Le tourisme est une activité qui existait depuis la nuit des temps. Certes, il a évolué au fur et mesure que les années se succèdent. Actuellement il est indéniable que le tourisme occupe une place prépondérante dans l’économie d’un pays quelque soit son niveau de développement. Dans plusieurs pays du monde le tourisme fait l’objet d’un ministère à part entière. Cela explique sa suprématie dans sa contribution au développement de plusieurs pays. Justement le choix du thème « tourisme et développement » s’est surtout basé sur la mesure de l’importance de l’activité touristique et de l’industrie touristique dans l’économie d’un pays. Cependant ce mémoire n’englobe pas la totalité de tous les variables explicatifs mettant en relation le et le développement, mais l’essentiel y est abordé .
Définitions des termes « tourisme » et « touriste »
Le tourisme peut être défini comme le fait de voyager, de parcourir pour son plaisir un lieu autre que celui où l’on vit habituellement. Mais il peut être aussi considéré comme l’ensemble des activités liées au déplacement des touristes. Le touriste serait alors la personne qui fait le tourisme. Le mot « touriste » est né au XVIII ème siècle pour désigner les visiteurs des musées qui venaient des s’ouvrir. Ce sont en effet les anglais qui jouent le rôle précurseurs dans le domaine touristique. Selon le Comité des Experts en matière de statistiques de la Société Des Nations en 1937, « Le terme « touriste » doit en principe être interprété comme s’appliquant à toutes personnes voyageant dans un autre pays autre que celui de sa résidences habituelle pour une durée de vingt – quatre heures ou d’avantage. » Le comité excluait de cette définition les personnes arrivant dans un pays pour occuper un emploi ou pour exercer une activité professionnelle, les frontaliers, les voyageurs en transit et les étudiants résidant dans des pensionnats et écoles. Pour des raisons de statistique et de comparaison internationale du tourisme, on recommandait d’inclure dans cette définition les étudiants et de faire la différence entre voyageurs en transit et excursionnistes. Ces recommandations on été pris en compte après les réunions de Dublin en 1950 et de Londres en 1957. Ensuite elles ont été acceptées par la conférence des Nations Unies sur le tourisme et les voyages internationaux qui s’est déroulé à Rome en 1963. Cette nouvelle définition reçue par tous les Etats et sert de base à l’établissement des statistiques internationales du tourisme, donc à maints travaux de recherches sur le marchés. Elle couvre deux catégories de visiteurs, les touristes et les excursionnistes : «touriste » c’est – à – dire les visiteurs temporaires séjournant au moins vingt – quatre heure dans le pays visité et dont les motifs de voyage peuvent être groupés en
i) Loisirs (agrément, vacances, santé, études, religions et sports) ;
ii) Affaires, famille, mission, réunion.
« Excursionnistes », c’est – à – dire les visiteurs temporaires dont le séjours ne dépasse pas vingt – quatre heures dans le pays visité (y compris les voyageurs en croisière). » Aujourd’hui, la définition que l’OMT donne du tourisme est la suivante : « Toute personne qui se rend dans un pays autre que celui où elle a son lieu de résidence habituelle, mais autre que celui correspondant à son environnement habituel, pour au moins une nuit mais pas plus d’une année, et dont le motif principal de la visite est autre que celui d’exercer une activité rémunérée dans le pays visité. » .
Cette définition est assez précise pour présenter le caractère distinctif et suffisamment étendue pour couvrir toute la gamme des activités économiques, sociales, culturelles, et récréatives s’y référant. Par ailleurs, le type de définition fondé sur le motif de voyage a un caractère subjectif : ce qui constitue pour une personne un voyage de vacances peut être, pour une autre un court repos de fin de semaine.
Les différentes formes de tourismes
a) Le tourisme balnéaire et nautique : C’est la forme la plus dominante. Les pays disposant d’une longue façade maritime concentre la majorité des touristes. L’essor de la voile et des autres sports nautiques a renforcé cette prépondérance.
b) Le tourisme montagnard : il est axé sur l’alpinisme, s’est orienté rapidement vers depuis une vingtaine d’années avec la pratique du ski et de la randonnée.
c) Le tourisme en milieu rural : Il reste un phénomène surtout européen. Mais la faiblesse du tourisme en espace rural réside essentiellement dans le caractère de son offre. Cette dernière est trop souvent axée sur une seule composante, par exemple un hôtel, un club, un château, une activité de loisir. Les expériences tentées de regroupement des prestations touristique dans les espaces ruraux les plus attrayants sont encore trop rares ou peu organisées. Les villes connaissent également un tourisme actif, qu’il s’agisse d’un tourisme d’affaires qui a vu se multiplier les expositions, salons et autre congrès, mais aussi du tourisme culturel, fondé sur la visite des monuments et des musées, ou encore du tourisme religieux.
