Determination du meilleur protocole de vaccination contre la maladie GUMBORO

SYSTEME MODERNE

On distingue deux types dโ€™รฉlevages dans le systรจme moderne : รฉlevage industriel et รฉlevage semi industriel ou amรฉliorรฉ.
Dโ€™aprรจs LISSOT (1941) citรฉ par DIOP (1982), lโ€™รฉlevage industriel est un รฉtablissement qui possรจde des effectifs importants, qui utilise des poussins dโ€™un jour provenant des multiplicateurs des souches sรฉlectionnรฉes, qui nourrit les volailles avec des aliments complets ou des aliments supplรฉmentรฉs et qui pratique des mesures de lutte (prophylaxie, traitement). Il utilise des รฉquipements modernes et des techniques perfectionnรฉes en ce qui concerne les diffรฉrentes opรฉrations.
En tenant compte de cette dรฉfinition, plusieurs auteurs sโ€™accordent sur le fait quโ€™il existe peu dโ€™รฉlevages dece type dans la rรฉgion de Dakar.
Toutefois, lโ€™รฉlevage industriel est ร  ses dรฉbuts avec lโ€™exemplede la Sociรฉtรฉ de Distribution du Matรฉriel Avicole (SEDIMA).
Lโ€™รฉlevage moderne pratiquรฉ dans la rรฉgion de Dakar reste du type semi industriel (GUEYE, 1999). Ilutilise des poussins dโ€™un jour importรฉs dโ€™Europe ou produits au Sรฉnรฉgal par des couvoirs de la Sociรฉtรฉ de Distribution du Matรฉriel Avicole (SEDIMA), la Compagnie Africaine de Maraรฎchage dโ€™Aviculture et dโ€™Arboriculture Fruitiรจre (CAMAF) et le Complexe Avicole de Mbao (CAM) entre autres.
La plus grande productivitรฉ de lโ€™รฉlevage semi-industriel par rapport ร  lโ€™รฉlevage traditionnel justifie notre intรฉrรชt pour le secteur moderne sur lequel portera la suite de notre travail.

Evolution des effectifs des volailles mis en รฉlevage

Lโ€™effectif de lโ€™รฉlevage avicole moderne de 1996 ร  2005 est prรฉsentรฉ dans les tableaux (Ia et Ib). Il est passรฉ de 4694033 unitรฉs ร  6935029 unitรฉs entre 2003 et 2005 (tableau I b), soit une progression de 47,74%.
En 2003 lโ€™รฉlevage avicole dit semi-industriel est composรฉ de 1190598 poussins ponte et de 3503435 poussins de chair. Ainsi 97% des poussins retrouvรฉs dans la filiรจre avicole sรฉnรฉgalaise sont issus de la production locale, et les 3% restants proviennent de lโ€™importation (SENEGAL.ME.CNA, 2006).

Production nationale de viande de volaille

La production nationale de viande de volailles industrielles, estimรฉe ร  partir des effectifs de souches amรฉliorรฉes de poussins chair mis en รฉlevage en 2003, 2004 et 2005 et ceux des pondeuses reformรฉes est rรฉsumรฉe dans le tableau III.
A ces effectifs, on applique les paramรจtres zootechniques qui sont : le taux de mortalitรฉ et le poids moyen ร  lโ€™abattage (HABYARIMANA, 1998).

Circuits de commercialisation dโ€™ล“ufs et des poulets de chair

Tous les produits issus de lโ€™aviculture sont commercialisรฉs essentiellement sur les marchรฉs urbains pour la filiรจre moderne, et ruraux pour la filiรจre traditionnelle, mais รฉgalement par lโ€™intermรฉdiaire des Bana-banas (les vendeurs informels). Les ล“ufs de consommation se retrouvent dans tous les circuits de distribution, du petit รฉtal de marchรฉ aux grandes surfaces.

