Détermination de la climatologie de chaque station à partir du diagramme ombrothermique

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COTE-EST

Cette région jouit d’un climat chaud et humide. Exposée directement aux courants d’alizés, elle reçoit plus de 2500mm de pluie par an avec un maximum de 3700mm dans la baie d’Antongil et un minimum (900mm à 1600mm) aux extrémités Nord et Sud.
Les pluies sont particulièrement abondantes de janvier à avril ; elles sont minimales en septembre-octobre (bien que ces mois comportent encore en moyenne 7 à 15 jours de pluie). Il existe aussi un minimum relatif en mai entre les pluies d’été et d’hiver.
La température annuelle moyenne est d’environ 24°C, les températures extrêmes absolues sont de 36.8°C à Diégo-Suarez et de 35.4°C à Fort-Dauphin (pour les maximum), de 14.6°C à Diégo-Suarez et de 8.8°C à Fort-Dauphin (pour les minimum).

PLATEAUX

Cette région comprend l’intérieur de l’île au-dessus de 700m. Elle s’élève jusqu’à plus de 2800m dans le massif du Tsaratanana, de 2 600m dans l’Andringitra et dans l’Ankaratra. Dans la période allant de Mai à septembre, les zones situées au-dessus de 1 500m sont parfois intéressées par des gelées et deux cas de chutes de neiges ont été observés sur l’Andringitra, le 8 Août 1961 et le 29 juillet 1963.
Le climat des plateaux est généralement tempéré vers 1 200m, la température moyenne annuelle oscille de 18 à 22°C. Les variations locales du climat sont très importantes suivant l’exposition et l’altitude. Ainsi, le maximum absolu de 40°C a été observé à Betroka en novembre 1955 et le minimum absolu de -8.5°C en juillet 1963 et août 1964.

Délimitation de la zone d’étude

Cependant, pour cette étude, on ne va considérer que les stations dont les données ont été disponibles mais surtout les stations qui se situent les plus près de la côte Ouest de Madagascar afin de voir le contraste existant près de Canal de Mozambique. Le tableau suivant présentera ses stations avec leurs latitudes, longitudes et aussi leurs altitudes respectives suivi d’une figure qui montera la position géographique de ses stations par rapport à Madagascar.

Brises de terre et brises de mer

Puisque terre et mer chauffent ou refroidissent différemment, l’air se met en mouvement au cours de la journée près des côtes.
Le jour, par beau temps, la terre a tendance à s’échauffer rapidement que la mer ; il se produit alors une ascension de l’air chaud au niveau de la terre, et qui est remplacé par l’air plus frais en provenance de la mer : c’est la brise de mer. Par contre, la nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer et il se produit le phénomène inverse : c’est la brise de terre.
Ces brises sont observées à un degré plus ou moins net sur les côtes. Elles donnent localement aux vents généraux une composante vers la terre ou vers la mer. Elles sont particulièrement nettes sur la côte Ouest, abritée de l’Alizé et dont l’inter lande présente une forte variation diurne de la température.

Les courants d’ouest

L’alizé est surmonté de courant d’Ouest subsident et secs. Lors des passages au sud de Madagascar des Thalwegs polaires, l’alizé disparaît parfois sur une grande partie de l’île et laisse la place aux courants d’ouest. En hiver, lorsqu’ils arrivent au sol, ces courants donnent sur les régions qu’ils intéressent un temps généralement clair ou peu nuageux avec des brouillards matinaux sur les Plateaux. En été, ces courants d’ouest s’humidifient par la base sur le canal de Mozambique et, en atteignant les plateaux, favorisent le développement des orages sur les régions où ils sont en convergence avec le régime de sud-est.

Vent de nord-ouest

En été, l’anticyclone d’Arabie développe parfois une dorsale sur le Nord du Canal de Mozambique, il s’établit alors par intermittences sur les régions Nord-Ouest et Centre Ouest, ainsi que sur la partie occidentale des Plateaux des courants de Nord-Ouest faibles à modérés (appelés par certains auteur). D’origine équatoriale, ce vent très instable favorise sur les régions qu’il intéresse le développement de foyers orageux. A la suite d’une évolution cyclonique, ce vent se renforce et s’accompagne de fortes pluies.
La limite entre les vents de Nord-Ouest et ceux du Sud-Est est la ZCIT ou front intertropical. C’est dans cette zone que se forme les perturbations cycloniques.

Le logiciel de programmation R

R est un environnement intégré de manipulation de données, de calcul et de préparation de graphiques. Toutefois, ce n’est pas seulement un environnement statistique, mais aussi un langage de programmation complet et autonome qui est principalement inspiré du S et de Scheme (4). (5) Les possibilités de manipulation de données sous R sont en général largement supérieures à celles des autres logiciels usuels d’analyse statistique.
L’utilisation de R présente plusieurs avantages en étant :
– un logiciel multiplateforme, qui fonctionne aussi bien sur des systèmes Linux, Mac OS X ou Windows.
– un logiciel libre, développé par ses utilisateurs et modifiable par tout un chacun.
– un logiciel gratuit.
– un logiciel très puissant, dont les fonctionnalités de base peuvent être étendues à l’aide de plusieurs milliers d’extensions.
– un logiciel dont le développement est très actif et dont la communauté d’utilisateurs ne cesse de s’élargir.
– un logiciel avec d’excellentes capacités graphiques et de nombreuses possibilités d’export,
– le plus utilisé dans tous les secteurs scientifiques.

