EFFETS ET USAGES MEDICAUX
Ses effets astringents rendent le thé efficace dans les affections digestives, car il retend les muqueuses intestinales. Une infusion forte de thé permet de calmer l’irritation des paupières et des piqûres d’insectes, les oedèmes et les coups de soleil [3]. En cas d’urgence, le thé rend service face aux brûlures légères. En médecine ayurvédique, on l’utilise pour ses vertus astringentes et comme tonique nerveux. La caféine du thé contribue à soulager les migraines, bien qu’elle soit moins efficace que celle du café. Les études confirment que le thé vert est une boisson plus saine que le thé noir [3]. L’action fortement antioxydante du thé vient des polyphénols qui donnent à la feuille son action potentielle dans la prévention du cancer. Des études indiquent que le thé vert favorise non seulement la perte de poids, mais aussi permet de traiter l’hépatite et de prévenir l’apparition des caries [3]. Le thé est une boisson naturelle, sans additif, ni arôme artificiel ou colorants. De ce fait, s’il est consommé sans sucre, le thé ne renferme aucune calorie. En plus d’être réconfortante et rafraîchissante, cette boisson permet de maintenir les besoins en liquide indispensables au maintien de la santé. Le thé vert est riche en fluor, il a une action sur les systèmes cardio-vasculaire, respiratoire, musculaire et digestif ainsi que sur la diurèse. De plus, il contient des éléments minéraux, dont le cuivre, le fer et le sodium, mais aussi des vitamines, comme la vitamine C [3, 4].
LES GRADES
Les grades nous informent sur le type de cueillette et sur la taille de la feuille, elle peut être entière, brisée ou broyée. Pour les thés verts et semi fermentés le grade ne se précise pas car la feuille est en principe entière. En fait, le goût et l’arôme du thé vont dépendre non seulement de sa fabrication (fermentation ou non) mais également du type de feuilles, de sa maturation (bourgeon ou feuille) et de sa taille. Une infusion de feuilles entières n’offrira donc pas le même arôme qu’une infusion avec des feuilles brisées ou broyées. En effet, plus la feuille est broyée plus le goût est corsé et moins il possédera d’arôme. De même, plus la feuille est grande, moins il y aura de goût, mais l’infusion présentera plus d’arôme. De plus, lorsque le thé est infusé un court instant, il est excitant alors que s’il est infusé pendant un long moment, il devient relaxant. Voici les différents grades qui existent selon les feuilles et les cueillettes [3, 4, 6] :
F.O.P (Flowery Orange Pekoe) : Il s’agit de la cueillette la plus fine. Elle est composée du dernier bourgeon et des deux feuilles suivantes. Les bourgeons, deviennent dorés avec la fermentation, et sont appelés « goldentips » ;
O.P (Orange Pekoe) : Il s’agit de feuilles jeunes et bien enroulées ;
P (Pekoe) : La feuille est cette fois moins fine et après traitement, elle est plus courte que dans l’Orange Pekoe. Elle ne contient pas de bourgeons ;
S (Souchong) : La feuille est cueillie dans le bas du théier. Plus âgée et très faible en théine, la feuille est souvent roulée dans le sens de la longueur et surtout utilisée pour les thés de Chine fumés.
LES METHODES FLUORIMETRIQUES
L’acide ascorbique n’est pas naturellement fluorescent, on le rend fluorescent par oxydation ménagée en acide déhydro ascorbique, ensuite on le traite par l’ortho-phenylènediamine avant de procéder au dosage fluorimétrique du composé ainsi formé [51].
La méthode microfluorimétrique officielle L’acide ascorbique est oxydé en acide déhydro ascorbique qui réagit avec l’ortho-phenylènediamine pour donner un composé fluorescent dont la longueur d’onde d’excitation est de 350 nm et la fluorescence est mesurée à 430 nm. L’intensité de la fluorescence est directement proportionnelle à la concentration en vitamine C [51].
La méthode fluorimétrique semi-automatique Le principe est le même que précédemment avec des longueurs d’excitation et d’émission respectivement à 360 nm et à 440 nm. La N- bromosuccinimide a été utilisée comme réactif oxydant [51]. Cette méthode permet le dosage de la vitamine C dans divers aliments (céréales pour petit déjeuner, fruits secs, légumes) [51].