Niveaux de consommation dโ€™ล“ufs et des poulets de chair au Sรฉnรฉgal

La consommation dโ€™ล“ufs peut รชtre assimilรฉe ร  la quantitรฉ dโ€™ล“ufs produite par le secteur moderne puisque les importations dโ€™ล“ufs de consommation sont nรฉgligeables voire inexistantes et que la production du secteur traditionnel est presque nulle (SENEGAL.ME.CNA, 2006).
En 1995 la consommation dโ€™ล“uf รฉtait estimรฉe ร  19,64 ล“ufs par habitant au Sรฉnรฉgal, cette consommation est en nette augmentation depuis 1998 (KOE, 2001).
La consommation de poulet de chair correspond ร  la quantitรฉ de poulet de chair produite par le secteur moderne et les importations de poulets congelรฉs.
En effet, en 2004, le volume des importations รฉtait de 13.700 tonnes pour une valeur de prรจs de 13 milliards de francs CFA. Les morceaux congelรฉs ont constituรฉ 75% du volume des importations. Si en 2004, la production locale de poulet de chair nโ€™a รฉtรฉ que de 7267 tonnes, on se rend donc compte que la majoritรฉ des consommateurs sรฉnรฉgalais ont privilรฉgiรฉ le poulet congelรฉ importรฉ ร  la production locale (FRANCE.MEFI, 2005).
Compte tenu du contexte actuel de la grippe aviaire, tout porte ร  croire quโ€™avec lโ€™arrรชt des importations de viande de volaille, une nette amรฉlioration de la production locale de poulets de chair se fera sentir ; ร  condition que les producteurs locaux parviennent ร  mieux gรฉrer les contraintes que la filiรจre avicole rencontre au Sรฉnรฉgal.

CONTRAINTES DE Lโ€™ELEVAGE AVICOLE DANS LA REGION DE DAKAR

On distingue plusieurs types de contraintes:
– Les contraintes zootechniques
– Les contraintes technico-รฉconomiques
– Les contraintes sanitaires
-Les contraintes Pathologiques

CONTRAINTES ZOOTECHNIQUES

Lโ€™insuffisance du niveau technique des รฉleveurs et lโ€™insuffisance dโ€™organisation des producteurs sont des facteurs qui entravent la productivitรฉ des รฉlevages modernes.
Les dรฉfaillances observรฉes dans lโ€™application des normes techniques dโ€™รฉlevage sont ร  lโ€™origine de mauvaises performances. En effet, la mauvaise conception des bรขtiments, les vides sanitaires mal effectuรฉs et lโ€™absence dโ€™hygiรจne souvent constatรฉe dans les fermes ont des consรฉquences nรฉfastes en รฉlevage intensif (BIAOU, 1995). La qualitรฉ nutritive des aliments fabriquรฉs de faรงon artisanale dans certaines fermes avicoles non qualifiรฉes, la distribution irrรฉguliรจre et en quantitรฉ insuffisante des aliments ainsi que la rupture prolongรฉe des stocks dโ€™aliments dans les fermesne favorisent pas une production optimale de ces fermes. A ces problรจmes zootechniques sโ€™ajoutent les contraintes technico-รฉconomiques.

CONTRAINTES TECHNICO-ECONOMIQUES

Lโ€™รฉlevage des poulets de chair comme celui des poules pondeuses nโ€™est pas accessible ร  toutes les couches de la population sรฉnรฉgalaise. En effet, cet รฉlevage demande des moyens financiers importants. En gรฉnรฉral, les poussins, les mรฉdicaments et 85 % du maรฏs destinรฉs aux fabriques dโ€™aliments sont des intrants importรฉs. Les producteurs รฉprouvent dโ€™รฉnormes difficultรฉs pour obtenir des financements pour les investissements, les bรขtiments et les matรฉriaux avicoles (HABAMENSHI, 1994).
La mauvaise organisation du marchรฉ et le manque de chaรฎne de froid pour conserver les produits invendus font que beaucoup dโ€™aviculteurs sรฉnรฉgalais se limitent ร  des opรฉrations ponctuelles liรฉes ร  des festivitรฉs dโ€™origines religieuses, coutumiรจres ou familiales. (SENEGAL/MA/DIREL, 1995). En plus des contraintes technico-รฉconomiques sโ€™ajoutent les contraintes sanitaires.

LA MALADIE DE GUMBORO

DIFINITION – IMPORTANCE

DEFINITION

La maladie de Gumboro est une maladie hautement contagieuse, virulente, inoculable, due ร  un virus appartenant au genre Birnavirus dรฉnommรฉ IBDV (Infectious Bursal Disease Virus).
Le virus attaque sรฉlectivement les cellules lymphoรฏdes produites par la bourse de Fabricius. Lโ€™infection est suivie dโ€™une immunodรฉpression (VINDEVOGEL, 1992).
La maladie de Gumboro frappe tous les gallinacรฉs et se caractรฉrise cliniquement par des troublesdigestifs, lโ€™apathie, lโ€™anorexie, le tremblement et sur le plan anatomopathologique par une inflammation de la bourse de Fabricius, des hรฉmorragiesintramusculaires et une nรฉphrose uratique (PICOUX M., 1983). La lรฉsion la plusรฉvidente est celle de la bourse de Fabricius. En fonction des souches de virus, on peut avoir une hypertrophie entre le troisiรจme et quatriรจme jour, puis la bourse sโ€™atrophie entre le cinquiรจme et huitiรจme jour avec un aspect hรฉmorragique. Dans dโ€™autres cas, le stade dโ€™hypertrophie nโ€™est pas observรฉ, et une atrophie sรฉvรจre est observรฉe dรฉs le quatriรจme jour.

IMPORTANCE

La maladie de Gumboro a une importance ร  la fois รฉconomique et mรฉdicale.
Sur le plan รฉconomique, elle entraรฎne une morbiditรฉ moyenne de 20% et pouvant atteindre parfois 100%. La mortalitรฉ dont le taux faible, peut atteindre un pic de 5% ร  60% (VANMARCK, 1992). Les consรฉquences de la maladie, en dehors de la mortalitรฉ, se traduisent par une chute de ponte, un retard de croissance et une hรฉtรฉrogรฉnรฉitรฉ du lot (PICAULT J. P., 1988).
Sur le plan mรฉdical, la maladie a un effet immunodรฉpresseur marquรฉ pouvant รชtre ร  lโ€™origine de certains รฉchecs de vaccination contre la maladie de Newcastle par exemple selon STEWART et coll. (1993), rapportรฉ par KOUZOUKENDE (2004).

HISTORIQUE โ€“ REPARTITION GEOGRAPHIQUE

HISTORIQUE

La maladie a รฉtรฉ dรฉcrite pour la premiรจre fois par COSGROVE (1962) sur les jeunes volailles. Elle sรฉvissait depuis 1957 aux USA dans lโ€™Etat de Delaware plus prรฉcisรฉment dans la ville de Gumboro (VINDEVOGEL, 1992). A lโ€™autopsie les poussinsprรฉsentent des lรฉsions rรฉnales et de la bourse de Fabricius dโ€™oรน la dรฉnomination de ยซNรฉphrose Aviaire ยป ou maladie de Gumboro.
En 1962, WINTERFIELD et HITCHNER aux USA ont isolรฉ deux virus, lโ€™un des reins, lโ€™autre de la boursede Fabricius de poulets atteints de cette pathologie. Ils ont dรฉmontrรฉ que le virus isolรฉ de la bourse deFabricius est le seul responsable des lรฉsions induites dans cet organe. Ainsi lโ€™appellation ยซ maladie de Gumboro ยป fut dรจs lors rรฉservรฉe ร  lโ€™affection virale caractรฉrisรฉe par la dรฉgรฉnรฉrescence et la nรฉcrose des cellules lymphoรฏdes de la bourse de Fabricius.
En fรฉvrier 1975, la maladie de Gumboro a รฉtรฉ signalรฉe pour la premiรจre fois au Sรฉnรฉgal (SAGNA, 1975).

