Determination de la surface specifique foliaire (SSF)

Pour Madagascar, le riz est un produit à la fois économique, social et politique. Produit de première nécessité, il a une place importante dans tous les domaines de la vie des Malgaches. Le riz représente 70% de la production agricole totale. D’après les données publiées par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), plus de 50% des terres luxuriantes de l’île peuvent être cultivées en riz, mais seules 10% le sont actuellement. (Risham BADROUDINE 2008) .

Néanmoins, la production de riz du pays a progressé depuis 1960 (1.2 millions de tonnes de riz en 1960 pour une population de 5.5 millions d’habitants) pour atteindre aujourd’hui 3.7 millions de tonnes (pour une population de 19 millions d’habitants). (Risham BADROUDINE 2008). La majorité des paysans malgaches pratiquent la riziculture irriguée. Le rendement dépend des variétés cultivées mais aussi fortement de la maîtrise de l’eau avec un autre facteur à prendre en compte l’ensablement des rizières. Compte tenu de la croissance démographique et l’exiguïté des terres cultivables dans les bas fonds, le recours à l’exploitation des tanety devient nécessaire, favorisant l’initiative des différents centres de recherche à travailler dans ce domaine. Parmi les organismes, le CIRAD en collaboration étroite avec le FOFIFA, essaie d’améliorer la riziculture pluviale. Ces recherches sont orientées surtout vers la création de variétés tolérantes au froids, sur la gestion agrobiologique des sols, sur la mise au point de méthode de lutte intégrée contre les insectes terricoles et contre les pyricularioses, sur l’élargissement de la base génétique du matériel végétal ainsi qu’une plus grande prise en compte des interactions entre les génotypes de riz cultivés les systèmes de culture et l’environnement. (http//www.cirad.mg) .

Outre, l’analyse des paramètres agronomiques, l’étude des paramètres physiologiques est très sollicitée. Les recherches physiologiques et, plus particulièrement l’écophysiologique des grandes cultures, ont permis d’accumuler un ensemble impressionnant de connaissances sur le fonctionnement des plantes comme l’élaboration séquentielle du rendement (mise en place des composantes, remplissage du grain, redistribution des assimilâtes), la mise en évidence de l’importance du stade de développement sur les besoins en fournitures d’assimilâtes (carbone, azote).

Le riz

Classification botanique

Classification classique 

Règne : PLANTAE
Sous règne : TRACHEOBIONTA
Division : MAGNOLIOPHYTA
Classe : LILIOPSIDA
Sous-classe : COMMELINIDAE
Ordre : POALES
Famille : POACEAE
SousFamille : POOIDAE
Tribu : ORYZAE .

Description botanique
Le riz est une plante annuelle à chaume dressé ou étalé de hauteur variable, allant de moins d’un mètre jusqu’à cinq mètres pour les riz flottants. C’est une plante prédisposée au tallage, formant un bouquet de tiges, à racines fasciculées. Les fleurs, en épillets uniflores, sont groupées en panicules de 20 à 30 cm, dressées ou pendantes. Le fruit est un caryopse enveloppé dans deux glumelles grandes, coriaces et adhérentes, l’ensemble formant le paddy.

Les différentes phases du cycle de végétation de riz

Le cycle de riz peut être divisé en trois phases:
• 1 phase végétative
• 1 phase reproductive
• 1 phase de remplissage et de maturation du grain .

a) Phase végétative
La phase végétative comprend la germination, la levée et le tallage. Elle dure du semis jusqu’à la phase de différenciation paniculaire (Initiation paniculaire). Selon la température, la phase de germination dure de 5 à 20 jours (5 jours en condition chaude et 20 jours sous de basses températures).

b) Phase reproductive
La phase reproductive va de l’initiation paniculaire à la fécondation. Elle dure 19 jusqu’à 25 jours. Elle comprend l’initiation paniculaire, la montaison, l’épiaison et la fécondation. A partir de l’initiation paniculaire, le tallage s’arrête. Durant la phase reproductive, le plant de riz est particulièrement sensible à des conditions défavorables (sécheresse, basses températures …).

c) Phase de remplissage du grain et de maturation
La phase de remplissage du grain et de maturation va de la fécondation des grains jusqu’à la maturité. Durant cette phase, on observe un remplissage des grains par un mouvement des éléments nutritifs de la plante vers les grains. Les grains passent en état de grain laiteux, puis pâteux et enfin on obtient de grain mature. Cette phase dure de 30 à 42 jours, selon les conditions de température et d’humidité du milieu.

Le riz pluvial

Définition

Le riz pluvial est le riz qui est cultivé sans être immergé, c’est-à-dire pas dans une rizière aménagée pour retenir l’eau mais dans un champ. Il peut être cultivé en labour ou sur couvert végétal mort (résidus de la culture précédente) ou vivant, lors des cultures sans labour, dans le cadre de système antiérosif. Ce mode de culture est dit riziculture pluviale. (Hari, K.Pande 1997) Il est aujourd’hui notamment développé en Afrique de l’Ouest et, dans quelques zones tropicales à titre expérimental ou de culture traditionnelle. Les rendements sont plus faible, mais moins dépendant d’une ressource abondante en eau.(http : // fr.wiwikipedia.org/wiki /oryza) .

L’importance du riz pluvial

La riziculture pluviale permet l’extension de la superficie cultivée en riz et contribue à combler les besoins alimentaires de la population en complément du riz irrigué. Il permet de raccourcir la période de soudure et financer le riz de la deuxième saison. Il offre un rendement supérieur au décorticage fait l’objet d’une demande interrégionale. Les contraintes à lever pour son développement sont : la faible résistance à plusieurs fléaux (striga, pyriculariose, ravageurs), l’insuffisance de semences, l’étroitesse de l’offre nationale (Jean-Luc Dzido (CIRAD), Alain Ramanantsoanirina (FOFIFA), Marie-Hélène Dabat (CIRAD), Simon Razafimandimby (FOFIFA)).( www.cirad.mg) .

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Première partie : INTRODUCTION
I –GENERALITES
I.1.Le riz
I.1.1. Classification botanique
I-1-2 Description botanique
I-1.3. Différentes phases du cycle de végétation du riz
I-2 Le riz pluvial
I-2-1 Définition
I-2-2 Importance du riz pluvial
I-2-3 Contraintes majeurs du riz pluvial
I.3.La Surface Spécifique Foliaire (SSF)
I.3.1. Définition
I.3.2 Pourquoi étudie- t-on la SSF
I.3.3 Facteurs de variation de la Surface Spécifique Foliaire
Deuxième partie : MATERIELS ET METHODES
II .1 Site d’étude
II.1.1 Site Andranomanelatra
II.1.2 Site Ivory
II.2 Matériel Végétal
II-2.1 Dix variétés de riz pluvial
II.3 Dispositif expérimental
II-3.1 Site d’Andranomanelatra
II.3.1.1Dispositif principal
II.3.1.2 Dispositif secondaire ou MRG
II.3.2 Site d’Ivory
II.4 – Environnement technique de l’expérimentation
II.4.1 Fertilisation du sol
II.4.2 Semis et entretiens
II.5 Outils et méthodes expérimentales
II.5.1 Mesures de la SSF à l’échelle de la feuille sur le dispositif principal et le MRG
II.5.2 Mesures de la SSF à l’échelle de la plante
II.6 l’Indice Foliaire ( LAI)
II.7 Analyse statistique
II.7.1 Coefficient de corrélation
II.7.2Analyse de variance
Troisième partie : RESULTATS
III.1. SSF à l’échelle de la feuille
III-1.1 Valeurs de la Surface Spécifique Foliaire à l’échelle de la feuille des dix variétés étudiées à Andranomanelatra
III.1.2 Variation de la SSF selon la position de feuille pour chaque variété de riz pluvial
III-1.3 SSF des disques foliaires et celle de la feuilles entières
III.1.4 Relation entre la SSF feuille entière et SPAD
III.1.4.1 Relation par variété
III.1.4.2Relation selon le stade de développement
III-2 SSF à l’échelle de la plante
III-2.1. Mesure de la SSF des dix variétés de riz du Site d’ Andranomanelatra
III.2.2 Mesure de la SSF des dix variétés de riz du Site d’ Ivory
III .3 Relation entre SSF et LAI
Quatrième partie DISCUSSION
Cinquième partie : CONCLUSION

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *