Définitions et concepts généraux sur le développement et le rizicole

A Madagascar, le riz est le au cœur des vies économique, sociale, et politique dont le principale initiateur, le souverain ANDRIANAMPOINIMERINA (1787-1810 )avait déjà comme programme politique principale : « la mer sera la limite de ma rizière». La population agricole constitue près de 80% de la population active total et 85% des exploitants cultive du riz ,En tant que principale culture vivrière de Madagascar, le riz occupe une place très important dans le secteur agricole 40% des terres agricoles sont utilisé pour cette culture. Il est prépondérant par l’économie en termes de volume c’est la source de revenu de 86% des ménages à Madagascar. Le riz représente l’aliment de base pour la population malgache. Le riz est presque une principale culture pour les agriculteurs malgache dans toutes les situations et toutes les régions. Le riz est lié à vie culturel et quotidienne de Madagascar. C’est la raison par laquelle l’enjeu nationaux de la filière agriculture met en prioritaire la politique rizicole au-dessus de tous les branches de l’agriculture. Malgré l’importance socio-économique de la culture de riz à Madagascar, les politiques depuis 1960 sont les facteurs des contraintes du développement de la filière rizicole de Madagascar. En générale, la filière de riz est peu intégré sur le marché mais la plupart de la production est destiné à l’autoconsommation Dans quelle manière le secteur rizicole contribue-t-il à la croissance économique, ?

Définitions et concepts généraux sur le développement économique et le secteur rizicole

Les différents concepts de la filière riz en général

Historique du riz

La révolution néolithique fut la première révolution agricole, caractérisée par la transition de tribus et communautés de chasseurs-cueilleurs vers l’agriculture et la sédentarisation. Les données archéologiques indiquent que plusieurs formes de domestication de plantes et animaux surgirent indépendamment dans au moins sept ou huit régions séparées à travers le monde, et les plus anciens développements connus eurent lieu au Proche-Orient 14 000 ans av. J.-C. L’homme a commencé à cultiver le riz il y a près de 10 000 ans, lors de la révolution néolithique. Il se développe d’abord en Chine, puis dans le reste du monde. La collecte de riz sauvage (dont la balle se détache spontanément) est en effet attestée en Chine dès 13000 av. J.-C. puis ce riz disparaît (à cause d’une sécheresse ?), tandis que le riz cultivé (riz sélectionné pour son rendement et sa balle qui se conserve et n’est emportée par le vent que lors du vannage des grains) apparaît vers 9000 av. J.-C. après avoir subi des hybridations avec l’espèce sauvage vivace Oryza rufipogon (qui existe depuis moins de 680 000 ans) et l’espèce sauvage annuelle Oryza nivara, ces différents riz coexistant pendant des milliers d’années, ce qui favorisa les échanges génétiques. Ce n’est qu’il y a environ 5 000 ans, en Chine, que le riz domestique a cessé de varier et de s’hybrider, devenant la seule forme de riz cultivée. Le riz était connu des anciens Grecs, depuis les expéditions d’Alexandre le Grand en Perse. Le riz est mentionné dès 1393 en France, dans Le Messagier de Paris, mais c’est encore un produit d’importation. Ce sont les musulmans qui l’introduisent en al-Andalus (péninsule Ibérique). En Italie, il apparaît en 1468. En France, des tentatives de cultures sont réalisées au xvii siècle, mais ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que cette culture se développe, parallèlement à l’aménagement du delta du Rhône.

Les racines asiatique du riz cultivé commun oryza sativa n’ont jamais été mises en doute mais déjà de Candolle dans son origine des plantes cultivées publié en1883 semblait hésiter entre une origine chinoise ou indienne de cette céréale desrégions chaudes.Kato au début du siècle décrit scientifiquement l’existence de deux espèces parmi le riz asiatique cultivé : japonica et indica,ce que les chinois reconnaissaient traditionnellement dans les types keng et HSIEN.

Portères ,du Museum de Paris, enleva néanmoins à l’Asie le seul bénéfice de la domestication du riz en reconnaissant une origine indépendante, africaine, è Oryza glaberrima cultivé en ce que de l’Ouest mais dont l’importance «économique est faible .Nous n’avons donc pas un riz mais des riz avec 3espèces ou sous espèces et une richesse en agro-écotypes et en variétés fabuleuse .Des traces archéologiques d’utilisation du riz et probablement de domestication remontent , vers le5 ou le 7 millénaire avant notre ère, tant en chine qu’en Inde et Thaïlande. Ces restes archéologiques sont néanmoins peu nombreux. Par contre les hypothèses sur l’origine du riz sont multiples et contradictoires souvent empreintes de nationalisme. L’analyse du polymorphisme des riz, cultivés et sauvages, au niveau moléculaire (protéines enzymatique, ADN et métabolites secondaires du type flavonoïde) vient au contraire probablement de nous dévoiler de manière cohérente l’histoire des riz depuis de l’ère tertiaire. Cette histoire est lue au travers de la diversité génétique couplée à la diversité géographique qui en sont l’empreinte .Le genre Oryza a son origine au cour de l’ère tertiaire en Eurasie mais l’ancêtre provenait certainement antérieurement de l’Afrique .Le fossile découvert près du lac de constance en cuisse et nommé Oryza exasperata par Heer en1855, est le seul fossile & épillet connu du genre &, bien qu’il ne soit pas possible de l’authentifier sur la simple illustration dont nous disposons.

Notion de la riziculture

a) définition
Le riz est la céréale la plus cultivée dans le monde après le blé, elle constitue la base de l’alimentation des peuples de toute l’Asie ,de l’Indus au Japon et sa consommation étend constamment. Il est une plus ancienne plante vivrière dans le monde. Le riz est impossible de déterminer avec exactitude l’époque à laquelle l’homme a commencé à la cultiver.

