Démographie, peuplement et urbanisation des territoires au Sénégal : une approche spatio-temporelle

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Du règne des capitales nationales à l’émergence de polarités intérieures

Du point de vue de leur configuration spatio-temporelle, deux phases peuvent être distinguées. La première, à dominante Nord-Sud, est marquée par le règne sans partage des capitales nationales dans l’accueil des migrants. Démarrée à partir notamment des années 1960, elle s’est prolongée jusqu’à la fin des années 1980. Elle est marquée, à l’échelle sous-régionale, par le rôle déterminant des pays côtiers et particulièrement de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal et à l’échelle des États par l’extraordinaire attractivité des villes littorales et des capitales nationales surtout.
Cette migration est demeurée pendant longtemps presque insaisissable. En effet, dépourvus de projet migratoire clair au départ, les migrants étaient susceptibles d’avoir plusieurs destinations sur une courte période : c’est l’aire des migrations circulaires. Originaire du Sénégal, le parcours migratoire de ce diamantaire illustre parfaitement cette situation : « En 1955, j’abandonnais le travail des blancs à Abidjan pour entrer dans le commerce des diamants. Je partais donc au Sierra Leone à Freetown où je séjournais pendant trois mois […]. Puis en 1958, j’allais en Guinée Conakry où je faisais le même travail jusqu’en 1959. Je partais en suite à Séguéla en Côte d’Ivoire […]. Je revins en suite à Ourossogui (Sénégal). […]. A la fin de l’année 1961, je partais au Congo Léopoldville […]. » (Sall, 2004).
En cours, la deuxième demeure particulièrement marquée par la perte de vitesse progressive des capitales au profit de certaines villes de l’intérieur. Dans certains pays comme la Côte d’Ivoire, la Mauritanie ou le Sénégal, ce renversement de tendance est le fruit d’une volonté politique en matière d’aménagement du territoire notamment. En effet, la mise en place de nouvelles politiques d’aménagement territorial comme la création de villes nouvelles ou de métropoles d’équilibre a été l’un des principaux leviers d’une nouvelle géographie migratoire dont l’impact sur l’organisation des territoires nationaux est aujourd’hui une réalité. Cependant les conséquences spatiales de telles politiques varient considérablement d’un pays à l’autre.

L’insécurité civile et alimentaire : un nouveau motif de départ

Dans d’autres pays par contre (Liberia, Guinée Bissau, Sierra Leone), la nouvelle géographie des migrations trouve son fondement dans l’insécurité qui règne dans les campagnes depuis quelques années. Ainsi, aux migrations locales dictées essentiellement par la recherche de revenus supplémentaires s’ajoute une migration internationale principalement dictée par la recherche de sécurité et particulièrement orientée vers les villes.
Comme le remarque ONU-Habitat, « les zones urbaines sont devenues le refuge de populations chassées de leurs foyers par les combats » (2005). Ainsi, les flux de personnes générés par les conflits internes et internationaux sont devenus la nouvelle composante des déterminants de la croissance urbaine dans les pays en développement, et en Afrique en particulier. Pour les villes frontalières surtout, cet élément est devenu l’un des facteurs majeurs de conditionnement de la dynamique urbaine. La cartographie des flux migratoires recensés entre 1994 et 2003 par le Haut Commissariat des Nations-unies pour les réfugiés permet de voir que les pays les plus répulsifs sont le Libéria (en guerre civile depuis presque deux décennies), la Sierra Leone, la Guinée Bissau (toutes deux en guerre civile depuis plusieurs années) et la Mauritanie. Aux mouvements migratoires Nord-Sud de la période 1976-1988, s’oppose depuis le début des années 1980 un mouvement Sud-Nord essentiellement alimenté par des vagues de réfugiés.
A l’insécurité civile souvent entretenue par des situations de rebellion s’ajoute une aggravation de la situation alimentaire. Dans nombre de pays de l’Afrique sahélienne, la ruée de populations civiles vers les camps de réfugiés essentiellement implantés autour des zones urbaines a aussi, pour une bonne partie, des motifs alimentaires. L’insécurité civile a en quelque sorte accéléré le processus de dégradation des conditions de vie rurales enclenché depuis les deux grandes sècheresses des années 1970.