d) L’écotourisme : C’est une autre façon de voyager basée sur la préservation du milieu naturel. L’écotourisme est un support indispensable pour la conservation des écosystèmes visités. Il intègre la notion de patrimoine naturel et culturel avec pour objectif la gestion durable et valorisation de ce patrimoine. Bon nombre de personnes cherche la solitude avec la nature dans les parcs nationaux et les autres aires protégées continueront à augmenter. La flore et la faune sauvages sont indubitablement la clé des attractions touristiques en Afrique Sans aucun doute, le tourisme enrichit nos vies. Que seraient nos sociétés industrielles contemporaines sans loisir en plein air, sans sport, sans vacance à la campagne ou sans voyage à l’étranger ? Le tourisme ressort donc comme l’activité de déplacement majeure de la société moderne. Il est devenu un secteur économique puissant.
L’Organisation Mondiale du Tourisme
L’organisation mondiale du tourisme (OMT) est la principale organisation internationale dans le domaine des voyages et du tourisme. Auparavant cette organisation s’appelait l’Union International des Organismes Officiels de Tourisme. L’OMT sert essentiellement de tribune mondiale pour les questions de politique touristique et est une source pratique de connaissances spécialisées. L’OMT compte 144 pays et territoires et plus de 350 membres affiliés représentant des administrations locales, des établissements d’enseignement et de recherche, des associations touristiques et des entreprises du secteur privé.
En tant qu’organisme intergouvernementale ayant reçu la confiance des Nations Unies, l‘OMT joue un rôle de coordination dans tous les domaines du développement touristique :
1) Coopération technique et financement du développement touristique
2) Statistique sur le tourisme
3) Développement durable du tourisme
4) Etude de marché et technique de promotion
5) Education et développement des ressources humaines
6) Développement des affaires
7) Communication, presse et documentation
8) Qualité du Développement Touristique .
L’Organisation Mondiale du Tourisme défend activement la cause du tourisme en tant qu’outil de développement dans toues les instances internationales compétentes mettant clairement l’accent les pays développés et le développement durale.
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Table des matières
Introduction
Partie I : Notion de et de développement
Chapitre 1 : Notions de tourisme
I – 1 : Définitions des termes « tourisme » et « touriste »
I – 2 : les différentes formes de tourismes
I – 3 : L’Organisation Mondial du Tourisme
I – 4 : Les acteurs du tourisme
I – 5 : Les produits touristiques et leurs distributions
Chapitre II : Notion de développement
II – 1 : Définition du terme développement
II – 2 : Les indicateurs de développement
II – 3 : Le sous – développement
II – 4 : Développement Durable
Partie II : relation entre tourisme et développement
Chapitre I : Les théories économiques du tourisme
I – 1 : Les ambiguïtés de l’analyse économique du tourisme
I – 2 : Les nouvelles interrogations sur l’intérêt économique du tourisme
Chapitre II : Significations économiques du tourisme
II – 1 : Evolution des mouvements touristiques internationaux
II – 2 : LE tourisme international et le balance des paiements
II – 3 Les autres incidences économiques
Chapitre III : Les coûts de l’activité touristique
Chapitre IV : La contribution du tourisme dans l’économie
Partie III : Cas de Madagascar : interaction entre tourisme de développement de Madagascar
Chapitre 1- situation globale du tourisme à Madagascar
I –1 : Poids du tourisme dans l’économie de Madagascar
Chapitre II : Obstacle au développement du tourisme de Madagascar
II –1 : insuffisance de la promotion du pays
II – 2 : Problèmes d’infrastructures
Chapitre III : Ecotourisme, sous secteur du tourisme, outil de développement durable
III –1 : Cadre général
A – profil de l’écotourisme
a – Définition de l’écotourisme
b – Madagascar, destination écotouristique
B – Cadre de développement de l’écotourisme
a – Evolution de l’écotourisme à Madagascar
b – ANGAP : Association National pour le Gestion des Aires Protégées
III –2 : Les sites éco touristiques
A – Les caractéristiques des aires protégées
III – 3 : Obstacles au développement de l’écotourisme
Chapitre IV : Les politiques de développement du secteur tourisme
IV – 1 : Les stratégies de développement touristique
A – Amélioration des infrastructures et services
B – réorganisation du transport aérien
C – valorisation des ressources humaines
D – Stratégie de commercialisation
E – Stratégie dans le domaine de l’écotourisme
Conclusion