DENSIFICATION AGRICOLE ET VIABILITE DES SYSTEMES D’ELEVAGE

DENSIFICATION AGRICOLE ET VIABILITE DES SYSTEMES D’ELEVAGE

PROBLEMATIQUE : DENSIFICATION AGRICOLE ET VIABILITE DES SYSTEMES D’ELEVAGE

L’élevage et l’agriculture utilisent conjointement le même espace. En dehors de zones cuirassées incultes, les autres espaces, qu’il s’agisse de champs, de jachères, ou de végétations « naturelles », alternent dans le temps et dans l’espace activité agricole et pâturage. Les défrichements ont deux effets majeurs pour l’élevage extensif. Ils ont contribué à une régression des gîtes à glossines et ouvert à l’élevage des milieux jusque là peu propices pour cette activité. Par la suite, l’extension de l’espace agricole est un changement d’importance dans le paysage végétal qui a des répercussions considérables sur la disponibilité en fourrage pour les troupeaux (LANDAIS, 1985 ; d’AQUINO 1996 ; TOUTAIN, 1999). Des savanes sont défrichées pour installer des cultures. Le tapis herbacé qui apparaît après les premières années d’abandon n’a pas la même valeur fourragère pour le bétail. Les cultures laissent des résidus qui sont exploitables par l’élevage. Dans certains contextes, la production et la valeur fourragère de ces parcours post-culturaux seraient supérieurs à ceux des pâturages naturels (ACHARD et al., 2001). L’augmentation des mises en culture, dont l’un des leviers est l’accroissement démographique, s’accompagne généralement d’une augmentation du cheptel. Un tel constat est fait dans la zone agropastorale de Sidéradougou (de LA ROCQUE et al. 2001) et également dans la région densément peuplée de Korogho en Côte d’Ivoire (LANDAIS, 1985). D’après BOUTRAIS (1992), le cheptel devient nombreux lorsque les densités de populations dépassent 10 à 15 hab.km-2 . Il ajoute cependant que les seuils de possibilités pastorales en savane soudanienne varient selon « l’agressivité écologique » des systèmes de culture et des modes de répartition de l’habitat. Le développement de l’élevage paysan conjugué à la sédentarisation d’éleveurs traditionnels Peul est à l’origine d’une pression pastorale de plus en plus forte sur les pâturages interstitiels qui par ailleurs s’amenuisent d’année en année sous l’effet des mises en cultures. Ces évolutions agraires sont inquiétantes à plus d’un titre. D’un point de vue écologique, GROUZIS (1988), dans son essai de cartographie de la Introduction Générale 16 dégradation des terres au Burkina Faso sur la base de la densité de population, du taux d’occupation agricole et de la densité de bétail, conclut que l’attractivité des régions du Sud-Ouest en fait des zones très sensibles quant aux risques de dégradation. Plusieurs analyses (WINROCK, 1992 ; STEINFELD et al., 1999 ; ZOUNDI, 1997) ont déjà été faites dans certains environnements dans ce sens. Ainsi les facteurs divers tels que la démographie, les sécheresses, l’appauvrissement continu des sols, les pratiques agricoles etc. engendrent des conséquences dont la plus directe est la disparition progressive de l’élevage transhumant et l’apparition d’un mode d’élevage sédentaire avec des animaux intégrés exigeant peu d’espace. Au Sine Saloum (Sénégal), LHOSTE (1987), FAYE (1993), LERICOLLAIS & FAYE (1994), rapportent que l’augmentation simultanée des surfaces cultivées et de l’effectif des animaux de trait s’est traduite par une rapide diminution de l’offre fourragère disponible pour le troupeau bovin extensif qui ne pouvait donc que régresser. Cette régression serait au cœur du processus d’extensification des systèmes de cultures, car la diminution du cheptel bovin a gravement réduit l’apport de fumure organique sur les champs cultivés assurés traditionnellement par le parcage. Au nord Cameroun des dynamiques similaires ont été évoquées par DUGUE (2000). Selon cet auteur lorsque la densité de population et la charge animale augmentent (ce qui se fait souvent concomitamment), les disponibilités en biomasse fourragère par habitant et par UBT diminuent. Le seuil d’accroissement compatible avec un développement de l’élevage est fixé dans la fourchette de 60 et 80 habitants au km². Au delà de ce seuil, l’élevage bovin extensif caractérisé par les troupeaux de grande taille (plus de 50UBT) tend à disparaître des terroirs et se replie dans les zones périphériques moins peuplées. L’élevage villageois est alors constitué de petits troupeaux composés en partie par des bovins de trait. D’une façon générale, il semble qu’en l’absence d’opportunités technologiques, les systèmes agraires soumis à une forte pression anthropique évoluent vers la rupture (CLEAVER & SCHREBER, 1994). Dans le contre-pied de ce qui vient d’être développé, quelques études montrent que la réduction des espaces pastoraux au profit des cultures, n’a pas engendré que des évolutions négatives sur les systèmes d’élevage. Ainsi, dans le Waalo (Delta du fleuve Sénégal), TOURRAND (1994) rapporte que l’élevage s’est adapté au nouveau contexte en s’intensifiant grâce aux sous produits de la riziculture irriguée. L’élevage Introduction Générale 17 s’est ainsi soustrait aux aléas climatiques et la taille du cheptel aurait considérablement augmenté dans tous les systèmes peuls de production agricole, dans lesquels il continue d’assurer une fonction d’épargne grâce à l’accumulation des revenus rizicoles et salariés. De façon générale, les pasteurs ont toujours su s’adapter quand on pensait la situation catastrophique et désespérée (THEBAUD, 1988). A travers cette rapide revue bibliographique, on admet avec LANDAIS et al. (1990) que deux conceptions semblent s’opposer dans la littérature quant à l’évolution des systèmes agraires de la zone de savane. Elles rejoignent les théories malthusiennes et celles de BOSERUP (1970). Selon la première, la densification de l’occupation de l’espace rural consécutive à la croissance démographique remet en cause les complémentarités techniques entre agriculture et élevage et se traduit à moyen terme par une diminution des effectifs d’animaux, qui entraîne à son tour une baisse de la fertilisation animale et une dégradation des sols agricoles. Quant à la deuxième conception, elle soutient que la densification est au contraire une condition de l’intensification conjointe de l’agriculture et de l’élevage et les fortes densités animales sont systématiquement associées aux fortes densités agricoles. On ne peut donc pas généraliser les conclusions tirées d’ailleurs et des besoins de validation de ces conclusions s’imposent à travers des recherches approfondies sur les grands équilibres qu’il est nécessaire d’établir entre les dynamiques agricoles et pastorales toutes consommatrices d’espace. L’hypothèse émise est que la productivité de l’élevage ne peut se maintenir que si les éleveurs adoptent de nouvelles stratégies. La stratégie est définie comme la façon dont un acteur réalise ses divers objectifs en fonction des contraintes auxquelles il est soumis et les moyens dont il dispose (HESSELING et al., 1986) cités par Le BRIS et al., 1991). Ces stratégies relèvent de plusieurs niveaux et vont correspondre à des décisions qui vont porter soit sur le troupeau ou le développement des pratiques fourragères et l’appropriation de plus en plus poussée des résidus de culture.