La dynamique récente des villes secondaires, vers une nouvelle géographie de l’urbain ?

En Afrique comme partout ailleurs la question du rôle des villes secondaires dans les processus de constructions urbaines se pose avec de plus en plus d’acuité. En effet, de plus en plus de chercheurs voient dans la dynamique que connaissent depuis le début des années 1980 certaines d’entre elles un signe de rupture avec les systèmes urbains traditionnels synonymes de macrocéphalie. « De plus en plus convaincus que les échelons inférieurs de l’urbanisation, encore mal connus, offrent des laboratoires pertinents de remise en question des paradigmes dominants, anthropologues, ethnologues, géographes, historiens, juristes, politologues, sociologues, se sont ainsi lancés dans de nouvelles investigations. Ils ont le plus souvent transgressé les clivages disciplinaires pour élaborer leurs problématiques, dépasser les approches classiques, rompre avec les présupposés de la « macrocéphalie » et de l’ « intermédiarité » (Bertrand et Dubresson, 1997). Au-delà donc de la nouvelle orientation scientifique qu’elle suscite actuellement, la dynamique des villes secondaires a tendance à servir de prétexte aux partisans de la remise en cause totale des modèles de villes élaborés il y a environ quarante ans et notamment du paradigme de la macrocéphalie dans les pays en développement. Jadis perçues comme de simples lieux de transit vers la grande ville et la capitale notamment, les villes secondaires sont devenues des destinations principales dans le cadre des migrations temporaires et même définitives.
La géographie des migrations en fait de plus en plus des points de passage et de destination dont le rôle dans la structuration des parcours migratoires est devenu incontournable. A.  Dubresson et J-P Raison (2003) notent encore que « cette dynamique par le bas, contrastant avec l’essoufflement du rythme de la plupart des grandes villes, procède de divers facteurs. Une modification des bassins migratoires, recentrés aux échelles locales et régionales, façonnés par des mouvements en provenance du monde rural et désormais dirigés vers les villes secondaires plus que sur les grandes villes est peut être enclenchée ».
Au-delà de la migration, la dynamique des villes secondaires obéit à deux logiques plus ou moins contradictoires : une logique étatique ou dirigiste et une logique spontanée plus récente.
La première se traduit par la mise en place de politiques d’aménagement territorial en vue de favoriser le développement et l’attrait des villes régionales par notamment la création de pôles de développement régional connus aussi sous le nom de pôles d’équilibre au Sénégal (voir partie suivante). Elle se traduit aussi par la création de villes nouvelles (Nouakchott en Mauritanie, Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, Abuja au Nigeria). Dans la plupart des pays d’Afrique concernés, ces politiques de redéploiement spatial est loin de produire les effets escomptés. Elles se sont même soldées par des échecs.
La deuxième est orchestrée par des chefs de terres locaux, qui peuvent être des chefs religieux puissants (exemple de Touba au Sénégal), ou tout simplement par des chefs coutumiers. Moins contraignante que la première en termes de législation foncière notamment, la logique spontanée joue un très grand rôle dans l’extension des villes secondaires.
Si on remonte dans l’histoire de la construction urbaine cependant, l’analyse des conditions dans lesquelles elle s’est réalisée montre parfaitement, dans la plupart des cas, que cette extension spatiale sans précèdent n’est rien d’autre que le résultat d’une succession logique de circonstances à la fois politiques et socio-économiques. La figure 9 modélise ce processus.

