Degradations environnement ales globales

La terre tout entière a souffert ces dernières années des catastrophes naturelles répétées, dues aux cyclones, à la sècheresse, aux tremblements de terre, aux tsunamis, aux incendies des forêts. A ces phénomènes s’ajoutent les actions des hommes eux-mêmes qui détruisent l’environnement: les déforestations, les pollutions des mers et des océans, les problèmes causés par l’industrialisation au plan mondial. La dégradation des conditions climatiques causée par le CFC (chlorofluorocarbures), l’effet de serre et le réchauffement global menaçant ainsi de fondre les glaces polaires et de causer des inondations sans précédent.

En plus il y a d’autres agents suspectés dans la modification des conditions climatiques telles que l’irrigation, la création de lacs artificiels, qui affectent l’équilibre de chaleur de l’atmosphère en ajoutant de la vapeur d’eau dans l’air. L’influence des rivières détournées, des barrages, des marais asséchés est aussi considérable parce que l’effet que le rapport eau-terre a une influence sur l’équilibre de la température.

En outre l ‘homme essaie maintenant de changer le temps à travers différentes tentatives. Par exemple, le « semage de nuages» est fait pour ou bien provoquer la pluie ou pour prévenir le « nuages à eau» de se condenser en gouttes de pluies et de flocons de neige dans un effort d’empêcher de graves tempêtes et des inondations.

L’homme, au lieu de limiter les effets dévastateurs subis par l’Environnement, contribuent plutôt à les amplifier. La terre est ainsi menacée et si rien n’est entrepris, nous risquons de voir des effets ravageurs qui détruiront l’Environnement et la vie sur terre elle-même. Il y a une responsabilité collective et individuelle dans la destruction de l’environnement.

L’AMORON’I MANIA FACE AUX DEGRADATIONS ENVIRONNEMENTALES GLOBALES 

Actuellement tout le monde s’accorde à dire que la dégradation de l’environnement, et particulièrement le réchauffement global de la planète Terre, est le fait des hommes euxmêmes. Ils sont la cause de ce phénomène. Par conséquent, il appartient à lui-même d’agir pour le développement durable de tous les pays du monde. C’est l’affaire de tout un chacun à Madagascar. Notre projet va consister à choisir une de ces zones sensibles et d’y apporter notre contribution pour la sauvegarde de l’environnement constitué par les arbres« tapia» qui sont donc l’habitat naturel des vers à cocons sauvages ou Landibe. Notre plan d’action va être le suivant :

– définir la stratégie et les objectifs ;
– considérer les us et coutumes des populations riveraines des zones d~actÏor envisagées ;
– décrire les zones ciblées par le projet.

Ainsi nous explicitons notre démarche globale pour la réalisation de ce projet, basée sur l’Analyse et la politique environnementale, objet de ce diplôme d’études supérieures spécialisées. Il s’agit d’une question vitale pour notre pays. Des actions ont été faites pour sauvegarder la forêt de Mikea, victime d’abattages inconsidérés pour pratiquer la culture de céréales comme le maïs. Notre vision est de voir la forêt de tapia réhabilitée et restaurée, ayant comme conséquence directe la survie des vers à cocons sauvages, qui constituent à leur tour une source d’amélioration des revenus de la population riveraine, en tant que fournisseur de matières premières pour la fabrication des linceuls des morts et plus en plus comme vêtements de luxe pour les femmes malgaches et étrangères. Le projet représente ainsi une source de développement durable, pour l’atteinte des objectifs décrits dans le MAP « Madagascar Action Plan », prôné par le gouvernement dont l’objectif est la réduction de la pauvreté à l’horizon 2012. Chaque région est appelée à apporter son appui à l’effort national d’améliorer le niveau de vie des Malgaches. Toute initiative est la bienvenue, et notre projet en est une.

Stratégie et Objectifs

Il est primordial de bien comprendre la stratégie avant de mener toute action. La guerre au sous-développement nécessite que nous sachions bien appréhender ce que nous voulons.et attendons. Il faut que tout un chacun saisisse bien son rôle dans le processus de développement et apporte sa part de briques, dans l’intérêt individuel et collectif. La situation patrimoniale de chacun doit s’améliorer afin de gagner cette bataille du développement durable.

La stratégie :
Les pères de la réflexion stratégique dans l’entreprise (y compris l’Etat) y sont tous allés de leurs propres définitions. Bien que légèrement différentes les unes des autres, elles utilisent toutes les mêmes mots-clés :
– objectif / buts de l’entreprise
– environnement / concurrence
– allocations des ressources
– modes d’actions / plans .

L’intégration de ces mots-clés, dans une seule phrase, nous conduit à proposer la définition suivante: « La stratégie c’est le choix, compte tenu de la concurrence et de l’environnement futur, des domaines dans lesquels l’entreprise s’engagera et la détermination de l’intensité et de la nature de cet engagement ». D’après cette définition, notre stratégie est de réhabiliter et sauvegarder l’environnement naturel constitué par les arbres « tapia », utiles pour des avantages alimentaires. De plus ils constituent des moyens d’améliorer les revenus des masses rurales, contribuant ainsi à augmenter leur pouvoir d’achat, en créant de la valeur ajoutée. Gérer la biodiversité devient la priorité de notre action. Un nouvel outil de gestion s’avère nécessaire: la planification stratégique. Pour notre gouverne, il faut faire la différence entre la planification stratégique et la notion plus commune de gestion budgétaire. Nous allons pointer que cette différence repose sur quatre points essentiels :
– la planification stratégique oublie, au moins dans un premier temps, la structure fonctionnelle de l’entreprise pour se concentrer sur les différentes activités qu’elle exerce;
– elle fait une large part à l’analyse des facteurs externes à l’entreprise: évolution du marché, action des concurrents, analyse des contraintes, etc …. ;
– elle porte sur le développement à moyen et long terme. Elle se projette obligatoirement et continuellement dans le futur ;
– elle alloue des ressources sur la base des actions à mener en excluant autant que faire se peut, l’extrapolation du passé.

Ici, nous profitons de signaler que le passé n’apporte rien, puisque tout s’est fait de façon spontanée: croissance des arbres tapia et continuité de la vie des vers à cocons sauvages. L’homme n’avait rien d’autre à faire que de cueillir chaque année les avantages et ne se souciait guère de l’avenir de ces ressources naturelles. Soulignons enfin que la planification stratégique ne doit pas représenter un processus linéaire et figé.

La nature changeante et complexe de la réalité, par exemple le réchauffement globale de la planète, l’action des déchets dus à l’activité industrielle (pollution de l’air et de la mer). Tous ces faits doivent inciter le planificateur à remettre perpétuellement en cause son analyse, à affiner tel ou tel diagnostic. Enfin de compte, il faut reconnaître que« la stratégie est un art plus qu’une science» (E.ADER l’Analyse stratégique moderne et ces outil). De ce fait, la contribution de tout un chacun est requise dans tout projet comme la notre, afin de prendre des décisions qui s’imposent dans la poursuite des objectifs.

Les objectifs

Les objectifs ne sont pas uniques dans un projet d’une certaine envergure. Il appartient au groupe concerné de bien les appréhender et de bien les définis, en vue du développement durable des zones considérées, entre autres la pérennité des sources de richesses. En ce concerne’ notre projet, ces objectifs consistent en:
– protection et sauvegarde des vestiges de la végétation naturelle de tapia contre les feux de brousse et l’exploitation sauvage des ces vestiges;
– la promotion de la production des vers à cocon ou vers à SOle sauvages ou LANDIBE, espèces endémiques à Madagascar;
– conservation et restauration des sols dégradés par l’érosion naturelle et les actions des hommes (brûlis, abattages).

Notre contribution devra être efficace et entraîner les avantages attendus. Cependant nous ne pouvons pas agir seuls. Ils nous faut apprendre à contacter la population riveraine, donc étudier les us et coutumes qui prévalent dans ces régions. Cet élément essentiel ne doit pas être négligé, car notre action dépend de leur volonté de coopérer avec nous. Il faut qu’il comprenne que nous ne cherchons pas à nuire à leurs intérêts, mais au contraire de les améliorer.

Plus 20 % du territoire malgache est recouvert par la forêt, ce qui représente environ 13 millions d’hectares. Aujourd’hui la déforestation atteint des proportions inquiétantes. Chaque année, quelque 200 à 300000 hectares de forêt disparaîtraient, ce processus s’est récemment amplifié, tout particulièrement dans le sud-ouest de l’Ile. Dans la forêt de Mikea par exemple, les surfaces dénudées ont quadruplé depuis la fin des années 1980. Ce projet entre donc dans la lutte contre la déforestation, et dans la dégradation des arbres à tapia essentiellement.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : L’AMORON’I MANIA FACE AUX DEGRADATIONS ENVIRONNEMENT ALES GLOBALES
Section 1 : Stratégie
Section 2 : Considération des us et coutumes de populations riveraines
Section 3 : Zones ciblées
Section 4 : Les effets attendus
CHAPITRE II : COÛTS ET AVANTAGES DU PROJET
Section 1 : Conditions nécessaires
Section 2 : Conditions suffisantes
Section 3 : Perspectives de réalisation du projet
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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