Détermination des caractéristiques fonctionnelles des Concasseurs

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Tectonique de la région

Conformément aux interprétations de carte géologique et de la photo aérienne de la région, ainsi que des données existantes, on peut avancer les points suivants :
La région se caractérise par un relief arrondi et neu morphologie en monoclinale de pendage moyen dirigé vers le sud Ouest avec forte érosion favorisée par le climat chaud et humide.
Dans la partie Sud, on observe des séries de granite filonien de type Ambatomiranty allongées suivant la direction du pendage et qui sont parfois difficiles à mettre en évidence, car elles sont masquées par la formation superficielle
Le centre Nord de Tananarive est occupé par une vaste cuvette synclinale, qui est soulignée sur ses flancs ouest et est, par les séries paragneissiques qui forment, d’une part les hauteurs de Fort Duchesne et de l’observatoire à Ambohidemponaet, d’autre part, l’arc d’Ambohimangakely-Fieferana.
Dans l’ensemble, on marque l’absence des failles ou d’escarpements dans la zone mais des lignes discontinues des schistosités et des fissurations sont observées partout suivant la direction parallèle à celle du pendage. La faille qui barre la vallée de l’Ikopa, au-delà de la partie ouest de la région, et qui est responsable de la formation de la plaine de Tananarive, est d’origine tectonique récente. Il se pourrait que cette plaine, elle-même, corresponde à une série d’effondrements tectoniques eux-mêmes d’origine récente.

Géologie générale du gisement

Généralités

Dans la carte géologique régionale, en faisant unecoupe suivant Y=790 qui débute à l’Ouest du lac Lohazozoro, sur la rive gauche de l’Andromba vers l’Est, on observe :
De la partie Ouest jusqu’au lac s’étend un petit plateau basaltique recouvert de latérite « lie de vin », qui correspond aux coulées du petit volcan de Vontovorona situé un peu plus au Nord. Sous ces formations volcaniques récentes, peu épaisses apparaissent des gneiss à biotites et des quartzites, qui affleurent en particulier sur la rive Nord du lac. Ils forment un banc subméridien à fort plongement Ouest, qui constitue en fait le flanc Est d’un grand synclinal qui se ferme plus au Sud , et dont le cœur est occupé par des granites migmatitiques. La limite entre gneiss et granite est masquée au niveau de la coupe par la couverture basaltique. Une autre petite coulée sépare la dépression du lac Lohazozoro de la vallée de l’Andromba, dont les alluvions masquent le contact gneiss-granites migmatitiques.
En effet, vers l’Est, deux séries de hautes collines alignés suivant une direction N20°W, qui s’interposent entre les vallées de l’Andromba et de la Sisaony, sont formées par des granites migmatitiques qui plongent de 40° à 50° ve rs l’Ouest au-delà d’Androhibe.
En traversant, la vaste plaine alluviale où la Sisaony a établi son cours, et ce sont à nouveau des granites migmatitiques que l’on voit affleurer autour d’Ankadivoribe, présentant des directions concordantes avec les précédentes et des pendages toujours Ouest, mais de l’ordre de 70° à 80°.

Morphologie

Le gisement se présente sous forme d’un massif rocheux allongé suivant la direction NNW au SSE. D’une manière générale, sa couverture est composée de steppe et de latérite rouge obtenue par l’altération sur place des roches originelles. Le sommet possède une forme arrondie. L’affleurement des roches saines de couleur gris noirâtre et rose blanchâtre se découvre sur le flanc Nord avec une pendage pratiquement forte.

Structure

Le gisement est formé de migmatite granitoïde, résultats d’une granitisation de la série des migmatites. On rencontre à une roche plus massive v oire même granitique qui est généralement leucocrates, avec un alignement discontinu des minéraux colorés (noir, blanche et rose) indiquant sur le terrain une schistosité encore nette, mais qui n’a pas la régularité d’une schistosité gneissique ou rubanée.

Caractéristique minéralogique

Les roches de texture microgrenue à grenue présentent des minéraux relativement de types variés. Les minéraux le plus abondants sont la biote, le quartz, l’orthose et plagioclase de type oligoclase. Elles renferment également, des pyroxènes, des amphiboles, des olivines, du grenat, des apatites, des zircons et accessoirement des sphènes et des orthites.

