Description de la Caisse d’épargne de Madagascar
Comme toute société, la Caisse d’Epargne de Madagascar a sa raison sociale, capital social, numéro statistique, registre de commerce (RC), effectif de personnel, tel, fax, BP, adresse site web.
RAISON SOCIALE : Caisse d’Epargne de Madagascar
SIEGE SOCIAL : 21, rue Karija Tsaralalana ANTANANARIVO 1O1
CAPITAL SOCIAL: 5 46O 000 000ariary
NUMERO STATISTIQUE: 1338
REGISTRE DE COMMERCE : 2006B0049
EFFECTIF DE PERSONNEL : 468
TELEPHONE : (261)202230823/ (261)202222255
Fax (261)202227133
ADRESSE Site Web : WWW.cemada.com
Historique
La CeM est un vieil établissement qui se spécialise en matière de collecte d’épargne. Elle était orientée vers les populations ayant des bas revenus. Son histoire est marquée par le changement de son statut juridique.
cadre juridique et légal
L’évolution du statut de la CeM se présente comme suit :
– Le 03 Novembre 1918 : sortie du texte portant création de la Caisse d’Epargne de Madagascar. Elle était rattachée à l’administration des Postes car cette dernière avait un large réseau d’activité qui couvrait tout Madagascar. Elle appartenait donc totalement à l’Etat qui a effectué de levée de fonds auprès des épargnes de la population. Auparavant, il y avait deux idées majeures qui ont motivé la création de la CeM : la collecte des épargnes et l’utilisation des fonds collectées au bénéfice des épargnants. Les rôles de l’Etat sont donc d’inciter les gens à déposer leurs épargnes, ensuite d’assurer la gestion et la sécurité des fonds. Cette situation avait durée jusqu’en 1985.
– Le 06 Mars 1985 : sortie du décret n°85 /061 du 20 Décembre 1985 portant sur la nouvelle organisation de la CeM. Elle devient un Etablissement Public à caractère Industrielle et Commerciale (EPIC). Elle était sous dépendance de deux ministères à savoir : le ministère des postes et télécommunication assurant la partie technique, le ministère des finances traitant la partie financière. A cette époque, les établissements classés dans l’EPIC suivent deux principes majeurs : la séparation des ordonnateurs et des comptables ainsi que l’équilibre des dépenses et des recettes. Le nouveau statut d’EPIC exige à la CeM de déposer leurs fonds au trésor public. En revanche le trésor public rémunère ce dépôt.
D’après le schéma, on constate que l’intérêt perçu au trésor servait à couvrir toutes les charges engagées par la CeM. Or, c’était le trésor qui fixait le taux selon sa convenance. Mais l’intérêt varie d’un moment à l’autre, donc la situation de la CeM était instable. Cette instabilité reconduit au renouvellement de son statut.
– Le 18 Septembre 1995 était sortie la loi n° 95-019 portant sur le nouveau statut de la CeM : la caisse d’épargne de Madagascar devient une société anonyme (SA). Donc la CeM n’est plus obligée de déposer ses fonds au trésor public, cela implique une réelle autonomie dans son administration.
Cette même loi mentionne aussi le changement éventuel en établissement de crédit qui n’est pas encore effective jusqu’aujourd’hui. Donc, la CeM est encore en phase de transition d’EPIC vers SA.
Produits et Services de la CeM
Depuis son existence jusqu’à nos jours, le rôle principale de la CeM reste inchangé : la collecte de l’épargne.
Produits :
Définition : « un produit se définit comme la combinaison de bien et service offert par une société. » Le produit est considéré comme un être vivant et suit un cycle de vie dont la durée dépend de sa nature, mais surtout de l’évolution technique, de l’innovation et de l’évolution des habitudes de consommateurs. On distingue généralement quatre phases dans ce cycle .
La conception :
La conception du produit issu de la recherche technique ou du marketing est une phase plus ou moins longue selon, le secteur d’activité. L’accélération de la diffusion du progrès technique tend à exiger une réduction sensible des délais.
