Description du processus de fabrication (machine de laminage à froid)

Description du processus de fabrication (machine de laminage à froid)

Les activités de la société

La fabrication des armatures n’été qu’une (petite) partie du travail des maçons. C’est peut-être pourquoi la profession des armaturiers est encore mal connue de leurs partenaires professionnels. Beaucoup de projecteurs de bureaux d’études ou de conducteurs de travaux d’entreprises n’ont jamais visité les ateliers de production d’armatures et ont une idée très floue des moyens qu’on y utilise. Pourtant, le travail rudimentaire du « plieur de barres »a considérablement évolué.Dans le cadre de la bonne qualité du produit finie,les armaturiers rencontrent des difficultés, leur origine est dans la conception même de l’armature. Il s’agit parfois d’erreurs manifestes, mais souvent, on constate que seule la connaissance approfondie des impératifs de fabrication et de mise en œuvre aurait permis de choisir les dispositions optimales satisfaisant à la fois aux exigences réglementaires et à celles de l’exécution.La section des armatures a été déterminée par autres choix qui reste à faire, tels que les diamètres des barres, les espacements d’armatures, la forme des ancrages, etc. Le plus souvent les prescriptions des textes réglementaires fixent sur ces points des limites ou des conditions à respecter, mais laissent au concepteur de la structure de grandes marges de liberté. C’est à ce stade de l’étude que doivent être pris en compte les critères liés à la fabrication et à la mise en œuvre

Activité FACONNAGE

Au niveau de l’atelier de coupée façonné on trouve des produits des armatures coupés façonnés en fonction des plans décortiqués par le bureau deméthode, la production se fait en deux processus :
• Processus de coupe façonnage : la coupe et le façonnage des barres droites avec une haute technologie.
• Processus de cintrage et façonnage : les fils laminé à froid sont façonnés dans des machines.

Activité TREFILAGE et SOUDAGE

• Unité de TREFILAGE : (fils laminés/ tréfilés à froids crantés et ou lisse ) : en couronnes.
• Unité de production des poutrelles en aciers : assemblage des fils sous forme d’une poutrelle en utilisant le soudage.
• Unité de fabrication des treillis soudés :une gamme complète de dimension et de mailles allant de diamètre 3.5 mm jusqu’au diamètre12mm.

Produits commercialisés

Autant que société spécialisée en armature debéton, Rivera Métal est amenée à la production des matières suivantes :
• Production des armatures coupées façonnées :
Rivera Métal dispose d’un bureau d’études doté de ogiciels de calcul et d’optimisation des armatures.
Ce bureau de méthodes contrôle le plan béton armé,les décortique et fournit à l’équipe de production un plan de coupe, de pliage et de cintrage des armatures sur des lignes automatiques à la pointe de la technologie pour obtenir les cadres, les étriers ,les épingles, les ancrages et les coudes.
• Production des aciers pour béton :
Au cours des premières décennies de l’histoire du béton armé, les armatures étaient constituées de barres d’acier doux, de section circulaire dont la limite d’élasticité était habituellement comprise entre 215 et 235 MPa. Ce type d’acier n’est pratiqu ement plus utilisé. On a évolué vers des aciers qui sont à la fois à Haute Limite d’Elasticité (HLE ) et à Haute Adhérence (HA).
La haute adhérence résulte de la création d’aspérités en saillie ou en creux. Les aspérités en saillie inclinées par rapport à l’axe de la barre sont appelées « verrous ». Les aspérités en creux sont appelées « empreintes ».
Figure2 : Acier pour béton.
• Production des treillis soudés :
Armatures préfabriquées se présentant sousormef de réseaux de réseaux plans constitués de fils ou de barres, lisses ou à haute adhérence, de diamètres compris entre 3,5 et 8. Cette production est réalisées en deux lignes chaque ligne utilise euxd types de fils (fils de trame et L’assemblage des éléments constitutifs est obtenu par soudage de chaque point de croisement, effectué par résistance, en usine, sur machines automatiques.
• Production des poutrelles nues :
Ces poutrelles sont disponibles en différentes hauteurs et diamètres de fils, elles sont emballées par cerclage de feuillards de 50 unités par botte.
Un fil supérieur de (/) 7/8/10/12 mm (3.5 à 14 mm sur demande).
Deux fils inférieurs de (/) 6/8/10/14 mm (3.5 à 7 mm sur demande).
Deux étriers continus en forme sinusoïdale soudés ua fils inférieurs et supérieurs (/) 4.5/5 mm (3.5 à7 mm sur demande).
La hauteur des poutrelles varie entre 50 mm et 300 mm
La longueur standard des poutrelles est de 12/13/14 m.

Présentation de l’atelier de production(Tréfilage, poutrelles nues, treillis soudés)

Les lignes du laminage à froid 

LIGNE DE SOUDAGE DES POUTRELLES TSD:
La machine à souder est ultraperformante, Son rôle est la fabrication de poutrelle standard en grandes quantités qui ont divers applications.
Figure 4 : ligne de soudage de poutrelles
LIGNE DE SOUDAGE DES NAPPES D’ARMATURE G55:
La G55 spécialisé en production économique de nappestandard à partir des couronnes. Toutes les installations pour la transformation de matériaux aminésl à chaud et/ou à froid.
Figure 5 : ligne de soudage des nappes d’armature
LIGNE DE LAMINAGE A FROID RMV :
La RMV ou la lamineuses de fil à froid est ultraper formante pour plusieurs gammes de diamètres de fils courants dans le domaine des nappes d’armature . Tous les accessoires, y compris bobineuse automatique.
NB : chaque ligne comprenant 2 machines pour la production.

Description du processus de fabrication (machine de laminage à froid):

Le processus de fabrication du laminé à froid se représente comme suit : de la réception de la matière première jusqu’à la libération du produit fini.
Réception matière première :
-Matière première réceptionnée sous forme deouleauxr sous réserve de contrôle. -Gestion du produit non conforme
-Isolement dans la zone des produit non –confo rme avec identification visuelle peinture rouge.
Stockage
-Identification du produit conforme par peinture vert -Stockage selon diamètre
Planification de la production
-Selon les commandes en cours on établit un planning prévisionnel de production par semaine.
Alimentation zone de stockage machine
-Selon le planning de production on alimente la zone de stockage machine en établissant un bon de sortie magasin vérifié par l’agent de contrôle qualité.
Dévidage du fil machine
-Au moyenne d’un chariot élévateur on alimente esl dévidoirs par des rouleaux en appliquant le plan de contrôle au cours de la production la fiche de réglage et la procédure de traçabilité.
Décalaminage
-Enlever l’oxyde qui recouvre le fil pour obtenir une propreté de surface.
Lubrification
-Assure le maintien d’un bon état de surface du fil métallique et de limiter l’échauffement provoqué par l’écrouissage du métal.
Bloc de laminage à froid
-Mise en forme du diamètre avec étirage du filà l’aide du disque de tréfilage afin de réduire progressivement son diamètre grâce à son passage d ans une succession de cassette de tréfilage en respectant les réglage pour chaque diamètre (fichede réglage).
-Contrôle du fil avant le lancement de fabrication
Bloc de dressage
-Bloc de dressage pour éliminer les contraintesdu fil avant bobinage
Bobinage
-Lancement de production
Ligaturage
-Ligaturée avec feuillard
Evaluation à la zone de stockage PF intermédiaire
-Evaluation des bobines dans une zone de mise en attente pour vérification par le contrôleur qualité
-Gestion du produit non conforme
-Isolement dans la zone des produits non-conforme avec identification visuel peinture rouge
Stockage PF
-Libération des bobines par le contrôleur qualité à la zone de stockage PF.
-Identification par une étiquette comportant uncachet conforme.
N.B : la matière première utilisée pour la productiondu fil laminé à froid est le fil machine TSA.

Les différents équipements constituants de laRMV 

Dévidoir de fil machine over Head OHPligne de laminage à froid RMV Dispositif de décalaminage mécanique MDU
Applicateur d’agent de tréfilage DCA Bloc de tréfilage vertical triple

Fonctionnement du RMV 

Dévidoir de fil machine overhead OHP

Description de l’OHP
Le dévidoir de fil machine overhead, OHP, constitué de deux portes couronnes culbuteurs, des galets de renvoi inférieurs, des galets de renvoi upérieurs déplaçables moyennant le palan à chaînes et du détecteur de boucle sur le galet de renvoi supérieur.
Le détecteur de boucle sert à déconnecter la ligne de production. En cas de formation de boucle de fil, un initiateur d’approche est actionné par la réglette du détecteur de boucle et la ligne est arrêtée.
Le détecteur de boucle est réglable par une vis deréglage, la fente entre la réglette du détecteur de boucle et le galet de renvoi doit être 1,5 x diamètre de fil. Le réglage de la pression du détecteur ed boucle dépend du diamètre de fil.

 Dispositif de décalaminage mécanique MDU

Figure10: schéma du dispositif de décalaminage mécanique
Description du MDU
Le dispositif de décalaminage mécanique consiste euxd mécanismes de pliage dans le plan vertical et horizontal, des guide-fils en métal dur et d’unrécipient collecteur de calamine. Les galets sont équipés d’anneaux en métal dur, chaque mécanisme pliagede est muni d’un galet de support réglable au côté d’entrée et de cinq galets de pliage, chaque fois deux galets de pliage sont réglables par un vérin hydraulique.