RECONNAISSANCE GENERALE DU GISEMENT

TERMINOLOGIE ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES [2] [3] [6] [18]

Exploitation à ciel ouvert

Tirant de la loi n°99-022 portant code minier, on d éfini par : « Exploitation » : toute opération qui consiste à extraire ou à séparer des gîtes naturels ou des eaux, des substances minérales pour en disposer à des fins utilitaires ou esthétiques et comprenant à la fois les travaux préparatoires, l’extraction et éventuellement l’installation et l’utilisation des facilités destinées au traitementet à l’écoulement de la production.
Donc « l’exploitation à ciel ouvert » est une expression utilisée pour désigner une telle opération qui se fait à la surface terrestre.
Dans la pratique, on enlèvera la couverture de terrains sus-jacents ou mort terrains par des terrassements jusqu’au minerai ; on procèdera par gradins réguliers, très larges, suivant des courbes de niveau, afin d’éviter les éboulements. Les découvertes progresseront au fur et à mesure de l’approfondissement. Ce dernier sera limité par l’importance de la couverture du mort terrains.
Ce type d’exploitation est intéressant en structures régulières. Il pourra être gêné par des problèmes de venues d’eau accentuée par la cuvette artificiellement créée où s’accumulent les eaux météoriques. De plus, l’extension des découvertes et l’accumulation des débris occuperont des surfaces de plus en plus grandes (achat prohibitif de terrains), la législation des carrières està bien à étudier.

La carrière

Tirant aussi du code minier, on défini par : « Carrière » : tous gîtes de substances de carrière ; « Substances de carrière » : toutes substances minérales destinées à la production de granulats (moellons, pavés, pierres plates, graviers, gravillons et sables) et de produits d’amendement de terres locales pour la culture (y compris les tourbières, mais à l’exception des phosphates, nitrates et sels alcalins) ; les substances de carrière sont exploitées à ciel ouvert ou en souterrain.
On distingue en général trois types de carrières enfonction des techniques d’extraction et de l’utilisation des matériaux :
– Les carrières de roches massives
– Les carrières de roches meubles
– Les carrières de pierres de taille De plus, une carrière présente :
une zone d’extraction dont la configuration dépendà la fois du gisement exploité et du relief des terrains concernés, une zone dite de traitement où les matériaux extraits font l’objet d’un traitement physique par concassage et criblage de manière à obtenir les granulats, des zones annexes de stockage (pour la découverte et les produits finis).

Le granite

Le granite est une roche magmatique de formation et de texture cristalline visible. Il se compose essentiellement de feldspath (orthose ou plagioclase : silicate complexe d’alumine, de potasse, de soude et de chaux), et de quartz (silice pure cristallisée), avec une certaine quantité de mica (biotite ou muscovite : silicate complexe d’alumine, de magnésium et de potasse) et de minéraux accessoires mineurs, tels que le zircon, l’apatite, la magnétite, l’ilménite et le sphène.
La densité du granite varie de 2,63 à 2,75. Sa force d’écrasement va de 1 à 14 kg par cm . Le granite est plus résistant que le grès, que le calcaire et le marbre, et il est donc difficile à extra ire. C’est une pierre de construction importante, les meilleures qualités de granite étant très résistantes à la désagrégation.
Le granite est habituellement blanchâtre ou gris, a vec des taches dues à des cristaux plus foncés. La potasse de feldspath donne à la roche une couleur rouge ou claire. Ce matériau cristallise à partir du magma qui refroidit lenteme nt, en profondeur. Des vitesses de refroidissement exceptionnellement lentes donnent naissance à une variété de très gros grains appelée pegmatite. Le granite, et d’autres roches cristallines, constituent le socle des masses continentales, et celui de la roche intrusive de surface la plus courante.
En géologie, la dénomination du Granite avec un « e »correspond à une roche bien précise. Mais Granit sans « e » est habituellement employé parles professionnels pour désigner toutes les roches plutoniques formées de cristaux visibles à l’oeil nu. La nature et la disposition de ces cristaux traduisent des différences d’origine et permettent de distinguer plusieurs grandes familles:
Les schistes cristallins dont les minéraux sont groupés en lits plus ou moins nets, alternativement clairs et foncés, sont peu utilisés, à part quelques gneiss et quartzites.
Les migmatites présentent une trame de schiste cristallin, injectée de matériel granitique. Les deux constituants peuvent se fondre l’un dans l’autre avec de multiples dessins, veinés ou nébuleux, et donnent les granits veinés.
La très grande famille des granitoïdes comporte plusieurs clans ou cortèges. Le plus riche est celui des granites à dominante de minéraux clairs et riches en silice (quartz). Celui des gabbros, roches sombres, basiques, c’est-à-dire pauvres en silice donc pratiquement sans quartz, fournit les granits noirs.
Les granites eux-mêmes comprennent différentes séries dont les deux principales sont les leucogranites à deux micas (biotite et muscovite) d e couleur claire et les granites à biotite. Parmi ces derniers, suivant leur composition, certains sont très sombres, d’autres gris clair, quelques uns colorés, rouge à rose.