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

La maladie de Gumboro est une maladie cosmopolite. Des USA, elle sโ€™est propagรฉe dans le reste du monde, ร  savoir lโ€™Europe via laGrande Bretagne, lโ€™Asie, et lโ€™Afrique oรน son identificationa รฉtรฉ tardive. Le virus est largement rรฉpandu ร  travers le monde,mais on pensait quโ€™il รฉtait absent de la majoritรฉ des รฎles du pacifique. Cependant, il a รฉtรฉ signalรฉ ร  Fidji, en Polynรฉsie franรงaise, en Nouvelle-Zรฉlande etร  Vanuatu (SAVILLE, 1999).
De nos jours plusieurs pays africains sont atteints de la maladie de Gumboro, et parmi lesquels figure le Sรฉnรฉgal.

ETIOLOGIE

CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES CULTURAUX ET BIOLOGIQUES DU VIRUS

MORPHOLOGIE ET STRUCTURE

Il a รฉtรฉ dรฉmontrรฉ que les particules virales du virus de la maladie de Gumboro, formรฉes pardes protรฉines VP2 et VP3,prรฉsentent une symรฉtrie icosaรฉdrique de triangulation T= 13, avec un diamรจtre dโ€™environ 700ร…. Cette structure du virus est dรฉterminรฉe par cristallographie ร  7ร… de rรฉsolution (REY F. et coll., 2004). Il a รฉtรฉ aussi dรฉmontrรฉ que, lephรฉnotype de virulence accrue est dรฉterminรฉ par la protรฉine majeure de capside VP2. Cette protรฉine constitue dโ€™une part le moteur de la morphogenรจse par ses capacitรฉs dโ€™autoassemblage et dโ€™autre part un dรฉterminant du tropisme du virus par son interaction avec des rรฉcepteurs cellulaires (COULIBALY F. et coll., 2003).
Le gรฉnome viral est constituรฉ dโ€™une chaรฎne dโ€™acide ribonuclรฉique (ARN) bicatenaire et bisegmentรฉe.

CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES ET CLASSIFICATION

Le virus de la maladie de Gumboro a fait lโ€™objet de plusieurs controverses :
En 1967, CHEVILLE rapportรฉ par DIALLO (1978) dรฉcrivit des zones de regroupements de virus dans le cytoplasme de macrophages de poulets infectรฉs. Les particules virales รฉtaient entourรฉes dโ€™une trame filamenteuse.
Lโ€™existence de cette trame, les caractรจresmorphologiques de ces particules et les diffรฉrentes propriรฉtรฉs physico-chimiques lโ€™amenรจrent ร  admettre que le virus de la maladie de Gumboro รฉtait un rรฉovirus. PETEK M. et coll., en 1967 lโ€™assimilรจrent รฉgalement ร  un rรฉovirus.
Cette hypothรจse fut rรฉfutรฉe par LUNGER et MADDUX qui en 1972 รฉtudiรจrent au microscope รฉlectroniqueles transformations cellulaires survenant aprรจs infection. Ils constatรจrent une altรฉration primitive du noyau des macrophages et lโ€™apparition dโ€™inclusions cytoplasmiques qui sont uniquement dโ€™origine macrophagique etnon des fragments de lymphocytes phagocytรฉs.
La rรฉplication du virus de la maladie de Gumboro, ainsi que les phรฉnomรจnes morphologiques qui lโ€™accompagnent, ressemblent ร  la rรฉplication du virus Nodaruma รฉtudiรฉ par MURPHY (1968). Ce virus Nodaruma est un picornavirus transmis par les arthropodes. Il ne leur restait quโ€™ร  dรฉmontrer que lโ€™acide nuclรฉique de ce virus est bien lโ€™acide rubonuclรฉique pour pouvoir le classer parmi les picornavirus (TIAMA, 1990).
En 1991, le virus de la maladie de Gumboro a รฉtรฉ dรฉfinitivement identifiรฉ et classรฉ dans la famille des Birnaviridae.
Il prรฉsente une grande rรฉsistance ร  la chaleur dans le milieu extรฉrieur. A 70ยฐ
C il rรฉsiste pendant 30 minutes etร  56ยฐC pendant 5 heures.
Il prรฉsente รฉgalement une grande rรฉsistance aux agents chimiques : chloroforme, รฉther, acides, formol ร  1% etร  lโ€™eau de javel. Il est inactivรฉ ร  pH=2 (VINDEVOGEL, 1992).