La ville sénégalaise : de l’expérience coloniale aux initiatives autochtones

Totalement en marge du commerce transsaharien, le Sénégal précolonial n’a pas connu la ville au sens actuel du terme. Tantôt guerrières, tantôt maraboutiques, les sociétés précoloniales sénégambiennes et sénégalaises plus particulièrement étaient essentiellement agricoles. Comme le note Pasquier cité par J. Lombard (1963), « la civilisation rurale du Sénégal, à l’écart des grands courants commerciaux sahariens, était incapable de donner naissance à un organisme urbain. Il n’existait pas de cités caravanières comme Kano, Gao ou Djenné». Cependant, l’époque des aristocraties guerrières avait déjà donné naissance à de gros bourgs qui, aujourd’hui, font penser à des tentatives de constructions urbaines avortées. Traversant le Nord du Sénégal au début du XXe siècle, Mollien dénombrait déjà un certain nombre de villages peuplés de plus de 2000 habitants : Niomré, Koki et Sédo avec respectivement 3 000, 5 000 et 6 000 habitants pour ne citer que ceux-là (Becker et Mbodj, 1994). Ces bourgs peuvent être, dans une certaine mesure, considérés comme le «chaînon de base» de l’histoire urbaine du pays même si, détruits ou désertés durant les luttes de résistance, ils ne permettent pas d’établir un quelconque lien avec le réseau urbain actuel. Ils seraient au moins et hormis l’aspect agricole dans l’un des critères qui définissent aujourd’hui la ville au Sénégal : le seuil démographique. Il faut dire, au-delà de cette mise au point, que la ville sénégalaise est le fruit d’un concours de circonstances dont trois notamment : la colonisation, l’introduction de la culture arachidière et du chemin de fer et l’Islam confrérique. Ces facteurs constituent en quelque sorte des arrière-plans dont la compréhension est un préalable fondamental pour saisir la configuration spatiale actuelle du réseau urbain sénégalais, mais aussi pour comprendre la dynamique urbaine actuelle du pays et de notre zone d’étude plus particulièrement (l’axe urbain Dakar-Touba).

Le religieux et la ville

« Touba, des marabouts urbanisant ». Bien qu’ils fassent exclusivement référence à l’exceptionnel cas toubien, ces mots de Cheikh Guèye (1999) traduisent toute l’importance du rôle joué par la classe maraboutique dans le processus de construction urbaine à partir notamment des années 1970. Dans bien des cas, la quête spirituelle s’est accompagnée de projets de colonisation et d’expansion territoriale. Aujourd’hui, des villes maraboutiques comme Touba, Ndiassane ou Tivaoune ne sont rien d’autre que les signes de politiques de territorialisation réussies. L’annexion des terres qui, aujourd’hui, les abritent était doublement motivée.

