Surveillance des structDétermination de la réponse mécanique d’un câble à fibre optique noyé dans le bétonures de génie civil en béton

Généralités

Avant d’aborder le sujet de la surveillance des ouvrages de génie civil, il nous a semblé opportun d’introduire rapidement des notions portant sur la mécanique des matériaux, le comportement d’interfaces et la métrologie.

Notions de mécanique des matériaux

L’étude du comportement mécanique des matériaux a pour objectif de connaître leur réponse à une sollicitation donnée, dans le but final de modéliser ce comportement pour des études de dimensionnement. Les variables mises en jeu dans ce domaine sont les contraintes et les déformations [1]. Le comportement élastique pour lequel la relation entre contrainte et déformation est linéaire, est le plus utilisé dans les calculs de mécanique des milieux continus réalisés dans l’industrie, même si d’autres types de comportement sont de plus en plus introduits car ils s’approchent plus de la réalité, et permettent donc un dimensionnement moins conservatif des structures. Le dimensionnement de la structure, outre le choix des matériaux, intègre l’optimisation des géométries, le respect des points de fonctionnement, en vue de l’adapter aux sollicitations qu’elle subira. La connaissance du comportement des matériaux permet de mieux appréhender les efforts qui seront mis en jeu, ainsi que les défauts susceptibles d’être créés.

Les lois de comportement des matériaux sont déterminées à partir d’essais sur des échantillons. La taille des échantillons doit être adaptée pour qu’ils soient représentatifs d’une structure homogène, afin de satisfaire aux hypothèses des milieux continus. Le volume représentatif du matériau est déterminé en considérant une dizaine de fois la taille des hétérogénéités du matériau. Les conditions d’essais, comme la vitesse de déformation du matériau, sa température, la direction et le sens de la sollicitation, déterminent le domaine de validité de la loi de comportement obtenue. Ainsi, il faut veiller à utiliser des conditions aussi proches que possible de celles correspondant aux sollicitations subies par le matériau lors de son utilisation. Dans le cadre d’essais uni-axiaux, les essais sont de type traction-compression, torsion, ou flexion. La traction-compression est l’essai le plus couramment utilisé. Les déformations sont limitées par la rupture du matériau (en traction et compression) et par le flambage de l’éprouvette en compression. La flexion est un essai plus complexe qui allie les deux sollicitations précédentes ainsi que du cisaillement. La flexion quatre points permet de solliciter le matériau avec un moment constant entre les deux points d’application de la charge. Enfin, on distingue, d’une part, les essais monotones où la direction de sollicitations reste inchangée pendant l’essai, avec tout de même des relaxations possibles, et d’autre part, les essais cycliques où les directions de sollicitations sont alternées, pour tester le comportement du matériau en fatigue. Dans les deux cas, il est possible d’appliquer une précharge au début de l’essai .

Suivant le type de matériau et des conditions de sollicitations, l’étendue de chaque domaine est plus ou moins grande. On distinguera le comportement dit fragile pour lequel le domaine de déformation plastique est peu étendu, du comportement dit ductile pour lequel la plage de déformation plastique est plus étendue. Une autre catégorie d’essais se distingue des précédents : les essais de fluage sont réalisés en appliquant une contrainte constante, de manière prolongée, au matériau. Le résultat est présenté sous la forme d’une courbe déformation-temps, pour une contrainte constante donnée . Une première déformation apparaît instantanément à la mise en charge, correspondant à la déformation élastique du matériau. Ensuite, une déformation lente apparaît au cours du temps, synonyme d’un comportement visco-élastique du matériau.

Lors d’un essai de traction ou compression, on observe que le matériau se déforme également dans la direction perpendiculaire à la direction de sollicitation. Le rapport entre les déformations transversale et longitudinale correspond au coefficient de Poisson du matériau (v), dont les valeurs sont comprises entre -1 et 0,5. La valeur 0,5 correspond à un matériau incompressible.

Introduction sur le comportement aux interfaces 

Un produit, quel qu’il soit, est rarement composé d’un seul matériau, mais correspond le plus souvent à un assemblage de plusieurs matériaux. Les propriétés mécaniques du produit dépendent donc, non seulement des propriétés des matériaux, mais également de celles des interfaces entre les matériaux. Dans un premier temps, nous avons voulu définir des notions générales souvent utilisées comme l’adhérence ou l’adhésion entre deux matériaux. Puis, nous introduisons l’essai d’arrachement dit « pull-out » souvent mis en œuvre pour caractériser le comportement mécanique d’une interface.

Généralités

Comme défini dans [2], l’adhérence est l’état d’un élément qui tient à un autre. Elle peut être mesurée par un essai mécanique et manifeste la difficulté de séparer deux corps. La force d’adhérence mesure la force nécessaire à la rupture de l’assemblage. L’adhésion est un phénomène qui crée l’adhérence dont les explications sont apportées par des considérations physico-chimiques, comme les phénomènes d’attraction entre deux corps. Enfin, l’adhésivité est l’aptitude d’un matériau ou d’un produit à créer l’adhérence. Si un corps A est mis en contact avec un corps B, le lien de rencontre est le joint. Le collage a pour but d’assurer une liaison intime entre les adhérents, qui sont en général solides, par l’intermédiaire d’un 3e corps. Dans ce cas, deux joints adhésifs existent. Le matériau intermédiaire peut être une colle qui est plutôt d’origine naturelle ou un adhésif qui est plutôt de synthèse. Le collage structural est un assemblage qui supporte des contraintes mécaniques. Au niveau d’un joint entre A et B, l’interface est la zone en deux dimensions qui sert de frontière. L’interphase est la zone où les propriétés physico chimiques et mécaniques sont différentes de celles de A et B. Lorsque les essais d’adhérence entre deux corps A et B sont effectués, la rupture peut être soit adhésive, soit cohésive. Elle est adhésive ou interfaciale lorsqu’elle se produit à l’interface : la cohésion des corps s’avère meilleure que leur adhésion. Elle est cohésive lorsque la rupture ne se produit pas à l’interface : la cohésion du matériau ou de l’interphase qui a cédé est plus faible que l’adhésion des deux adhérents. La distinction entre ces deux cas peut ne pas être évidente, puisqu’elle dépend de l’échelle d’observation : la présence du composé A résiduel sur la surface B peut ne pas être perçue à l’œil mais décelée par microscopie.

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Table des matières

Introduction
Chapitre I
Surveillance des structures de génie civil en béton – Intérêt des mesures de déformation réparties par fibre optique
Chapitre II
Détermination de la réponse mécanique d’un câble à fibre optique noyé dans le béton
Partie A : Etude bibliographique sur les mécanismes de transfert d’effort du milieu environnant à la fibre optique à travers le revêtement du capteur
Partie B : Détermination de la fonction de transfert mécanique d’un câble particulier noyé dans le béton
Chapitre III
Evaluation des incertitudes d’un système de mesures de déformation réparties
Chapitre IV
Durabilité du système de mesure
Conclusions et perspectives
Références bibliographiques
Annexes

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