 Applicateur d’agent de tréfilage DCA

Figure11: l’applicateur de tréfilage
… Description de l’Applicateur d’Agent de Tréfilage DCA
L’applicateur d’agent de tréfilage sert à appliquer l’agent de tréfilage au fil pendant le laminage. L’agent de tréfilage est transporté du récipientlaà zone d’application par un motoréducteur et une hélice transporteuse à travers d’un tuyau de montée.
Dans la zone d’application, une gaine d’agent de tréfilage se forme par laquelle passe le fil prenant ainsi le revêtement. C’est ainsi qu’un revêtementégulier se forme qui sert de film lubrifiant pour le laminage.
Dans la zone de sortie, l’agent de tréfilage en trop est ramené au récipient d’agent de tréfilage parun système de récupération à vis sans fin.
NB : l’agent de tréfilage (ou les savons) sont des lubrifiants secs essentiellement utilisés dans le tréfilage des fils métalliques.
Ce sont des mélanges complexes de savons de calciumou de sodium (principalement) avec des charges minérales.
Les savons sont obtenus par réaction chimique d’un composé calcique ou sodique sur un corps gras.

Bloc de tréfilage vertical triple

Description bloc de tréfilage vertical triple 10 7 9 7 8
RMV :
Le bloc de tréfilage vertical triple consiste de 3 disques de tréfilage refroidis à l’eau (bloc 1, 2, 3) avec chacune cassette de laminage, des galets de guidage et des tambours oscillants. Chaque moteur triphasé à réglage de fréquence entraîne un disquede tréfilage par le biais d’une courroie dentée et d’un engrenage.
Les tambours oscillants sont pressés contre lefil par force pneumatique et ils règlent la vitesse des disques de tréfilage. Le tambour oscillant 1 règle la vitesse du disque de tréfilage 1, le tambour oscillant 2 règle la vitesse du disque de tréfilage2.Chaque disque de tréfilage est équipé d’un freinà disque actionné hydrauliquement (frein d’arrêt)Le laboratoire de qualité du Rivera Métal, joue unrôle très important dans la démarche qualité qui constitue l’une des priorités de la société.C’est pour cela que Rivera Métal exige un personnel qualifié et expérimenté, un climat professionnel encourageant, et la vaillance d’un chef de laboratoire dont le plus grand souci est la qualité des analyses et la sensibilisation permanente des techniciens aux principes et aux règlements.Le tableau suivant nous donne des informations en ce qui concerne les différentes étapes où on fait les analyses de contrôles (à la réception et lamina ge à froid), ainsi que les moyens de contrôle et le s paramètres à contrôler.

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Table des matières

Introduction générale
Partie 1 : Présentation de la société
I. Présentation du groupe BELMEKKI
II. Présentation de la société RIVERA METAL
1. Historique
2. Fiche technique
3. L’organigramme
III. Les activités de la Société
1. Activité de Façonnage
2. Activité de Tréfilage et soudage
3. Les produits commercialisés
IV. Présentation de l’atelier de production (Tréfilage, poutrelles nues, treillis soudés)
1. Les lignes de laminage à froid
2. Description du processus de fabrication (machine de laminage à froid)
2.1/ Les Dimension de la RMV
2.2/ Les différents équipements constituants la RMV
2.3/ Fonctionnement du RMV
V. Description et activités du laboratoire qualité
Partie 2 : Bibliographie sur les plans d’expériences et les cartes de contrôles
I. Les plans d’expériences
1. Notion d’espace expérimental
2. La modélisation mathématique
3. Plans de criblage
4. Notion de surface de réponse
5. Démarche méthodologique
II. La maîtrise statistique des procédés
1. Les cartes de contrôles
a. Cartes (͞x, R)
a.1/ Carte de contrôle de la moyenne : carte ͞x
a.2/ Carte de contrôle de l’étendue : Carte R
Partie 3 : Partie expérimentale
Optimisation des paramètres influents sur la résistance des fils tréfilés par les plans d’expérience
Introduction
A. Objectif de l’étude
B. Mise en place des paramètres d’étude
1. Mode opératoire
2. Choix des facteurs
3. Choix des réponses
4. Mode de mesures des réponses
C. Étude de criblage
1. Stratégie
2. Caractéristiques du problème
3. Modèle postulé
4. Matrice d’expériences
5. Plan d’expérimentation
6. Analyse des résultats du plan de criblage
a. Analyse des effets des paramètres
b. Conclusions et perspectives
D. Plan d’optimisation
1. Objectif de l’étude
2. Paramètre
3. Réponse
4. Stratégie
5. Caractéristiques du problème
a. Modèle mathématique
b. Matrice d’expériences
c. Plan d’expérimentation
6. Interprétation des résultats
E. Interprétation des résultats après élimination des points aberrants
a. Analyse de la variance
b. Estimations et statistiques des coefficients
c. Effets des facteurs
d. Modèle mathématique
F. Vérification du modèle par des points tests
G. Conclusion de l’étude d’optimisation
Conclusion
Mise en place des cartes de contrôle pour le suivie de fils d’aciers tréfilés
Introduction
A. Calcul de carte de contrôle
B. Résultats
1. La carte moyenne-étendu (X, R)
1.1/ Carte X
1.2/ Carte R
Conclusion Générale
Bibliographie
Annexe

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