Detection et caracterisation par methodes electrique et hydrogeologique d’aquiferes

70% de la surface du globe sont recouverts d’eau. Le volume total de l’eau de l’hydrosphère est estimé à 1 400 millions de km³ (ou 1 400 millions de milliards de m³). Mais les 97,2% de cette quantité sont de l’eau salée. Les 2.8% restants seulement sont des eaux douces des terres émergées : glaces, eaux souterraines, cours d’eau et lacs. Les 70% de ces eaux douces sont concentrées dans les glaces des pôles et la majeure partie du reste se trouve dans les sols, sous forme d’humidité, ou dans des nappes souterraines très profondes, inexploitables pour l’homme [1]. Or la vie humaine est basée sur l’eau. Nous ne pouvons pas vivre sans eau mais il ne s’agit pas de n’importe quelle eau d’où l’importance de l’adduction en eau potable.

Dans les pays développés, la majorité de la population ont accès à l’eau potable ce qui n’est pas le cas dans les pays les plus pauvres ou les pays en voie de développement. Cesderniers concernent surtout les pays africains puisqu’il y a des pays où il y a moins de 40% de la population qui ont accès à l’eau potable [1].

Contexte géologique

La géologie est la science étudiant les matériaux qui composent l’écorce terrestre, sa structure, l’évolution des couches internes et externes de celle-ci et les processus qui la façonnent. Ainsi, il est nécessaire de bien connaître la géologie d’un endroit ou d’une région pour mieux comprendre ce qui se passe dans le sous sol. Pour cela, nous allons d’abord voir les généralités sur la géologie de Madagascar pour mieux cerner celle de la zone d’étude.

Rappels sur la géologie de Madagascar

L’histoire géologique de Madagascar commence dans le vieux Précambrien, à une époque antérieure à 2.600 millions d’années. Cette date marque la première orogenèse majeure c’est-à-dire l’ensemble de plissements qui firent surgir Madagascar des océans en même temps que les régions voisines [2]. La géologie de Madagascar se divise en deux grandes parties. D’une part, il y a le socle ancien formé par des terrains cristallins et d’autre part, il y a la couverture sédimentaire.

Terrains cristallins

Ces terrains sont formés par le socle précambrien supportant, en discordance, deux ensembles, constitués par les 3 séries métamorphiques, discordants entre eux : à la base, série de Vohimena et série des Cipolins, indépendantes ; au dessus, série des Schistes et Quartzites .

Socle précambrien
Le socle précambrien est constitué par l’ensemble Androyen qui est un ensemble paragneissique traversé par un complexe intrusif et l’ensemble Anosyen qui est un ensemble granitique souvent transformé en orthogneiss.

▶ système Androyen
Cet ensemble est formé par des gneiss extrêmement pauvres en mica auxquels s’associent notamment des leptynites, quartzites, cipolins, amphibolites et pyroxénites, le tout offrant généralement une texture granoblastique et une structure nettement isoclinale. Ce système est, de toutes les formations géologiques, à la fois la plus ancienne et la plus étendue et qui est facilement observable à l’extrême Sud de l’Ile (Androy) [3].
▶ système Anosyen
Ce système est formé essentiellement de granites, devenant parfois monzonitiques (Composés de quartz, feldspaths et mica noir en quantités égales [4]). Il est de texture généralement fine ou porphyroïde, parfois cataclastique, le granite constitue d’énormes masses intrusives, très fréquemment ramifiées, digitées, ou bien offrant des enclaves flottantes de paragneiss, disposition morphologique qui donne à ses affleurements une allure émiettée .

Séries métamorphiques

Il en existe trois qui sont la série de Vohimena, la série des Cipolins et la série des Schistes et de quartzites.

✾ série de Vohimena
Cette série est constituée par un complexe paragneissique où le métamorphisme est plus ou moins poussé ; peu épais dans le Centre et le Nord, il atteint un millier de mètres dans le Sud. Ses affleurements sont surtout développés entre les parallèles d’Antananarivo et de Fianarantsoa. [3]
✾ série des cipolins
Cette série comprend des calcaires cristallins parfois dolomitiques. Elle affleure au centre de l’Ile. [3]
✾ série des schistes et quartzites
C’est une série assez largement plissée et peut atteindre 800 mètres de puissance. La découverte d’une écaille de Lépidodendrée dans les schistes de la base a fait attribuer cette série au Dévonien. Elle affleure au Nord Est, au Centre et au Sud Est de l’Ile.

Couverture sédimentaire

Les fossiles qu’elle renferme indiquent son âge, allant du Carbonifère au Quaternaire. Ces formations sédimentaires longent la côte Ouest sur une bande large de 250km, soit le tiers de l’île. Elle est formée de couches non plissées plongeant doucement avec une pente d’environ 10° vers le canal de Mozambique. Cette couverture sédimentaire se rencontre aussi, sous forme d’une petite frange très étroite, le long de la côte Est.

Dans ces formations sédimentaires, on distingue les formations Gondwaniennes et les formations récentes.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIER CHAPITRE : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Situations géographique et administrative
I.2. Contexte géologique
I.3. Contexte climatique
I.4. Contextes hydrologique et hydrogéologique
I.5. Situation socio-économique
DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE ET ACQUISITION DE DONNEES
II.1 Notions sur les paramètres physico-chimiques de l’eau
II.2. Méthode géophysique et méthode électrique
II.3 Acquisition de données en panneau électrique
II.4. Traitement de données en panneau électrique
II.5. Méthode hydrogéologique : notions de base d’hydrogéologie
TROISIEME CHAPITRE : RESULTATS ET INTERPRETATION
III.1. Résultats et interprétation des données obtenues à partir des panneaux électriques
III.2. Résultats et interprétation des données de quelques paramètres physicochimiques de quelques puits
III.3. Résultats conjoints des panneaux électriques et des analyses des paramètres physico-chimiques
CONCLUSION

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