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Institution d’accueil
L’UPFL ou Union des Professionnels des Fruits et Légumes de Madagascar est une association regroupant diverses entreprises et organisations, œuvrant dans le domaine des fruits et légumes.
Objectif
Son objectif est de contribuer à la promotion de la filière fruits et légumes par l’amélioration de la compétitivité et de la performance des entreprises.
Historique
Il s’agit d’une association créée en 1997, regroupant de nombreuses entreprises de diverses régions de Madagascar. Ces entreprises œuvrent dans le domaine des fruits et légumes, de leur état naturel jusqu’à leurs transformations les plus originales. Actuellement, l’union compte une quarantaine de membres.
Cible
Les cibles sont :
o toutes personnes cherchant des produits frais ou transformés de la filière,
o toutes personnes physiques ou morales aspirant à l’amélioration et au maintien de la qualité des fruits et légumes,
o PME, PMI élaborant des produits à base de fruits et légumes,
o Organismes d’appui public et privé (formation, recherche, financement,…) o ONG intéressées par la transformation des fruits et légumes.
L’UPFL offre une variété de produits à base de fruits et légumes de qualité, spécifiques de l’île et surtout d’une grande fraicheur.
Stratégies
Les stratégies adoptées par l’UPFL sont :
o Négociation avec les administrations locales, régionales et internationales, o Recherche de financement,
o Organisation de sessions de formation pour les membres,
o Organisation de la participation des membres à des foires commerciales, o Définition des normes techniques et déontologiques
o Amélioration de l’image de marque professionnelle
o Création de fédérations nationales et analyses sectorielles
o Mise en place d’une base de données du secteur fruits et légumes.
Démarche de recherche
La méthodologie essaie de détailler les différentes étapes suivies pour l’obtention des résultats et la vérification des hypothèses émises.
Démarches communes à la vérification des hypothèses
Phase préparatoire
Revue bibliographique
Cette première étape a été indispensable pour la réussite de l’étude. Elle consistait à l’exploitation de rapports, d’ouvrages et de publications en rapports avec le thème du mémoire. Ces travaux ont été effectués auprès de diverses institutions telles que le Ministère de l’Agriculture, le Tranoben’ny Tantsaha ou Chambre de l’Agriculture, l’Institut National de la STATistique (INSTAT), divers centres de documentation comme la Bibliothèque de l’ESSA, du Département Agro-Management. La collecte d’informations s’effectuait aussi sur internet.
Les documents consultés ont toujours eu un lien avec la redynamisation de la filière fraise et les exportations. Cette étape a permis de mettre au point la méthodologie à adopter pour bien mener l’étude.
Les recherches effectuées se sont ainsi focalisées sur :
o la situation actuelle de la filière fraise dans la région, o l’environnement interne et externe de cette filière,
o le marché lié à la filière que ce soit au niveau national qu’international.
Elaboration du protocole de recherche
Un protocole de recherche a été élaboré pour avoir un aperçu de l’étude et faciliter ainsi le déroulement des recherches. Il met en avant :
o le contexte global qui va déterminer l’objet de l’étude
o la problématique de l’étude, avec les questions de recherche liée à cette
dernière,
o l’objectif global de l’étude et les objectifs spécifiques qui en découlent, o la formulation des hypothèses,
o les résultats attendus.
Enquête et entretiens auprès des acteurs concernés
Une enquête formelle auprès des autorités compétentes, des producteurs de la zone d’étude et de tous les acteurs liés à la filière a été effectuée pour obtenir les informations nécessaires à la vérification des hypothèses.
Des entretiens directs avec les différents acteurs le long de la filière ont aussi été effectués pour une caractérisation de chaque acteur ainsi que ses principales fonctions.
Echantillonnage
La méthodologie d’échantillonnage vise la constitution d’un échantillon représentatif des paysans producteurs de fraises au niveau de chaque commune. Néanmoins, elle reste fonction des moyens à disposition et du délai accordé par le district.
Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 3 : « Des analyses plus poussées permettent de préciser les stratégies à mettre en place »
Vérification de l’hypothèse spécifique 3-1 : « L’évolution de la production des différentes activités agricoles permet d’aboutir à une prospection de l’activité fraisicole dans un futur proche »
Pour vérifier cette sous-hypothèse, une analyse a été effectuée. Il s’agit plus précisément d’une analyse prospective de la filière fraise vis-à-vis des autres spéculations présentes dans la zone d’étude.
Ainsi, la chaîne de Markov a été utilisée. Il s’agit d’un outil mathématique pour analyser une tendance de changement des états initiaux à des états finaux. Elle est basée sur la connaissance de la probabilité ( )
Les variables utilisées pour l’analyse sont :
o la valeur de production des spéculations o la matrice de corrélation des spéculations
Les démarches à suivre ont été de:
o Transformer la matrice de la production en pourcentage, pour avoir la proportion des parts de marché pour cette année.
o Transformer la matrice de corrélation en matrice stochastique8 dont la somme des lignes est égale à 1, car elle traduit les parts de marché respectives,
o A partir de ces matrices, faire le produit des matrices par la fonction « produitmat » dans Excel,
o A partir de la nouvelle matrice, refaire le produit avec la matrice stochastique o Reproduire les mêmes procédures jusqu’à l’obtention d’une stabilité des valeurs issues du produit des deux matrices.
o Tracer la courbe représentant l’évolution de la part de marché des différentes filières dans les années à venir.
Hypothèse spécifique 3-3 : « Les producteurs de fraise détiennent les atouts nécessaires pour satisfaire une large clientèle »
Pour vérifier cette sous-hypothèse, une typologie des producteurs de fraise a été faite.
Pour ce faire, la base de données issue des enquêtes sur terrain a été utilisée (Annexe 2). Les critères de classification retenues pour cette typologie ont été :
– la surface de culture de fraise par paysan rapportée à la production, permettant de voir la productivité du ménage
– la production annuelle de fraise : pour classifier les ménages en fonction de la production
– la taille des ménages : pour classifier les ménages en fonction de sa taille
– le nombre d’actif affilé à la culture de fraises : pour déterminer le nombre de mains d’œuvre à injecter dans la culture de fraises
– l’activité principale du ménage : pour avoir une idée de l’importance que le ménage accorde aux fraises
– les ménages pratiquant l’élevage porcin : pour déterminer le risque de cysticercose
– les ménages utilisant de l’engrais chimique : pour distinguer les paysans produisant des fraises bios ou non.
A partir de cette base de données, une identification des nombres de classes à partir d’une classification ascendante hiérarchique ou CAH a été faite. C’est une méthode permettant de constituer des groupes homogènes d’objets (classes) sur la base de leur description par un ensemble de variables, ou à partir d’une matrice décrivant la similarité ou la dis similarité entre objets.
Ensuite, une répartition des classes sous nuées dynamique ou K-Means a été effectuée. Après identification du nombre de classe sous CAH, la répartition sous nuées dynamique a permis d’identifier la répartition finale des individus à travers les classes sus-identifiées. Autrement dit, le K-Means a permis une confirmation du nombre de classes.
Enfin, il est impératif de faire un reclassement et test de concordance par Analyse Factorielle Discriminante (AFD). L’AFD permet de vérifier sur un graphique à deux ou trois dimensions si les groupes auxquels appartiennent les observations sont bien distincts ; elle permet aussi d’identifier les caractéristiques des groupes sur la base de variables explicatives, et de prédire le groupe d’appartenance d’une observation. L’AFD donne la typologie finale en spécifiant les caractéristiques propres à chaque ménage. L’analyse est réitéré jusqu’à avoir 100% en matrice de confusion pour l’échantillon d’estimation, c’est-à-dire jusqu’à ce que la marge d’erreur de l’analyse soit nulle, alors la typologie est valable.
Limites de l’étude
Relatives à la disponibilité des données
La recherche d’informations et surtout de données sur les fraises est la principale limite à l’étude. Par exemple, pour le cas de l’ESSA, les dernières études sur cette filière remontent aux années 2003 et 2006. Au niveau de l’INSTAT, à part les articles de journaux qui traitent du sujet, aucun document scientifique utilisable comme référence, n’a été trouvé. Or d’après les rapports d’étude de 2003 précités, ils ont obtenu des informations via cette institution. Et au niveau des circonscriptions étatiques traitant de l’Agriculture, seule la DRDR d’Analamanga a constitué une source de données exploitables. Et encore les données obtenues concernent la surface cultivée et les quantités de fraise produites chaque année, sans pour autant entrer dans les détails sur comment ces informations ont été collectées.
Concernant la zone d’étude, les informations obtenues au niveau du Ministère de l’Agriculture, de la DRDR ou encore de l’INSTAT datent de 2005. Même au niveau de certaines communes, les documents ne sont pas à jour.
Concernant les enquêtes au niveau des acteurs de la filière, des obstacles ont entravé l’obtention des informations. Au niveau des producteurs, d’après leurs dires, beaucoup d’étudiants ont déjà fait des enquêtes au niveau de leur fokotany et pourtant, jusqu’à présent, ils n’ont pas encore vu des résultats palpables qui leurs soient bénéfiques vis-à-vis de ces études. Certains considèrent ces enquêtes comme une perte de temps. Un temps qu’ils auraient pu dépenser à s’occuper de leur terrain de culture.
Les distances entre les différentes fokotany et les moyens financiers pour faire l’enquête ont aussi limité les recherches ; plus précisément, cela a limité le nombre de personnes qui ont pu être enquêtées.
La plupart des personnes enquêtées sont gênées à partager certaines informations ; Par exemple, elles ont des difficultés à évaluer la surface de la zone qu’elles cultivent ; la surface a été souvent estimée via le nombre de personnes employées pour le labour des champs. Ainsi, il y a imprécision de la valeur de production des spéculations autres que la fraise.
Au niveau des entreprises, la limite se trouve sur les types d’informations que ces dernières pouvaient communiquer.
Relatives aux démarches de démonstration
Comme il a été dit précédemment, le manque de précision sur les données de valeur de production limite les explications des résultats obtenus. Or, cela aurait pu permettre de faire une analyse prospective de l’évolution des types d’exploitations dans la zone d’étude et ainsi d’évaluer la capacité de Madagascar d’intégrer le marché international ou non.
Au niveau de l’analyse prospective, bien que les concurrents aient une part importante sur la variation des parts de marché relative à une filière, la corrélation seule ne pourrait pas déterminer avec exactitude l’évolution du marché. Tout au moins les informations obtenues peuvent faire l’objet d’une discussion constructive.
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Table des matières
Introduction
1 Matériels et méthodes
1.1 Délimitations de l’étude
1.1.1 Choix du thème
1.1.2 Justification du choix de la zone
1.1.3 Description de la zone d’étude
1.1.4 Institution d’accueil
1.1.4.1 Objectif
1.1.4.2 Historique
1.1.4.3 Cible
1.1.4.4 Stratégies
1.1.5 Démarche de recherche
1.1.6 Démarches communes à la vérification des hypothèses
1.1.6.1 Phase préparatoire
a) Revue bibliographique
b) Elaboration du protocole de recherche
c) Enquête et entretiens auprès des acteurs concernés
d) Echantillonnage
1.1.6.2 Méthodes d’analyse et traitement des données
1.1.7 Démarche spécifique à la vérification des hypothèses
1.1.7.1 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 1 : « la production de fraise présente les atouts nécessaires pour satisfaire les consommateurs »
a) La situation de la filière par rapport aux autres spéculations
b) Les acteurs clés de la filière
c) Les différents circuits de commercialisation
d) La saisonnalité et évolution des prix des fraises selon le circuit et selon les niveaux.
1.1.7.2 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 2 : « Madagascar a les potentialités nécessaires pour intégrer le marché international»
a) La demande
b) L’offre
1.1.7.3 Démarche spécifique à la vérification de l’Hypothèse 3 : « Des analyses plus poussées permettent de préciser les stratégies à mettre en place »
a) Vérification de l’hypothèse spécifique 3-1 : « L’évolution de la production des différentes activités agricoles permet d’aboutir à une prospection de l’activité fraisicole dans un futur proche »
b) Vérification de l’hypothèse spécifique 3-2 : « Les échanges antérieurs entre Madagascar et les autres sont des bases qui permettent de définir les cibles dans le nouveau marché »
c) Hypothèse spécifique 3-3 : « Les producteurs de fraise détiennent les atouts nécessaires pour satisfaire une large clientèle »
1.2 Limites de l’étude
1.2.1 Relatives à la disponibilité des données
1.2.2 Relatives aux démarches de démonstration
1.3 Résumé du processus méthodologique de travail
1.4 Chronogramme des activités
2 Résultats
2.1 Diagnostic de la filière fraise
2.1.1 Place de la filière
2.1.2 Les acteurs clés de la filière
2.1.2.1 Pré-récolte
a) Pré-production
b) Production
2.1.2.2 Post-récolte
a) Commercialisation
b) Transformation
2.1.3 Circuit de commercialisation
2.1.3.1 Circuit direct (8 %) : Producteur – consommateur
2.1.3.2 Circuit court : producteur – détaillant – consommateur
2.1.3.3 Circuit moyen : producteur – grossiste – détaillant – consommateur…….. 26Table des matières
2.1.3.4 Circuit long : producteur – collecteur – grossiste – détaillant – consommateur
2.1.4 Saisonnalité et évolution des prix
2.2 Le marché mondial
2.2.1 La demande
2.2.1.1 Classification selon la quantité importée et le taux de croissance
a) Le quadrant « STAR »
b) Le quadrant « VACHE A LAIT »
c) Le quadrant « DILEMMES »
d) Le quadrant « POIDS MORTS »
2.2.1.2 Classification selon le prix
a) Les grands importateurs
b) Les importateurs moyens
c) Les petits importateurs ou importateurs luxes
2.2.2 L’offre
2.2.2.1 Classification selon la quantité exportée et le taux de croissance
a) Le quadrant « STAR »
b) Le quadrant « VACHE A LAIT »
c) Le quadrant « DILEMMES »
d) Le quadrant « POIDS MORTS »
2.2.2.2 Classification selon le prix
a) Les grands exportateurs
b) Les exportateurs moyens
c) Les petits exportateurs
2.3 Situation de la filière fraise
2.3.1 Analyse prospective de l’évolution de la filière fraise à Madagascar
2.3.2 Pays importateurs des produits de Madagascar
a) Quadrant « STAR »
b) Quadrant « VACHE A LAIT »
c) Quadrant « DILEMMES »
d) Quadrant « POIDS MORTS »
2.3.3 Typologie des producteurs de fraise
3 Discussions et recommandations
3.1 Discussions
3.1.1 La place de la filière fraise dans la zone d’étude
3.1.1.1 Choix des paysans producteurs
3.1.1.2 Maturité et compétitivité de la filière
3.1.2 Le marché des fraises au niveau international
3.1.2.1 La demande en fraises
3.1.2.2 L’offre en fraises
3.1.3 L’élaboration de stratégie pour la redynamisation de la filière
3.1.3.1 La tendance de l’évolution de la filière fraise
3.1.3.2 Les pays importateurs de produits de Madagascar
3.1.3.3 Les producteurs de fraises de Madagascar
a) Groupe 1 : exploitation à faible production
b) Groupe 2 : exploitation avec production élevée
c) Groupe 3 : exploitation avec une production moyenne élevée
3.2 Recommandations
3.2.1 Intégrer le marché mondial
3.2.2 Choix des cibles
3.2.3 Stratégies concurrentielles
3.2.4 Stratégie marketing
3.2.4.1 Produit
3.2.4.2 Prix
3.2.4.3 Promotion
3.2.4.4 Place
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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