Préparation des réactifs pour l’extraction de la vitamine C
Préparation d’acide métaphosphorique (HPO3) à 4% Introduire 4g de HPO3 dans une fiole jaugée de 100ml, dissoudre avec de l’eau bidistillée puis ajuster le volume. La solution ainsi obtenue servira à l’extraction de la vitamine C contenue dans les différentes variétés de thé.
Préparation d’acide trichloracétique à 4% Introduire 2ml de TCA pur dans une fiole de 50ml, puis compléter jusqu’au trait de jauge avec de l’eau bidistillée. Cette solution de TCA à 4% permet d’éliminer certaines substances gênantes.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LE THE
I. HISTORIQUE
II. CARACTERISTIQUES BOTANIQUES DU THEIER
III. EFFETS ET USAGES MEDICAUX
IV. LES DIFFERENTES VARIETES
IV. 1. Les thés verts
IV. 2. Les thés noirs
IV. 3. Le thé noir fumé
IV. 4. Le thé semi fermenté (Oolong)
V. LES GRADES
VI. LES PAYS PRODUCTEURS
VI. 1. Quelques méthodes de préparation du thé
VI.1.1. Thé à la marocaine
VI. 1.2. Punch au thé
VII. LES PRINCIPAUX COMPOSANTS DU THE
VII. 1. Les substances banales
VII. 2. Les alcaloïdes
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA VITAMINE C
I. HISTORIQUE
II. STRUCTURE
II. 1. Description
II. 2. Relation structure activité
II. 3. Synthèse de la vitamine C
II. 3.1. Synthèse chimique
II. 3.2. Synthèse par biotransformation
III. PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
III. 1. Propriétés physiques
III. 2. Propriétés chimiques
IV. SOURCES ALIMENTAIRES
V. LES BESOINS
VI. CARENCES EN VITAMINE C
VI .1. Carences chez l’enfant
VI .2. Carences chez l’adulte
VII. ROLES PHYSIOLOGIQUES
CHAPITRE III : GENERALITES SUR LES METHODES DE DOSAGE DE LA VITAMINE C
I. LES METHODES TITRIMETRIQUES DE DOSAGE
I. 1. La méthode titrimétrique officielle
I. 1.1. Principe
I. 1.2. Les réactifs utilisés
I. 1.3. Préparation de l’échantillon de dosage
I. 1.4. Détermination de la quantité d’acide ascorbique
I. 2. Méthode à la N-bromosuccinimide (C4H4BrNO2)
II. LES METHODES FLUORIMETRIQUES
II. 1. Méthode microfluorimétrique officielle
II. 2. Méthode fluorimétrique semi-automatique
III. LES METHODES PHOTOMETRIQUES
III. 1. Méthode utilisant les sels de tétrazolium
III. 2. Méthode au molybdate d’ammonium
III. 3. Méthode par photométrie directe
IV. LES METHODES CHROMATOGRAPHIQUES
IV. 1. La chromatographie sur couche mince (CCM)
IV. 2. La chromatographie en phase gazeuse (CPG)
IV. 3. La chromatographie liquide haute performance (HPLC)
IV. 3.1. Chromatographie d’absorption
IV. 3.2. Chromatographie sur échangeurs d’anions
IV. 3.3. Chromatographie sur supports greffés
IV. 3.4. Chromatographie par appariement d’ions
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
CHAPITRE I: MATERIEL ET METHODE
I. CADRE D’ETUDE
II. MATERIEL
II. 1. Echantillons
II. 2. Appareillage et verrerie
II. 3. Réactifs
III. METHODE
III. 1. Préparation des réactifs pour l’extraction de la vitamine C
III. 1.1. Préparation d’acide métaphosphorique (HPO3) à 4%
III. 1.2. Préparation d’acide trichloracétique à 4%
III. 2. Extraction de la vitamine C
III. 3. La méthode de dosage par oxydoréduction
III.3.1. Principe du dosage
III. 3.2. Préparation des réactifs pour le dosage
III. 3.2.1. Préparation de la solution d’iode de concentration inconnue
III. 3.2.2. Préparation de la solution de thiosulfate de sodium à 0,02mol/l
III. 3.2.3. Préparation de la solution d’acide sulfurique à 0,5mol/l
III. 3.3. Titrage de la solution d’iode de concentration inconnue par la solution de thiosulfate de sodium à 0,02mol/l
III. 3.4. Préparation des solutions à titrer à partir des extraits
III. 3.5. Titrage de l’extrait par la solution d’iode de concentration connue
CHAPITRE II: RESULTATS
CHAPITRE III: DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Télécharger le rapport complet