LA QUESTION DE LA VIABILITE DES SYSTEMES D’ELEVAGE DANS CE CONTEXTE

Le concept de développement durable, apparu depuis 1987, désigne les moyens de concilier sur le long terme, les dynamiques de développement avec la protection des ressources et des milieux naturels (LANDAIS, 1998). Quand ce concept est transféré aux systèmes d’élevage pastoraux ou agro-pastoraux qui mettent en relation l’éleveur, son troupeau et l’espace exploité par le troupeau et par l’éleveur pour sa production agricole, la réponse à la question de la durabilité ou de la viabilité du système devient délicate. Chacune des composantes du système doit être examinée tour à tour ou simultanément : durabilité écologique, durabilité de l’exploitation. PEYRE DE FABREGUES (2000), se questionnant sur la durabilité des systèmes pastoraux au Niger, analyse les ressources, le troupeau, l’exploitation et le système. Au niveau du pôle ressource, les questions devront concerner l’évolution de la productivité fourragère et la disponibilité en eau et l’accès à ces ressources clés. Pour ce qui est du troupeau, la question concernerait la satisfaction des besoins fourragers en fonction de différents objectifs de production (énergie, lait, viande, fumier, animaux sur pied etc.). Quant à l’exploitation, la question serait de savoir si les besoins fondamentaux de l’éleveur et sa famille sont satisfaits à travers l’exploitation du troupeau. Enfin le système devrait garantir la mobilité du troupeau à la recherche de fourrage et d’eau. La question de la viabilité de l’exploitation a fait l’objet de nombreux écrits depuis le siècle dernier (BAILLY DE MERLIEUX, 1835 ; GIRARDIN & BREUIL, 1865). Dans la continuité de ce débat, LANDAIS (1998) rediscute les composantes clés de la durabilité de l’exploitation. Selon l’auteur, une exploitation durable doit être viable, vivable, transmissible et reproductible. Chacun des thèmes dans cette définition ayant tout son pesant. Si l’on s’en tient à la durabilité écologique du système, l’application aux systèmes agro-pastoraux doit prendre en compte deux composantes : celle des terres cultivées par l’éleveur et celle des parcours utilisées par son bétail. La dégradation de l’une ou l’autre de ces deux composantes compromet la durabilité du système. Dans ce travail, notre propos se limite à la durabilité écologique des parcours. En ne considérant que ce point de vue, la question de seuil de viabilité est déjà délicate du fait de la complexité du mécanisme de régulation naturel et plus généralement des difficultés d’observation des changements mettant en œuvre des échelles de temps Introduction Générale 19 de très long terme, (BENKHE & SCONNES, 1992 ; REY, 1999). Dans cet ordre d’idée, HIERNAUX (2001) évoque les régénérations fulgurantes des parcours sahéliens, après les années de sécheresse de 1970 et 1980, alors qu’on les croyait désertifiés pour longtemps. Dans les parcours appropriés par une exploitation, lutter contre la dégradation des pâturages contribuerait à rendre durable les exploitations d’élevage, à améliorer le revenu des éleveurs et participe indirectement à la préservation de l’environnement (LHOSTE & TOUTAIN, 1993). Pour ce qui concerne les parcours collectifs, comme c’est le cas dans les systèmes d’élevage communautaire, l’enjeu pour gérer durablement les écosystèmes pâturés tout en assurant une productivité animale satisfaisante se situe dans le respect d’un chargement animal qui préserve la durabilité de la ressource. Les pastoralistes consacrent le terme de « capacité de charge » à cet équilibre à établir entre charge animale et ressources fourragères. Le concept, qui ne fait pas que des adeptes (BEHNKE & SCONNES, 1992), rentre cependant dans la rhétorique qui accompagne la notion de développement durable (GILBERT, 1999). C’est un indicateur de pression sur le milieu qui est très appréciable même s’il n’est pas précis. Il permet en outre des comparaisons d’écosystèmes pâturés, et peut à terme devenir un indicateur d’évolution des paysages (MANDRET, 1999).

