Dégradationde l’environnement et accés a l’eau potable

Généralités sur la dégradation de l’environnement 

Le cadrage théorique nous aide beaucoup à comprendre les différents concepts et modèles dont certains auteurs ont édité. Chaque auteur a démontré ses approches dans des différentes localités dans le monde entier.

D’après l’UNICEF (2010), la faible qualité des services publics et le non pérennisation des infrastructures résumant l’infrastructure d’alimentation en eau potable et d’assainissement de localité exposent particulièrement la population à l’utilisation d’eau non potable avec tous les dangers qui s’en suivront vu le taux élevé de mortalité des maladies d’origine hydrique. La vulnérabilité des ressources en eau à savoir l’insuffisance de quantité d’eau disponible due en partie au changement climatique rendant difficile la gestion rationnelle de l’eau et à la dégradation du bassin versant suite aux pratiques culturales qui ne respectent pas l’environnement aussi la sévérité de catastrophes naturelles est un facteur de blocage pour une meilleure exploitation des ressources.

L’UNICEF a affirmé que la pratique culturale à savoir les « tavy » et les feux de brousse a des impacts sur la disponibilité des ressources en eau.

Les théories de la dégradation de l’environnement 

Selon Richard B Primack et al (mars 2005), la dégradation de l’environnement s’est
justifiée par une raison économique : Les arbres sont coupés comme source de revenus provenant de la vente des bois de construction. Les animaux sont chassés pour leur viande, fourrure, les produits pour des biens de consommation ou de commercialisation Les habitats naturels sont transformés en terrain de culture car les gens n’ont que peu/pas d’autres surfaces à cultiver. Afin de pallier ces problèmes, ils ont proposé la transaction c’est-à-dire, toutes les parties impliquées dans un échange s’attendent à satisfaire leurs propres intérêts. A cet effet, les auteurs évoquent que la communauté biologique est une importante capitale dans la protection des bassins versants en protégeant les écosystèmes qui modèrent les impacts des inondations et des sécheresses extrême et en maintenant la qualité de l’eau. Les feuillages des plantes et les feuilles mortes interceptent la pluie et réduisent les mauvais impacts sur le sol. Les racines des plantes et les organismes aèrent le sol en augmentant sa capacité d’absorption. Pour eux, l’activité économique est le premier facteur de la dégradation de l’environnement, l’homme veut exploiter la biodiversité surtout les forêts pour des fins commercial d’où, la déforestation devient incontrôlable. A Madagascar, les auteurs ont constaté également une hausse sensible de 0,4°c par an de la température moyenne annuelle lors de ces dernières décennies la déforestation a été fortement accélérée (Centre d’Echange d’Information de Madagascar en 2003). De plus, ils ont évoqué que les communautés végétales ont un rôle modérateur important sur le climat « régulateur du climat » . Au niveau local, les arbres fournissent des ombres et transpirent de l’eau qui attenue la température locale pendant la saison chaude. Cet effet refroidissant réduit les besoins en système de climat, ainsi, la diminution de la couverture forestière dans les régions a provoqué une diminution de la moyenne annuelle de la précipitation. Selon, GUY Neuvy (1991), la bonne gestion de l’eau par la répartition des bassins versants entraine un développement durable. Aujourd’hui, l’eau est exploitée plus intensivement par l’industrie, l’agriculture et la présence de la croissance démographique. Pour lui, il est nécessaire d’une évaluation des ressources en eau et les coûts d’exploitation d’où une analyse quantitative de son cycle naturel semble très importante. L’évaluation des besoins ne doit pas seulement concerner la population actuelle mais aussi celle des 10 et 20 prochaines années

P/= P (1 + r)n
P/ : Nombre de la population dans n années
P : Nombre de la population
R : Taux de croissance

En Afrique et à Madagascar, le taux de croissance de la population est proche de 3% en moyenne mais il dépasse souvent 5% en milieu urbain. D’où, les besoins en eau augmentent dans le temps pourtant, les quantités offertes sont faibles.