Le lancement du produit consiste à mettre en place tous les moyens matériels et la politique de communication qui va permettre de concrétiser l’offre sur le marché et auprès de la clientèle.
La phase d’adaptation :
La phase d’adaptation du produit est celle de la maturité progressive et de l’introduction de modifications diverses, souvent mineures pour adapter le produit à la concurrence et à l’évolution des besoins. Cette attitude peut conduire insensiblement à un véritable renouvellement de l’offre sans rupture d’image.
L’abandon :
L’abandon d’un produit qui consacre sa fin de vie est souvent une décision douloureuse et qui est prise de manière tardive. Faire durer évite d’engager de nouvelles dépenses de conception et de lancement, mais peut conduire à de sévères pertes de part de marché.
Classification de produit de la CeM
Rappelons que la caisse d’épargne de Madagascar est un opérateur principal dans la collecte d’épargne. Elle offre quatre produits pour servir sa clientèle : le livret d’épargne, le compte spécial épargne, le compte spécial retraite, le transfert d’argent par western union. Nous allons voir un à un ses caractéristiques particulières de ces produits :
Le livret d’épargne :
C’est un produit traditionnel de la CeM, elle est accessible à tous. Pour avoir un compte au livret, il n’y a pas des montants exigés, c’est-à-dire que l’ouverture d’un compte livret est à zéro Ariary. Les procédures sont simples pour l’ouverture de ce compte, il suffit tout simplement de connaître les coordonnées du bénéficiaire et de porter l’argent nécessaire. Tous les versements et les remboursements sont inscrits sur le livret. Donc l’épargnant peut connaître à tout moment son avoir. Pour le versement : il peut se faire dans toutes les agences de la CeM, il n’y a pas des exigences outre le livret d’épargne où l’opération va être enregistrée. En ce qui concerne le remboursement, l’épargnant doit respecter un délai de 15 jours pour pouvoir retirer son argent. Mais il y a quand même une dérogation spéciale accordée au titulaire du livret. Soulignons ici que tout dépôt est rémunéré, soit au taux stable, soit au taux ordinaire selon la gestion de l’épargne par le titulaire du compte. Les intérêts alloués sont capitalisés annuellement auprès chaque agence. Un compte est stable si le dépôt n’ayant pas subi un nombre de retrait supérieur à quatre fois par an avec un avoir au moins 10 000 Ariary. Si ces conditions ne sont pas respectées, le compte est qualifié ordinaire. Notons qu’à l’ouverture, les comptes sont tous qualifiés ordinaires.
Le compte spécial épargne (CSE) :
Ce type de produit est opérationnel depuis 1995 pour satisfaire les clients qui ont plus de vingt millions d’Ariary. Donc ce compte est ouvert avec un dépôt minimum de 20 millions d’Ariary et son échéance est de 3 mois ou de 6 mois renouvelable. Le taux d’intérêt est négociable en fonction du montant et de la durée de placement, avec une possibilité d’étude au cas par cas à chaque renouvellement de la souscription.
Donc le taux appliqué est plus élevé par rapport au taux appliqué au livret ; le capital et l’intérêt sont mis à la disposition du dépositaire à l’arrivée du terme.
Le compte spécial retraite : (CSR)
C’est un produit servi essentiellement aux salariés d’entreprises qu’ils soient publics ou privées pour garantir leurs retraites. Pour ouvrir un CSR, l’épargnant doit apporter à la caisse un montant minimum de 3000 Ariary par mois. Pour la rémunération de ce compte, la CeM applique un taux égal à celui du compte stable du livret d’épargne qui est environ de 4,75 % par an. Au moment de l’admission à la retraite, le capital et l’intérêt cumulés sont remis au bénéficiaire.
