Comportement reproductif
Le lapin est un animal à haute productivité. Ceci est lié à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer son ovulation qui est induite par la saillie, sa courte durée de gestation qui varie entre 28 et 32 jours avec une moyenne de 31 jours. A cela s’ajoute le nombre élevé de nouveaux-nés quivarie entre 1 et 12 lapereaux. Cette forte prolificité permet d’obtenir rapidement un nombre important de lapins.
En fonction du système de production, il est possible d’avoir 8 mises bas par an par femelle reproductrice. A titre d’exemple, dans de bonnes conditions d’élevage en climat tropical, une bonne lapine peut donner environ 30 à 40 lapereaux par an, soit 40 à 50 kg de viande commercialisée ; l’équivalent sinon plus, de la production annuelle en poids d’une brebis ou d’une chèvre. La croissance rapide du lapin fait de lui un animal de choix en élevage.
Capacité d’adaptation
Le lapin domestique est capable de s’adapter facilement aux différentes conditions auxquelles il peut être soumis. En effet,qu’il s’agisse d’élevages familiaux ou industriels, cette espèce animale fait preuve d’une réelle capacité d’adaptation (Lebas et al., 1984).
PRODUCTION DE LAPIN DE CHAIR
DIFFERENTS TYPES D’ELEVAGE
Selon les objectifs de production, le montant des investissements et l’achat ou non d’intrants, on distingue plusieurs types d’élevages de lapin.
Elevage traditionnel
C’est un élevage qui possède un effectif de 1 à 10 lapines reproductrices. Il s’agit le plus souvent d’un élevage familial à caractère saisonnier et dans lequel l’autoconsommation tient une place importante. La vente d’animaux est facultative.
Dans ce type d’élevage, les animaux sont soit élevés au sol avec ou sans litière ; soit élevés dans des clapiers en bois ou en ciment. Leur alimentation est essentiellement constituée par les déchets alimentaires ménagers.
Elevage rationnel
L’objectif premier de ce type d’élevage est la recherche d’un revenu régulier.
Toutefois, les investissements sont réduits avec, cependant, un effectif de reproductrices pouvant aller jusqu’à 50 lapines. Les animaux sont nourris grâce à l’achat d’intrants constitués par les aliments composés complets.
Elevage rationnel stabilisé
Dans ce type d’élevage, l’on classe le nombre de reproductrices entre 50 et 100
lapines. Elles sont logées dans des bâtiments très élaborés pour permettre une
bonne maîtrise de la conduite des animaux. L’achat d’aliment de commerce est de
règle.
Elevage de type dynamique
Ce type d’élevage se caractérise par la recherche permanente de l’amélioration des résultats technico-économiques. L’élevage dynamique nécessite de gros investissements et représente une activitéprincipale qui occupe à plein temps une main d’œuvre qualifiée. Le nombre de femelles reproductrices peut dépasser 200lapines.
CONDITIONS D’ELEVAGE
Bâtiment
Un bâtiment en élevage de lapin est nécessaire pour protéger les animaux de la pluie, du soleil, de fortes chaleurs, de courants d’air violents, des voleurs, des prédateurs (chien, chat…) et des nuisibles (musaraigne, souris, serpent, fourmi…).
De plus, il favorise un confort de travail.
Différents types de bâtiments
Il existe plusieurs types de bâtiments exploitables pour l’élevage cunicole en zone tropicale. On distingue :
– le type poulailler: c’est le plus classique tel qu’il est recommandé en climat tropical. Il s’agit du type semiplein air. Il peut être largement ouvert ou pas. Le toit est, en général, en feuille de tôle galvanisée. Le débordement du toit, sous la forme d’auvents, doit être suffisant pour protéger les lapins contre les rayons de soleil mais aussi de la pluie. Quant au sol, il est recommandé qu’il soit en ciment ou en béton pour faciliter le nettoyage et la désinfection (Kpodekon, 1988). Pour améliorer l’ambiance et favoriser une certaine fraîcheur à l’intérieur, il faut planter des arbres, choisir de bons matériaux pour les murs et la toiture.
Dans ce type de bâtiment, la ventilation est un élément important ; Il faut un bon circuit d’aération qui implique des entrées d’air suffisantes et variées. En effet, il faut des échappées d’air en partie basse etmoyenne du bâtiment et un échappementd’air en partie haute.