Selon Angelo F KPANOU (2010-2011), depuis des années, avoir de l’eau de bonne qualité et en quantité suffisante devient une chose très difficile à cause des actions anthropiques. On remarque alors que l’homme est lui-même à la base des problèmes qu’il rencontre. L’eau est l’un des principaux problèmes actuels et futurs auxquels est confronté l’Afrique en particulier le milieu rural. De plus, le Changement climatique est susceptible d’imposer des contraintes supplémentaires sur la disponibilité et l’accessibilité en eau. Le changement climatique est d’ailleurs d’actualité et devient une préoccupation générale compte tenue de son impact sur les ressources en eau surtout l’eau potable qui est l’une des ressources garante de la vie sur terre. Par le problème du changement climatique, le renouvellement de la ressource devient difficile, suite à la raréfaction ou diminution des pluies et la sévérité de la période sèche ce qui entraine une baisse du niveau des nappes phréatiques et cause l’absence d’eau au niveau des ouvrages d’AEP. D’après notre analyse, le changement climatique devient alarmante dans notre pays, Pour ne pas compromettre la génération future, la grande île commence à promouvoir d’utiliser des énergies renouvelables afin de diminuer au tant que possible les émissions des gaz à effet de serre. Selon AHMED Ahamada Mohamed (2012), la dégradation de l’environnement par l’approche théorique de la déforestation et les feux de brousse. Pour lui, ces deux activités anthropiques sont les principales causes de la dégradation de l’environnement à Madagascar. Il a essayé d’évoquer les conséquences sur la disponibilité des ressources en eau.

La déforestation 

En tant qu’actif naturel, les forêts fournissent de nombreuses ressources naturelles importantes telles que le bois….les forêts aident également à maintenir la qualité et la disponibilité des ressources en eau douce. Le déclin de la qualité de l’eau est lié à la diminution de la couverture des forêts et à la dégradation de celles-ci. Les catastrophes naturelles comme les inondations, les glissements de terrain et l’érosion des sols sont les effets les plus marqués de la déforestation et de la dégradation des forêts. Pour lui, l’autre problème majeur du pays après la pauvreté est la déforestation (il ne reste que 10% des forêts d’origine). Les effets se font désormais durement ressentir. Les forêts constituent des écosystèmes complexes, elles servent d’habitat à un grand nombre d’espèces animales et végétales mais remplissent de nombreuses comme fonction grâce à la photosynthèse qui se réalise au niveau des feuilles, elles rejettent de l’oxygène dans l’atmosphère (c’est pourquoi la forêt amazonienne est souvent appelée le poumon de la planète). Les racines retiennent les sols, ce qui diminue considérablement l’érosion. Les forêts réduisent le ruissellement des eaux de pluies, elles interceptent l’eau des précipitations et les redistribuent : une partie de l’eau de pluie recueillie au sommet coule le long du tronc des arbres et le reste diffuse à travers les branches et le feuillage. Cette distribution lente et uniforme de la pluie permet d’éviter que l’eau et la terre soit immédiatement entrainés plus loin. C’est pourquoi, la destruction des forêts par l’homme a de terribles conséquences sur l’environnement dans son ensemble. Non seulement la déforestation accentue considérablement l’érosion des sols mais elle perturbe tout le cycle de l’eau (Richard B et al, mars 2005).

Du point de vue économique, la déforestation signifie la disparition d’une richesse naturelle la forêt précieuse non seulement en soi par les matériaux et les produits qu’une exploitation rationnelle peut en tirer sans dommage, à condition d’être conduite prudemment mais encore par le rôle de condensateur puissant de régulateur des précipitations atmosphériques et de circulation de l’eau , ainsi que par celui de protecteur des pentes contre l’érosion trop brutale et des vallées contre l’alluvion trop rapide.

Les feux de brousse 

Avec plus de 400 points des feux recensés vers la fin de l’année 2010, les feux de brousse constituent encore une tragédie dans la biodiversité de Madagascar. Les espèces endémiques éteintes, dégradation de l’environnement mais surtout érosion en sont des conséquences dramatiques. Les feux de brousse sont une vraie plaie qui menace l’environnement et la biodiversité du pays. Selon RAOELY Hanitriniala Zo Narindra (2014), avant de comprendre la dégradation de l’environnement, il est nécessaire de déterminer ses enjeux.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Chapitre I. Contexte général sur la dégradation de l’environnement et le secteur eau à Madagascar
Chapitre II. Présentation de la commune urbaine de Fandriana, District Fandriana, Région Amoron’I Mania
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES IMPACTS DE LA DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT ET ACCES A L’EAU POTABLE
Chapitre III. Dégradation de l’environnement et accès à l’eau potable
Chapitre IV. Dégradation de l’environnement et quantité d’eau disponible auprès des sources alternatives
Chapitre V. Enseignements tirés et recommandations
CONCLUSION
BIBLOGRAPHIE
ANNEXES

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