Le transfert d’argent par western union :
La Caisse d’Epargne de Madagascar est le premier représentant de Western Union (WU) à Madagascar pour le transfert d’argent international. WU permet à ses clients de faire des transferts d’argent internationaux depuis 130 ans. Chaque transfert peut être tracé grâce à un numéro de contrôle. L’argent est remis en mains propres au destinataire. En ce qui concerne le produit, WU offre des produits multiples : il y a le transfert d’argent « will call », le transfert d’argent à destination fixe « quick cash » Pour la CeMWU, il n’y a que le transfert d’argent « will call » .
Comment se déroule le transfert d’argent « will call »? L’opération se déroule comme suit : la personne à l’étranger désirant envoyer de l’argent se présente dans une agence WU et remplit un simple formulaire. Ainsi l’expédition communiquera un code à dix chiffres avec un mot de passe au bénéficiaire. Ensuite, ce dernier se rend dans n’importe quelle agence de WU et après avoir donné une preuve de son identité, il reçoit la totalité du transfert, en argent liquide.
Notons ici que la CeM gagne des commissions à la WU et tous services rendus par la CeM à la WU sont rémunérés. Pour bien se positionner sur le marché, ces différents produits exigent une bonne organisation, c’est-à-dire la répartition des tâches. La section suivante est consacrée à la structure et organisation interne de la caisse d’épargne de Madagascar.
structure organisationnelle de la CeM SA
Tout d’abord, « La structure est l’ensemble des fonctions et des relations déterminant formellement les missions que chaque unité de l’organisation doit accomplir, et les modes de collaboration entre ces unités. A chaque unité est délégué un certain pouvoir pour exercer sa mission. Des mécanismes de coordination assurent la cohérence et la convergence des actions des différentes unités » . La structure d’une entreprise présente trois caractéristiques principales : La spécialisation : c’est-à-dire le mode et le degré de division de travail dans l’entreprise. Dans la spécialisation, on pose souvent la question suivante, sur quels critères et jusqu’à quel degré de détail le découpage de l’organisation est-il réaliste ? La coordination : c’est-à-dire, le ou les modes de collaboration instituées entre les unités. On pose aussi la question, quelles sont les liaisons entre unités, et quel est le degré de centralisation/décentralisation qui en résulte ? La formalisation : c’est le degré de précision dans la définition des fonctions strictes et des liaisons. Chaque rôle est-il défini de façon stricte et détaillée? ou laisse t-on une large part à l’interprétation individuelle ?
Une organisation représente donc une structure d’interaction composée de plusieurs personnes qui sont intéressées à atteindre des buts et des objectifs communs, elles ont à leurs dispositions des ressources financières, humaines, matérielles, informationnelles qui sont nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise : produire des biens et offrir des services. Les relations entre les membres du personnel sont en général représentées schématiquement par un diagramme appelé « organigramme ».
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATION GENERALE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA CeM
Section I : desciption de la CeM
Section II : Produits et services de la CeM
Section III : Structure organisationnelle de la CeM SA
CHAPITRE II : THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL « G B »
Section I : Généralités sur la Gestion Budgétaire
Section II : La gestion budgétaire
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE
CHAPITRE I : PROBLEMES LIES AUX SYSTEMES D’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Section I : Problèmes liés au système d’information
Section II : Problèmes liés à la communication
CHAPITRE II : CONTRAINTES ENVIRONNEMENTALES
Section I : Contraintes au niveau de l’environnement interne de la CeM
Section II : Contraintes au niveau de la concurrence
Section III : Problèmes liés au budget
TROISIEME PARTIE : PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS CONCERNANT LES SYSTEMES D’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
Section I : Solution concernant le système d’information
Section II : Renforcer la communication externe
CHAPITRE II : SOLUTIONS DES PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
Section I : Améliorer l’environnement interne de la société
Section II : Maîtriser la concurrence
Section III : Solutions des problèmes liés aux budgets
CHAPITRE III : SOLUTIONS RETENUES ET RESULTATS ATTTENDUS
Section I : Solutions retenues
Section II : Résultats attendus et recommandations générales
CONCLUSION GENERALE
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