Pastoralisme et agropastoralisme
De nombreuses définitions du pastoralisme existent dans la littérature ancienne et récente ; selon Swift (1998) les systèmes de production pastoraux sont ceux « dans lesquels au moins 50% des revenus bruts des ménages (c’est-à-dire la valeur de production du marché et la valeur estimée de la production de subsistance consommée par les ménages) proviennent du pastoralisme ou de ces activités liées ». Benlkhal (2004) définit le pastoralisme comme un système d’élevage où les pâturages comptent pour plus de 50% du temps d’alimentation des animaux.
En parlant des avantages et de l’importance du pastoralisme dans les régions où il est présent, l’Association Française du Pastoralisme,30 trouve qu’il représente une forme irremplaçable, économe en énergies fossiles, de mise en valeur et de gestion des parcours naturels. Elle précise aussi que « le pastoralisme n’est pas une survivance, mais bien une activité moderne qui s’inscrit dans un contexte économique d’actualité de par sa fonction sociale et économique en maintenant une forme d’activité dans des régions difficiles et en contribuant à des productions importantes [viande, peaux, lait] ».
Nous proposons donc de définir le pastoralisme comme suit : le pastoralisme est une activité de production, un mode (une manière) de production et un mode de vie original (le nomadisme), dont le fonctionnement et la pérennité ne sont assurés que par l’existence d’un rapport étroit et respectueux entre les hommes, la terre (les pâturages) et les troupeaux, grâce à une gestion durable des ressources pastorales naturelles. Son fonctionnement et sa production sont étroitement dépendants des variations climatiques.
Quant à l’agro-pastoralisme on peut le définir comme une activité ou un mode de production et un mode de vie original, qui combine des cultures et des élevages, utilisant des espaces de pâture étendus (prés, pacages, landes, friches et autres terrains de parcours) et des espaces de cultures (céréales et autres cultures alimentaires et fourragères).
Le nomadisme pastoral, implique selon Bernus et Centlivres-Demont (1982) « la mobilité totale d’un groupe humain, grâce à un habitat transportable ou suffisamment sommaire pour être reconstruit à chaque déplacement ». Le nomade est appelé à se déplacer par nécessité pour trouver, selon les saisons, la meilleure végétation possible dans les différentes zones de parcours. Il peut être pasteur, ou agro-pasteur s’il cultive la terre pour nourrir ses animaux. Il peut être aussi transhumant, s’il effectue des déplacements saisonniers lointains programmés à l’avance. Le terme berger désignera les personnes qui gardent effectivement les troupeaux.
Celui d’éleveur désignera toute personne qui participe à l’activité de l’élevage soit comme berger soit comme propriétaire de troupeaux, ou bien les deux.
Le terme pâturage définit à la fois l’opération de prélèvement de l’herbe par les animaux et le lieu où s’effectue cette action.
Et enfin on adoptera la définition de la FAO (2005) 31 pour le terme parcours qui le défini comme étant un pâturage saisonnier exploité au long d’un itinéraire suivi par le troupeau. Les parcours englobent toutes les terres produisant spontanément du fourrage utilisé directement par les animaux pour s’alimenter.
Le pastoralisme dans le monde et en Algérie
Selon Daget et Godron (1995), la définition du pastoralisme serait incomplète sans un aperçu sur les phénomènes qui marquent son évolution actuelle et préfigurent les formes futures de cette activité. Ils précisent que le pastoralisme subsiste souvent malgré les effortsdes administrations et des gouvernements pour fixer les populations et contrôler les productions agricoles pour le bénéfice des citadins et de l’Etat. Mais pourra-t-il survivre sous les formes traditionnelles encore vivantes aujourd’hui ? Telle est la question que se posent les auteurs, avant d’analyser sa situation actuelle, par rapport aux autres activités agricoles et par rapport à sa contribution dans l’économie des pays, et avant de conclure que « les agriculteurs reprochent aux pasteurs de ne pas être intégrés dans l’économie de marché et de ne pas produire plus de viande pour l’exportation ; en fait les agriculteurs grignotent les parcours, pour souvent découvrir que les cultures ne sont pas possibles ou pas rentables, et qu’une agriculture marginale contribue encore moins que le pastoralisme à l’économie du pays. La substitution de cultures marginales à l’élevage cause des dommages incomparablement plus graves que ceux du pastoralisme le plus sauvage ».
De nos jours, dans les zones arides et semi-arides des pays en développement le pastoralisme est marqué par une explosion démographique sans précédant ; une privatisation des terres pastorales et une diminution de l’aire d’expansion des troupeaux ; une mise en culture d’une partie des terres pastorales et un passage du pastoralisme à l’agropastoralisme.
