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Choix du sujet, nature et but de l’étude
CHOIX DU SUJET
Cette étude nous paraît importante dans le cadre du renforcement de la lutte contre les maladies à transmission vectorielle en particul ier le paludisme. L’entomologie est une branche de la biologie qui étudie les insectes y compris ces vecteurs de maladies. Elle a donc une application sur la santé publique. Le sujet nous permet de connaître les différents moustiques piqueurs d’homme, leur temps d’activité, les principaux vecteurs responsables de la transmission du paludisme comme les anophèles qui existent dans les îles des Comores. Cette étude nous permet également de mesurer le taux d’agressivité, l’indice sporozoïtique et le taux d’inoculation entomologiqu e. Ces paramètres nous permettent de cerner l’évolution du paludisme par ses agents pathogènes et de faire une comparaison dans les régions endémiques des îles les plus menacées, Mohéli et la Grande Comore.
C’est d’ailleurs dans cet optique que nous avons ch oisi le thème : « Étude comparative de la bio-écologie des vecteurs responsables de la transmission du paludisme dans les îles de Mohéli et de la Grande Comores ». L’île de Mohéli est le champ d’expérience et l’autre comme élément de comparaison.
NATURE ET BUT DE L’ETUDE
C’est une étude rétrospective qui vise dans une future recherche à une comparaison analytique de la situation globale du paludisme dans les îles des Comores, plus précisément le rôle des vecteurs dans le fonctionnement des écosystèmes et vers le développement des stratégies de réduction pérenne e d la transmission dans un environnement en perpétuelle évolution. Cependant,nous espérons apporter une nouvelle orientation et contribuer systématiquement aux travaux de recherche. Ce travail n’est qu’un essai pour améliorer les connaissances sur le rôle des études entomologiques dans le contrôle du paludisme
É COLOGIE DES VECTEURS ET DU PARASITE
DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE
Nous allons commencer par une présentation des deuxîles concernées d’après la carte suivante.
MILIEU PHYSIQUE DE MOHELI ET DE LA GRANDE COMORE
L’archipel des Comores est un ensemble de quatre îl es qui sont respectivement Mayotte, Anjouan, Mohéli et Grande Comore. Mayotte reste sous l’administration Française. Les trois dernières forment l’Union des Comores. Ces îles se situent dans l’Océan Indien, à l’entrée nord du Canal de Mozambique et à mi-chemin entre la côte est de l’Afrique et le nord-ouest de Madagascar. Grande -Comore et Mohéli couvrent respectivement une superficie de 1147Km² et de 211Km². Les deux îles se situent dans la partie occidentale par rapport à l’archipel et sont séparées de 85km. Elles présentent, en partie, des caractéristiques physiques proches, l’une par rapport à l’autre.
CONDITIONS MORPHOLOGIQUES
Les études réalisées jusqu’à nos jours témoignentueq les Comores sont d’origine volcanique. C’est donc un volcan sous-marin qui se déplace d’Est en Ouest en édifiant d’abord Mayotte, probablement pendant la fin du Tertiaire, au Miocène puis simultanément Anjouan et Mohéli et enfin la Grande Comore, estimé au début du Quaternaire. Morphologiquement, ce sont des îles montagneuses et ne présentent que peu des plaines littorales. Entre les deux, la différence morphologique se fait par leur évolution volcanique.
De cet effet, la Grande-Comore, la plus étendue et la plus récente, possède un volcan actif. Le sol est constitué par des andosols. Cette île porte le plus haut sommet du pays, le Karthala, avec 2361m d’altitude. Partout les andosols dominent et forment une structure morphologique particulière, laissant apparaître des endroits colonisés par de véritables coulées s’allongeant du sommet de Karthala jusqu’à la mer.
L’île a connu ses derniers signes d’éruptions le 16 avril 2005 ; 25 novembre 2005 ; 28 mai 2006 ; 13 janvier 2007. C’étaient des éruptions volcaniques dégageant des gaz et du sable sous forme de poussière. Bref, le relief de la Grande Comore est dominé par le massif de la Grille au nord de l’île, la dépression formant le Col de Dibwani reliant la Grille et le Karthala et le massif du Karthala, plus développé au centre, couvrant les 2/3 de l’île. Le Karthala représente à la fois le plus haut sommet des Comores et la plus grande forêt du pays. Le massif Mbadjini au sud est le témoin de l’ancienneté de la région.
Quant à Mohéli, c’est une île n’ayant aucune trace visible de coulées de lave sur sa partie superficielle. Ce qui explique l’absence des andosols, sauf sur quelques zones d’escarpement. Sa morphopédologie est en grande partie dominée par les sols bruns et ferralitiques. Son volcan n’est plus en activité il y a déjà plusieurs centaines d’années. Son sommet le plus élevé est Mzé Koukoulé avec 790m d’altitude. Malgré sa petitesse, Mohéli est une île à paysage exceptionnel avec une forêt importante. L’île est symbolique de « Djoumbé Fatima» par son passé historique.
CONDITIONS CLIMATIQUES
L’archipel des Comores a un climat tropical humide sous l’influence océanique avec deux saisons principales. La première saison est fraîche et moins humide, localement appelée « kussi », représentant la période de l’hiver austral qui va de mai à octobre. En cette période, les îles reçoivent les vents d’Alizés du Sud relativement forts. La transition inter-saisonnière est marquée par la présence de vent nommé «matulay ». Ces derniers peuvent causer des signes de semi-aridité. La deuxième saison est dite « kashikazi » symbolisant l’été austral, est dominée par les vents des Moussons de direction nord-ouest. Ces deux saisons possèdent une période inter saisonnière. Ainsi , la saison où soufflent les vents du Nord -est appelée «mgnombéni».
Les températures dépendent de ces saisons et varient en moyenne annuelle entre 24 et 27,8°C en période de l’été austral et de 23,2à 27°C en période de l’hiver austral selon les données météorologiques de l’atlas des ressources côtières de l’Afrique Orientale. En effet, la température reste toujours élevée surla zone côtière par l’influence de la mer qui joue un rôle de générateur thermique. Ainsi, lagrande partie de la population de ces îles vit sous la chaleur puisqu’elle réside sur les zones littorales.
Les précipitations sont abondantes et varient d’une année à l’autre. Selon les données de René Battistini et Pierre Vérin, les vents qui apportent les pluies viennent du nord – ouest. La pluviométrie dépend de l’altitude et de la position orographique par rapport aux vents. Elle varie entre 1500 mm à 4000 mm par an. Toutefois, chaque ile possède des variations microclimatiques selon les détails suivants :
La Grande Comore connaît une pluviométrie abondante dépassant les 4000 mm sur le versant occidental du massif du Karthala et couvrant les régions d’ouest et du centre ouest. Le Sud-est est la région sèche de l’île avecmoins de 1000 mm. La population subit la chaleur puisqu’elle préfère s’installer sur les petites plaines littorales. Par sa position l’île est moins exposée aux dépressions cycloniquespar rapport à ses îles sœurs.
Mohéli est relativement arrosée avec des précipitations allant de 1500 à plus de 2500 mm de pluies par an. Ce sont les côtes tournées face au nord et nord-ouest qui reçoivent le maximum de pluies. La forêt évoluant urs Mledjeléet Mzé kukulécontribue à cette abondante pluviométrie sur les côtes. Vu le développement intensif de la couverture végétale la chaleur est relativement élevée, avecneu moyenne d’insolation de 2600 heures par an.
CONDITIONS HYDROLOGIQUES
Sur les deux îles, il y a une différence sur l’aspect hydrologique. La présence de l’eau n’est pas définie, seulement, par la forte pluviométrie. A la Grande Comore, par exemple, la présence de l’eau est limitée par la nature de son sol. Les données récentes sur les précipitations dans l’île varient de 1000 à 4000 mm d’eau par an et pourtant, aucune rivière permanente n’existe. Le sol de la Grande Comore est en grande partie dominé par les andosols qui augmentent la capacité de rétentio en eau. Sur les coulées de lave, les sols à caractère sableux sont très filtrants et influencent le bilan hydrologique. Ce bilan qui s’exprime par la formule ci-dessous, ne présente pas un écoulement.
P = D + ∆r + ETR avec P : la pluie ; D : l’écoulement superficiel ; ∆r : le réserve en eau du sol et ETR : l’évapotranspiration réelle.
A la Grande Comore, vues les conditions pédologiques, une fois que la pluie tombe, elle s’infiltre au maximum et alimente la nappe phréatique. Jusqu’ici le sol n’arrive pas à être saturé pour permettre les écoulements superficiels et temporaires.
Pour Mohéli, la situation est complètement différente. Le bilan hydrologique est tel qu’il avantage au maximum l’écoulement superficiel (D) à chaque pluie. La domination des sols bruns et ferralitiques prenant l’état argileux et limoneux contribue à la rapide saturation en eau du sol. Donc de nombreuses rivières se forment à Mohéli. Ces rivières sont bien maintenues par une couverture végétale plus développée. Hélas le nombre de ces rivières diminue en fonction de l’augmentation de la population qui continue la déforestation due à la culture sur brûlis. Les rivières importantes se trouvent dans la région de Mléguelé.
CONDITIONS VEGETATIVES
Les deux îles présentent des avantages pluviométriques, bref un climat favorable au développement de la couverture végétale. L’ensemble des Comores contient trois formes de formation végétale : forêt de type tropical humide sur quelques endroits difficilement accessibles ; formation buissonnante sur les zones de basse altitude et une formation de type secondaire, représentant les zones nouvellement colonisées par la végétation, une fois déboisées et délaissées paragriculturel’. Mais encore une fois, en relation avec les conditions microclimatiques chaque île a ses particularités en couverture végétale. A la Grande-Comore, l’essentiel de la couverture végétale se trouve sur le Karthala. Elle est beaucoup plus développée sur leversant occidental de l’île et s’allonge vers le sud avec des arbres assez importants. Sur le littoral, la formation de broussailles est présentée par des véritables lianes colonisant enartiep les coulées de lave.
A Mohéli, Mzé Kukuléet Mlegelé constituent des sommets bien protégés parneu forêt qui occupe le centre de l’île. Ce sont des formations végétales qui se développent et couvrent même certains villages littoraux. Cette biodiversité floristique composée de plusieurs espèces d’arbre, d’herbe et de liane provoque une très forte humidité.
BIODIVERSITE ET CONSERVATION
Les Comores sont caractérisées par des peuplementsfaunistiques et floristiques récents (au Quaternaire) dont l’évolution est en relation étroite avec l’insularité et le volcanisme. Les deux îles présentent aussi différents stades d’évolution de la relation volcan /récif : récifs coralliens de types frangeants avec des variations d’extension autour de chaque île : environ 60% du littoral pour la Grande Comore et près de 100% pour Mohéli. Les extensions vers le large peuvent atteindre 300m avec la formation de pseudo lagon dans les parties plus anciennes.
MILIEU HUMAIN ET ECONOMIQUE DE MOHELI ET DE LA GRANDE COMORE
SITUATION DEMOGRAPHIQUE
La population de l’ensemble des deux îles s’est for mée avec l’arrivée de différentes populations (arabes, africaines, indonésiennes, persanes etc.) Les Comoriens dans l’ensemble ont le phénotype africain noir, on y trouve également les types indonésien et persan en faible proportion. Sa population, en 2003, compte 620575 habitants, d’après le dernier recensement général pour la population tel’habitat. Cette population connaît une évolution relativement rapide avec un taux de croissance annuelle différent : 2,7% pour la Grande-Comore et 3,6% pour Mohéli. Et si cette tendance se maintient, cette population risque de doubler en moins de 33 ans. La densité moyenne est très élevée, de l’ordre de 263 habitants par km² en 1991 et varie sensiblement d’une île à l’autre : La Grande Comore a une moyenne de 228 hab. /km² et Mohéli 115hab. /km². Cette différence s’explique par le fait que la Grande-Comore connaît un flux migratoire régulier. Cette densité pose des problèmes socio-économiques gravesmanifestés par la pauvreté croissante, les fortes pressions sur l’exploitation des ressources naturelles, les dégradations des forêts, etc.)
Cette population est très jeune puisque 53% des Comoriens ont moins de 20 ans. Les femmes en âge de procréer représentent 23,6%. L’indice synthétique de fécondité des femmes est estimé à 5,3 enfants. L’espérance de vie à la naissance est de 58,3 ans chez l’homme et de 60,3 ans chez la femme. Le taux de mortalité maternelle est évalué à 381 femmes pour cent mille naissances en 2003. (Résultats provisoires du RGPH, 2003)
REPARTITION ET CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION DES ILES RESPECTIVES
L’occupation territoriale dans l’ensemble de l’Unio n des Comores varie d’une île à l’autre et d’une région à une autre. L’île de la Grande Comore abrite en 2007 près de 51,2% de la population totale des trois îles formant l’Union des Comores sur une superficie de 1147 km². Quand à Mohéli avec une superficie de 211km², elle abrite seulement 6,4% de la population totale. L’immigration d’hommes d’â ge actif et qualifiés vers d’autres pays a été forte, bien qu’elle semble avoir baissé ces erniersd temps. L’habitat comorien est en général de type regroupé par villages et petites llesvi pour la plupart sur les côtes et en dessous de 200m d’altitude. La concentration de la population dans les villages ou dans les villes s’explique par l’exiguïté du territoire (1148 km2).
LES ACTIVITES DE LUTTES ANTIVECTORIELLES
UTILISATION DE LA MOUSTIQUAIRE IMPREGNEE D’INSECTICIDE
Les moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII) représentent un puissant outil de santé publique avec un impact considérable sur al santé. La promotion de celles-ci constitue un élément essentiel des méthodes de prévention du paludisme.
La moustiquaire ordinaire constitue une barrière entre le sujet qui dort et le moustique. Et l’insecticide ne fait que renforcer l’efficacité de la moustiquaire ordinaire qu’on imprègne. En dehors des moustiquaires ordinaires non imprégnées, on dispose également sur le marché de moustiquaires pré imprégnées et de moustiquaires imprégnées à longue durée d’efficacité. L’action de l’insecticide des moustiquaires, pré imprégnées depuis l’usine, ne dure que six mois. Après ce délai, il faut les réimprégner tous les six mois. Leur utilisation n’est recommandée qu’en cas d’urgence. Les moustiquaires imprégnées à longue durée d’efficacité (Olyset et ermanet,P marques reconnues par l’OMS) subissent une préparation spéciale à l’usine. L’action de l’insecticide dure pendant plusieurs années. Elles restent efficaces même après 25 lavages.
Le fabriquant doit préciser le type de moustiquaire livrées : ordinaire, pré imprégnée ou imprégnée à longue durée d’efficacitéCompte. tenu du faible taux de réimprégnation, les Comores ont opté pour l’approvisionnement en moustiquaires imprégnées à longue durée d’efficacité.
Tailles des moustiquaires
Les tailles standard sont les suivantes :
– Simple (W 70xL180xH150cm)
– double (W 100xL180xH150cm)
– Familial (W 130xL180XH150cm)
– Extra familial (W 190xL180XH150cm)
Mais aux Comores, le Programme National de lutte contre le paludisme (P.N.L.P) demande des tailles particulières. Cette commande spécifique augmente finalement le coût à l’achat :
· forme circulaire 850x56x220cm
· forme rectangulaire 200x180x220cm
LES COULEURS DES MOUSTIQUAIRES
La couleur standard est la couleur blanche, mais le vert, le bleu et le rose existent aussi.
DENIER
Il s’agit des mailles et de la résistance des moustiquaires. Les mailles 100 et 75 sont les dernières approuvées par l’OMS. Mais la premièr est plus résistante que la dernière.
INSECTICIDE
Six insecticides sont approuvés par l’OMS pour le raitement des moustiquaires, mais les plus utilisés aux Comores sont :
– Deltaméthrine 1% SC liquide
– Deltaméthrine (K-o tab) 25% WT comprimé.
Il est important de procéder régulièrement à l’évaluation de l’efficacité de l’insecticide utilisé et d’organiser tous les six mois des campagnes de masse de réimprégnation des moustiquaires et autres matériaux comme les rideaux.
POISSONS LARVIVORES
Cette lutte biologique par l’utilisation de poissons larvivores constitue une des principales mesures de contrôle à promouvoir aussi bien à la Grande Comore qu’à Mohéli.
Cette stratégie consiste à mettre des poissons qui se nourrissent de larves dans les réservoirs d’eau (bidons, citernes,…). L’espèce la plus connue aux Comores est Poeulia reticulata. Cette méthode est surtout appliquée à la Grande Comore car la population se ravitaille en eau de citerne.
INFORMATION, EDUCATION ET COMMUNICATION
Dans le cadre des Soins de Santé Primaire (SSP), la communauté ne peut participer pleinement à la lutte antivectorielle qu e lorsqu’elle dispose des moyens simples, efficaces, acceptables au point de vue socio-économique et susceptible d’être maintenu à long terme. En matière d’information, la scolarisation constitue le socle de la communication. La sensibilisation se fait surtout pendant les jours les plus proches de la célébration de la journée africaine de lutte contrele paludisme.
TAUX DE SCOLARISATION
Depuis l’accession à l’indépendance le 06 Juillet 1975, les Comores ont entrepris une série de réformes d’adaptation de l’enseignement aux réalités socio-économiques nationales et de faire de ce secteur un moyen de développement. Le système éducatif comporte 4 niveaux :
– l’enseignement pré- élémentaire ;
– l’enseignement élémentaire ou éducation de base ;
– l’enseignement secondaire ;
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SITUATION GENERALE DU PALUDISME
1.1. Définition du paludisme et cause
1.1.1. Généralités dans le monde
1.1.2. Cas des îles des Comores
1.1.3. Choix du sujet, nature et but de l’étude
1.1.3.1. Choix du sujet
1.1.3.2. Nature et but de l’étude
1.2. Ecologie des vecteurs et du parasite
1.2.1. Description de la zone d’étude
1.2.2. Milieu physique de Mohéli et de la Grande Comore
1.2.2.1. Conditions morphologiques
1.2.2.2. Conditions climatiques
1.2.2.3. Conditions hydrologiques
1.2.2.4. Conditions végétatives
1.2.3. Biodiversité et conversation
1.2.4. Milieu humain et économique de Mohéli et de la Grande Comore
1.2.4.1 Situation démographique
1.2.4.2. Répartition et caractéristique de la population des îles respectives
1.2.5. Situation économique des îles
1.3. Les vecteurs du paludisme
1.3.1. Cycle biologiques des moustiques anophèles
1.3.2. Morphologie des moustiques vecteurs du paludisme
1.4. Les parasites
1.4.1. Cycle épidémiologique
1.5. Les activités de luttes antivectorielles
1.5.1. Utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide
1.5.1.1. Tailles des moustiquaires
1.5.1.2. Les couleurs des moustiquaires
1.5.1.3. Denier
1.5.1.4. Insecticide
1.5.2. Poissons larvivores
1.5.3. Information, Education et Communication (I.E.C)
1.5.3.1.Taux de scolarisation
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
2.1. Choix des sites et déroulement des travaux
2.1.1. Choix des sites
2.1.1.1. Wallah I Mohéli
2.1.1.2. Panda Grande-Comore
2.1.2. Déroulement des travaux
2.1.2.1. Recherche bibliographique et collecte des données
2.1.2.2. Recherches sur terrain
2.2. Techniques et mécanismes des travaux
2.1.2. Prospections des larves
2.2.2. Matériels et techniques de collecte des larves des moustiques
2.2.3. Identification des diverses espèces de larves
2.2.4. Cycle de développement de chaque larve
2.2.5. Captures nocturnes des moustiques
2.2.6. Matériels et technique d’utilisation
2.3. Classification des moustiques
2.3.1. Méthode de la dissection des anophèles
2.3.1.1. Matériels utilisés
2.3.1.2. Technique de la dissection des anophèles
2.3.3. Méthodes d’analyse
2.3.3.1. Calcul de la loi de Khi-Deux (X²)
TROISIEME PARTIE : CONTROLE DU PALUDISME ET RUPTURE DE LA CHAINE DE TRANSMISSION
3.1. Résultats et interprétations
3.1.1. Résultats
3.1.1.1. Résultats pour les prospections des larves
3.1.1.2. Résultats de la répartition mensuelles des larves d’anophèles
3.1.1.3. Résultats des espèces de moustiques captures
3.1.2. Composition de la faune culicidienne
3.1.3. Résultats de l’agressivité mensuel
3.1.3.1. Agressivité à l’extérieur des maisons
3.1.3.2. Agressivité à l’intérieur des maisons
3.1.3.3. Description morphologique des vecteurs du paludisme
3.1.3.4. Résultats de la dissection des anophèles
3.2. Interprétation des résultats
3.2.1. Calculs des paramètres entomologiques
3.2.1.1. Agressivité anophèllienne
3.2.1.2. Indice sporosoïtique
3.2.1.3. Taux de piqûres sur l’homme
3.2.1.4. Taux d’inoculation entomologique
3.2.2. Récapitulatif des paramètres entomologiques mensuels
3.2.3. Etude comparative des vecteurs dans leur écosystème
3.2.3.1. Anophèle funestus et anophèles gambiae dans le site de Wallah I
3.2.3.2. Anophèles gambiage dans les deux sites (Wallah I et Panda)
3.2.3.3. Agressivité moyenne mensuelle des vecteurs dans les deux sites
3.2.3.4. Comparaison du taux d’inoculation entomologique (TIE) mensuelle
3.3. Discussion et recommandation
3.3.1. Discussion
3.3.2. Recommandation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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