CARACTERES CULTURAUX

Sur ล“ufs embryonnรฉs

La culture est faite sur ล“ufs embryonnรฉs sans anticorps spรฉcifiques ou Exempte dโ€™Organismes Pathogรจnes Spรฉcifiques (EOPS)รขgรฉs de 6 ร  10 jours par inoculation intra chorio-allantoidienne. Lโ€™embryon meurt dans 3 ร  5 jours.
A lโ€™autopsie il prรฉsente :
– des lรฉsions dโ€™oedรจme sur la tรชte, le cou et lโ€™abdomen ;
– des congestions ;
– des hรฉmorragies ;
– une coloration verdรขtre au niveau du jaune dโ€™ล“uf et du liquide allantoรฏque.

Sur culture cellulaire

Elle est faite sur les fibroblastes des poules, des cellules de lโ€™embryon de dindon, de canard ou sur les lignรฉes cellulaires des reins de lapin et de singe.

PROPRIETES BIOLOGIQUES

Pouvoir pathogรจne

Il est variable :

dans les conditions naturelles

Le virus de la maladie de Gumboro est naturellement pathogรจne pour les oiseaux plus prรฉcisรฉment les gallinacรฉs. Cette sensibilitรฉ est fonction de lโ€™รขge, dโ€™oรน chez les sujets de 5 jours, il nโ€™y a pas expression de la maladie.
Lโ€™infection entraรฎne une immunodรฉpression durable.
Chez les sujets qui ont entre 3 et 6 semaines, la forme aiguรซ dโ€™apparition brutale, est la plus observรฉe et ellese manifeste par une diminution delโ€™immunitรฉ maternelle.
La pathogรฉnie est variable en fonction des souches virales. On a des souches ยซ traditionnelles ยป connues depuis 1962et qui entraรฎnent 5 ร  10 % de mortalitรฉ (BRICOUT et coll., 1974). Certains pathotypes apparus depuis 1987 entraรฎnent un taux de mortalitรฉ de 5 ร  60% (VANMARCK, 1992).
Lโ€™effet pathogรจne du virus dans la maladie naturelle se traduit par une hypertrophie suivie dโ€™une atrophiede la bourse de Fabricius.dans les conditions expรฉrimentales
Lโ€™embryon de moins de 6 jours est moins sensible au virus que celui de 12 jours.
Le passage en sรฉrie sur une culture cellulaire du virus entraรฎne lโ€™attรฉnuation de son pouvoir pathogรจne. Levirus attรฉnuรฉ peut รชtre utilisรฉ pour la production des vaccins.

Pouvoir antigรฉnique et immunogรจne

Le virus de la maladie de Gumboro possรจde des antigรจnes qui induisent la formation des anticorps neutralisants et prรฉcipitants quโ€™on peut mettre en รฉvidence par lโ€™immunofluorescence ou par latechnique ELISA.

EPIDEMIOLOGIE

EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE

La maladie de Gumboro affecte naturellement la poule mais aussi le dindon, la caille, les passereaux et les canards.
Les zones les plus affectรฉes sont les zones oรน se concentre un grand nombre de volaille.
Les mortalitรฉs enregistrรฉes รฉvoluent selon une courbe de mortalitรฉ en cloche pathognomonique de la maladie de Gumboro oucourbe de PARKHURST (figure 3).
A Dakar, la maladie de Gumboro รฉvolue gรฉnรฉralement sous une forme enzootique.
Cependant, il y a des pรฉriodes particuliรจres comme lโ€™hivernage oรน nous assistons ร  des รฉpizooties.

