DESCRIPTION TECHNIQUE POUR LA  NEPHRECTOMIE

DESCRIPTION TECHNIQUE POUR LA  NEPHRECTOMIE

La Coelio-chirurgie

  La Coelio-chirurgie est une technique chirurgicale dite minimalement invasive qui a été adoptée par plusieurs spécialités y compris l’urologie. En urologie de nombreuses interventions laparoscopiques ont été décrites et pratiquées avec un succès variable .la néphrectomie fut l’une des premières. En 1991, Clayman a rapporté le premier cas de néphrectomie par laparoscopie, il a choisis la voie transpéritonéale pour réaliser une néphrectomie élargie droite .

  Deux ans plutard, Gaur a proposé la voie retro-péritonéale pour la réalisation de la néphrectomie. Et depuis, la laparoscopie n’a pas cessé de prendre plus de place en matière de pathologie rénale. Quoique la morbidité et la mortalité de cette technique peu invasive soient relativement faibles, les risques qu’elle comporte doivent être pris en compte sérieusement. Notre travail consiste en une étude rétrospective non randomisée des dossiers des patients opérés par cœlioscopie pour pathologie rénale diverse au service d’urologie du CHU Mohammed VI de Marrakech.

HISTORIQUE

  En urologie, le premier développement de l’endoscopie a débuté au début du 19 éme siècle. Près d’un siècle après la mise au point par Bozzini d’un endoscope utilisant la flamme d’une bougie comme source lumineuse, Georges Keeling de Dresde utilise, pour la première fois en 1901, le terme de cœlioscopie pour examiner la cavité abdominale après l’avoir gonflée d’air. La voie est alors ouverte et de nombreuses étapes liées au développement technologique vont aboutir à la laparoscopie moderne[1]. En urologie, les premières interventions datent des années 80, mais les interventions sont limitées à de rares indications comme le traitement des varicocèles, La cure des ectopies testiculaires et les curages ganglionnaires.

  En fait, le développement de la laparoscopie urologique va démarrer après la première néphrectomie, réalisée par voie transpéritonéale par Claymann en 1991, suivie quelques mois plus tard, d’un même cas réalisé à Dijon par une équipe française ,Ferry a pratiqué par la même voie une néphrectomie simple gauche. De 1991 à 1994, des publications apparaissent sous la forme de petites séries, comportant un taux de complications élevé, lié à la courbe d’apprentissage et, en fait surtout, à des techniques encore aléatoires. Ce n’est que depuis 1994 que des progrès considérables sont réalisés, que les séries s’étoffent, que la présentation des techniques mieux standardisées apparaît de plus en plus claire grâce à des vidéos transmissions de bonne qualité[2]. On peut dire qu’à partir de 1998, la laparoscopie s’est imposée comme une technique utilisable et fiable en Urologie. Vient donc maintenant le temps de la diffusion des techniques et de leur reproductibilité.

Paramètres post opératoires :

*Douleur postopératoire et consommation d’antalgiques : La douleur postopératoire a été évaluée selon une échelle visuelle simple (EVS) estimée en moyenne à 1,6 avec des extrêmes de [1-3]. En postopératoire tous les patients ont reçu un antalgique mineur « paracétamol : 3g/j pendant une durée moyenne de 48 heures », sans qu’il y’ait recours aux morphiniques pour aucun malade.
*Reprise du transit : la durée moyenne de reprise du transit a été de 2.40±1,81jours avec des extrêmes de [J1-J5]
*Reprise de l’alimentation : le délai moyen de reprise de l’alimentation a été de 2.53 ±0 ,86jours avec des extrêmes de [J1 -J5]
*Ablation du drain a été faite dans un délai moyen de 3.52±0, 81jours avec des extrêmes de [J2 -J5]. *Ablation de la sonde vésicale a été effectuée en moyenne à J3 post opératoire avec un délai maximum de 5jours.
*Les suites postopératoires : ont été simples chez 55 patients (87.30%) avec une durée de séjour moyenne de 5.6 jours avec des extrêmes de [J2-J8], toutefois des complications ont été rapportées chez quelques patients. La reprise d’une activité physique normale a été estimée à 3 semaines en moyenne.
*Complications postopératoires : Des complications postopératoires ont été rapportées chez4 patients (4,76%) est ont été reparties comme suite: -Reprise opératoire dans 2 cas le premier pour anurie post opératoire et le second pour hématome de la loge rénale de grande taille compressif drainé chirurgicalement.
-1 cas d’emphysème sous cutané étendu résorbé spontanément après 24h. Toutefois aucun cas de complications respiratoires ni de complications thromboembolique n’a été noté Selon la classification des complications postopératoires recommandée par les GUIDELINES de l’European Association of Urology « 2002 » notre série comprend :
•Complications majeures : aucun cas
•Complications intermédiaires soit : 2cas (3,17%)
•Complications mineures : 1cas (1,58%)

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Table des matières

INTRODUCTION
HISTORIQUE
RAPPEL ANATOMIQUE
I-LA LOGE RENALE
1.SITUATION
2.DESCRIPTION
3.CONTENU
II-GENERALIT2 ET CONFIGURATION EXTERNE
III-CONFIGURATION INTERNE DU REIN
IV-LES MOYENS DE FIXITE DU REIN
V-LES RAPPORTS DU REIN
VI-VASCULARISATION ET INNERVATION DU REIN
VII-VOIES D’ABORD DU REIN
LAPAROSCOPIE :DESCRIPTION TECHNIQUE POUR LA  NEPHRECTOMIE
I-MATERIEL LAPAROSCOPIQUE
II-ABORD TRAPERITONEAL
1-CONDITIONS GENERALES
2-ETAPES DE L’INTERVENTION
3-REALISATION DE LA NEPHRECTOMIE PROPREMENT DITE
4-EXTRACTION DE LA PIECE
5-FIN DE L’INTERVENTION
6-FERMETURE PARIETALE
III-ABORD RETROPERITONEAL
PLACE DE LA NEPHRECTOMIE LAPAROSCOPIQUE DANS LA PATHOLOGIE RENALE NON MALFORMATIVE
I-NEPHRECTOMIE SIMPLE POUR PATHOLOGIE BENIGNE
II-NEPHRECTOMIE TOTALE ELARGIE
III-NEPHRECTOMIE PARTIELLE
IV-NEPHRECTOMIESUR DONNEUR VIVANT
V-NEPHRECTOMIE DITE MANUELLEMENT ASSISTEE
VI-LA NEPHRO-URETERECTOMIE
NOTRE ETUDE
MATERIEL ET METHODES
I-BUT
II-MATERIEL ET METHODES
1-DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
2-DONNEES CLINIQUES
3-DONEES PARACLINIQUES
4-ETIOLOGIES
5-DEROULEMENT DE LA NEPHRECTOMIE COELIOSCOPIQUE
RESULTATS
I-PARAMETRES OPERATOIRES
II-PARAMETRES POSTOPERATOIRES
III-TAUX DE COMPLICATIONS PERIOPERATOIRES
DISCUSSION
I-LES COMPLICATIONS MEDICALES DE LA NEPHRECTOMIE COELIOSCOPIQUE
II-LES COMPLICATIONS LIEES A L’INTRODUCTION DES TROCARTS
III-LES COMPLICATIONS PEROPERATOIRES ET LEURS MESURES PREVENTIVES
IV-LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRES
V-LES COMPLICATIONS POSTOPERATOIRES TARDIVES
CONCLUSION
RESUME
BIBLIOGRAPHIE

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