– les cabanes à lapins: ce sont des bâtiments de fortune. Ils peuvent être construits à l’aide de divers matériaux telsque le bois, le bambou ou être en terre cuite avec un toit en pailleou en chaume. Le sol est généralement en terre. Ces bâtiments ont l’avantage d’être frais mais ils sont difficiles à nettoyer et à désinfecter. De plus, les animaux ne sont pas toujours à l’abri des voleurs, des prédateurs et des nuisibles.
En somme, un bâtiment est important en cuniculture ; ceci tient au fait qu’il permet de mettre les animaux à l’abri mais aussi assure un meilleur confort d’élevage.
Cependant, il est nécessaire que ce bâtiment réponde aux exigences des lapins.
Dans des régions semi désertiques où le bois est rare ou coûteux, des abris de lapin peuvent être construits avec de la boue et du chaume comme nous le rapporte Owen (1981). Le dôme pour lapin dont font mention Finzi et al. (1988), est un abri souterrain qui offre un cadre frais pour les lapins aux températures élevées du jour dans les zones arides.
Normes d’élevage
Comme d’autres espèces animales, le lapin a besoin d’être protégé contre les conditions défavorables de l’environnement et des prédateurs. Toutefois, une luminosité et une ventilation suffisantes sont importantes. Cependant, ces deux paramètres peuvent devenir des facteurslimitants. Une qualité d’air médiocre associée à une température et à une hygrométrie élevées, sont principalement impliquées dans l’apparition des maladies respiratoires, telles que la pasteurellose et la pneumonie en zones tropicales et arides.
Densité
Elle est l’un des facteurs les plus importants dans cet élevage. En effet, il convient de respecter certaines normes si l’on souhaite éviter une forte mortalité en engraissement. Il faut prévoir 10 kg d’animaux dans un volume de 2 m³.
Température
Pour le lapin, la plage de température optimale se situe entre 15 et 20°C. Des études réalisées par Poujardieu et de Matheron (1984)montrent que la productivité optimale est observée à 18°C, la moyenne étant comprise entre 5 et 30°C. Toutefois, l’animal supporte sans grandes conséquences jusqu’à 28°C voire même 30-32°C, d’après Lebas et al. (1984). Lorsque les températures sont trop basses, les lapereaux meurent de froid et de fortes températures entraînent la mort par prostration.
Il est bien établi qu’une température ambiante élevée est une cause d’infertilité en élevage de lapins, aussi bien chez les femelles que chez les males. La chaleur en climat chaud, est donc un handicap en cuniculture par opposition au climat tempéré.
Un certain nombre de mesures pratiques pour lutter contre les effets de la chaleur ont été proposées (Cheeke et al., 1987). Par exemple, fournir de l’eau fraîche aux animaux permet de lutter contre la chaleur de même que la vaporisation des animaux. Par ailleurs, l’utilisation dejeunes mâles est plus efficace pour la reproduction.
Cependant, dans des bâtiments bien dimensionnés et bien réalisés, les normes de température sont généralement respectées.
Hygrométrie
Pour Lebas et al. (1984), l’idéal pour le lapin est une hygrométrie comprise entre 60 et 65%. Cependant, dans son terrier, le lapin supporte une hygrométrie à la limite de la saturation. C’est donc la preuve que le lapin s’adapte bien aux fluctuations de l’hygrométrie. Mais cette adaptation se fait au détriment de la reproduction et de la production de viande.
Eclairage
Lorsque les bâtiments sont largement ouverts,il n’est en général pas nécessaire de rajouter de la lumière artificielle à celle du jour. Dans le cas contraire, les lapins doivent bénéficier en maternité d’un éclairement minimum de 40 à 50 lux soit 4 à 5 watts par mètre carré. En engraissement, il convient d’éclairer le moins possible pour ne pas stresser les animaux.
Matériel d’élevage
Cages
Données générales
Le lapin est un animal qui nécessite de grands soins quotidiens et une surveillance régulière.
Il a besoin d’un endroit propre pour vivre selon Lebas et al. (1996). Une cage bien conçue lui permet de croître et de se reproduire dans de bonnes conditions. En effet, dans chaque cage, le lapin doit pouvoireffectuer ses différentes activités qui délimitent des zones à savoir la zone d’alimentation, d’abreuvement, de repos, de nidation et d’allaitement, lazone de déjections (urines et fèces). De plus, chaquecage doit pouvoir permettre les différentes manipulations grâce à une trappe d’accès.