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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DONNEES BIBLIOGRAPHIQUES SUR Lโ€™AVICULTURE DANS LA REGION DE DAKAR ETSUR LA MALADIE DE GUMBORO
CHAPITRE 1 : Lโ€™ELEVAGE AVICOLE DANS LA ZONE PERI-URBAINE DE DAKAR
1.1. PRESENTATION DE LAREGION DE DAKAR
1.1.1. MILIEUPHYSIQUE
1.1.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE DE DAKAR
1.1.1.2. LE CLIMAT
1.1.1.2.1. Vents dominants
1.1.1.2.2. Pluviomรฉtrie
1.1.1.2.3. Tempรฉrature
1.1.1.2.4. Hygromรฉtrie
1.1.1.3. RELIEF
1.1.2. MILIEUHUMAIN
1.2. Lโ€™AVICULTURE DANS LA REGION DE DAKAR
1.2.1. SYSTEMES DE Lโ€™ELEVAGE AVICOLE
1.2.1.1. SYSTEME TRADITIONNEL
1.2.1.2. SYSTEME MODERNE
1.2.1.2.1. Evolution des effectifs des volailles mis en รฉlevage
1.2.1.2.2. Caractรฉristiquesde lโ€™aviculture moderne
1.2.1.2.3. Diffรฉrents types de production
1.2.1.2.3.1. Production nationale de viande de volaille
1.2.1.2.3.2. Production nationale dโ€™ล“uf de consommation
1.2.1.2.4. Organisation de la production
1.2.1.2.5. Circuits de commercialisation dโ€™ล“ufs et des poulets de chair
1.2.1.2.6. Niveaux de consommation dโ€™ล“ufs et des poulets de chair au Sรฉnรฉgal
1.2.2. CONTRAINTES DE Lโ€™ELEVAGE AVICOLE DANS LA REGION DE DAKAR
1.2.2.1. CONTRAINTES ZOOTECHNIQUES
1.2.2.2. CONTRAINTES TECHNICO-ECONOMIQUES
1.2.2.3. CONTRAINTES SANITAIRES
1.2.2.4. CONTRAINTES PATHOLOGIQUES
CHAPITRE 2 : LA MALADIE DE GUMBORO
2.1. DIFINITION โ€“ IMPORTANCE
2.1.1. DEFINITION
2.1.2. IMPORTANCE
2.2. HISTORIQUE โ€“ REPARTITION GEOGRAPHIQUE
2.2.1. HISTORIQUE
2.2.2. REPARTITIONGEOGRAPHIQUE
2.3. ETIOLOGIE
2.3.1. CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES CULTURAUX ET BIOLOGIQUES DU VIRUS
2.3.1.1. MORPHOLOGIE ET STRUCTURE
2.3.1.2. CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES ET CLASSIFICATION
2.3.1.3. CARACTERES CULTURAUX
2.3.1.4. PROPRIETES BIOLOGIQUES
2.3.1.4.1. Pouvoir pathogรจne
2.3.1.4.2. Pouvoir antigรฉnique et immunogรจne
2.4. PATHOGENIE
2.4.1. MECANISME PATHOGENIQUE
2.4.2. CONSEQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES
2.5. ETUDE CLINIQUE
2.5.1. SYMPTOMES GENERAUX
2.5.2. SYMPTOMES LOCAUX
2.5.3. EVOLUTION
2.5.4. LESIONS
2.5.4.1. LESIONS MACROSCOPIQUES
2.5.4.2. LESIONS MICROSCOPIQUES
2.6. EPIDEMIOLOGIE
2.6.1. EPIDEMIOLOGIEDESCRIPTIVE
2.6.2. EPIDEMIOLOGIEANALYTIQUE
2.6.3. EPIDEMIOLOGIE SYNTHETIQUE
2.7. LES BASES DE LUTTE CONTRELA MALADIE DE GUMBORO
2.7.1. DIAGNOSTIC SUR LE TERRAIN
2.7.1.1. DIAGNOSTIC CLINIQUE ET EPIDEMIOLOGIQUE
2.7.1.2. DIAGNOSTIC NECROPSIQUE
2.7.1.3. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
2.7.1.3.1. Maladies ร  symptรดmes apparentรฉs
2.7.1.3.2. Maladie ร  lรฉsions semblables
2.7.2. DIAGNOSTIC DELABORATOIRE
2.7.2.1. DIAGNOSTIC HISTOPATHOLOGIQUE
2.7.2.2. DIAGNOSTIC VIROLOGIQUE
2.7.2.2.1. Lโ€™inoculation
2.7.2.2.2. Lโ€™immunofluorescence
2.7.2.3. DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE
2.7.3. PROPHYLAXIE
2.7.3.1. SANITAIRE
2.7.3.2. MEDICALE
DEUXIEME PARTIE : DETERMINATION DU MEILLEUR PROTOCOLE DE VACCINATION CONTRE LA MALADIE GUMBORO
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL
1.1. ZONES ET PERIODES Dโ€™INVESTIGATION
1.2. MATERIEL
1.2.1. MATERIELANIMAL
1.2.1. MATERIEL DE PRISE DE SANG
1.2.2. VACCINS UTILISES
1.2.2.1. Dans les รฉlevages du terrain
1.1.2.2.2. Dans lโ€™รฉlevage expรฉrimental ร  lโ€™E.I.S.M.V
1.3. METHODES DE TRAVAIL
1.3.1. PROTOCOLES DEVACCINATION
1.3.1.1. Dans les รฉlevages du terrain
1.3.1.2. Dans lโ€™รฉlevage expรฉrimental ร  lโ€™E.I.S.M.V
1.3.2. TECHNIQUE DE PRISE DE SANG
1.3.2.1. Dans les รฉlevages du terrain
1.3.2.2. Dans lโ€™รฉlevage expรฉrimental ร  lโ€™E.I.S.M.V
1.3.3. METHODES DE LABORATOIRE
1.3.3.1. Technique de rรฉcolte du sรฉrum
1.3.3.2. Mรฉthode dโ€™analyse sรฉrologique
1.3.3.2.1 Dรฉfinition โ€“ Principe
1.3.5. ANALYSES STATISTIQUES
1.3.6. INTERPRETATIONS DE RESULTATS
CHAPITRE 2 : RESULTATS
SEROLOGIQUES
2.1. RESULTATS SELON LE MODE DE VACCINATION SUR LE TERRAIN
2.1.1. RESULTATS DE LA VACCINATION DES POULETTES
2.1.2. RESULTATS DE LA VACCINATION DE POULETS DE CHAIR DU TERRAIN
2.2. RESULTATS SELON LE MODE DE VACCINATION EN ELEVAGE EXPERIMENTAL
2.2.1. RESULTATS DE LA VACCINATION DE LA BANDE EXPERIMENTALE DES COQUELETS
2.2.2. RESULTATS DE LA VACCINATION DE LA BANDE EXPERIMENTALE DE POULETS DECHAIR
CHAPITRE 3 : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
3.1. DISCUSSION
3.1.1. DISCUSSION SUR LA METHODOLOGIE
3.1.1.1. ZONES ET PERIODE Dโ€™ETUDE
3.1.1.2. CHOIX DES ELEVAGES
3.1.1.3. CHOIX DES ANIMAUX
3.1.1.4. VACCINS UTILISES
3.1.1.5. MODE Dโ€™ADMINISTRATION DES VACCINS
3.1.1.6. METHODE Dโ€™ANALYSE
3.1.2. DISCUSSION DES RESULTATS
3.1.2.1. RESULTATS SELON LE MODE DE VACCINATION
3.1.2.1.1. Vaccination avec le vaccin inactivรฉ
3.1.2.1.2. Vaccination avecle vaccin vivant attรฉnuรฉ
3.1.2.1.3. Vaccination avec une association vaccin vivant attรฉnuรฉ et vaccin inactivรฉ
3.1.2.2. RESULTATS COMPARATIFS DES BANDES DES ELEVAGES DU
TERRAIN ET EXPERIMENTAL
3.2. RECOMMANDATIONS
3.2.1. AUX RESPONSABLESDE lโ€™E.I.S.M.V
3.2.2. AUX TECHNICIENS
3.2.3. AUX PROPRIETAIRES DES COUVOIRS
3.2.4. AUX ELEVEURS
CONCLUSION Gร‰Nร‰RALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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