Il est la céréale la plus utilisée comme aliment par l’homme. En tonnage c’est la seconde céréale derrière le maïs. Le riz est une part très importante de l’alimentation en Asie et en Afrique, mais est aussi très largement consommé dans le reste de la planète. Cette graine contient beaucoup d’amidon, un glucide complexe apportant de l’énergie à l’organisme. Le riz blanc apporte environ 330 Kcal pour 100 grammes de grain .

Le riz est une graminée autogame, de grande taille qui pousse plus facilement sous les climats tropicaux. A l’origine, le riz était une plante poussant au sec, mais elle est devenue semi-aquatique. Selon le climat on obtient une ou plusieurs récoltes par année. Cette plante peut mesurer en moyenne de 0,6 à 2 m, en cas de riz flottants elle peut mesurer jusqu’à 6 m. Ces dernières se terminent en une panicule ramifiée longue de 20 à 30 cm. Chaque panicule est composée de 50 à 300 fleurs ou « épillets », à partir desquels les grains se formeront. Le fruit obtenu est un « caryopse ». La plupart des variétés de riz poussent dans des champs inondés où le niveau d’eau doit atteindre entre 10 à 15 cm. En effet le riz n’a pas besoin de pousser dans l’eau mais plus de 90 % du riz est cultivé dans l’eau.

b) les modes de riziculture:
1-la riziculture humide
La riziculture humide(ou aquatique) indique une mode de riziculture. Elle consiste à cultiver le riz dans une rizière humide. La maitrise de l’eau est très essentiel. Afin de maintenir l’eau dans la rizière, le terrain est cultural est souvent entouré de diguettes.il doit être ,en plus horizontale. La riziculture humide exige beaucoup de main d’œuvre et de jour de travail. Par contre ,elle peut nourrir un grand nombre d’individus Par conséquent ;la région rizicole de ce type a une densité de la population beaucoup plus forte que celle de l’essartage. Il existe trois(3) types de riziculture humide :
2-La riziculture inondée
Le riz inondé de bas-fond est cultivé sur sol piétiné (en Afrique et Madagascar) dans des champs entourés de diguettes pouvant retenir l’eau jusqu’à une profondeur allant de 0 à 25 cm (eau peu profonde) de 25 à 50 cm (profondeur moyenne)Ce type de riz occupe le second rang après le riz irrigué avec 25 % de la surface récoltée et 17 % de la production mondiale de riz.

La riziculture irriguée
Le sol est préparé à l’état humide. L’eau est retenue dans les rizières par des diguettes. Avant repiquage, les graines sont pré-germées et cultivées en couches humides pendant une période variant de 9 à 14 jours à Madagascar et jusqu’à 40 à 50 jours après les semis en Asie. En adoptant certaines technologies moderne, les rendements peuvent atteindre 5 tonnes par hectare pendant les saisons pluvieuses et plus de 10 tonnes en saison sèche. Cette riziculture irriguée représente 50 % de la surface mondiale de récoltes et 75 % de la production mondiale de riz.

La riziculture en eau profonde (riz flottant)
La profondeur de l’eau se situe entre 1 à 5 m. Elle provient de la crue des rivières, des lacs ou résulte de l’effet des marées près des embouchures des deltas. Elle peut être supérieure à 5 m, notamment au Bangladesh, ainsi que dans les deltas du Mékong, du Chao, du Phraya et du Niger. On rencontre ce type de riziculture en Asie du Sud (Bangladesh) et du Sud-est (Thaïlande centrale, Cambodge, Sumatra) ainsi en Afrique de l’Ouest et en Amérique du Sud. Au Bangladesh, en Inde du Sud, en Thaïlande et au Viêt-Nam méridional de telles régions ont été transformées en rizière irriguée.

c)Techniques et outils rizicoles.
Revenons à la riziculture humide pour aborder brièvement les problèmes concernant l’outillage agricole et les techniques aratoires. Comme instrument aratoires permettant de préparer le sol avant le semis ou avant le repiquage ,nous pouvons mentionner la houe ,la bêche ,la charrue ,l’araire, la herse…Les deux primaires sont des outils à bras, tandis que les trois derniers sont des instruments trainés , ou à traction animale .La houe appartient à la famille des outils à percussion lancée .La bêche peut être maniée de deux façon : elle est d’abord posée sur le sol puis enfoncée par le pied secondé par la poussée de bras (haudricourt et jean-Brunhes Delamarre.1955 :p.32)donc elle est alors une un outil à percussion posée. Mais en tenant à deux mains la bêche, on peut la lancer obliquement à force de bras, c’est ainsi que l’on se sert de la bêche malgache ; dans ce cas-là, elle fait partie des outils à percussions lancée.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : analyse théorique et contextes
Chapitre 1 : Définitions et concepts généraux sur le développement et le rizicole
section1. Les différents concepts de la filière riz en général
section2. Quelque définition et concepts sur le développement et la croissance
ChapitreII : cadre théorie économique vérifié par l’agriculture
section1. Les diverses concepts théorie Economie du secteur agricole
section2.Les apports du secteur agricole dans le processus du développement
DEUXIEME PARTIE : Analyses empirique du cas de Madagascar
Chapitre III : analyse descriptive de la filière riz à Madagascar
section1-la production du riz à Madagascar
section2-économie global de la filière riz à Madagascar
Chapitre IV : les apports personnel sur la filière de riz à Madagascar
Section1.Apports économique et sociaux du secteur rizicole
Section2 : quelques visions pour améliorer la riziculture de Madagascar
CONCLUSION

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