Différents types de cages
Les cages peuvent être fabriquées en bois, enbambou de Chine, en rotin, en ciment, en grillage galvanisé…etc. Cependant, la confection du fond de la cage est la plus importante.
En effet, si le fond est un grillage, il est nécessaire que le fil constituant le grillage ait un diamètre compris entre 2,2 et 2,5 mm pour les adultes ; 1,8 à 2,5mm pour les jeunes en engraissement, pour éviter les maux de pattes. L’espace entre deux fils doit être de 13 mm afin d’assurer le passagedes déjections (urines et fèces). De plus, le nettoyage et la désinfection sont faciles à réaliser.
L’utilisation de lattes de bois ou debambou, à défaut des grillages pour confectionner les cages, est possible à condition de respecter les normes telles que laisser un écart d’un index entre les lattes pour faciliter l’évacuation des déchets.
Toutefois, il se pose le problème de nettoyage et surtout dedésinfection. On distingue différents types de cages :
– La cage mère: ses dimensions sont fonction de la zone de nidation qui peut être interne ou externe. Dans le cas ou lenid est mis dans la cage, cette dernière aura 80 cm de long, 50 cm de largeur et 50 cm de hauteur. Si la zone de nidation est externe, la cage sera plus petite et elle aura comme dimension 75 cm de longueur, 45 cm de largeur et 30 cm de hauteur.
– Les cages des mâles: elles sont plus réduites que celles des cages mères mais généralement de la même dimension.
– Les cages d’engraissement: elles sont destinées aux lapereaux qui y sont sevrés en groupes de 5 à 7 individus. Il est primordial de ne pas dépasser plus de 12 à 14 lapereaux sevrés par m² de plancher pour éviter un ralentissement de la croissance et une hétérogénéité suite aux bagarres et aux blessures.
Mangeoires
Les mangeoires sont nécessaires pour assurer la distribution de l’aliment aux lapins. Il est possible de fabriquer des mangeoires avec des matériaux locaux ou en tôle galvanisée importée.
Toutefois, certains critères sont indispensables à connaître :
-fixer solidement les mangeoires pour éviter que l’animal ne renverse l’aliment ;
– replier les bords pour éviter les gaspillages ;
– fixer la profondeur à 7 cm pour faciliter la préhension des aliments.
Les mangeoires en bambou sont possibles d’utilisation mais l’inconvénient majeur est qu’il faut les changer régulièrement car elles sont rongées par les lapins.
Abreuvoirs
Les abreuvoirs peuvent être confectionnés à l’aide de tout matériau pouvant garantir une bonne étanchéité. Mais, toutcomme les mangeoires, il faudrait les fixer pour éviter que les lapins ne renversent l’eau et surtout, les accrocher en hauteur pour éviter les gaspillages et la souillure de l’eau par les crottes.
Boîtes à nid
Dans la nature, les lapines creusent des terriers puis enlèvent leurpoils au niveau de l’abdomen et les dispose au fond du terrier pour le rendre plus douillet.
Le nid remplace ce terrier. Ilest recommandé qu’il soit 50 cm de long, 25 cm de large et 25 cm de haut. Ce nid doit avoir une ouverture à hauteur du plancher afin de permettre aux lapereaux sortis de pouvoir y retourner tout seuls. Le nid peut être confectionné dans des matériaux divers seulement, il doit être assez grand pour que la lapine puisse donner tranquillement la tétée à ses petits.
CONDUITE DE L’ELEVAGE
Alimentation
Le lapin se nourrit 20 à 30 fois par journotamment la nuit. En engraissement, la quantité quotidienne d’aliment ingérée est comprise entre 100 et 120 g. Suivant l’état physiologique de l’animal, la consommation d’aliment varie entre 150 et 300g.
L’alimentation joue un rôle essentiel dans la production animale. L’effet de l’alimentation sur la croissance a fait l’objet de beaucoup de recherches. Il s’en suit que lorsqu’elle est qualitativement etquantitativement satisfaisante, les potentialités de croissance au niveau de la race s’expriment pleinement. Dans le cas contraire, on assiste à une détérioration de la vitesse de croissance.