Le granulat [16] , [23]

C’est l’ensemble des grains minéraux du matériau iliséut en B.T.P. et Génie Civil qui sont issus de l’exploitation d’une substance de carrière, dont les proportions granulaires (d / D) sont bien définies après une élaboration correcte du produit (concassage et criblage).
On représente généralement les granulats par :
leur diamètre : diamètre minimal, diamètre maximal, diamètre nominal et diamètre des chutes équivalents.
leur coefficient de forme : rapport entre la surface du cercle de même diamètre que le diamètre nominal d’un des granulats individuels etla surface maximale du contour apparent de ce même granulat lorsqu’on oriente en tous sens leur poids volumique ou densité.
Suivant les dimensions des grains constituant le matériau, les granulats peuvent être classés en plusieurs catégories de granulat d/D (exemples : 3/8 ; 10/14 ; 5/15 ; 15/25) et granulat 0/D (exemples : 0/31,5 ; 0/40).

Les performances du granite [6]

Le granite « tient le haut du pavé » grâce à ses caractéristiques physiques et mécaniques. En effet, il est :
Incombustible : il n’est pas décomposé par la chaleur et ne fond u’àq une température d’environ 1 500 degrés .
Inaltérable : Les minéraux silicatés, tels le quartz et le feldspath étant pratiquement inaltérables, le granit résiste bien aux ambiancesagressives sans changement de teinte. Les acides, sauf l’acide fluorhydrique, n’ont que trèspeu d’action sur le granite.
Inusable : Sa dureté (7 sur l’échelle de Mohs) lui confère dans le temps une parfaite tenue de son état de surface, notamment de son poli. Sa résistance à l’usure le destine particulièrement aux revêtements de sols.
Résistant aux chocs : La résistance mécanique de ce matériau (résistance en compression et en traction, LA, MDE, FD, etc.) est très élevéepar rapport aux autres matériaux. Par exemple : la résistance à la compression du granite est supérieure à celle des bétons haute performance, certains granites sont plus résistantsque la fonte.
Stable : Le granite s’est affranchi plusieurs millions d’années durant, de ses tensions internes. Il a comme propriété d’être non-conducteur et amagnétique .Il est utilisé pour les « marbres » de métrologie dans l’industrie automobile, aéronautique et pour les bancs et tables optiques. Le coefficient de dilatation thermique de certains granits est à peu près la moitié de celui de l’acier ou du béton. C’est une importantepropriété lorsqu’il est nécessaire d’effectuer des mesures précises .

TRAVAUX PRELIMINAIRES

Etant donné que les granulats sont des matériaux defaible valeur à la tonne, alors ils ne peuvent pas supporter des coûts d’exploitations et de transport importants. Alors, la sélection du gisement doit tenir compte des coûts d’extractions, d’élaboration et de transport des matériaux étudiés à part la qualité.

Stade de prospection ou recherche de gisements

Généralités

La prospection est l’examen topographique, géologique et géophysique, la reconnaissance des lieux et autres recherches préliminaires des minéraux se trouvant en surface afin de déterminer les attributs minéralogiques et les caractéristiques géologiques d’un terrain. Donc c’est une activité spécialisée impliquant du personnel scientifique expérimenté. Des équipes de géologues, d’ingénieurs des mines, de géophysiciens et de géochimistes travaillent ensemble pour découvrir de nouveaux gisements.
Les méthodes modernes de prospection font appel à : des études géologiques pour définir les zones où une minéralisation est susceptible de s’être produite ; de vastes relevés effectués par des instruments sophistiqués installés dans des avions ou des satellites terrestres artificiels afin de détecter des anomalies dans le champ magnétique terrestre ; des examens de la coloration des formations rocheuses ; des analyses chimiques de la terre et de l’eau dans la zone étudiée ; du travail de surface à l’aide d’instruments géophysiques, etc.
Ces techniques modernes peuvent révéler des gisements éventuels aussi bien en profondeur qu’en surface. Elles servent de base pour l’estimation préliminaire du potentiel économique de ces gisements. Les travaux qui s’ensuivent comprennent le creusement de fouilles, le fonçage de puits d’exploration et des opérations de carottage. L’ensemble de ces opérations vise à définir les dimensions physiques de la masse de minerai et une estimation fiable de sa valeur économique

Choix des zones à prospecter

Dans cette phase, notre but c’est de localiser et exploiter le gisement le plus près possible des marchés. Rappelons que les consommateurs cibles se trouvent dans la ville d’Antananarivo et aux environs, c’est pourquoi on choisit l’emplacement de la carrière dans la périphérie.
Ainsi, compte tenue de la recherche des données géologiques et pétrographiques relatif à la région concernée et de la détermination des caractéristiques du matériau à exploiter, on démontre que les résultats obtenus répondent aux normes exigées.
Enfin, après une visite technique sur terrain, en vue de la détermination du mode d’occupation des sols, on s’assure que dans la zone où l’on envisage l’exploitation, l’ouverture de la carrière n’est pas interdite.

