Dépendance et abus au cannabis et aux médicaments psychotropes

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Composition de cannabis sativa

Du cannabis, un total de 483 composés différents ont été identifiés et/ou isolés de nos jours. On retrouve ainsi des acides amines, protéines, enzymes, sucres, hydrocarbures, alcools, aldéhydes, acides gras, vitamines, flavonoïdes [55].
Outres ces différents composés classiques, le cannabis renferme des molécules spécifiques de son espèce : les cannabinoïdes ( figure 2 ).
Si aujourd’hui plus d’une soixantaine de membre de cette famille ont été identifiés, moins d’une dizaine retiennent l’intention des scientifiques en raison de leur interaction avec différents mécanismes biologiques.
Ainsi, les chimistes anglais Spivey, Wood et Easterfield ont isolé le cannabinol ( CBN ) en 1896, la formule chimique brute a été élucidée en 1903 par Frankel. Puis, le cannabidiol ( CBD ) est isolé en 1940, et l’acide cannabidiolique en 1958 [24].
Mais le plus important est le Δ-9-tétrahydrocannabinol ( Δ-9-THC ), responsable des effets psychotropes et qui a été isolé en 1964 par une équipe de l’université hébraïque de Jérusalem [50].
Le Δ-9-THC a une structure relativement complexe, tricyclique, dérivée du benzopyranne, mais ce n’est pas un alcaloïde puisqu’il n’y a pas d’atome d’azote dans sa composition.
Il a également tendance à se détériorer lors de son stockage, tendance accélérée par l’effet de la lumière et de la chaleur [41,79].
On note également la présence du Δ-8-tétrahydrocannabinol ( Δ-8-THC ) possédant des effets psychotropes moindres que le Δ-9-THC.
Outre les graines, toutes les parties de Cannabis sativa peuvent contenir des cannabinoïdes, mais dans des proportions variables. La résine des filaments glandulaires des plantes femelles en contient jusqu’à 90%, les feuilles des tiges des fleurs ou des fruits en contiennent en moyenne de 3 à 6%, et les feuilles seulement entre 1% et 3%.

Formes d’utilisation

Le cannabis est principalement fumé, mais il peut être aussi ingéré sous forme de préparation culinaire.
L’ingestion de préparations à base de cannabis est beaucoup plus rare en occident, mais fréquente dans les pays du Maghreb et au Moyen-Orient ( gâteaux, confitures, confiseries ).

Herbe

L’herbe, est un mélange de sommités fleuries et de feuilles séchées et réduites en poudre [27]. C’est le kif du Maroc, la marijuana des États-Unis et du Canada, le dagga de l’Afrique du sud, le griffa du Mexique, le takrouri de Tunisie ou le maconha du Brésil.
Le ganjah de l’Inde, est composé uniquement de sommités femelles fleuries fécondées et se présente sous forme aplatie par foulage aux pieds ( Bombay ganjah ).
Toutes ces préparations sont destinées à être mélangées avec du tabac ( pétard, joint ) ou fumées pur ( Kif ).
A noter une technique de préparation propre aux Etats-Unis appelée « sinsemilla », qui consiste à ne faire pousser que les plants femelles afin d’augmenter la teneur en Δ-9-THC [57]. « Sinsemilla » est un mot tiré de l’espagnol signifiant littéralement « sans graines ».

La résine ou le haschisch

C’est une poudre brunâtre ou jaunâtre, obtenue par battage ou tamisage des feuilles et de sommités florales sèches, puis compressée sous forme de barrette. Le haschisch est mélangé à divers ingrédients : la terre, la paraffine, l’huile de vidange, le cigare, le henné, le curry… ou avec d’autre produit nocif [15].
La concentration en Δ-9-THC varie énormément, 2 à 10 % en moyenne [94,97], mais peut passer à 30 % pour le haschisch népalais ou hollandais ( sélectionné pour avoir une teneur maximale en Δ-9-THC ).
Il peut être fumé avec le tabac ou mélangé aux pâtisseries ( space-cakes ou maâjoun ).

Huile de cannabis

Résultat de l’extraction de la résine par de l’alcool à 90°, suivie d’une exposition au soleil pour évaporer l’alcool, l’huile est ensuite chauffée pour être solidifiée. Elle se présente ainsi sous forme de liquide pâteux, gras et insoluble dans l’eau [37]. Sa teneur en Δ-9-THC peut atteindre 80 % [97].

Le joint

Le joint reste la préparation la plus couramment réalisée. C’est une sorte de cigarette artisanale, associant du tabac à du cannabis, roulée dans des feuilles de papier à cigarette et munie d’un filtre. Cette cigarette est fumée par petites bouffées dites « taf »: c’est la « fumette ».
On pense actuellement que 1 gramme de cannabis équivaut à une dizaine de joint, et que la teneur moyenne en Δ-9-THC d’un joint est de 5 mg.

La pipe à eau

La pipe à eau repose sur le principe du narghilé oriental qui refroidit la fumée en la faisant passer dans un bain d’eau. Sous l’effet d’une forte aspiration, la fumée passe à travers l’eau en provoquant un gargouillement caractéristique. La fumée, les goudrons, la nicotine ne sont pas filtrés par l’eau.

Pharmacocinétique

Absorption

Le Δ-9-THC est rapidement résorbé par les voies respiratoires et les poumons. Il suffit de quelques minutes pour que l’effet se produise. Il atteint son pic après 15 minutes, puis commence à décliner progressivement après 30 à 60 minutes pour pratiquement disparaître deux à trois heures plus tard.
Après ingestion orale ( nourriture solide ou liquide ), le Δ-9-THC se résorbe beaucoup plus lentement. Les effets se font sentir après environ 30 à 60 minutes et perdurent pendant plus de 5 heures [89].

Distribution

Le Δ-9-THC a une affinité élevée pour les tissus richement vascularisés.
De hautes concentrations sont ainsi retrouvées au niveau du foie, du cœur, des poumons, des intestins et des reins [55].
La biodisponibilité dépend de la manière de fumer ( généralement entre 10% et 25% ). Il faut noter qu’environ 30% du Δ-9-THC est détruit par la pyrolyse lors de l’inhalation du produit [75].
La mauvaise résorption par voie orale entraîne une biodisponibilité plus faible ( 4% à 12% ). Ceci est dû en partie au premier passage hépatique [17].
La demi-vie de distribution du Δ-9-THC dans le plasma est extrêmement brève, compte tenu de sa lipophilie.
Les molécules du Δ-9-THC sont liées presque exclusivement aux protéines plasmatiques ( à 99 % ) [12]. Elles traversent facilement la barrière hémato-encéphalique et ne quittent que très lentement les tissus riches en lipides.
La rétention du Δ-9-THC dans ces tissus explique que certains effets de l’intoxication peuvent parfois persister un jour ou deux, le produit étant progressivement reversé dans le sang.

Métabolisme

Les cannabinoïdes sont rapidement métabolisés au niveau des microsomes hépatiques. Environ 80 métabolites ont été isolés à ce jour, inactifs pour la plupart. Leur métabolisme serait deux fois plus rapide chez les consommateurs chroniques que chez les profanes.
Aucune différence notable de leur métabolisme n’a été découverte entre l’homme et la femme [84].
Le Δ-9-THC subi un métabolisme oxydatif conduisant à plusieurs composés dont les principaux sont :
→ Le 11 OH Δ-9-THC : il s’agit d’un métabolite potentiellement psychoactif. Son principal transporteur dans le sang est l’albumine. De ce fait, la pénétration du 11 OH Δ-9-THC dans le cerveau est plus importante que ne l’est celle du Δ-9-THC [112] ;
→ Le 11 OH Δ-8-THC : il est potentiellement psychoactif, mais sa participation aux effets du cannabis est négligeable en raison de très faibles concentrations et d’un métabolisme très rapide ;
→ Le 11-nor-9-carboxy Δ-9-THC : il s’agit d’un métabolite acide, obtenu par oxydation du 11 OH Δ-9-THC et qui commence à apparaître dans le sang dans les minutes qui suivent l’inhalation. Il ne possède aucune activité pharmacologique.

Système endocannabinoïde

Rappel anatomique

L’hippocampe

L’hippocampe est une zone du cerveau, en forme de fer à cheval, essentielle à la mémoire et à l’apprentissage [109].
Une moitié se situe dans l’hémisphère droit tandis que l’autre moitié se trouve dans l’hémisphère gauche. Il fait partie du système limbique [117].
C’est dans l’hippocampe que se déroule la phase d’ »enregistrement » de la mémoire : un souvenir, une odeur, un visage…doit être enregistré avant d’être stocké dans le cerveau. Si, à la suite d’un accident, l’hippocampe est endommagé, on peut se souvenir des informations enregistrées avant l’accident, mais on aura beaucoup de mal à acquérir de nouveaux souvenirs [68].
Des travaux récents ont souligné l’importance de l’hippocampe dans la cognition spatiale [22,39].

le cervelet

Comme son nom l’indique c’est une sorte de petit cerveau qui est situé dans la face postérieure du tronc cérébral, placé dans la fosse crânienne postérieure sous les hémisphères cérébraux [6]. Il est entouré par l’espace sous-arachnoïdien contenant le liquide céphalo-rachidien. Il est constitué de trois faces ( antérieure, supérieure et inférieure), de trois régions (archéocervelet, paléocervelet et néocervelet) et il est divisé en région corticale et sous-corticale [5,44]. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, au sens large. Il reçoit des informations de la moelle épinière, du tronc cérébral et du cerveau qu’il transforme sous forme d’organisation chronologique et somatotopiques. Ces informations seront transmises ensuite aux programmes moteurs du mouvement. Il assure ainsi la régulation :
– Des activités musculaires du mouvement volontaire global ;
– Des activités musculaires toniques de la posture ;
– Des activités musculaires toniques du maintien de l’équilibre.

le cortex

Le cortex cérébral est la couche externe du cerveau des mammifères, d’ailleurs le mot tiré du grec signifie « écorce » [6]. Il représente 80% de la masse cérébrale du cerveau humain [119].
Il est associé à la perception sensorielle et aux fonctions mentales supérieures. Ce sont leurs interconnexions qui aboutissent à l’apparition de la pensée. Ainsi, l’une des fonctions principales du cortex est l’élaboration d’images mentales du monde environnant. On l’appelle également néocortex ( par opposition au paléocortex, zone du cerveau impliquée dans l’olfaction chez les autres vertébrés ). On trouve dans le cortex :
→ Les aires primaires : ce sont des aires étendues du cortex cérébral qui commandent les fonctions sensorielles et motrices primaires.
Ainsi, en arrière du cerveau, sur la face interne des lobes occipitaux, se trouve le cortex visuel primaire ; les aires auditives primaires sont situées dans les lobes temporaux ; quant au sens olfactif, il est concentré dans une région située à la base des lobes frontaux ;
→ Les aires secondaires : à côté ou autour de chaque aire sensorielle primaire se trouve son aire secondaire, puis les aires d’association et finalement les aires motrices.

Le thalamus

Le mot thalamus est emprunté du grec et signifie « chambre intérieure » [52]. Il est situé dans la partie la plus profonde de l’hémisphère. C’est une masse de substance grise à laquelle aboutissent toutes les sensibilités et les impressions sensorielles. Il répartit ensuite les informations sur les différentes zones du cortex.
Il joue un rôle vital dans le sommeil et l’éveil et des observations ont démontré qu’une lésion à ce niveau entraîne des troubles du langage [40,5].
Le thalamus contient de nombreux noyaux dont les plus importants sont le noyau latéral ventral et le noyau médian dorsal.

L’hypothalamus

L’hypothalamus, situé à la base du cerveau sous le thalamus et au-dessus de l’hypophyse, représente moins de 1% du volume total du cerveau humain [53].
Il fait partie, avec le thalamus, du diencéphale et il est divisé en plusieurs noyaux distincts [52]. On trouve des connexions entre l’hypothalamus et le cortex cérébral qui permettent de contrôler des fonctions vitales comme la nutrition, la régulation de la température interne ( par frissons et transpiration ) et les fonctions cardio-vasculaires ( rythme cardiaque et constriction des vaisseaux sanguins ).
Il est également responsable de la régulation de l’homéostasie ( maintien des paramètres biologiques de l’organisme ), du comportement sexuel et des expériences émotionnelles [119].
L’hypothalamus intervient dans la régulation de l’appareil endocrine ( sécrétions hormonales ) et du système nerveux végétatif ( contrôle de réflexes ).
Des dommages causés à l’hypothalamus peuvent entraîner le diabète insipide, des troubles psychiques, de l’obésité, de l’anorexie et dérèglement de la température corporelle [68].
En bref, on peut le considérer comme l’étage fonctionnel le plus élevé du système nerveux végétatif.

Les récepteurs aux cannabinoïdes

Deux types de récepteurs cannabinoïdes ont été isolés jusqu’à présent. Il s’agit des récepteurs cannabinoïdes de type 1 ( CB1 ) et des récepteurs cannabinoïdes de type 2 ( CB2 ), identifiés respectivement en 1990 et 1993, presque 30 ans après la découverte du Δ-9-THC [55].
Les CB1 et CB2 présentent 44% d’analogie [81,1]. Ils diffèrent notablement dans leur couplage aux mécanismes de transduction, même si tous les deux inhibent l’adénylcyclase via les protéines G et régule les canaux ioniques [63].
Le système cannabinoïde est plus important et plus répandu dans l’organisme que le système opioïde, ce qui laisse à penser que le système cannabinoïde pourrait avoir des applications thérapeutiques éventuelles plus larges [29,83].

Localisation des récepteurs aux cannabinoïdes

Les récepteurs CB1 sont principalement exprimés dans le système nerveux central, tandis que les récepteurs CB2 sont exprimés essentiellement dans les cellules du système immunitaire [17,11].
Il suit de cette distribution que les CB1 sont essentiellement impliqués dans les effets psychotropes et les CB2 dans les effets immunomodulateurs.
→ Les récepteurs CB1
Ils sont localisés notamment dans [17,1]:
– L’hippocampe ;
– Le cortex ;
– Le cervelet ;
– Le thalamus ;
– L’hypothalamus.
Ils sont très épars ou absents des zones profondes du cerveau contrôlant les fonctions cardiovasculaires et respiratoires, ce qui explique la très faible toxicité somatique de ces produits en cas d’overdose [67].
En dehors du système nerveux central, les récepteurs CB1 sont également localisés au niveau des testicules, de l’utérus, dans le système immunitaire, l’intestin, la vessie, les cellules rétiniennes ainsi que dans les cellules endothéliales [104].
→ Les récepteurs CB2
Les premiers récepteurs CB2 ont été clonés, par Munro en 1993, non pas à partir du cerveau mais à partir d’une lignée de cellules immunitaires, ainsi on a compris dès le départ que le système cannabinoïde ne se limitait pas au système nerveux. Depuis cette époque, des études ont mis en évidence la présence de récepteurs CB2 dans l’ensemble du système immunitaire, en particulier dans les lymphocytes B, monocytes et les lymphocytes T [1,74].

Les cannabinoïdes endogènes

Trois endocannabinoïdes ont été identifiés à nos jours et seul deux ont été étudiés : l’anandamide et le 2-arachidonylglycérol (2-AG) [69,67,123].
→ l’anandamide
L’arachidonylethanolamide ou l’anandamide est un agoniste des récepteurs cannabinoïdes. Il correspond à l’acide arachidonique lié à l’éthanolamine par une liaison amide.
C’est un composé liposoluble, découvert en 1992, et dont le nom provient d’un mot sanskrit [112,82].
Il détermine des actions physiologiques analogues à celles décrites pour le Δ-9-THC, aussi bien au niveau central que périphérique, mais qui sont 4 à 20 fois moins puissantes [49].
Les niveaux d’anandamide dans le cerveau sont comparables à d’autres neurotransmetteurs tels que la dopamine ou la sérotonine. Les plus hauts niveaux correspondent aux zones de forte expression de CB1, c’est-à-dire l’hippocampe, le cortex et le thalamus.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I- Historique
II- Le cannabis
II-1- La plante
II-1-1- Classification
II-1-2- Botanique
II-1-3- Culture
II-1-4- Composition de cannabis sativa
II-2- Formes d’utilisation
II-2-1- Herbe
II-2-2- La résine ou le haschisch
II-2-3- Huile de cannabis
II-2-4- Le joint
II-2-5- La pipe à eau
II-3- Pharmacocinétique
II-3-1- Absorption
II-3-2- Distribution
II-3-3- Métabolisme
II-3-4- Elimination
II-4- Système endocannabinoïde
II-4-1- Rappel anatomique
II-4-2- Les récepteurs aux cannabinoïdes
II-4-3- Localisation des récepteurs aux cannabinoïdes
II-4-4- Les cannabinoïdes endogènes
II-4-5- Mécanisme d’action
II-5- Effets du cannabis
II-5-1- Manifestations aiguës
II-5-2- Manifestations chroniques
II-5-3- Surdosage
II-6- Dépistage du Δ-9-THC
II-6-1- Les milieux biologiques
II-6-2- Les méthodes d’adultération
II-7- Usage thérapeutique du Δ-9-THC ..
III- Les médicaments psychotropes
III-1- Définition
III-2- Classification
III-2-1- Les tranquillisants ou anxiolytiques
III-2-2- Les somnifères ou hypnotiques
III-2-3- Les neuroleptiques et les antipsychotiques
III-2-4- Les antidépresseurs
III-3- Mécanisme d’action
III-3-1- Les tranquillisants ou anxiolytiques
III-3-2- Les somnifères ou hypnotiques
III-3-3- Les neuroleptiques et les antipsychotiques
III-3-4- Les antidépresseurs
III-4- Indications
III-4-1- Les tranquillisants ou anxiolytiques
III-4-2- Les somnifères ou hypnotiques
III-4-3- Les neuroleptiques et les antipsychotiques
III-4-4- Les antidépresseurs
III-5- Effets indésirables
III-5-1- Les benzodiazépines
III-5-2- Les phénothiazines
III-5-3- Les inhibiteurs de la monoamine oxydase
III-5-4- Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
IV- Facteurs de risque de la consommation des drogues
IV-1- Facteurs pharmacologiques
IV-1-1- La dose
IV-1-2- La voie d’administration
IV-1-3- La polyconsommation
IV-2- Facteurs physiques individuels
IV-2-1- L’âge
IV-2-2- Le poids corporel
IV-2-3- Le sexe
IV-2-4- L’état nutritionnel
IV-2-5- L’état de santé
IV-3- Facteurs psychiques individuels
IV-3-1- Etat mental du sujet
IV-3-2- Les attentes
IV-4- Facteurs socioculturels
IV-4-1- Facteurs familiaux
IV-4-2- Facteurs démographiques
V- Intoxications aiguës
V-1- Causes de l’intoxication aiguë
V-2- Symptômes de l’intoxication aiguë
V-3- Gravité de l’intoxication aiguë
V-4- Traitement
VI- Dépendance et abus au cannabis et aux médicaments psychotropes
VI-1- Définition
VI-1-1- Dépendance
VI-1-2- L’abus ou l’usage nocif
VI-2- Causes de la dépendance
VI-3- Le cannabis
VI-3-1- Dépendance physique
VI-3-2- Dépendance psychique
VI-4- Les médicaments psychotropes
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
Chapitre I : But et Objectifs
I-1- But
I-2- Objectif
I-3- Objectifs spécifiques
Chapitre II : Matériel et méthodes
II-1- Cadre de l’étude : L’université Cheikh Anta Diop (UCAD)
II-1-1- Historique
II-1-2- Composition
II-1-3- Les cités universitaires
II-2- Méthode d’étude
II-2-1- Type d’enquête
II-2-2- Le questionnaire
II-3- Population d’étude
II-4- Méthode de sondage
II-5- Déroulement de l’enquête
II-5-1- Le pré-test
II-5-2- Déroulement de l’enquête
II-6- Méthode d’analyse
Chapitre III : Résultats
III-1- Caractéristiques socio-démographiques ..
III-1-1- Distribution selon le sexe
III-1-2- Distribution selon la religion
III-1-3- Répartition des enquêtés selon la faculté d’inscription et le cycle d’étude
III-1-4- Répartition des enquêtés selon l’âge
III-1-5- Répartition des enquêtés selon la bourse
III-2- Prévalence de la consommation du cannabis
III-2-1- Prévalence globale
III-2-2- Prévalence annuelle
III-2-3- Prévalence mensuelle
III-3- Prévalence de la consommation des médicaments psychotropes
III-3-1- Prévalence globale
III-3-2- Prévalence annuelle
III-3-3- Prévalence mensuelle
III-4- Perception de la dangerosité des drogues chez les étudiants
III-4-1- Perception de la dangerosité du cannabis
III-4-2- Perception de la dangerosité des médicaments psychotropes
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE

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