La sélection pour augmenter la vitessede croissance est avant tout un moyen d’améliorer l’efficacité alimentaire ; paramètre le plus important pour la viabilité économique de la production du lapereau de boucherie (Armero et Blasco, 1992).
Cependant, ce caractère n’est jamais directement pris en compte dans les schémas d’amélioration génétique du lapin et son déterminisme génétique est relativement peu connu.
L’amélioration de l’indice de consommation s’est d’abord faite à travers l’utilisation de souches lourdes. Globalement, les souches ayant une forte vitesse de croissance, même utilisées en croisement, permettent d’améliorer l’efficacité alimentaire du lapereau de boucherie (Larzul et Gondret, 2005), les différencesétant d’autant plus marquées que l’âge d’abattage augmente.
Différents types d’alimentation
Type traditionnel
Un des avantages de la production de lapin dans les pays tropicaux est que les lapins peuvent être alimentés avec des fourrages et des sous-produits agricoles impropres à la consommation humaine. Si l’aliment volaille est généralement disponible, il est par contre difficile de trouver un aliment pour lapins. Cependant, la production de lapin se singularise dans l’utilisation des sous-produits fibreux qui ne sont pas utiles pour la volaille de même que pour le porc. L’utilisation de ces sous-produits dans l’alimentation du lapin permet de réduire le coût d’achat de l’aliment composé complet.
Très peu de données sur la valeur nutritive des fourrages pour lapins en zone tropicale sont disponibles, et encore moins sur les systèmes et les programmes d’alimentation. Le choix rigoureux des fourrages est essentiel pour mettre sur pied un programme alimentaire approprié. En Indonésie, par exemple, les producteurs ont eu peu de succès avec l’utilisation des espèces d’herbacées comme fourrage pour lapin, qui pourtant, semblent visuellement être appropriées. L’explication est qu’elles sont presque totalement non digestibles. Les herbes tropicales ont une structure cellulaire qui résiste à la dégradation dans le tube digestif ; elles ont une teneur élevée des constituantsnon digestibles et une faible teneur des cellules mésophylliennes plusaisément digérées (Raharjo et al., 1986a).
Type modernisé
Il s’agit de l’aliment composé complet du commerce. Les principales matières premières qui entrent dans sa composition sont généralement des fourrages déshydratés, des matières protéiques, quelques vitamines, des minéraux et des pigments. Ils sont présentés sous forme de granulés, présentation la mieux appropriée pour les lapins.
Reproduction
Il s’agit d’un élément capital au sein d’une unité de production animale et sa maîtrise est nécessaire si l’on veut assurer la rentabilité de l’élevage.
Rythmes de reproduction
L’un des facteurs agissant sur la productivité numérique du troupeau est le rythme de reproduction ; il dépend de l’intervalle qui sépare deux mises-bas successives.
Ainsi, lorsqu’on souhaite augmenter la productivité numérique, il faut réduire l’intervalle entre les mises bas.
En fonction de la qualité des reproducteurs, de l’alimentation et de la technicité de l’éleveur, on distingue trois rythmes de reproduction :
– Le rythme intensif: la lapine est remise aumâle quelques heures ou 24 à 48 heures après la mise bas voire même 5 à 7 jours plutard. De ce fait, l’intervalle entre mises bas est réduit à 35 jours. Cela équivaut à 70 à 80 lapereaux par an et par femelle. C’est une condition extrême où la lapine se fatigue car elle n’a pas le temps de reconstituer ses réserves corporelles.
Choisir ce rythme suppose que la femelle soit bien nourrie, en bonne santé et n’ait pas beaucoup de lapereaux (7 à 8 lapereaux). De plus, il n’est pas conseillé en pays chauds car ce choix s’accompagne toujours d’une dégradation des performances de reproduction.
– Le rythme semi-intensif: les lapines ne sont saillies qu’au bout de 10 à 15 jours après la mise bas. La femelle donne 10 à 12 lapereaux par mise bas.
Ce rythme permet de meilleures performances de reproduction concernant le taux de gestation, le taux de mises bas, la taille de la portée et le taux de mortalité entre la naissance et le sevrage. Il est adapté aux pays chauds où il permet d’obtenir 30 à 40 lapereaux par femelle par an.