Recherches des gisements possibles (prospection stratégiques)

Dans ce stade, nous effectuons les tâches suivantes : Etude de la documentation existante qui fournira soit des indications directes sur le gisement (cartographie) soit des renseignements indirects (morphologie observable sur photo aérienne) ;
Reconnaissance préliminaire sur terrain en vue de recherche des indices de surface et d’apprécier l’extension possible de la réserve autre que le prélèvement des échantillons accessibles ;
Analyse et test (au laboratoire) en fonction de la nature du matériau et de son usage, de la considération locale : conformité aux spécifications, condition climatiques… ;
Interprétation des résultats obtenus sur l’aspect géométrique (étendu, forme) et l’aspect qualitatif.

Détermination du gisement probable (prospection tactique)

Pour cela, l’étude sera réduite par rapport à la zone prospectée. Les tâches principales que nous devons faire sont :
L’étude de terrain qui fait l’objet d’une prospection de surface et d’une reconnaissance de profondeur pour connaître la géométrie et la qualité du gisement.
Les analyses et tests sur les matériaux afin de circonscrire approximativement le gisement des différentes qualités de matériaux.

Stade d’exploration

L’exploration est l’exécution des études géologiques t géophysiques relatives aux structures et à la géologie souterraine, des travaux d’évaluationpar excavation, sondage et forage, d’analyse des attributs physiques et chimiques des minéraux et l’examen de la faisabilité économique du développement et de la mise en production d’un gisement. C’est-à-dire évaluation de la dimension, de la forme, de l’emplacement et de la valeur économique du gisement.
La décision d’exploiter un gisement est prise lorsqu’on a rassemblé suffisamment d’informations indiquant une rentabilité de l’investissement financier. À ce stade, il n’est pas crucial d’avoir une certitude complète sur le potentiel total en minéral. Les travaux d’exploration peuvent continuer pendant plusieurs années pendantl’exploitation même du gisement.

Levé topographique

Le levé topographique est l’établissement d’un plan, d’une carte à partir de données de terrain et des documents bibliographiques.
Nous avons sollicité les services d’un Topographe xpérimenté et son assistant, avec des matériels appropriés et complets (appareil topographique station totale, fournitures et outils de dessin), pendant deux journées pour l’exécution destravaux sur terrais. Dans ce cas, le but c’est de collecter les donnés nécessaires pour l’élaborationd’une carte topographique détaillée de la zone ainsi que pour la délimitation géologique du gisement.
En fait, on pique des points à peu près tous les 20 m dont on prélève ses coordonnées X et Y ainsi que son altitude Z en référant par rapport à un point supposé connu. Prélever les objets, symboles et parcelles remarquables sur le terrain. Ensuite, on dessine tout de suite le plan croquis et la coupe du gisement en marquant la forme du relief, les pendages, les talus, la ligne de crête, les affleurements et l’occupation du sol. Le résultat est alors confrontés avec les feuilles et les documents bibliographiques existantes avant de continuer le travail.

SITUATION ACTUELLE DE L’EXPLOITATION DE CARRIERE A MADAGASCAR

L’Etat Malgache vise actuellement le développement rapide et durable de la Nation en appuyant sur le secteur secondaire et la construction des infrastructures pour promouvoir l’investissement privé dans la grande île. Cependant la production des matières premières comme les matériaux de constructions s’avère insuffisantpour combler le besoin local. C’est pour cette raison que l’exploitation notamment les carrières de granite augmentent considérablement dans le pays, mais la plupart des exploitants sont informels et produisent de matériaux hors normes. Néanmoins, ce secteur participe largement, à sa manière, au redressement de l’économie nationale avec participation au relèvement du PNB si on arrive à gérer les activités.
En vertu de cette situation, nous pouvons classer les producteurs de granulat en deux groupes selon leur mode et méthode d’exploitation, la mécanisation des travaux ainsi que la quantité et la qualité de production :
Groupe I : Les grandes Entreprises qui adoptent la méthoded’exploitation appropriée aux normes pour l’extraction, utilisent des matériels mécanisés (matériels concasseur et engins de chantiers etc.) et produisent des matériaux calibrés plus de 10 000m3 par an.
Groupe II : Les petits exploitants de carrière qui pratiquent la méthode d’exploitation traditionnelle en n’utilisant que des outils manuels pour le traitement. Leur production est largement inférieure à 10 000m3 par an avec des qualités non appropriées.
Soulignons que ces deux classes d’exploitants ont heureusement des permis d’exploitation offerte par l’autorité locale et qui font leur abattage par explosif. Pourtant, c’est la seconde classe qui est de plus en plus nombreux que celle de la première.
De plus, il y a aussi des petits exploitants habituels qui n’ont pas de permis d’exploitation et qui font l’abattage au marteau artisanal. Toutefois, leur production est quantitativement négligeable dans le marché, donc nous ne les considérons pas dans notre étude.

EVALUATION DE LA PRODUCTION

Rappelons que les chiffres exacts concernant la production du granulat n’existent pas dans notre pays. Pourtant, s’il y en a il sont insuffisant et très variables selon le besoin et la demande du marché. Malgré tous, après notre enquête et collection de donnés, nous obtenons quelques chiffres qu’on pourrait manipuler ici.

PROGRAMME D’EXPLOITATION

Mode d’exploitation

« Exploitation » : toute opération qui consiste à extraire ou à séparer des gîtes naturels des  substances minérales pour en disposer à des fins utilitaires ou esthétiques et comprenant à la fois les !travaux préparatoires, l’extraction et éventuellement l’installation et l’utilisation des facilités destinées au traitement et à l’écoulement de la production.
Ainsi, le mode d’exploitation est défini comme le moyen d’accès au gisement. Son choix dépend généralement de la situation et du rendement économique de l’exploitation.
On distingue deux modes d’exploitation minière :
– l e mode d’exploitation à ciel ouvert qui consiste à enlever les stériles au dessus du gisement et à extraire les roches ou le minerai qui sont ensuite transportées dans une usine de traitement ou à des fins de transformation,
– le mode d’exploitation à souterraine qui est destiné pour le gisement situé en profondeur, en creusant un réseau de galeries très structuré pour y accéder. Cette exploitation s’avère plus coûteuse que celle de la précédente et demande une gestion et une mécanisation plus complexes. Le mode d’exploitation pour la carrière de granulat s’effectue toujours à ciel ouvert. Le critère de la rentabilité de travaux à ciel ouvert est la valeur du minéral qui n’est autre que le ratio .

Méthode d’exploitation

Définition

Le méthode d’exploitation à ciel ouvert peur être défini comme étant l’ordre d’exécution dans le temps et dans l’espace d’un ensemble déterminé des travaux d’enlèvement des stériles et du minerais établis dans des conditions bien définies. C’est l’organisation de la progression dans le temps de l’ensemble du gradin à l’intérieur de la fosse ultime Son choix dépend de la variabilité des matériels d’excavation et du transport de ces matériaux ainsi que leur organisation.

Types de méthodes d’exploitation

La méthode par tranches horizontales simultanées (stripping)

La progression de l’exploitation se fait par tranche horizontale conduites simultanément pour enlever en un seul passage la totalité de l’épaisseur verticale à exploiter. Elle est appliquée dans les gisements subhorizontaux de grande extension.

La méthode par tranches horizontales successives en pleine largeur

L’évolution globalement verticale de l’excavation es fait par tranche horizontale conduite successivement jusqu’au contour final et la tranche inférieure ne démarre que peu avant la fin de la tranche précédente. Cette méthode est fréquemment utilisée pour les gisements à flanc de coteau.

La méthode par fosses emboîtées

Le terrassement est conduit de façon que l’évolution affecte à plusieurs époques successives la forme de la fosse à peu près homothétique de plus en plus profonde. L Point le plus bas du gisement n’est atteint qu’à la fin de l’exploitation. Elle est typique des couches puissantes, filons redressés et amas lorsque le fond de fosse peut évoluer par rapport au point initial ou lorsqu’on ne veut pas réaliser une trop forte avance au décapageen début d’exploitation.

la méthode mixte

Cette méthode combine deux au moins des méthodes précédentes dont le premier pour le démarrage et le second pour la suite de l’exploitation.

Critère du choix de la méthode d’exploitation

Avant d’entamer la réalisation du projet d’exploitation d’un gisement, il est d’abord nécessaire de connaître sa forme géométrique, sonrientation et la direction de son extension afin de définir la méthode d’exploitation à utiliser. Deplus, ce dernier dépend aussi de la dimension des matériels à utiliser aux opérations d’abattage, de manutention et de concassage, qui sont à leurs tours déterminés par la connaissance préalable de la taille du gisement et la capacité de production. Autre que les conditions cités ci-dessus, le choix de la méthode sera basé sur les critères suivants :
– Assurer la sécurité de l’exploitation ;
– Améliorer les conditions de travail des personnel ;
– Obtenir un rendement économique suffisant ;
– La possibilité d’une exploitation continue et aisée ;
– La morphologie et la géologie du gisement ;
– L’importance des morts terrains recouvrant le gisement ;
– La protection de l’environnement

Justification du choix

Dans notre cas, en tenant compte des conditions ci-dessus, nous adoptons le mode d’exploitation à ciel ouvert en utilisant la méthode par tranche horizontale successive en pleine largeur. Cette méthode est aussi la plus pratique pour l’exploitation à flanc de coteau comme notre cas. En effet, il sous forme d’amas allongé avec une légère pente d’inclinaison vers l’ouverture qui convient bien à cette méthode. L’abattage se fait par explosif dont le plan de charge et le plan de tir ainsi que ses divers paramètres seront présentés ultérieurement.

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Table des matières

PARTIE I : PRESENTATION DU CADRE D’EXPLOITATION ET ETUDES PRELIMINAIRES
Chapitre I : ETUDE MONOGRAPHIQUE ET ENVIRONNEMENT INITIAL DU SITE
I-1- CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
I-1-1- Localisation administrative
I-1-2- Situation géographique
I-1-3- Accès à la carrière
I-2 – CADRE PHYSIQUE
I-2-1- Orographie
I-2-2- Hydrologie
I-2-3- Climatologie
I-3 – ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE
I-3-1- Constat démographique
I-3-2- Activités économiques
I-3-2-1- Agriculture
I-3-2-2- Elevage
I-3-2-3- Autres activités
I-3-3- Education et santé
I-3-3-1- Education.
I-3-3-2- Santé
I-3-4- Infrastructures existantes
I-3-5- Moeurs et coutumes
I-4- CONTEXTE GEOLOGIQUE
I-4-1- Géologie régionale
I-4-2- Tectonique
I-4-2-1- Définition
I-4-2-2- Tectonique de la région
I-4-3- Géologie du gisement
I-4-3-1- Généralités
I-4-3-2- Morphologie
I-4-3-3- Structure
I-4-3-4- Caractéristiques minéralogiques
Chapitre II : RECONNAISSANCE DU GISEMENT
II-1- TERMINOLOGIE ET RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
II-1-1- Exploitation à ciel ouvert.
II-1-2- La carrière
II-1-3- Le granite
II-1-4- Le granulat
II-2- CARACTERISTIQUES DU GISEMENT
II-2-1- Indice de continuité
II-2-2- Les essais laboratoires
II-2-2-1- L’analyse granulométrique
II-2-2-2- Propriétés physiques de la roche
a- Masse volumique absolue
b- Porosité
c- Densité apparente
d- La compacité du matériau
e- Degré de fissuration
II-2-2-3- Les essais mécaniques.
a- Résistance en compression
b- Résistance en traction par flexion
c- Essai Los Angeles.
d- Essais Micro-Deval Humide
e- Essai Fragmentation Dynamique
II-2-3- Les performances du granite
II-3- TRAVAUX PRELIMINAIRES
II-3-1- Stade de prospection ou de délimitation du gisement
II-3-1-1 – Généralités
II-3-1-2 – Choix des zones à prospecter
II-3-1-3 – Recherches des gisements possibles (prospection stratégiques
II-3-1-4 – Détermination du gisement probable (prospection tactique)
II-3-2- Stade d’exploration
II-3-3- Critère d’exploitabilité du gisement
II-4- EVALUATION DE LA RESERVE.
II-4-1- Levé topographique
II-4-2- Méthode d’évaluation
II-4-3- Résultats.
Chapitre III : ETUDE DE MARCHE
III- 1 – GENERALITES
III- 2 – SITUATION ACTUELLE DE L’EXPLOITATION DE CARRIERE A MADAGASCAR
III- 3 – EVALUATION DE LA PRODUCTION
III- 4– CONSOMMATION LOCALE
III-4-1- Consommation dans la fabrication du béton
III-4-2- Consommation dans les constructions routières
III-5– ETUDE DE LA PREVISION
III-5-1– But de l’étude
III-5-2– Calcul de et
III-5-3– Calcul du coefficient de corrélation
III-5-4– Test de coefficient de corrélation
III-5-5– Règle de décision
III-5-6– Intervalle de prévision
III-5-7– Objectif de production par an
PARTIE II : PHASES TECHNIQUES DE L’EXPLOITATION
Chapitre IV : GENERALITES
IV -1 – INTRODUCTION
IV -2 – PROGRAMME D’EXPLOITATION
IV-2-1- Mode d’exploitation
IV-2-2- Méthode d’exploitation.
IV-2-2-1- Définition
IV-2-2-2- Types de méthodes d’exploitation
a- La méthode par tranches horizontales simultanées (stripping)
b- La méthode par tranches horizontales successives en pleine largeur
c- La méthode par fosses emboîtées.
d- la méthode mixte.
IV-2-2-3- Critère du choix de la méthode d’exploitation
IV-2-2-4- Justification du choix
IV-2-3- Schéma général du procédé d’exploitation
IV-2-3-1- Opération minière
IV-2-3-2- Séquence d’extraction
IV-2-3-3- Le rythme de production.
