des cendres sur les propriétés pouzzolanique
3.3. Influence des cendres sur le comportement chimique sur la pâte
3.4. Influence des cendres sur les propriétés minéralogiques de la pâte
3.5. Influence du comportement de grain de cendre
3.6. Influences de sulfate et chlorure sur la pâte
3.7. Influences des différents métaux sur la performance
3.7.1 Influences sur les cendres de balles de paddy
3.7.2 Influences sur les cendres volantes
3.8. Influence de quantité du cendre sur le comportement mécanique de mortier
3.8.1 Influences sur les résistances mécaniques à 2 jours :
3.8.2 Résistance mécanique à 7 jours
3.8.3 Résistance à 28 jours
4. Conclusions

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