DES CLÉS POUR CONCEVOIR L’ESPACE PUBLIC

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Des clés pour comprendre l’espace public

Ce chapitre expose les multiples définitions de l’espace public et présente des éléments clés pour comprendre et analyser ces espaces.

Interprétations selon les domaines

La notion d’espace public est complexe et polysémique. L’espace public peut aussi bien désigner un espace métaphorique qu’un es-pace matériel.
Son sens d’espace métaphorique correspond à l’idée d’Habermas7 du débat public ou de la sphère publique. C’est l’idée de l’usage libre 15 et public de la parole, détaché de la sphère du pouvoir. Le terme d’espace public désigne alors « un espace abstrait et changeant, prenant la forme du rassemblement qui le fait naître »8.
En tant qu’espace matériel, l’espace public peut faire référence à un lieu d’interactions sociales, un espace géographique ou bien à une catégorie d’action8. Ces sens matériels ont la particularité d’avoir évolué au cours de l’Histoire et sont encore à ce jour en cours d’évo-lution.
En sociologie urbaine, le chercheur et géographe Antoine Fleury nous dit que les espaces publics sont « des espaces de rencontre socialement organisés par des rituels d’exposition ou d’évitement »8. Il note également que l’espace physique est intégré dans cette défi-nition mais se définit plus par ses pratiques que par sa matérialité ou son statut juridique.
En architecture, urbanisme et géographie, l’espace public est « la partie du domaine public non bâti, affectée à des usages publics. L’espace public est donc formé par une propriété et par une affec-tation d’usage […]. En tant que composé d’espaces ouverts ou extérieurs, l’espace public s’oppose, au sein du domaine public, aux édifices publics. Mais il comporte aussi bien des espaces minéraux (rues, boulevards, places, passages couverts) que des espaces verts (parcs, squares, cimetières) ou des espaces plantés (mails, cours). »9
Selon Fleury10, l’espace public est à partir des années 1970 un élé-ment des différentes politiques urbaines en Europe. Ainsi la requalifi-cation des espaces publics devient une « une quasi-doctrine d’amé-nagement »11.
Bien que nous ne retiendrons pas, dans la suite de ce document, cette conception de l’espace public, il est néanmoins intéressant de noter que pour Fleury les aménagements des espaces publics peuvent être utilisés comme « des opérations de prestige ».
16 Ces opérations sont susceptibles d’améliorer l’attractivité d’un centre. Elles peuvent aussi être une action systématique dans le cadre de politiques de déplacements favorables aux « circulations douces ». On rencontre également des opérations plus localisées destinées à revaloriser le cadre de vie dans les quartiers résidentiels « dans le centre comme en périphérie »10.
La transformation de l’espace public devient alors l’expression des politiques des pouvoirs publics. En effet, Bassand, Compagnon, Joye et Stein expliquent que « les collectivités urbaines […] cherchent à se construire, dans des rivalités parfois très vives, une identité qui les distingue les unes des autres et surtout qui les rendent attrac-tives. L’enjeu identitaire est donc énorme, d’autant plus que chaque habitant use de cette image de marque pour se construire sa propre identité ». «Selon que les citoyens partagent la même identité, la cohésion de la collectivité sera plus ou moins grande, ce qui retentit sur le bon fonctionnement collectif»12.

L’espace public, une expression en cours d’évolution

Le terme d’espace public est aujourd’hui controversé. En effet, son sens évolue et l’on qualifie d’espace public des « lieux que le public fréquente, indépendamment de leur statut »8. Un centre commercial qui fait un usage public d’un lieu privé est qualifié d’espace public. À l’inverse, le domaine public peut être employé à usage privé commepar exemple une autoroute ou une enclave résidentielle. Au regard de ces possibles contradictions, d’autres termes et définitions sont proposés comme « espace commun »13 ou différentes catégories d’espaces privés à usages public par Christian Dessouroux.14 17
Fleury observe deux tendances dans le débat actuel sur l’espace public : la renaissance et le déclin. Les partisans de la renaissance voient un renouveau des pratiques dans l’espace public et perçoivent de manière positive les politiques de requalification ayant pour ob- jectif la mixité sociale. Les défenseurs du déclin perçoivent néga- tivement le développement des espaces privés ouverts au public et le renforcement du contrôle et des restrictions d’accès des lieux publics (vidéosurveillance, prévention situationnelle, etc.). Fleury estime que ces contradictions mettent en lumière les contradictions qui traversent les espaces publics et les sociétés urbaines d’aujourd’hui.
De nombreuses clés ont été proposées pour décrypter et comprendre l’espace public dans toute sa complexité. En voici quelques unes.
Georges Gurvitch décrit des « paliers en profondeur »15 liés à la mor-phologie, aux pratiques sociales et aux représentations que les indi-vidus ont de la réalité.
Le Corbusier présentait tout le phénomène urbain (dont l’espace pu-blic) au travers de 4 fonctions : travail, habitat, récréation, circulation.
Catherine Aventin voit, elle, trois dimensions essentielles à la lecture de l’espace public : construite, sensible, et sociale.
Bassand, Compagnon, Joye et Stein décrivent cinq dimensions spé-cifiques aux espaces publics : la forme urbanistique et architecturale, le contexte urbain, les enjeux, les ambiances et les acteurs.16
Philippe Chaudoir, après avoir notamment interrogé de nombreux in-tervenants du monde du spectacle sur leur vision de l’espace public, y voit quatre dimensions : spatiale, sociale, temporelle et politique.
Ces propositions de lecture de l’espace public ne sont bien sûr qu’un échantillon des multiples écrits sur le sujet.
Nous retiendrons dans ce mémoire l’analyse de Bassand, Compa-gnon, Joye et Stein dont plusieurs points servirons à l’analyse du spectacle de la fanfare dans la rue. Plus tard, nous utiliserons plus complètement les notions proposées par Philippe Chaudoir.
Comme le disent Bassand, Compagnon, Joye et Stein nous verrons que les règles urbanistiques conditionnent les fonctions et l’esthé-tique du bâti qui entoure l’espace public. L’esthétique et les activités qu’abritent ces bâtiments influencent à leur tour l’espace public d’un point de vue morphologique et représentationnel.
De plus, le contexte urbain offre plus ou moins de publicité à l’espace public, en fonction de son accessibilité. En effet, un lieu offre plus de mobilité selon qu’il permet « la rencontre de tous les acteurs urbains et leur accès à tous les lieux de la métropole »12. Nous retouverons ce degré de mobilité et donc de publicité au travers de l’expérience de la fanfare notamment lors du choix du lieu de réprésentation.
Quatre enjeux sont spécifiques aux espaces publics : la mobilité, les usages, la sociabilité et l’identité.
Les ambiances des espaces publics sont définies par les tempora-lités (heures diurnes, nocturnes, fin de semaine, fêtes spécifiques à chaque agglomération, saisons, etc.) combinées au sensoriel (en l’occurrence, le visuel, le sonore, le tactile et l’olfactif).
Enfin, les espaces publics sont construits, aménagés, transformés et utilisés par des acteurs. Trois types d’acteurs « dominent la scène des espaces publics »12 : les acteurs économiques, politiques, et les professionnels de l’espace. Cependant, Bassand rappelle que le rôle des habitants, usagers et citoyens est très important. En effet, ils confirment les décisions des autres acteurs en les obligeant à procéder à des « corrections ou des transformations profondes »12 par leur enthousiasme plus ou moins grand dans l’utilisation des es- paces publics produits. 19
Tous ces aspects sont importants et indissociables pour comprendre cet espace. « L’interdisciplinarité est indispensable pour progres-ser dans la connaissance des espaces publics »12 affirme Michel Bassand. Dans Vivre et créer l’espace public les auteurs expliquent bien que les enjeux de l’espace publics sont multiples et « dyna-miques »12. L’espace public est à considérer comme un espace changeant « qui se reconfigure constamment »16.
En conclusion de ce chapitre, la notion d’espace public a donc deux sens. D’un coté, le concept métaphorique de la sphère publique lié à l’opinion publique et au discours des citoyens. D’un l’autre côté l’aspect matériel attaché au territoire comprend des facettes socio-logiques, architecturales, politiques, représentationnelles diverses. C’est cette deuxieme notion que nous développerons par la suite.
Dans cette notion terrioriale, de nombreuses clés nous sont donc proposées pour comprendre et appréhender la complexité de l’es-pace public.
Parmi toutes ces propositions, et dans le cadre spécifique de notre étude d’impact d’un spectacle de rue sur un espace public, nous retiendrons plutôt le système de clés de Philippe Chaudoir qui propose une vision large et particulièrement adaptée au domaine du spectacle qu’il a étudié, avec ses dimensions spatiale, sociale, temporelle et politique. Nous retrouverons ces quatre dimensions en filigrane tout au long de ce mémoire. Par exemple le choix du lieu soulignera la dimension spatiale de l’espace public, les réactions du public ferons apparaitre sa dimension social, le choix du moment de la représentation permettra de voir son aspect temporel, et l’interdiction d’une représentation fera apparaitre sa dimension politique.

La fanfare comme révélateur de l’espace public

La fanfare, en tant qu’exemple de spectacle de rue, touche directe-ment l’espace public.
Où nous positionnons-nous dans la ville, dans ce lieu ? Et donc,
20 Comment ce lieu est-il organisé ; de quoi est-il composé ?
Que joue-t-on ; comment joue-t-on ; et pour qui joue-t-on ? Et donc par qui le lieu est-il utilisé ? Comment est-il perçu ?
Les choix faits avant, pendant et même après la représentation ques-tionnent l’espace où l’on intervient, en l’occurrence l’espace public. La fanfare y joue, y déambule, y chante. Elle le fait résonner, sur-prend ses occupants, les fait danser, les fait protester, les enchante parfois, mais surtout bouscule leur quotidien. Et c’est en bousculant son ordinaire qu’elle interroge cet espace. Elle interroge son état quotidien, elle lui propose une organisation éphémère et rappelle le champ des possibles qu’offre l’espace public.
La fanfare agirait-t-elle donc comme un révélateur de l’espace public ?
Nous verrons que la fanfare entre en interaction avec l’espace public à de multiples niveaux. Nous verrons, notamment au travers de mon expérience personnelle, en quoi elle permet d’interroger celui-ci pen-dant la préparation, pendant la représentation, et après l’interven-tion. Nous chercherons en même temps à comprendre ce que ces questionnements nous apprennent et en quoi il peuvent être utiles aux aménageurs de ces espaces.

La fanfare, un exemple de spectacle de rue

Du fait de sa configuration particulière, la fanfare est un groupe de musique qui a la capacité de jouer dans n’importe quelles conditions. En effet, tous les instruments utilisés sont transportables à la main (plus ou moins aisément !) et ne nécessitent pas d’autres impéra-tifs techniques que des musiciens prêts à souffler dedans (ou taper dessus, en fonction de l’instrument). Laurence Baron de la fanfare des Accroche-Cœurs les décrit comme ceci : « les fanfares sont de fait, une proposition artistique différente du théâtre, de la danse, du cirque mais qui fait entièrement partie d’une programmation de rue. Les fanfares peuvent jouer en fixe ou en déambulatoire, sur une place, dans la rue, renforcées un projet global (ex : participation à la clôture du festival…). Hormis les instruments à transporter, elles sont 25 techniquement autonomes, permettent les liens entre les spectacles fixes, elles sont facilement repérables, puisque sonores, permettent rapidement une ambiance festive. » Ce type de formation est sou-
vent employé pour jouer en extérieur, notamment dans l’espace pu-blic urbain.
La fanfare est volontiers associée aux arts de la rue, en tant que groupe de musique s’approchant du spectacle vivant ou du théâtre de rue. Tous les ans, une dizaine de fanfares sonnent dans les rues d’Aurillac pendant le Festival international de théâtre de rue17.
À ce titre, l’étude de la fanfare permet de présenter de nombreux exemples de représentations dans la rue et ainsi observer, comprendre et réfléchir à l’aménagement de l’espace public.

Une expérience personnelle

Le choix de la fanfare comme exemple de spectacle de rue n’est pas un hasard puisque j’ai moi-même la chance de faire partie des Durs à Cuivre, la fanfare de l’école d’architecture de Nantes depuis 2011. J’y joue de la clarinette que je pratique depuis une quinzaine d’année, dont 9 ans au conservatoire, ce qui me permet d’avoir une certaine connaissance de la musique et de sa théorie qui me servi-rons au cours de mes explications. J’ai aussi eu l’opportunité d’être chef musical du groupe pendant un an ce qui m’a permis de m’inves-tir dans la direction artistique, l’arrangement de morceaux et dans­ l’organisation des représentations.
De plus, l’affinité ne s’arrête pas là puisque mes parents font par-tie d’une fanfare amateure depuis leurs études ce qui m’a donné l’occasion d’observer et de me familiariser avec cet univers depuis longtemps.
Le sujet de ce mémoire d’initiation à la recherche n’est donc pas neutre pour moi et c’est en connaissance de cause que je le ré-dige. Ce statut particulier des avantages comme des inconvénients. Il pose la question de l’objectivité de mes observations puisque cer-taines découlent directement de mes actions et de mes choix (avant ou pendant une représentation). Mais cette proximité avec le sujet 27 m’a aussi permis de recueillir un grand nombre d’informations et de matériaux à propos de la fanfare et de ses particularités de représen-tation dans la ville alors même que ce sujet spécifique est peu traité dans la littérature. De nombreuses informations et observations dans ce mémoire sont de « première main ».
Deux points de vue sont adoptés pour ce mémoire. D’un côté, un point de vue interne, en tant que membre et chef musical d’une fanfare. D’un autre côté, un point de vue extérieur, plus en recul, en tant que spectatrice, observatrice et étudiante en architecture.

La double image de la fanfare : de quelle fanfare parle-t-on?

Différents types de fanfare : définitions

La fanfare, dans son sens général, est un ensemble d’instruments de la famille des cuivres accompagnés de percussions. D’autres ins-truments peuvent lui être associé comme des bois par exemple le saxophone, la clarinette et bien d’autres.
De manière plus large, Jean-Louis Perrier, éditeur du premier Guide des fanfares (en 2004) décrit les fanfares comme « des ensembles
Le GrandMACHINChose «Fanfare festive de Nantes et de l’aggloméra-tion nantaise et du monde entier, qui aime le rose» Carnaval de Nantes 2014 instrumentaux qui ponctuent les moments forts de la vie d’une com-munauté ».18
Le terme « fanfare », désigne une multitude de formations. On peut ainsi nommer fanfares des ensembles de musique militaire, de chasse à courre jusqu’aux batterie-fanfares et les fanfares étu-diantes d’aujourd’hui.
D’autres termes existent pour désigner le même type de formation. Ils sont empruntés à d’autres langues et les différencie donc par leurs origines géographiques. Par exemple, pour désigner une fan-fare espagnole on parle de banda, une fanfare américaine sera un brass band, un big band ou un marching band.
On peut aussi distinguer les fanfares par leurs statuts : amateur (comme la fanfare étudiante les Durs à Cuivres), semi-professionnel (comme les WestCostars formés à l’initiative d’anciens de la 29 Fanfrale19), et professionnel (comme les Gipsy Pigs).
Dans ce mémoire, l’étude et l’observation de l’espace public se fait principalement au travers de mon expérience personnelle au sein des Durs à Cuivre qui est une fanfare étudiante amateure. Le terme fanfare à la particularité, du moins en France, de renvoyer à deux imaginaires à priori distincts.
D’un côté, elle renvoie à l’idée du défilé militaire des fêtes natio-nales, cadré et discipliné (on parle alors de batterie-fanfare) ou bien à l’orchestre d’harmonie (souvent rattaché à la municipalité) qui peut apporter une dimension festive à un événement tout en restant sé-rieuse et appliqué.
De l’autre côté, la fanfare renvoie à un univers de folie légère, fri-vole qui se rapproche de son sens figuré20 et incarné par un esprit « doux-dingue, déluré et farfelu »8. Cette seconde représentation de la fanfare provient de la tradition musicale festive de l’école des Beaux-arts de Paris. En effet, les premières fanfares étudiantes y ont vu le jour dans l’optique de « créer et d’entretenir un lien de solidarité entre tous les élèves et anciens élèves de l’Ecole Nationale Supé-rieure des Beaux-Arts »21. C’est de ce deuxième type de fanfare dont nous parlerons dans ce mémoire.
Ces deux représentations de la fanfare semblent opposées mais sont pourtant liées de plusieurs façons.
Ces fanfares étudiantes, dites fanfares « bôzarts » officient dans un esprit résolument festif, léger et humoristique. À leur commence-ment, dès la fin du XIXème siècle, elles parodient le sérieux des bat-teries-fanfares en reprenant leurs codes sur un ton décalés. Ainsi, en 30 1889, une fanfare des beaux-arts parodie une cérémonie de remise du Grand Prix de Rome à l’aide de décors en carton22. La fanfare de l’école d’architecture de Nantes, quant à elle, défile en costumes noirs pour l’enterrement du tramway Nantais en 195823. Certaines se décrivent aujourd’hui encore d’après ces références : « [les fanfares font] valser les requiem et swinguer les marches militaires. »24. Et bien souvent, les fanfares étudiantes contemporaines ne savent plus vraiment que les déguisements qu’elles portent sont aussi un clin d’œil ironique aux uniformes des fanfares militaires qui s’est petit à petit décliné et modifié.
Ce modèle de fanfare n’est plus seulement l’exclusivité des Beaux-Arts, il est aujourd’hui repris au sein de nombreuses écoles d’en-seignement supérieur (Arts Décoratifs, Écoles Centrales, Écoles de Médecine, etc.).
Il est amusant de noter que le succès des fanfares étudiantes inspire maintenant certaines batteries-fanfares notamment pour leur réper- fanfare de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris reprenait Party

La fanfare étudiante et son registre

Les fanfares étudiantes, résolument festives, se produisent dans un registre à la fois léger et volontairement maladroit.
Elles ont un répertoire composé principalement de reprises de chan- sons connues ou traditionnelles. Cela peut aller de chansons pail- lardes comme Le Curé de Camaret27, à des tubes des années 80 comme Sweet Dreams28, en passant par des classiques de la chan- son française comme Les Copains d’Abord 29.
Ces chansons sont choisies et arrangées de manière à être abor- 31 dables quel que soit le niveau des musiciens. Certains fanfarons30 « bôzarts » appelle ces chansons des « saucissons » : morceaux simples mais toujours agréables à partager entre amis. Les réper-toires des fanfares se sont diversifiés avec le temps et les tendances mais restent majoritairement des reprises festives de morceaux ins-pirés de thèmes divers (funk, rock, disco, balkanique, etc.). Pourtant, dans cette profusion, on peut noter un manque de diversité réelle dans le répertoire comme le souligne Denis Le Bas, directeur de la programmation musicale de Jazz sous les pommiers : « On a une palanquée de fanfares funk ou des Balkans. Cela manque d’origina-lité et de composition, c’est du copiage de quelques fanfares illustres que l’on reprend et que l’on met à sa sauce »31.

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Table des matières

Réflexions introductives
1. Le spectacle de rue pour parler de l’espace public.
2. Les intérêts dans le domaine de l’architecture
3. Des clés pour comprendre l’espace public
4. La fanfare comme révélateur de l’espace public
1er mouvement : Les coulisses
Préparer la représentation et interroger l’espace public
LA FANFARE 
1. La fanfare, un exemple de spectacle de rue
2. Une expérience personnelle
3. La double image de la fanfare : de quelle fanfare parle-t-on?
ORGANISER LE GROUPE
4. Le Bureau
5. Le recrutement
REPETER
6. La préparation des répétitions
7. Les effets théâtraux et musicaux des morceaux
8. La répétition entre chaos, travail, et harmonie
9. La préparation des représentations
CONCLUSION DU 1ER MOUVEMENT
Table des Matières
3ème mouvement : Et après ?
Fin de la perturbation
L’ORDINAIRE REPREND SON COURS
1. Un retour à l’ordre précédent ?
UNE VOLONTÉ D’AMÉLIORATION 
2. L’évaluation de la représentation
3. Une analyse critique du lieu.
DES CLÉS POUR CONCEVOIR L’ESPACE PUBLIC
4. Les enjeux de l’aménagement
5. Aménager pour la fanfare ?
CONCLUSION DU 3ÈME MOUVEMENT
2ème mouvement : La représentation
Proposer un ordre éphémère
CHOISIR LE LIEU
1. Contexte urbain et temporalités
2. Formes et ambiances
L’EXPÉRIENCE EN EXTÉRIEUR
3. Entrer dehors
4. Les ajustements pendant le spectacle
5. L’harmonie et la prise de possession du lieu
6. Fête et trouble-fêtes
LA QUESTION DU SPECTATEUR DANS LA RUE
7. Un nouvel usage de l’espace public
8. L’organisation des spectateurs
CONCLUSION DU 2ÈME MOUVEMENT
Conclusion 85
Bibliographie

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