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1 PROBLEMATIQUE : DENSIFICATION AGRICOLE ET VIABILITE DES
SYSTEMES D’ELEVAGE
2 LA QUESTION DE LA VIABILITE DES SYSTEMES D’ELEVAGE DANS CE
CONTEXTE
2.1 Questions de recherche et hypothèse de travail
2.1.1 Les transformations paysagères à l’échelle du territoire pastoral
2.1.2 Les interactions élevage paysage
2.1.2.1 Impact des pratiques pastorales sur les paysages végétaux
2.1.2.2 Evolution de la biodiversité végétale
2.1.2.3 Impact du paysage sur la mobilité pastorale
Chapitre 1 : APPROCHE CONCEPTUELLE ET METHODOLOGIE GENERALE
1 UNE APPROCHE SYSTEMIQUE DES INTERACTIONS ELEVAGE
ENVIRONNEMENT
2 LE PAYSAGE VEGETAL
2.1 Définition du concept
2.1.1 Le paysage selon les agronomes
2.1.2 Le paysage de l’écologue
2.1.3 Notre conception du paysage
2.2 Les facteurs de perturbation
2.2.1 Le feu
2.2.2 Les cultures
2.2.3 Le pâturage
2.2.4 Les prélèvements domestiques
2.3 Dynamique de la végétation : les modèles de successions végétales
2.3.1 Le modèle de la « succession climatique
2.3.2 Le modèle « état et flux
2.3.3 Le modèle de « non équilibre
2.4 Modèle successionnel des végétations pâturées en zone de savanes subhumide
2.5 Dégradation des parcours et indicateurs de perturbation retenus
2.5.1 Les herbacées
2.5.2 Les ligneux
2.6 Les échelles abordées
2.6.1 Le territoire pastoral
2.6.1.1 Le choix des terroirs de Ouara et de Torokoro
2.6.2 La station écologique
2.6.3 L’exploitation agricole
3 ETUDE DE LA STRUCTURE ET DE L’ORGANISATION DU PAYSAGE
3.1 L’apport de la cartographie
3.2 Phyto-écologie et écologie du paysage
3.2.1 Apport des concepts l’écologie du paysage
3.2.1.1 Les éléments spatiaux d’un paysage
4 LE FONCTIONNEMENT ECOLOGIQUE AU SEIN DES PAYSAGES
4.1 Evolution de la biodiversité végétale : évaluation de l’impact des actions
anthropiques sur le paysage
4.1.1 Le choix d’une approche synchronique
4.1.2 Choix des groupements végétaux étudiés
4.1.2.1 Les végétations transformées
4.1.2.2 Végétations naturelles
4.1.3 Pressions anthropiques et évolution de la biodiversité
4.2 Evolution du paysage et mobilité pastorale
5 LA RECHERCHE DES FACTEURS EXPLICATIFS DES EVOLUTIONS DU
PAYSAGE
5.1 Les enquêtes
5.2 Etude des pratiques pastorales des éleveurs
5.3 L’apport du SIG
Chaptire 2 : LE CADRE DE L’ETUDE
1 LE MILIEU BIOPHYSIQUE
1.1 Le climat
1.1.1 Pluviosité et température
1.1.2 Période active de végétation
1.2 Géologie, Géomorphologie et sols
1.3 Hydrographie
1.4 Territoire phytogéographique, végétation et flore
2 LE MILIEU HUMAIN
2.1 Les dynamiques démographiques
2.2 Les systèmes de production agricoles
2.3 Situation de l’élevage dans les deux terroirs
2.3.1 Les acteurs de l’élevage dans les deux terroirs
2.3.2 Importance du cheptel dans les deux terroirs
2.3.2.1 Les races bovines
2.3.2.2 Les effectifs de cheptel et répartition entre les différentes ethnies69
2.3.3 Densité du cheptel et évolution saisonnière de la charge animale
2.3.4 Typologie des systèmes d’élevage
2.3.5 La gestion des troupeaux
2.3.5.1 Les unités de conduite – allotement
2.3.5.2 Le gardiennage des troupeaux
Chapitre 3 : LES METHODES D’APPROCHE DE L’INTERACTION PAYSAGEELEVAGE
1 CARACTERISATION DES PAYSAGES PAR LA CARTOGRAPHIE DE
L’OCCUPATION DES TERRES
