GROSSESSE NORMALE
DEROULEMENT DE LA GROSSESSE
La fécondation
La fécondation résulte de la pénétration du noyau d’un spermatozoïde dans le noyau d’un ovule. Elle se déroule au niveau du tiers externe de la trompe. L’entrée du spermatozoïde dans l’œuf est à l’ origine de l’activation de l’ovocyte .
La migration
Pour arriver dans l’utérus, l’ovule fécondé s’achemine dans la lumière de la trompe. Cette progression de l’œuf est assurée surtout par le mouvement péristaltique de la trompe. La migration tubaire dure 3 à 4 jours. L’œuf arrive alors dans la cavité utérine .
La segmentation
Dès la première heure qui suit la fécondation, après la fusion des deux gamètes male et femelle, l’œuf amorce un processus de division cellulaire successive (1). La migration et la segmentation se produit presque simultanément.
La nidation
La nidation, c’est l’implantation de l’œuf dans l’épaisseur de la muqueuse utérine. Elle se produit vers le dixième jour après la fécondation.
Le développement pré natal
Il comprend deux périodes :
▶Période embryonnaire
▶Période fœtale .
Période embryonnaire
Elle se limite dans les soixante premiers jours du développement. La mise en place des organes ou organogenèse s’en fait ainsi que le modelage externe de l’individu ou morphogenèse. C’est une période très fragile de la grossesse .
Période fœtale
Une période débutant dès la neuvième semaine du développement à la naissance. Cela correspond à la phase de la croissance fœtale et de la maturation du tissu et de leur fonctionnement .
En résumé, la grossesse in vivo englobe le développement embryologique et fœtal de l’individu, durant environ trente huit semaines, soit 266 jours. L’âge gestationnel est évalué en semaine d’aménorrhée, compté à partir du premier jour de la dernière règle. Cette évaluation conduit à inclure dans l’âge gestationnel les quinze premiers jours du cycle où la femme n’est pas enceinte, ce qui emmène la durée de la grossesse à environ 40 semaines d’aménorrhée.
DIAGNOSTIC DE LA GROSSESSE
Signe d’orientation
Une grossesse est constatée en présence des signes suivant :
❖Aménorrhée ;
❖Augmentation du volume de l’utérus : observée en inspection et en palpation par la mesure de la hauteur utérine ;
❖Signes sympathiques : comme les changements d’appétit, nausée et vomissement, malaise et vertige .
Signe de certitude
Le premier signe de certitude à rechercher, abordable pour les femmes en est la positivité d’un test de grossesse par la présence de βHCG dans les urines par usage de bandelette urinaire, ou dans le sang par dosage plasmatique. L’échographie pelvienne aussi visualise le sac embryonnaire vers la 5ème à la 6ème semaine, et l’activité cardiaque vers la 7ème semaine .
L’AVORTEMENT
Définitions
L’avortement ou la fausse couche se définit par toute expulsion de l’embryon ou du fœtus avant le 154ème jour de la date présumée légale de viabilité fœtale ou la 22ème semaine d’aménorrhée .
Selon son étiologie, on distingue :
❖Les avortements spontanés ;
❖Les avortements provoqués ;
L’avortement spontané ou fausse couche spontanée
C’est une interruption de la grossesse entre la nidation et la 21ème semaine d’aménorrhée révolue de la vie utérine .
Suivant l’âge gestationnel, on distingue :
➤L’avortement ovulaire : dès la conception jusqu’à la 7ème SA;
➤L’avortement embryonnaire : entre la 8ème semaine et la 15ème SA;
➤L’avortement fœtal : entre la 16ème semaine et la 21ème semaine révolue.
Les fausses couches spontanées surviennent en dehors de toute intervention volontaire, et forment une groupe hétérogène à étiologies diverses, quelques étiologies comme les malformations fœtales, les diverses tares maternelles telles le diabète, ou la malformation utérine .
L’avortement provoqué ou interruption volontaire de grossesse (IVG)
Elle se définit comme étant un avortement secondaire à un acte volontaire destiné à mettre à terme une grossesse encore évolutive (7). Il s’agit d’un acte effectué à la demande de la femme enceinte ou sur la recommandation d’une tierce personne concernée par la grossesse (la famille ou le mari par exemple) On distingue l’IVG aseptique : qui est réalisée dans un centre performant et effectuée par des personnels médicaux. L’IVG septique est pratiquée à domicile ou dans des locaux par des personnels médical ou non mais avec des matériaux inappropriés. L’avortement thérapeutique ou médical désigne les avortements dicté par la présence d’une malformation ou de maladie grave chez le fœtus, ou lorsque l’évolution de la grossesse met en danger la vie ou la santé de la mère.
Un avortement thérapeutique ne peut être effectué que si cette intervention est le seul moyen susceptible de sauvegarder la vie de la mère. Le médecin aussi dans ce cas doit s’incliner devant tout refus éventuel de la malade dûment informée (8). Cette règle est suivie en cas d’extrême urgence et lorsque la malade est hors d’état de donner son consentement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE RAPPEL THEORIQUE
I.GROSSESSE NORMALE
I.1.DERROULEMENT DE LA GROSSESSE NORMALE
I.1.1.La fécondation
I.1.2.La migration
I.1.3.La segmentation
I.1.4.La nidation
I.1.5. Le développement pré natal
I.1.5.1.La Période embryonnaire
I.1.5.2.La Période fœtale
I.2. DIAGNOSTIC DE LA GROSSESSE
I.2.1.Les signes d’orientation
I.2.2. Les signes de certitude
II. L’AVORTEMENT
II.1.Les définitions
II.1.1. L’avortement spontané ou fausse couche spontané
II.1.2. L’avortement provoqué ou interruption volontaire de la grossesse
II.2. L’épidémiologie
II.3. Les causes de l’IVG
II.4. Les méthodes ou moyens d’IVG
II.4.1. Les manœuvres abortifs directes
II.4.2. Les manœuvres abortifs indirects utilisés par les patientes
II.5. Les complications de l’avortement
II.5.1. Les complications précoces
II.5.1.1. Les complications locales
a) Les hémorragies
b) La perforation utérine
c) La rupture utérine
d) Les complications infectieuses
II.5.1.2. Les complications péri-utérines
II.5.1.3. Les complications générales
II.5.2.Les complications tardives et les séquelles
III. L’INSUFFISANCE RENALE AIGUE (IRA)
III.1. La définition
III.2. L’anatomie et la physiologie du rein
III.3. Le diagnostic positif de l’insuffisance rénale aigue
III.3.1. La forme oligo-anurique
III.3.2. La forme rapidement évolutive
III.3.3. Les signes biologiques
III.3.4. L’échographie rénale
III.3.5. L’électrocardiogramme (ECG)
III.3.6. La radiographie du thorax
III.4 L’étiologie de l’IRA
III.4.1. L’IRA fonctionnelle
III.4.1.1. La principale caractéristiquedes IRA fonctionnels
III. 4. 1.2. Les causes des IRA fonctionnels
III.4.1.3. L’évolution des IRA fonctionnels
III.4.2. L’IRA obstructive
III.4.2.1. Le diagnostic d’une IRA obstructive
III.4.2.2. Les causes d’une IRA obstructive
III.4.2.3. L’évolution d’une IRA obstructive
III.4.3. Les néphropathies non obstructives
III.4. 3.2. Les causes desnéphropathies non obstructives
III.4.3.3. L’évolution des néphropathies non obstructives
III.4.4. La néphropathie interstitielle aigue
III.4.5. La néphropathie glomérulaire
III.4.6. La néphropathie vasculaire
IV. L’INSUFFISANCE RENALE AIGUE ET L’AVORTEMENT
IV.1.L’IRA post hémorragique
IV.2. L’IRA post septicémique
IV.3.L’IRA d’origine toxique
IV.4.L’IRA post immuno-allergique
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
I. LA METHODOLOGIE D’ETUDE
I. 1. LE TYPE, LA PERIODE ET LA DUREE DE L’ETUDE
I.2.LE CADRE D’ETUDE
I.3.LA POPULATION D’ETUDE
I.4. LES CRITERES D’INCLUSION
I. 5.LES CRITERES D’EXCLUSION
I. 6.LES PARAMETRES D’ETUDE
I.7. LA COLLECTE DES DONNEES
I.8. LE MODE D’ECHATILLONNAGE
I.9. L’ANALYSE ET LE TRAITEMENT DES DONNEES
I.10.LES LIMITES DE L’ETUDE
II. LES RESULTATS
II. 1. LES CRITERES SOCIAUX
II. 1. 1. L’âge
IV. 1. 2. Le statut matrimonial
IV. 1. 3. La profession
IV.1.4. Les domiciles
IV. 2. Les antécédents gynéco-obstétricaux
IV. 2. 1. La grossesse
IV. 2. 2. La parité
IV. 2. 3. L’avortement
V. L’HISTOIRE DE L’AVORTEMENT ACTUEL
V. 1.Les moyens d’Interruption volontaire de la grossesse
V. 1. 1. La décoction
V. 1. 2. Le Sonde
V. 1. 3. Les autres moyens
V. 2. L’âge de la grossesse pendant l’avortement
VI. LES DIFFERENTS SIGNES
VI. 1. Les signes cliniques
VI. 1. 1. L’oligurie ou l’anurie
VI. 1. 2. Les signes de surcharge hydro sodée
VI. 1. 3. Les syndromes urémiques
VI. 1. 4. Les signes hématologiques
VI.1. 5. Les signes infectieux
VI. 1. 6. Les autres signes cliniques
VI. 1.6. 1. La métrorragie
VI. 1.6. 2. L’ictère
VI.1.6. 3. La douleur pelvienne et l’hématurie
VI. 2. Les signes biologiques
VI. 2. 1. L’hyperleucocytose
VI. 2. 2. L’anémie
VI.2. 3. L’élévation de la créatininémie
VI. 3.Les traitements
VI. 4. L’évolution
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS COMMENTAIRES
I. ETUDE ANALYTIQUES
I.1. La répartition selon l’âge
I.2. La répartition selon le domicile
I.3. La répartition selon la profession
I. 4. La répartition selon la situation matrimoniale
I.5. La répartition selon l’antécédent gynéco-obstétrique
II. ETUDE COMPARATIVE
II.1. La corrélation entre les moyens d’avortement et la survenue de l’IRA
II.2.La corrélation entre signe clinique et insuffisance rénale aigue
II.3. La corrélations entre les signes para cliniques et l’insuffisance rénale aigue
II.3.1. La créatininémie
II.3.2 Le taux de globule blanc
II.3.3. Le taux de l’hémoglobine
II.4. La prise de traitement nephrotoxique et l’installation de l’IRA
II.5. La prise en charge et l’issue des malades
II.5.1. L’antibiothérapie et la transfusion sanguine
II.5.2. La transfusion sanguine
II.5.3. L’AMIU et les autres actes chirurgicaux
II.5.4 Les prises en charge spécialisé en Néphrologie
NOS SUGGESTIONS
A. SUR LE PLAN PREVENTIF
B. SUR LE PLAN THERAPEUTIQUE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE