MEMOIRE pour l’obtention du diplôme d’études approfondies en sciences de la vie OPTION : ENTOMOLOGIE
Introduction générale
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET EXPERIMENTAL DE L’ETUDE
1.1- Cadre théorique
1.2- Cadre expérimental
1.2.1- Le site d’étude
1.2.2- Le laboratoire
1.2.3- Les matériels utilisés
1.2.3.1- Les matériels animaux
1.2.3.2- Les matériels végétaux
1.2.4- Méthodologie
1.2.4.1- Dispositifs expérimentaux
1.2.4.2- Méthodes de mesure de la biodiversité
1.2.4.3- Les mésocosmes
1.2.4.4- Les analyses physico-chimiques
1.2.4.5- Les méthodes de mesure
1.2.4.6- Analyses statistiques
CHAPITRE II : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
2.1- Résultats sur terrai
2.1.1- Densité et biomasse de la macrofaune
2.1.1.1- Macrofaune du pitfall traps
2.1.1.2- Macrofaune du monolithe
2.1.2- Composition et diversité de la macrofaune selon le dispositif
2.1.2.1- Macrofaune du pitfall traps
2.1.2.11-Effectifs piégés et types de traitements des dispositifs
2.1.2.12- Composition taxonomique de la macrofaune dans les deux dispositifs
2.1.2.13- Principales classes trophiques
2.1.2.2- Macrofaune du Monolithe
2.1.2.21-Composition et diversité de la faune extraite du monolithe
2.1.2.22- Composition de la densité du monolithe et types de traitement des dispositifs
2.1.2.23- Diversité de la macrofaune extraite selon le type de traitement du dispositif
2.1.2.24- Principales classes trophiques
2.2- Résultats des mésocosmes
2.2.1- Effets des modes d’apport des plantes de service sur les vers
2.2.1.1- Effets sur le vers de terre
2.2.1.2- Effets sur le vers blanc
2.2.2- Effets des plantes de service sur le carbone organique (C), l’azote total (N), le phosphore assimilable (P) et sur le pH
2.2.3- Effets sol sur les vers
2.2.3.1- Effets sol sur les attaques du ver blanc
2.2.4- Effets des vers sur les activités de la minéralisation
CHAPITRE III : DISCUSSION
3.1- Densité et biomasse de la macrofaune
3.2- Diversité de la macrofaune
3.3- Fonctions trophiques
3.4- Impacts sur le ver de terre et le ver blanc
Conclusion générale
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Densité et biomasse de la macrofaune
Les hyménoptères avec les fourmis forment le groupe le plus abondant de la macrofaune dans les pitfall traps. Ce sont des insectes sociaux qui vivent soit sur les végétaux, soit au niveau du sol et qui se déplacent beaucoup par essaim utilisant des communications chimiques pour la recherche de nourriture. Ce qui explique leur abondance dans les pitfall traps. Tous les autres groupes sont solitaires donc moins nombreux que les fourmis.
La demande en riz et l’augmentation de la pression foncière sur les terres inondées conduisent au développement d’une riziculture pluviale sur les versants des collines, qui du fait de la fragilité de l’écosystème, ne permet pas de concilier les objectifs de durabilité et de production, si elle est conduite de façon conventionnelle avec labour. Introduits depuis 1990 dans l’ile, les systèmes de cultures avec semis direct sur couvertures végétales (SCV) ouvrent de nouvelles perspectives à cette riziculture (Muller et al, 2003).
Les systèmes SCV adaptés à Madagascar ont fait preuve de leur capacité à réduire la dégradation des sols et à améliorer progressivement les productivités agricoles. Ces systèmes de culture basés sur le semis direct consistent à installer des plantes productrices de biomasse qui forment un mulch végétal permanent, vivant ou mort dans le quel est semée la culture principale (Seguy et al, 1996). Ce mode de cultures possède de nombreux avantages agronomiques, environnementaux et socio-économiques: augmentation des rendements, contrôle des adventices et de l’érosion, conservation de l’eau, restauration de la fertilité, meilleur état sanitaire, séquestration de carbone, plus grande efficacité dans l’utilisation de divers intrants, diversification des cultures.
Selon Quaranta, 2009, les plantes dites de service, utilisées dans ces SCV permettent de limiter la pression des maladies et des parasites sur les cultures. Cependant, l’effet de l’utilisation des plantes de service sur les populations et les dégâts des bio-agresseurs du riz, notamment les insectes terricoles (vers blancs) est encore mal connu (RATNADASS et al, 2003; Quaranta, 2009). On ignore aussi, si ces plantes de service à propriétés insecticides ou répulsives (Rafarasoa, 2011) utilisées dans les systèmes SCV ont toujours une relation positive avec les lombrics et quels sont leurs effets sur la biodiversité et le biofonctionnement du sol. La faune du sol est l’ensemble des animaux qui passent une partie de leur cycle biologique dans le sol (faune endogée) ou sur sa surface (faune épigée) dont la majorité intervient dans le fonctionnement biologique du sol (Lavelle et al, 1991 ; Gobat, 1998).
Les invertébrés du sol présentent une extraordinaire diversité taxonomique (on estime qu’ils représentent 23% des espèces vivantes actuellement décrites). Ils comprennent des organismes de petite taille (moins de 0,2mm, la microfaune) comme les nématodes, qui vivent dans les films d’eau autour des particules de sol, des organismes de taille intermédiaire (entre 0,2 et 2mm, la mésofaune) comme les acariens et les collemboles. Enfin, des organismes de grande taille, la macrofaune (plus de 2mm,) comme les vers de terre et l’essentiel des larves d’insectes (Blanchart et al, 2009).
Effet sur les activités des vers
Le taux d’azote minéral est élevé en présence de résidus de radis. Par contre sur sol avec fumier, le radis plantes diminue le taux de minéralisation de l’azote dans les turricules.
Les vers de terre endogés ingèrent et excrètent le sol. L’espèce Pontoscolex corethrurus peut ingérer jusqu’à 400 t de sol par ha/an en zone tropicale humide (Barois et Lavelle, 1986). Les turricules correspondent au sol excrété à la surface du sol et le long des parois des galeries ou dans les galeries.
La production et l’abondance des turricules sont variables en fonction des conditions climatiques et du type de sol, du peuplement lombricien et du couvert végétal (Ramiandrisoa, 2008). Les turricules présentent des caractéristiques biologiques, physiques et chimiques différentes du sol environnant. Ces caractéristiques dépendent des espèces lombriciennes étudiées ainsi que des conditions environnementales (texture du sol, disponibilité et qualité de la matière organique).
Les vers de terre préfèrent les sols argileux et limoneux riches en matières organiques, fumier ou feuilles de feuillis en décomposition dont ils se nourrissent. Ils peuvent consommer quotidiennement jusqu’à un tiers de leur poids (http://www.futura-scienece.com/fr/.)
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