1.1 La phase de photo-interprétation
1.2 Validation de la photo-interprétation
1.3 La saisie des données spatiales
1.4 Traitement et analyse des données cartographiques
1.4.1 Quantification de la structure du paysage
1.4.2 Diversité du paysage
1.4.3 Modélisation des transformations paysagères
1.4.3.1 Principe de modélisation
2 CARACTERISATION DES PAYSAGES PAR LA PHYTO-ECOLOGIE
2.1 Caractérisation des paysages végétaux cartographiés en 1998
2.2 Etude de l’évolution de la biodiversité végétale
2.2.1 Description du dispositif
2.2.2 Paramètres collectés
2.2.3 Traitement et analyse des données floristiques
2.2.3.1 Les analyses multidimensionnelles
2.2.3.2 La diversité spécifique
2.2.3.3 Le spectre pastoral
2.3 La structure de la strate herbacée
2.4 La valeur pastorale des pâturages
3 CARACTERISATION DE L’UTILISATION DU PAYSAGE PAR L’ELEVAGE..
3.1 Les suivis de troupeaux au pâturage
3.1.1 Calendrier des suivis
3.1.2 Mise en œuvre pratique
3.2 Quantification de la fréquentation animale
3.2.1 Le choix d’une approche analytique sous SIG
3.2.1.1 fone d’influence potentielle d’un circuit (Figure 13
3.2.1.2 Pression de pâturage
3.2.1.3 L’indice de fréquentation
3.2.1.4 L’indice d’utilisation
3.2.1.5 Les limites de notre méthode de modélisation
Chapitre 4 : PAYSAGES VEGETAUX ACTUELS ET LEURS DYNAMIQUES
1 LES PAYSAGES VEGETAUX ACTUELS
1.1 Typologie des groupements végétaux pâturés
1.1.1 Principe adopté pour les traitements
1.1.2 Les groupements végétaux du terroir de Ouara
1.1.2.1 Première étape : séparation des groupements principaux
1.1.2.2 Deuxième étape : séparation des faciès post-culturaux
1.1.3 Les groupements végétaux du terroir de Torokoro
1.1.3.1 Première étape : séparation des groupements végétaux
1.1.3.2 Les faciès post-culturaux
1.1.4 Description des groupements végétaux
1.1.4.1 Les forêts claires (photo 1
1.1.4.2 Les savanes arborées
1.1.4.3 Les savanes boisées
1.1.4.4 Les savanes arbustives
1.1.4.5 Savane herbeuse des bowés
1.1.4.6 Les formations de type forestiers
1.1.4.7 Les galeries forestières
2 EVOLUTION DES PAYSAGES
2.1 Evolution de la structure du paysage
2.1.1 Evolution des superficies des différentes unités paysagères
2.1.1.1 Evolution du taux d’occupation agricole
2.1.2 Evolution des formations savanicoles (figure 21
2.1.2.1 Les végétations transformées
2.1.2.2 La forêt claire
2.1.3 Les formations anthropiques récentes
2.1.4 Evolution des formations forestières
2.1.5 Les formations artificielles : développement de l’arboriculture
2.2 Evolution de la fragmentation des paysages
2.3 Evolution de la diversité spatiale
3 MODELISATION DES TRANSFORMATIONS PAYSAGERES
3.1 Quelques considérations théoriques sur la modélisation spatio-temporelle
3.2 Les transformations paysagères de 1956 à 1998
4 DYNAMIQUES SOCIO-ECONOMIQUES ET CONSTRUCTION DES
PAYSAGES
4.1 Translation de l’emprise agricole du bas de versant vers les plateaux
4.2 Dynamiques démographiques et occupation de l’espace
4.2.1 Migration agricole et évolution de l’emprise agricole
4.2.2 Implantation des domaines agricoles migrants et occupation de
l’espace
4.2.3 L’ éclatement du domaine agricole autochtone
4.2.4 Parcellisation des domaines lignagers
4.3 Evolution des systèmes de production agricole
4.3.1 De l’igname autoconsommé à l’igname culture de rente
4.3.2 L’anarcardier : diversification des revenus et artificialisation des
paysages
5 CONCLUSIONS
Chapitre 5 : PAYSAGES ET MOBILITE PASTORALE
1 LA MOBILITE PASTORALE : HISTORIQUE DE SON EVOLUTION
1.1 Organisation de l’espace pastoral
1.1.1 Le foncier pastoral : l’élevage en marge
1.1.2 Evolution du territoire pastoral
1.1.2.1 Migration-transhumance : insertion de l’élevage peul dans la région
Sud-Ouest
1.1.2.2 Les agro-pasteurs des terroirs de Ouara et Torokoro
1.1.3 Typologie du fonctionnement spatial des systèmes d’élevage
1.1.3.1 Fonctionnement spatial des élevages sédentaires
1.1.3.2 Fonctionnement spatial des élevages transhumants
1.2 Evolution de la mobilité pastorale au cours des 20 dernières années
1.2.1 Les évolutions récentes dans le système pastoral peul
1.2.1.1 La transhumance de saison sèche : du genre de vie à une
stratégie de survie
1.2.1.2 La transhumance de saison de pluie : une pratique révélatrice des
contraintes
1.2.1.3 La délocalisation des troupeaux : stratégie ou minimisation des
risques ?….
1.2.2 Evolution de la mobilité chez les agro-éleveurs
1.2.3 De l’instabilité des territoires pastoraux
1.2.3.1 Instabilité inter-annuelle
1.2.3.2 Instabilité intra-saison
1.3 Déterminants de la mobilité pastorale
1.3.1 Les variables considérées
1.3.2 Analyse factorielle sur les données communes aux deux terroirs
(Figure 32
1.3.3 Analyse factorielle sur les données de Ouara (Figure 33)
1.3.4 Analyse factorielle sur les données de Torokoro (Figure 34)
1.3.5 Importance de la mobilité en fonction du contexte écologique
1.3.6 Les variables déterminantes
1.3.7 La transhumance : une pratique liée à l’ethnie
2 LES CIRCUITS DE PATURAGE
2.1 Le calendrier pastoral
2.2 Les troupeaux suivis
2.2.1 Les troupeaux suivis à Ouara
2.2.2 Les troupeaux suivis à Torokoro
2.3 Les territoires pastoraux des troupeaux suivis
2.3.1 Organisation des circuits saisonniers à Ouara
2.3.2 Organisation des circuits saisonniers à Torokoro
2.3.3 Description de la composition des territoires pastoraux des éleveurs
suivis……
2.3.3.1 Territoires pastoraux des éleveurs de Ouara
2.3.3.2 Territoires pastoraux de Torokoro
2.4 Evolution du rythme d’activité au pâturage
2.4.1 La prise alimentaire
2.4.2 Le déplacement
2.4.3 L’abreuvement
2.4.4 Le repos
2.5 Répartition de la pression de pâturage dans le paysage
2.5.1 Bilan annuel de la fréquentation des faciès par les troupeaux suivis 202
2.5.1.1 Contribution des différents types de parcours à la prise
alimentaire..
2.5.1.2 Quantification des pressions de pâturage à Ouara
2.5.1.3 Quantification des pressions de pâturage à Torokoro
2.6 Evolution de la composition botanique des régimes
2.6.1 Composition botanique des régimes de troupeaux suivis à Ouara
2.6.2 Composition botanique des régimes de troupeaux suivis à Torokoro
3 RELATIONS ENTRE COMPOSITION DU TERRITOIRE ET CIRCUITS DE
PATURAGE
3.1 Les variables à expliquer
3.2 Les variables explicatives
3.3 Recherche de liaisons entre variables
3.4 Déterminants des caractéristiques de circuits saisonniers
3.4.1 Déterminants des variables structurelles
3.4.2 Les déterminants des variables fonctionnelles
4 CONCLUSION

 

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