La motivation économique

L’introduction de la culture arachidière a systématiquement modifié le statut de la terre ainsi que les conditions d’accès à la propriété foncière. Il faut tout d’abord signaler que l’importance et la variété des études consacrées à cette question avant, pendant et après la période coloniale témoignent de la prégnance du foncier dans l’organisation socioéconomique des sociétés africaines. L’arrivée de l’arachide marque le passage d’un statut foncier coutumier, à un statut foncier « moderne » dans lequel la terre devient la propriété de l’ « Etat colonial ». En se substituant au pouvoir coutumier local, l’administration coloniale a cherché à s’arroger le maximum de garanties juridiques lui permettant de confisquer et de redistribuer les terres agricoles. L’objectif final recherché était en fait l’élimination du droit de hache, la confiscation des bonnes terres et la promotion de la monoculture arachidière, ce qui, en fin de compte, était loin de déplaire à la classe maraboutique. En effet, il naquit de cette nouvelle donne ce qu’on pourrait appeler « un contrat d’échanges de bons procédés » entre colons et marabouts qui, jusqu’à aujourd’hui, constitue l’arrière-plan du système de rapports entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel.
En acceptant de livrer la terre à l’aristocratie maraboutique qui avait déjà manifesté son intérêt pour la culture arachidière, l’administration coloniale obtint la garantie de l’exclusivité de l’achat de la production arachidière. C’est dans cette ambiance de rapports et d’échanges soigneusement calculés que la classe maraboutique est arrivée, quelques décennies plus tard, à contrôler une bonne partie des terres cultivables du pays et du bassin arachidier surtout. L’astuce pour le contrôle des terres nouvellement occupées consistait en l’implantation de nouveaux villages ou « daaras », dirigés chacun par un « Diewrin » ou chef de village. Plus que de simples annexes agricoles, ces villages ont joué un rôle déterminant dans la géopolitique maraboutique. Ils avaient, en effet, deux fonctions. Ils devaient d’une part accueillir les nouveaux arrivants exclusivement constitués à l’origine de disciples de la confrérie occupante et, d’autre part, servir de base de contrôle des terres de celle-ci. Le pouvoir foncier maraboutique atteint son apogée avec l’accession du pays à la souveraineté internationale. En effet, avec l’entrée en vigueur en 1964 de la loi sur le domaine national, l’aristocratie maraboutique voit ses prérogatives foncières se renforcer.
En proclamant cependant que « les personnes occupant et exploitant personnellement des terres dépendant du domaine national à la date d’entrée en vigueur de la présente loi continueront à les occuper et à les exploiter » (article 15), cette loi a contribué à compliquer davantage la limite juridique entre terres du domaine national et terres de droit privé, en termes de propriété foncière. Autrement dit, elle a plus brouillé la limite entre droit d’occupation et droit de propriété qu’elle n’a servi à la préciser.
Il faut dire que le système de gestion par « délégation » mis en place, dans ce domaine, par les colonisateurs était devenu en fait un gage de pouvoir et de légitimité à la fois politique et territoriale pour les marabouts. Selon Catherine Cocquery-Vidrovich (1992), l’exemple le plus marquant de ce système d’administration par « délégation » fut celui de la confrérie sénégalaise des mourides. Les membres de cette confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba ont su, grâce à leur force paysanne, « organiser autour de Touba et de Diourbel un véritable Etat centralisé fondé sur la production arachidière dont ils garantirent la survie par un loyalisme à toute épreuve qui leur assurait la protection de l’administration coloniale. Celle-ci passa dorénavant par l’autorité quasi-féodale des marabouts pour transmettre ses directives ». Quelques décennies plus tard, ce pouvoir sans cesse croissant se concrétise, autour des capitales religieuses notamment, avec la réalisation d’immenses aménagements immobiliers à la mesure de l’engouement suscité par celles-ci chez les disciples qui, désormais, n’ont qu’un seul rêve : aller s’installer auprès de leur marabout. Après les mosquées et les demeures maraboutiques, la priorité a été ainsi donnée à l’aménagement de nouveaux quartiers pour accueillir les nouveaux arrivants, essentiellement constitués de disciples. Aujourd’hui des villes comme Touba pour la confrérie mouride et Tivaoune pour la confrérie des tidianes, doivent leur dynamisme à cette quête immobilière sans limite. En facilitant à leurs prétendants l’accès à la propriété foncière, les villes maraboutiques ont ravivé la migration non pas des campagnes vers les villes, mais des villes vers les villes. La migration des populations de certaines villes du centre du pays, et de celles de la ville de Diourbel plus particulièrement, vers Touba en est l’exemple le plus patent.

L’explosion démographique récente ou le démarrage d’un nouvel ordre urbain

La connaissance de la variable démographique est une condition sine qua non pour comprendre le fonctionnement des organismes urbains. A l’orée de ce troisième millénaire surtout, où les organismes urbains se font et se défont au gré des mouvements à la fois internes et spatiaux des populations – ces derniers étant sans cesse amplifiés par le développement de moyens de transport de toutes sortes-, la prise en compte du facteur démographique dans la compréhension des dynamiques urbaines peut être capitale. En Afrique en tout cas où la période des « villes-démographiques » est encore loin d’être révolue, on ne peut pas négliger le rôle de la démographie dans le processus actuel de construction urbaine. C’est pourquoi une grande place est accordée à cette question dans l’analyse des dynamiques urbaines au Sénégal. Deux aspects sont retenus : l’évolution de la structure démographique et la répartition spatio-temporelle des populations.

Évolution démographique : de l’époque coloniale à nos jours

Comme dans la plupart des Etats ouest-africains, l’évolution de la population sénégalaise n’est pas linéaire. Sa trajectoire historique affiche des hauts et des bas. L’état de la population reste lié aux différents événements socio-économiques et politiques qui ont marqué l’histoire du pays (crise des années 1930, les deux guerres, sècheresses des années 1970-1973, faillite du modèle économique traditionnel et panne des systèmes de production modernes, ajustement structurel…). Nous n’aborderons pas ici la fameuse question du rapport entre la traite atlantique et la croissance démographique. En effet, le hiatus historique qu’il y a eu entre cet événement et ceux qui sont à l’origine des mécanismes démographiques contemporains ne permet pas d’établir un lien véritablement concret de cause à effet entre cet événement et l’état actuel de la population. Deux régimes démographiques se distinguent : colonial et post-colonial.

Le Sénégal, un pays en transition : transition démographique et transition urbaine

La trajectoire démographique du Sénégal s’inscrit dans le cadre général de l’évolution démographique des pays en voie de développement qui, depuis plusieurs décennies, ont entamé la deuxième étape du schéma général de la transition démographique. Comme son nom l’indique, la transition démographique renvoie, pour une société, à la période à laquelle la natalité et la mortalité amorcent un processus de baisse lié à l’évolution des conditions socio-économiques et des comportements reproductifs. Le schéma général de transition démographique comprend une double dimension : une dimension quantitative qui correspond d’abord à une natalité et une mortalité élevées (stade primitif), ensuite à une mortalité en baisse et une natalité élevée et enfin à des taux de natalité et de mortalité relativement bas ; qualitative, la deuxième dimension renvoie au
fait que la transition démographique marque le passage d’un système reproductif à caractère « primitif » à un système reproductif médicalement et mentalement maîtrisé. Démarrée dans les pays développés au début du XVIIIe siècle, elle a commencé à se manifester dans les pays sous-développés à la fin de la première moitié du XXe siècle où son évolution suit un rythme relativement différencié. En Afrique particulièrement, des pays comme la Tanzanie ou la Mauritanie ont encore des taux de fécondité très élevés. Il faut dire que bien qu’elle constitue une référence en matière d’analyse démographique, la théorie de la transition démographique n’est pas incontestable pour deux raisons au moins (Lévy et al, 2003). La première est qu’elle ne prévoit pas d’évolution quelconque quant à la période qui suit l’achèvement total du processus. La deuxième est qu’elle est actuellement, dans certains pays africains surtout, contredite par une fécondité en baisse et par le maintien d’une mortalité encore élevée. Ce constat est aussi valable pour la transition urbaine en cours en Afrique depuis le début des années 1960 (voir plus loin). En effet, la théorie qui la sous-tend ne nous dit rien par rapport à la période post-transition. Vivrons-nous éternellement dans les villes à partir du moment où le processus sera bouclé ? Ou bien retournerons-nous dans les campagnes dans l’espoir de pouvoir regagner les villes une fois qu’elles seront désaturées et ainsi de suite ? De telles questions méritent que l’on s’y attarde et intéressent de plus en plus les chercheurs. Pour C. Beauchemin (2003) par exemple, « la théorie de la transition urbaine […] ne prévoit pas un stade de désurbanisation, pas plus que la théorie de la transition de la mobilité de Zelinsky ne prévoit un stade où dominerait l’émigration urbaine » (Beachemin, 2003).

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Table des matières

INTRODUCTION
Partie 1. Territoires et urbanisation en Afrique occidentale et au Sénégal : approche spatio-temporelle, analyses statistique et cartographique
INTRODUCTION PARTIE I
CHAPITRE I. Eléments de méthodologie
CHAPITRE II. La ville africaine : des formes historiques aux nouvelles tendances de la croissance urbaine
CONCLUSION CHAPITRE II
CHAPITRE III. Démographie, peuplement et urbanisation des territoires au Sénégal : une approche spatio-temporelle
CONCLUSION CHAPITRE III
CONCLUSION PARTIE I
Partie 2. L’axe Dakar-Touba : villes, urbanisation et dynamiques territoriales émergentes
INTRODUCTION PARTIE II
CHAPITRE IV. Le réseau urbain sénégalais : de la macrocéphalie dakaroise à l’émergence de nouvelles configurations spatiales
CONCLUSION CHAPITRE IV
CHAPITRE V. L’urbanisation sénégalaise : du système urbain post-indépendance à la question de l’émergence d’un axe urbain Dakar-Touba
CONCLUSION CHAPITRE V
CHAPITRE VI. L’axe Dakar-Touba : projets actuels et perspectives d’aménagement du territoire
CONCLUSION CHAPITRE VI
CONCLUSION PARTIE II
CONCLUSION GENERALE
Annexes
Bibliographie

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