IV-2-3-3- Dessin de la fosse ultime.
IV-3- MOYEN MATERIEL ET HUMAIN.
IV-3-1- Matériels d’exploitation
IV-3-1-1- Matériels de carrière
IV-3-1-2- Matériels de traitement
IV-3-1-3- Les constructions
IV-3-2- Ressources humaines
IV-3-2-1- Organisation du personnel
IV-3-2-2- Répartition des effectifs
IV-3-3- Poste de travail
IV-4- TRAVAUX PREPARATOIRES
Chapitre V : ABATTAGE
V-1- INTRODUCTION.
V-2- FORATION DES TROUS DE MINES
V-2-1- Préparation du front d’abattage
V-2-2- Méthodes de foration et matériels correspondantes
V-2-2-1- Forage à percussion ou battage
V-2-2-2- Forage à rotation
V-2-2-3- Forage à roto-percussion
V-2-3- Choix du matériel de foration
V-2-3-1- Paramètre de choix
V-2-3-2- Choix du diamètre de foration
V-2-3-3- Inclinaison de foration
V-2-3-4- Equipement de foration
V-3- TIRS DE MINES
V-3-1- Les explosifs
V-3-1-1- Définition
V-3-1-2- Les principaux explosifs industriels
V-3-1-3- Caractéristiques des explosifs
a- Puissance de l’explosif
b- La vitesse de détonation (Ve)
c- La brisance.
d- La fiabilité d’emploi
e- La résistance à l’eau
f- Le caractéristique économique
V-3-1-4- Technique d’emploi des explosifs
a- Choix des explosifs
b- Optimisation de l’abattage à l’explosif des roches dures
V-3-1-5- Stockage et transport des substances explosives
a- Stockage
b- Transport
V-3-1-6- Classification des explosifs au point de vue stockage.
V-3-2- Les accessoires de tir
V-3-2-1- Le cordeau détonant
V-3-2-2- La mèche de sûreté ou mèche lente
V-3-2-3- Les détonateurs
a- Le détonateur ordinaire
b- Le détonateur électrique
V-3-3- Les matériels de tir
V-3-3-1- Les exploseurs
V-3-3-2- L’ohmmètre
V-3-3-3- La ligne de tir.
V-3-4- Les paramètres du tir
V-3-4-1- La banquette
V-3-4-2- L’entraxe.
V-3-4-3- La surprofondeur
V-3-4-4- Le bourrage
V-3-5- Plan de tir
V-3-5-1- Généralités
V-3-5-2- Calcul des charges
V-3-5-3- Schéma de tir
V-3-6- Réalisation du tir
V-3-6-1- Chargement du trou de mine
V-3-6-2- Vérification du circuit de tir
V-3-6-3- Mesure à prendre avant le tir
V-3-6-4- Mise à feu.
V-3-6-5- Phénomène d’explosion.
V-3-7- Reconnaissance après le tir
V-3-7-1- Mesure à prendre après le tir
V-3-7-2- Analyse du résultat de tir
V-3-7-3- Volume du tas abattu
V-3-7-4- Ratio d’explosif
V-4- CHARGEMENT ET TRANSPORT
V-4-1- Choix des matériels
V-4-2- Le chargement
V-4-2-1- Engin utilisé.
V-4-2-2- Cycle de travail de chargement
V-4-2-3- Capacités techniques de l’engin de chargement
a- La charge utile par cycle
b- Le volume requis du godet
V-4-3- Le transport
V-4-3-1- Engin utilisé
V-4-3-2- Cycle de travail de transport
a- Schéma du trajet de l’engin de transport
b- Durée d’un cycle
c- Vitesse de camion
V-4-3-3- Détermination du nombre de camion
V-5-TRAVAUX AUXILIAIRES.
V-5-1- Débitage
V-5-2- Fabrication des moellons
V-5-3- Exhaure
V-5-4- Entretien des pistes
Chapitre VI : CHAINE DE TRAITEMENT
VI-1- OBJECTIFS DE L’INSTALLATION
VI-2- SCHEMA GENERAL DE L’INSTALLATION DE TRAITEMENT
VI-3- LE CONCASSAGE
VI-3-1- Types de concasseurs
VI-3-2- Choix du concasseur
VI-3-2-1- Concasseur primaire
VI-3-2-2- Concasseur secondaire
VI-3-3- Détermination des caractéristiques fonctionnelles des Concasseurs
VI-3-3-1- Ouverture d’admission
VI-3-3-2- Rapport de réduction.
VI-3-3-3- Capacité de production
VI-3-3-4- Dispositions mécaniques
VI-4- LE CRIBLAGE
VI-4-1- Types de cribles
VI-4-2- Choix d’un type de crible
VI-4-3- Détermination des caractéristiques fonctionnelles de l’appareil
VI-4-3-1- Capacité de criblage
VI-4-3-2- Rendement de criblage
VI-4-3-3- Efficacité de criblage
VI-4-3-4- Facteurs de production
VI-4-4- Facteurs principaux intervenant dans le criblage
VI-4-4-1- Largeur de la maille de criblage
VI-4-4-2- Forme et dimension des ouvertures
VI-4-4-3- autres facteurs
VI-5- LES MATERIELS DE LIAISON.
VI-6- LE STOCKAGE
VI-6-2- Le stockage définitif.
VI-6-1- Le pré-stockage
CHAPITRE VII : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
VII-I – INTRODUCTION
VII-2- OBJECTIFS
VII-3- PRESENTATION DE L’ETUDE
VII-4- ETAT INITIAL DU SITE
VII-5- MATRICE DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
VII-5-1. Sur le milieu physique
VII-5-2. Sur les milieux biologique
VII-5-3. Sur le milieu socio-économique
VII-6- LES JUSTIFICATIONS DU CHOIX DU PROJET
VII-6.1- Les facteurs géologiques
VII-6.2- Les facteurs d’environnement.
VII-6.3- Les facteurs techniques.
VII-6.4- Les facteurs sociaux.
VII-6.5- Les facteurs économiques
VII-7- REMISE EN ETAT DU SITE.
VII-7-1- Généralités
VII-7-2- Principe
VII-7-3- Ordonnancement de la remise en état
VII-7-4- Calcul du coût de la remise en état
PARTIE III : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE
Chapitre VIII : ÉVALUATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE DU PROJET
VIII-1– LES INVESTISSEMENTS
VIII-1-1- Analyse des coûts des investissements fixes
VIII-1-1-1-Terrain domanial
VIII-1-1-2- Equipements et engins d’exploitations
VIII-1-1-3- Equipement pour l’unité de concassage
VIII-1-1-4- Matériels roulants.
VIII-1-1-5- Frais de montage et de transport
VIII-1-1-6- Investissements en constructions
VIII-1-1-7- Divers
VIII-1-1-8- Récapitulation des investissements fixes
VIII-1-2- Investissement en fonds de roulement
VIII-1-2-1- Frais du personnel
VIII-1-2-2- Matières consommables
VIII-1-2-3- Pièces de rechanges et fournitures d’entretien.
VIII-1-2-4- Utilités
VIII-1-2-5- Coût de fabrication de sous produit (moellons)
VIII-1-2-6- Récapitulation du fonds de roulement.
VIII-1-2-7- Investissements sans intérêts intercalaires.
VIII-2- LE FINANCEMENT DE L’EXPLOITATION
VIII-2-1- Tableau de provenance des investissements
VIII-2-2- Source de financement
VIII-2-3- Les intérêts intercalaires
VIII-2-4- Plan de financement
VIII-2-5- Tableau de remboursement des emprunts
VIII-2-5-1- Dette à moyen terme
VIII-2-5-2- Dette à long terme
VIII-2-6- Tableau des amortissements
VIII-2-7- Détermination du prix de revient et du prix de vente
VIII-2-8- Comptes d’exploitations prévisionnelles
VIII-2-9- Valeur ajoutée
VIII-3- CRITERES DE RENTABILITE
VIII-3-1- Taux de marge
VIII-3-1-1- Taux de marge brut
VIII-3-1-2- Taux de marge net
VIII-3-2- Taux de rentabilité
VIII-3-2-1- Taux de rentabilité brut
VIII-3-2-1- Taux de rentabilité net
VIII-3-3 -Délai de récupération
VIII-3-4- Autonomie financière
VIII-3-5- Productivité économique
VIII-3-6- Ratio d’affectation de la valeur ajoutée
VIII-3-6-1- Part du groupe salarié
VIII-3-6-2- Part de l’Etat
VIII-3-7-Calcul du point mort
VIII-3-7-1- Définition
VIII-3-7-2- En pourcentage
VIII-3-7-3- En volume monétaire
VIII-3-8- Taux de rendement interne
VIII-3-8-1- Définition
VIII-3-8-2- Calcul du taux de rendement interne
VIII-4- EVALUATION SOCIO-ECONOMIQUE
VIII-4-1- Coefficient d’intégration
VIII-4-2- Taux de change du projet
VIII-4-3- Indicateur de rentabilité socio-économique

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