Le menu « Load Data and Run QC »

Ce menu serve à lire (ou à entrer) les données dans RClimDex mais aussi à détecter les anomalies dans la série de base de données.
Un objectif principal de ces indices est d’être employé pour des études de surveillance et de détection de changement climatique. Ceci exige que les indices soient homogénéisés. RClimDex inclut un procédé de contrôle de qualité de données simples qui a été fourni dans ClimDex. Comme dans ClimDex, nous avons besoin de que la qualité des données est contrôlée avant que les indices puissent être calculés.
Il identifie et décrit comme des anomalies les valeurs quotidiennes dont :
 Tmax < Tmin.
 Tma – Tmin = 0.
 Prec ≤ 0 et Prec ≥ 200 mm.

Insertion de nouvelles colonnes de données

Afin de faciliter la manipulation des données sous R, on a inséré une nouvelle colonne qui est une moyenne des températures maximum et minimum journalière. Cette nouvelle est obtenue par le calcul suivant : ??=??+??2 (1).
Puisque nous allons aussi faire des études sur les caractéristiques saisonnières des deux paramètres, alors on a aussi ajouté une autre colonne contenant les saisons selon les règles suivant :
 si le mois est entre le mois de novembre et le mois d’avril, la colonne des saisons est remplie par « été ».
 pour les autres mois, on la remplie par « hiver.

Détermination de la climatologie de chaque station à partir du diagramme ombrothermique

Les diagrammes ombrothermiques représentent l’évolution au cours d’une année des températures moyennes mensuelles et des précipitations totales mensuelles et permet de déterminer le climat d’une ville, plus précisément d’une station. (7)
Cependant dans notre cas, nous allons utiliser les moyennes durant les 30 ans, c’est-à-dire, les précipitations totales mensuelles seront changées en des moyennes des cumuls de précipitations mensuels pendant 30 ans et les températures moyennes mensuels seront changer en des moyennes en 30 ans des températures moyennes mensuels. Nous allons ajouter aussi les nombres de jours de pluies moyenne de chaque mois sur ses diagrammes.
Règle de construction :
 En abscisse, on représente les mois de l’année.
 En ordonnée, on place deux axes : la température.
– L’axe des températures est à droite, celui des précipitations est à gauche.
– Les températures sont représentées par une courbe. Les points représentant les températures moyennes de chaque mois sont situés au centre de chaque mois et sont reliées par une courbe lissée.
– Les précipitations sont représentées par un histogramme (colonnes) ayant le mois comme largeur.
Par convention, pour faciliter l’analyse de ce type de graphique, on conseille d’adopter entre les deux axes la relation suivante : ?=2? (2) .
C’est-à-dire que si par exemple sur l’axe des précipitations, on a 20 mm alors cette valeur correspondra à 10°C sur l’axe des températures.
Cette convention permet de distinguer les mois secs et humides en considérant qu’un mois est sec si la courbe des températures est supérieure à l’histogramme des précipitations (et inversement pour un mois humide). (7)
N.B : Dans certaines régions, les précipitations mensuelles peuvent être très importantes (> 100 mm). Dans ce cas, pour éviter des diagrammes démesurés, on opère un changement dans l’échelle des précipitations, on place le même espace entre 100 et 200 mm qu’entre 80 et 100 mm.

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Table des matières

Partie I : GENERALITES
Chapitre I : Le climat de Madagascar
I.1. Les principaux facteurs du climat à Madagascar
I.2. Les variations régionales
I.3. Variations saisonnières (ou saisons)
I.4. Les variations des paramètres météorologiques
Chapitre II : Généralité sur la zone d’étude
Le climat de la côte-Ouest de Madagascar
Facteurs influant le climat de la cote-ouest
Les paramètres météorologiques étudiés
Partie II : DONNEES, OUTILS ET METHODOLOGIES
Chapitre I : Données et Outils
I.1. Données
I.2. Outils
Chapitre II : Méthodologies
Détermination de la climatologie de chaque station à partir du diagramme ombrothermique
Analyses statistiques des données
Autres comparaisons des précipitations
Partie III : RESULTATS et INTERPRETATIONS
Chapitre I : Classifications du climat de chaque station
I.1. Diégo
I.2. Majunga
I.3. Besalampy
I.4. Morondava
I.5. Morombe
I.6. Tuléar
Chapitre II : Caractéristiques statistiques Température
Chapitre III : Autres caractéristiques des précipitations
III.1. Durées de saisons de pluies de chaque station
III.2. Effets des phénomènes El Niño et La Niña
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie

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