Les chiffres précis relatifs à ces évolutions sont difficiles à trouver, et les statistiques sont à prendre avec précaution. Toutefois, selon la FAO (2001)32, 200 millions de ménages pastoraux élèvent presque 1milliard de têtes de chameaux, bovins et petit ruminants, dont environ le tiers en Afrique subsaharienne. La production pastorale extensive se pratique sur 25 % des terres du globe et fournit 10 % de la production mondiale de viande. Concernant l’élevage des ruminants, on peut distinguer d’une part les pays élevant plus de bovins que d’ovins et de caprins : c’est le cas des pays d’Europe du nord et de certains pays méditerranéens disposant de larges superficies irriguées comme l’Egypte et Israël, d’autre part les pays disposant de vastes territoires pastoraux et qui élèvent principalement des ovins et des caprins, comme l’Algérie, le Maroc, la Libye, la Syrie, la Grèce et la Turquie. En Algérie, le pastoralisme se caractérise par une grande diversité des élevages (ovins, bovins, caprins, camelins, équins) ; l’immensité et la diversité des pâturages (parcours telliens, sahariens, steppique, forestiers) qui s’étendent sur 30 millions d’hectares dans le pays. Le sous-secteur de l’élevage représente 50% de la valeur ajoutée du secteur agricole (MADR, 2003). L’élevage pastoral des petits ruminants (ovins et caprins) qui reste toujours l’activité principale, est soumis à de fortes incertitudes liées aux aléas climatiques et aux variations des prix des animaux et des grains, ce qui peut expliquer la faiblesse des investissements et du niveau de la productivité, le faible niveau d’obtention de crédits, et une certaine marginalisation. En outre, la forte pression sur les terres à vocation pastorale crée de forts déséquilibres environnementaux et sociaux avec la dégradation des terres collectives et l’émigration des jeunes vers les villes.
La steppe algérienne
Nous définissons la steppe comme étant un écosystème caractérisé par une formation végétale hétérogène discontinue plus au moins dense, composée de plantes herbacées et arbustives xérophiles de hauteur limitée, et par des sols généralement maigres à faible taux en matière organique. C’est un territoire où l’application de l’agriculture intensive n’est pas possible sans un apport en eau d’irrigation, du fait de la faiblesse et l’irrégularité des précipitations.
La steppe algérienne, limitée au nord par l’Atlas tellien et au sud par l’Atlas saharien (au sud Est, elle est limitée par une zone présaharienne), s’étend sur une longueur d’environ 1000 km de la frontière tunisienne à la frontière marocaine, et sur une largeur irrégulière allant de 300 km à l’ouest à 150 km à l’est (voir carte 05). Son altitude varie de 400 à 1200 m, d’où l’appellation de Hauts plateaux que l’on donne aussi à cette région. Elle occupe 20 millions d’hectares sur un total de 42 millions d’hectares de steppe pour l’ensemble du Maghreb. Avec ses 7 225 408 habitants, la steppe abrite environ 24% de la population totale du pays (INSEG, 2004). Cette population qui se caractérise par un taux de croissance très élevé a été multipliée par 2.5 entre 1966 et 1998. « Le rapport nécessaire qui existait donc, d’une part entre la démographie de la steppe et son économie s’est trouvé perturbé puisque d’autre part, exportant certains progrès médicaux, la civilisation européenne n’a pas fourni simultanément les techniques économiques nécessaires au maintien de l’égalité indispensable entre les ressources disponibles et les besoins de la société traditionnelle » (Montchaussé, 1972).
Les transformations récentes de l’élevage pastoral ovin-caprins de la steppe algérienne
Ancien système pastoral avec transhumance d’été et d’hiver
Avant l’arrivée des français en Algérie, nous avons vus que la steppe était un vaste espace de pâturage partagé entre des tribus nomades qui en faisaient leur principale ressource, et le nomadisme pastoral était commun à toutes les tribus de la steppe. Les différentes vagues de peuplement que cette région a connu ont été marquées par des luttes pour la maîtrise et la domination de territoires de parcours et de transhumance. A cette époque, l’économie pastorale était basée sur la double transhumance vers le nord et vers le sud. Les nomades étaient appelés à se déplacer par nécessité, pour chercher selon les saisons, la meilleure végétation qui pousse sur les zones de parcours steppique, telliens et sahariens afin de nourrir leurs troupeaux. Cette organisation permettait aussi des échanges de produits (blé, orge, dattes…..) et de main d’œuvre (moisson, cueillette). A ce propos Renault-Benmiloud (1980) a écrit : « Avant la colonisation française l’élevage pastoral ovin avec la grande transhumance d’été vers le Tell (Achaba) et d’hiver vers le Sahara (Azzaba) était le mode de conduite des ovins pratiqué par les éleveurs de la steppe. Les nomades géraient 85% du cheptel ovin national et se déplaçaient entre la mer méditerranéenne au nord et les oasis au sud en dehors des zones montagneuses ».
La steppe où les troupeaux passaient une partie du printemps, du début de l’été et de l’automne, constituait la zone de départ et de transit vers le nord ou vers le sud. Au moyen de leurs chameaux et de leurs chevaux, bien adaptés, les pasteurs avec leurs familles effectuaient de longs déplacements. Les itinéraires à emprunter étaient établis grâce aux éclaireurs qui partaient à l’avance examiner l’état des pâturages. Les caravanes se déplaçaient seules ou groupées. On y trouvait des chameaux porteurs de «bassours» qui transportaient femmes et enfants, d’autres chargés de tentes et d’autres matériels, de sacs de grains et de divers produits.
Les bergers, les chevaux, les chiens de garde, les ovins et les caprins, partaient devant Les nomades achetaient des dattes et des chameaux au Sahara (dont une partie était revendue dans la steppe et dans le Tell) et du blé, de l’orge et de l’huile d’olive et des tissages dans le Tell (dont une partie était revendue dans la steppe et le Sahara). Et ils vendaient moutons et laine tant dans le tell que dans le Sahara. Les nomades établissaient aussi de forts liens avec les populations des zones de transhumance (mariage, approvisionnements réguliers en produits agricoles). Le Tell accueillait les troupeaux, qui pâturaient sur les chaumes et jachères, et sur les parcours forestiers, vers la fin du printemps «achaba». Les modalités de pâtures (endroits, coûts, échanges, durée…) étaient définies par des accords et engagements verbaux avec les ayants droits locaux, et devant des témoins, afin d’assurer le bon déroulement des opérations.
La formation d’un nouveau système d’élevage agropastoral avec transhumance réduite
La réduction de la transhumance vers le Tell à l’époque coloniale :A l’époque coloniale, l’expansion de la céréaliculture dans le Tell, et dans une moindre mesure celle de la viticulture et de l’arboriculture, ainsi que les obstacles mis à la circulation des troupeaux par l’Administration française, ont considérablement réduit les parcours et les possibilités de la transhumance d’été dans cette région.
« Somme toute, le temps est venu de constituer en Algérie deux zones distinctes, l’une de colonisation intensive qui appartiendrait sans conteste et sans gène d’aucune sorte aux agriculteurs, l’autre comprenant les steppes des hauts plateaux et les régions plus au sud qui serait le domaine absolu des pasteurs » (Capitaine Lehuraux, 1931, cité par Boukhoubza,1982).
La réduction de la transhumance vers le Sahara après l’indépendance : La transhumance vers le Tell avait un peu repris après l’indépendance (dans les années soixante). Mais par la suite la révolution agraire (1971), qui remaniait les droits de pâturages, et le code pastoral (1975), qui précisait que les terres de parcours steppiques appartiennent juridiquement à l’Etat, puis la loi portant accession à la propriété foncière agricole (1983) ont été mal acceptées par les populations locales. Elles ont contrarié les règles tribales anciennes et elles ont précipité le phénomène d’appropriation des terres steppiques, sub-steppiques et sahariennes par tous les moyens possibles : labour hors saison, défrichement des parcours pour marquer la présence, mise en défens saisonnière (« gdall »)…etc. « Le résultat de cette
situation est une privatisation officieuse des terres officiellement étatiques ». Résument en quelques mots Benrebiha et Bouabelah (1992). En conséquence de ces transformations les superficies pastorales ouvertes et les couloirs de passages des troupeaux transhumant vers le nord et vers le sud se sont considérablement restreints, ce qui a obligé les éleveurs à utiliser le plus souvent des camions pour se déplacer.
De plus l’augmentation des effectifs ovins s’est traduite par une sévère concurrence sur les chaumes dans le Tell. La surenchère sur les prix de location des chaumes et des camions est alors apparue, contraignant ainsi les éleveurs à se sédentariser et à étendre les cultures de céréales fourragères.
Conséquences de la dégradation des parcours de la steppe
Lorsque les parcours, principale ressource d’approvisionnement en fourrages du cheptel et support de l’activité économique agro-pastorale dominante, sont menacés, la population se trouve elle aussi menacée. Du point de vu environnemental, on assiste aujourd’hui à une réduction globale du couvert végétal, à une dégradation des sols par l’érosion et à un ensablement progressif, allant jusqu’à la formation de véritables dunes, dans certaines zones.
Comme nous l’avons montré dans nos précédentes études (Bencherif, 2000, 2006), la dégradation de la steppe, réduit la production et appauvrit les populations pastorales les plus démunies, alors que le surpeuplement entraîne une surexploitation désordonnées des ressources. La Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification (CNULD, en juin 1994) a été signée par l’Algérie le 14/10/1994, ratifiée le 22/05/1996 et est entrée en vigueur le 26/12/1996. Cette convention, qui est le premier instrument international juridiquement contraignant, a pour moteur essentiel à l’échelle nationale le Programme d’Action National (PAN), et qui oblige le gouvernement algérien à faire régulièrement le point sur l’état d’avancement des actions qui y sont retenues. Mais aujourd’hui la pression humaine et animale qui est à l’origine d’un important déséquilibre écologique et social dans les zones steppiques continue de s’accroitre.
Le recul de la gestion collective des ressources communes dans la steppe et ses conséquences
Dans la steppe algérienne, l’organisation collective «tribale» qui gérait autrefois efficacement l’accès aux ressources a été fortement déstabilisée par les délimitations administratives et par la nationalisation et la privatisation de certaines terres.
Aujourd’hui, si l’exploitation commune des ressources collectives existe encore, le sentiment d’appartenance à une collectivité qui doit défendre et protéger les ressources naturelles communes et les intérêts du groupe, cède la place progressivement à l’individualisme. Comme l’explique Chiche (1992) : « le principe de gestion n’est pas la mise en valeur en commun des ressources mais le contrôle de la concurrence pour leur usage individuel ». De ce fait, les agropasteurs ont montré un certain détachement vis à vis de leur patrimoine collectif. Aujourd’hui, les décisions du groupe comptent peu et chaque individu agit et réagit en fonction des moyens dont il dispose, du marché, des besoins particuliers de son unité de production et de ses préoccupations personnelles: prix de marché des céréales et des animaux, stock fourrager, possibilités et moyens de location de pâturages et de déplacement. En conséquence, on peut distinguer : un agropastoralisme traditionnel, de conservation, basé sur l’exploitation des ressources fourragères complémentaires de la steppe, du Tell et du Sahara grâce à la transhumance a beaucoup régressé; un agropastoralisme spéculatif, dégradant, est exercé par une nouvelle vague d’éleveurs qui transfère des capitaux extra-agricoles à l’élevage et qui utilise des aliments concentrés à base de céréales tout en épuisant les parcours. Mais il est aussi pratiqué par les agropasteurs de métier, lors des mauvaises années. N’exerçant la transhumance qu’occasionnellement, cet agropastoralisme spéculatif a gagné beaucoup de terrain ces dernières décennies ; un nouvel agropastoralisme raisonné, pratiqué par des éleveurs possédant peu d’animaux (moins de 50 brebis et chèvres), cultivant des arbres fruitiers, des plantes maraichères, des céréales fourragères et autres fourrages en vert (Sorgho, vesce, avoine) en association avec l’élevage a vu le jour. Ce type d’association polyculture-élevage est intéressant, malheureusement il est peu répandu en raison des coûts élevés d’investissement (cherté des fertilisants minéraux ou organiques, de l’équipement, de l’irrigation et des semences) et la faiblesse des moyens de financement.
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Table des matières
Introduction générale
Première partie : Origine et évolution de l’agriculture et de l’élevage en Algérie
Introduction
Chapitre 1 : Les caractères originaux de l’histoire agraire algérienne
1. Préhistoire (depuis 2 millions d’années jusqu’à 3 000 ans av. J-C)
1.1 Les premiers hommes
1.2 Les premiers agriculteurs
2. Élevage et agriculture dans l’antiquité (du IIème siècle av. J-C à la fin du Vème Siècle) : «l’éternel conflit entre éleveurs et fermiers»
2.1 L’époque carthaginoise (du IIème siècle av. J-C au Ier Siècle Apr. J-C)
2.2 L’époque romaine (du Ier siècle av. J-C au Vème Siècle Apr. J-C)
3. Évolution de l’élevage et régression des cultures au Moyen Âge (du début du Vème siècle à la fin du XVème siècle)
3.1 Les périodes vandale et byzantine
3.2 L’arrivée des tribus arabes
4. Les grandes évolutions des temps modernes (depuis le XVIème siècle jusqu’à nos jours)
4.1 L’époque ottomane (du début du XVIème siècle à 1830)
4.2 Pendant la colonisation française : (de 1830 à 1962)
4.3 Situation de l’agriculture et de l’élevage après l’indépendance (1962)
4.4 Les bouleversements récents : régression du nomadisme
Chapitre 2 : Évolution récente et situation actuelle de l’agriculture et de
l’élevage en Algérie
1. Les politiques agricoles menées (depuis l’indépendance)
1.1 Nationalisation et autogestion (les premières années de l’indépendance)
1.2 Réforme agraire des années 1970 : « La révolution agraire »
1.3 Restructuration et libéralisation de l’agriculture (les années 1980 et 1990)
1.4 Le Plan National de Développement Agricole et Rural (PNDAR, en 2000)
1.5 Réorganisation et Programme de Renouveau Rural (PRR) (en 2008)
2. Évolution de l’agriculture et de l’élevage depuis l’indépendance
2.1 Évolution des productions et des importations
2.2 Dépendance alimentaire, pauvreté et sous alimentation en Algérie
2.3 Quelle conclusion ?
Chapitre 3 : L’élevage pastoral dans la steppe algérienne
1. Pastoralisme et agropastoralisme
1.1 Définitions et concepts
1.2 Le pastoralisme dans le monde et en Algérie
2. La steppe algérienne
2.1 Climat
2.2 Les sols et les formations végétales
2.3 L’élevage pastoral
2.4 Surexploitation, dégradation, et pauvreté dans la steppe
2.5 Les projets de développement menés dans la steppe
Conclusion de la première partie
Deuxième partie : Des systèmes d’élevage ovin-caprin et de céréaliculture fourragère pratiqués dans la steppe
Introduction
Chapitre 1 : Concepts et méthodes utilisées
1. Concepts
1.1 Système de production
1.2 Système agraire et système d’élevage
2. Objectifs et méthodes utilisées
2.1 Présentation de la zone d’étude
2.2 Les enquêtes préliminaires
2.3 Les enquêtes directives approfondies
Chapitre 2 : Les résultats des enquêtes techniques et économiques sur les systèmes d’élevage et de céréaliculture dans la steppe algérienne
1. La céréaliculture
1.1 Les pratiques céréalières dans la steppe
1.2 Les résultats techniques et économiques
2. L’élevage dans la steppe
2.1 La conduite de l’élevage (voir figure 16)
2.2 Les résultats techniques et économiques de l’élevage ovin
2.3 Les résultats techniques et économiques de l’élevage caprin
2.4. Les résultats économiques des systèmes de culture céréalière et d’élevage pastoral mixte (ovin-caprin) avec ou sans transhumance
Chapitre 3 : Les besoins fourragers fournis par les parcours selon les circonstances bioclimatiques de l’année et le prix des céréales
1. Les besoins fourragers annuels
1.1 Besoins d’entretien, de croissance, de gestation et de lactation d’une unité zootechnique
(hors pâturage et hors déplacements)
1.2 Besoins fourragers pour le pâturage et pour le déplacement
2. Evaluation de la quantité de fourrage prélevée sur les parcours selon l’année
Conclusion de la deuxième partie
Troisième partie : Les possibilités d’un développement agropastoral durable dans la steppe algérienne
Introduction
Chapitre 1 : Problématique et nécessité de développement
1. Le pastoralisme et la gestion des ressources communes
1.1 Le pastoralisme en question
1.2 La question de la gestion durable des ressources communes
1.3 Le recul de la gestion collective des ressources communes dans la steppe et ses conséquences
2. Nécessité de développement
Chapitre 2 : Possibilités de développement
1. Amélioration et développement de la production de fourrage
1.1 Protection et restauration des parcours dégradés
1.2 Développement des cultures fourragères et la constitution de stocks fourragers
2. Amélioration et développement de l’élevage
2.1 Développement de la médecine vétérinaire
2.2 Sélection et sauvegarde des races locales
2.3 Les croisements d’amélioration
2.4 Modernisation adaptée de l’élevage ovin-caprin
Chapitre 3 : Conditions d’un développement agropastoral durable
1. Diagnostic de la situation et objectif poursuivi
2. Pour une stratégie de développement agropastoral durable de la steppe
2.1 Stratégie, programmes et projets
2.2 Les grandes orientations
3. Conditions de succès d’un développement agropastoral de la steppe
3.1 Lever les obstacles à une participation efficace de l’administration au développement
3.2 Participation du secteur privé et des organismes collectifs
3.3 Amélioration de l’approvisionnement et de vente de produits
3.4 Mise en place d’une caisse d’assurance
3.5 Lutter contre la pauvreté
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Références bibliographiques
Annexes
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