– Le rythme extensif: il permet de pleinement exploiter les aptitudes maternelles laitières des lapines qui allaitent leurs portées pendant 40 à 45 jours après la mise bas. Elles sont remises aumâle 15 jours après le sevrage ce qui correspond à un intervalle entre mises bas de60 à 70 jours soit5 à 6 mises bas par lapine par an.
Ce rythme permet à la lapine de reconstituer ses réserves corporelles. Il est adapté aux élevages de type fermier ou familial.
Saillie
En élevage cunicole, la saillie a toujours lieu dans la cage du mâle. Mais avant que la femelle y soit introduite, il est nécessaire de contrôler son état de santé et d’observer sa vulve pour savoir si elle est en phase de chaleur. Une vulve rouge signifie qu’elle est en chaleur et prête à être saillie. Dans ce cas, la lapine est réceptive au mâle lorsqu’on l’introduit dans sa cage. Les saillies doivent se réaliser le matin très tôt ou le soir car ce sont les moments les plus frais du jour.
Contrôle de la gestation
Le contrôle de la gestation est réalisé par palpation abdominale, seule méthode de diagnostic de gestation.Dans le cas où elle ne l’est pas, la lapine est remise au mâle. Ce contrôle a lieu entre le 12 e et le 14 e jour après la saillie.
Mise bas
La lapine met bas généralement la nuit après une gestation de 31 jours en moyenne.
A la naissance, les lapereaux sont glabres et ont les yeux fermés. La lapine mange les enveloppes fœtales et les morts nés éventuels. L’enregistrement des mises basest indispensable pour le suivi de l’élevage.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’ELEVAGE CUNICOLE
1- ETHNOLOGIE
1.1- CLASSIFICATION
1.2- PRINCIPALES RACES
1.2.1- Races géantes
1.2.2- Races moyennes
1.2.3- Petites races
2 – RAPPELS ANATOMOPHYSIOLOGIQUES
2.1- PARTICULARITES ANATOMIQUES
2.2- PARTICULARITES PHYSIOLOGIQUES
2.2.1- Comportement alimentaire
2.2.2- Comportement reproductif
2.2.3- Capacité d’adaptation
3- PRODUCTION DE LAPIN DE CHAIR
3.1- DIFFERENTS TYPES D’ELEVAGE
3.1.1- Elevage traditionnel
3.1.2- Elevage rationnel
3.1.3- Elevage rationnel stabilisé
3.1.4- Elevage de type dynamique
3.2- CONDITIONS D’ELEVAGE
3.2.1- Bâtiment
3.2.1.1- Différents types de bâtiments
3.2.1.2- Normes d’élevage
3.2.1.2.1-Densité
3.2.1.2.2- Température
3.2.1.2.3- Hygrométrie
3.2.1.2.4- Eclairage
3.2.1.2.5- Ventilation
3.2.1.2.6- Poussières
3.2.1.2.7- Ammoniac
3.2.2- Matériel d’élevage
3.2.2.1- Cages
3.2.2.1.1- Données générales
3.2.2.1.2- Différents types de cages
3.2.2.2- Mangeoires
3.2.2.3- Abreuvoirs
3.2.2.4- Boîtes à nid
3.3- CONDUITE DE L’ELEVAGE
3.3.1- Alimentation
3.3.1.1 -Besoins alimentaires
3.3.1.2 -Différents types d’alimentation
3.3.1.2.1- Type traditionnel
3.3.1.2.2- Type modernisé
3.3.2- Reproduction
3.3.2.1 – Rythmes de reproduction
3.3.2.2 – Saillie
3.3.2.3 – Contrôle de la gestation
3.3.2.4 – Mise bas
3.3.2.5 – Sevrage
3.3.3 – Engraissement
3.3.4 – Renouvellement des reproducteurs
3.3.5 – Principales pathologies
3.3.6 – Prophylaxie
3.4 – ORGANISATION ET GESTION D’UNE EXPLOITATION
3.4.1 – Enregistrements techniques
3.4.2 – Résultats
3.4.2.1 – Résultats technico-économiques
3.4.2.2 – Résultats de reproduction
CHAPITRE 2 : VIANDE DE LAPIN
1 – QUALITES DE LA VIANDE DE LAPIN
1.1 – QUALITES ORGANOLEPTIQUES
1.1.1 – pH ultime, pouvoir de rétention d’eau et couleur
1.1.2 – Tendreté et texture
1.2 – QUALITES NUTRITIONNELLES
2 – LA PRODUCTION ET L’ACCEPTABILITE
2.1 – DANS LE MONDE
2.2 – EN AFRIQUE
2.3 – AU SENEGAL
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES
1- OBJECTIFS DEL’ ETUDE
2- SITE ET PERIODE DE TRAVAIL
2.1- MILIEU D’ETUDE
2.1.1- Relief
2.1.2- Climat
2.1.3- Végétation
2.1.4- Hygrométrie
2.2- PERIODE D’ETUDE
3- METHODOLOGIE
3.1- ENQUETES
3.1.1- Support des enquêtes
3.1.2- Phase d’enquête
3.2- ANALYSES DES DONNEES
3.2.1- Analyse statistique descriptive
3.2.2- Analyse typologique
3.2.1.1- Méthode d’analyse
3.2.1.1.1- Analyse des Correspondances Multiples (ACM)
3.2.1.1.2- Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)
3.2.1.2- Logiciels utilisés
CHAPITRE 2 : RESULTATS ET DISCUSSION
1- RESULTATS
1.1- ANALYSE DE LA FILIERE
1.1.1- Organisation de la production
1.1.1.1- Caractéristiques des éleveurs
1.1.1.1.1-Statut socio-économique des éleveurs
1.1.1.1.2-Caractéristiques générales des exploitations
1.1.1.2- Cheptel et Conduite de l’élevage
1.1.1.2.1-Cheptel cunicole
1.1.1.2.2- Autres espèces animales présentes dans l’exploitation
1.1.1.2.3- Races de lapins de chair exploitées
1.1.1.2.4- Conduite des animaux
1.1.1.2.4.1- Logement des animaux.
1.1.1.2.4.3- Abreuvement
1.1.1.2.4.4- Reproduction
1.1.1.2.4.5- Nettoyage et désinfection
1.1.1.2.4.7- Mortalité
1.1.2- Organisation de la commercialisation
1.1.2.1- Nature de la clientèle
1.1.2.1.1- Clientèle particulière
1.1.2.1.2- Hôtels et restaurants
1.1.2.1.3- Boucheries
1.1.2.2- Circuit de commercialisation
1.1.2.3- Prix de vente
1.1.2.4- Politique de marketing des élevages
1.1.2.5- Rentabilité de l’élevage cunicole
1.2- ANALYSE TYPOLOGIQUE
1.2.1- Identification des variables retenues pour l’analyse
1.2.2- Analyse de l’histogramme des valeurs propres
1.2.3- Représentation et description des axes factoriels
1.2.2.1- Premier axe factoriel
1.2.2.2- Deuxième axe factoriel
1.2.4- Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)
1.2.5- Description de différents types d’élevages cunicoles dans les Niayes
1.2.5.1- Type I
1.2.5.2- Type II
1.2.5.3- Type III
1.3- DIFFICULTES RENCONTREES
1.3.1- Au cours de la production
1.3.1.1- Approvisionnement en aliment
1.3.1.2- Achat des reproducteurs
1.3.1.3- Niveau de formation en cuniculture
1.3.2- Au cours de la commercialisation
2- DISCUSSION
2.1- DISCUSSION DE LA METHODOLOGIE
2.2- DISCUSSION DES RESULTATS
2.2.1- Production de lapin de chair
2.2.1.1- Races de lapins
2.2.1.2- Conditions d’élevage
2.2.1.3- Les Types d’élevages
2.2.2- Commercialisation de la viande
2.2.2.1- Prix
2.2.2.2- Clientèle
2.2.3- Circuit de commercialisation
CHAPITRE 3 : RECOMMANDATIONS
1- RECOMMANDATIONS AUX ELEVEURS
2- RECOMMANDATIONS A L’ETAT
2.1- ACOURT TERME
2.2.1- Organisation de la filière cunicole
2.2.2- Professionnalisation des acteurs
2.2- AMOYEN TERME
2.2.1- Création d’une association des cuniculteurs
2.2.2- Réduction des coûts de production
2.3- ALONG TERME
2.3.1- Amélioration génétique
2.3.2- Exportation
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES