Définitions de la violence et de la violence à l’école

Introduction

  La violence et lintimidation à lécole sont des phénomènes attirant de plus en plus lattention des chercheurs et sont devenus, au cours des 15 dernières années, des sujets d intérêt public (Gagné, 2014). Le fait que ces problématiques soient maintenant légiférées par le Gouvernement du Québec (Loi 56; Québec, 2012) a placé les écoles dans l’obligation de mettre en place des mesures afin de lutter contre la violence et lintimidation. Parmi les différentes formes de violences pouvant être répertoriées à lécole se retrouve une forme de violence beaucoup plus insidieuse que les autres dans sa façon de se manifester, soit lagression indirecte.

Cette forme de violence est infligée sans qu’il y ait de confrontation manifeste (Verlaan & Besnard, 2006), en répandant par exemple des médisances sur autrui ou en ayant recours à lexclusion sociale. Lagression indirecte implique bien souvent des mécanismes sociaux complexes, le groupe représentant souvent un moyen afin de porter atteinte à autrui (Garandeau & Cillessen,2006). Lagression indirecte est davantage étudiée depuis les dernières années, mais la recherche portant sur le phénomène demeure toutefois limitée lorsquon la compare à celle sadressant aux formes plus directes de violence.

Pourtant, allant au-delà des comportements normaux inhérents au fait de se tailler une place socialement, lagression indirecte mérite une attention particulière, considérant ses conséquences néfastes chez les jeunes. Bien que subtile, lagression indirecte représente pour les jeunes une forme dagression particulièrement efficace (Verlaan & Besnard, 2014), puisque contrairement aux conduites dagression de forme plus directe, lagression indirecte permet à ceux qui la commettent de se protéger via le groupe, en utilisant ce dernier comme moyen afin de porter atteinte à autrui. L’agression indirecte représente une alternative à faible coût afin de faire usage de violence (Verlaan & Besnard, 2006), puisque qu elle est difficilement détectée (McEvoy, Estrem, Rodriguez, & Oison, 2003) et qu elle est moins fréquemment rapportée aux enseignants que lagression physique (Doescher Hurd, &Gettinger, 20 Il). Aussi, il semblerait que cette forme de violence soit perçue par le personnel enseignant comme étant moins grave que lagression physique (Craig, Henderson, & Murphy, 2000)

Définitions de la violence et de la violence à l’école

   Avant daborder le phénomène de lagression indirecte, il est essentiel tout dabord de définir celui de la violence et de la violence à l ‘école afin deffectuer certaines distinctions. LOrganisation Mondiale de la Santé (OMS, 2002) sest attardée au phénomène de la violence et la défini comme étant: La menace ou lutilisation intentionnelle de la force physique ou du pouvoir contre soi-même, contre autrui ou contre un groupe ou une communauté qui entraîne ou risque fortement dentraîner un traumatisme, un décès, des dommages psychologiques, un mal développement ou des privations (OMS,2002, p. 5).

Une importante précision est soulevée toutefois par les auteurs de cette définition en ce qui a trait à laspect intentionnel de la violence. Ils soulignent que lintention qu a un individu de recourir à sa force ou à son pouvoir nimplique pas nécessairement lintention doccasionner un préjudice et qu il peut y avoir aussi un écart important entre les conséquences anticipées et celles qui sont occasionnées dans la réalité. LOMS (2002) souligne que les conséquences de la violence sur lindividu ne sont pas nécessairement de lordre du traumatisme ou de la mort. Elle peut cependant entraîner de sérieuses conséquences sur la santé psychologique et physique ainsi que de graves problèmes sociaux, les conséquences pouvant être immédiates ou latentes.En ce qui a trait à la violence à lécole, le phénomène a attiré lattention des chercheurs depuis une quarantaine dannées seulement (Beaumont, 2012).

Il est nécessaire de préciser qu aucun consensus nexiste actuellement dans la communauté scientifique internationale quant à sa définition, le tout pouvant sexpliquer entre autres par des différences individuelles entre les différents auteurs, mais aussi par des différences culturelles et contextuelles, (Beaumont, 2012; Debarbieux, 2011a). Au Québec, le projet de loi 56 a été déposé dans le but de prévenir et de combattre lintimidation et la violence à lécole. Ce projet, adopté en juin 2012, défini la violence à lécole comme étant:Toute manifestation de force, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou de lopprimer en sattaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens (Québec, 2012, p. 3).

Cette conception de la violence à l‘école réfère aux comportements d agression en question. La répétition des actes n‘est donc pas essentielle afin qu il sagisse de violence à lécole. À cet effet, Beaumont, Leclerc et Frenette (2014) soutiennent que les chercheurs adoptant cette vision plus globale de la violence à l‘école considèrent que dimportantes conséquences peuvent découler dune agression isolée. Après avoir défini ce quétait la violence ainsi que la violence à lécole, le concept dintimidation à l‘école sera défini, en commençant par le school bul/ying, tel que défini par Olweus il y a plus de 20 ans, ainsi que ses comparatifs dans la langue française, soit lintimidation et le harcèlement à l‘école. Des distinctions seront précisées entre ces deux concepts.

Définitions de l’intimidation à l’école

   Bien que plus de 30 années de recherche aient été effectuées dans le domaine, lintimidation à l‘école représente un concept toujours difficile à définir. Dan Olweus, chercheur scandinave, a été un auteur pionnier dans la littérature portant sur le school bul/ying. C’est d ailleurs dans les pays scandinaves qu ‘est né lintérêt pour la recherche portant sur le phénomène, cette dernière sintéressant initialement au mobbing ou mobbning, soit le fait qu un groupe harcèle ou importune. Les chercheurs ont par la suite conclu que ces conduites pouvaient aussi se dérouler au plan individuel, ce pour quoi le terme school bul/ying a été introduit (Olweus, 1993). Au Québec, cest toutefois au terme d intimidation à l ‘école que les chercheurs et cliniciens ont commencé à se référer vers la fin des années 1990 afin de parler du phénomène (Beaumont, 2012).

Cest particulièrement via les travaux de Richard Gagné que ce terme d intimidation fut introduit au sein des communautés éducatives québécoises. Ce psychologue scolaire avait constaté dans le cadre d’une recherche portant sur les travaux dOlweus que le Québec, au même titre que certains pays, nétait pas épargné par ce phénomène qu est lintimidation et ce, dans des proportions semblables à ce qui était déjà observé ailleurs dans le monde (Gagné, 1997; 2014).

Ce nest qu au début des années 2000 que lintimidation est devenue une préoccupation grandissante pour les instances gouvernementales québécoises (Gagné, 2014). Lorsque Gagné (1997) proposa lusage du terme intimidation, ce terme se voulait représentatif dune réalité où plusieurs sunissent contre un, tel que soutenu par Olweus (1993), sans oublier toutefois les autres formes sous lesquelles elle peut se présenter (p. ex., harcèlement, agression relationnelle,taxage; Gagné, 2014).

Toutefois, le terme intimidation ne fait pas consensus dans la littérature, référant parfois à des dimensions différentes. Blaya (2006) souligne que le terme intimidation à l ‘école nest pas utilisé ailleurs au sein de la francophonie. Ainsi,afin déliminer la confusion portant sur les différents termes déclinant le phénomène de lintimidation, les définitions du school bullying selon Olweus, de lintimidation ainsi que du harcèlement seront approfondies subséquemment.

Prévalences de la violence et de l’intimidation à l’école

  Comme le souligne le Ministère de lÉducation, du Loisir et du Sport (MELS,2011), estimer lampleur du phénomène de la violence à lécole représente une tâche plutôt laborieuse en raison de la grande variabilité présente entre les différentes études. Cette variabilité peut s’expliquer entre autres par la nature des actes recensés (p. ex., conduites dagression indirecte vs. taxage), par des méthodologies différentes ou encore par différentes variables sociodémographiques, telles que lâge ou le milieu socioéconomique dans lequel un enfant grandit. Quelques études ont évalué le phénomène au Canada ainsi quau Québec.

Au Canada, une enquête menée en 2001 et 2002 par lOrganisation Mondiale de la Santé (Currie et al., 2004) a dressé un portrait des jeunes à létude quant au nombre de fois où ils avaient été victimes de violence à lécole [traduction libre] (being bullied, p. 133) dans les derniers mois. Les résultats obtenus indiquaient quen moyenne 36 % des filles et 38 % des garçons canadiens âgés entre Il et 15 ans avaient été victimisés au moins une fois par leurs pairs à lécole dans les derniers mois et que 14 % des filles et 16 % des garçons lavaient été deux ou trois fois et plus.

Au Québec, létude menée par Janosz, Pascal et Bouthillier (2009) a permIs dévaluer auprès de 180000 élèves entre 1999 et 2005 la proportion de violence perçue et subie dans les écoles primaires et secondaires du Québec, étude dont les résultats ne sont toutefois pas généralisables en raison des méthodes déchantillonnage utilisées. Les résultats obtenus soutiennent qu au primaire, 44 % des élèves seraient victimes dinsultes, 29 % seraient victimes de menaces, 20 % de vols et 20 % seraient victimes dactes de violence physique. Au secondaire, ces chiffres augmentent tous, à lexception des actes de violence physique qui chutent à 16 % des élèves qui en sont victimes, alors que 50% recevraient des insultes, 31 % des menaces et 33 % seraient victimes de vols.

Il est possible de penser que ces chiffres seraient dautant plus imposants si les conduites dagression indirecte étaient prises en compte. Ces résultats suggèrent qu une variété de conduites violentes est présente dans les écoles. Ils permettent également démettre lhypothèse que lagression physique puisse être délaissée au profit dautres formes de conduites violentes avec lâge

Définition de l’agression indirecte.

Feshbach (1969) est la première auteure de la littérature scientifique à avoir eu recours au terme dagression indirecte. Via son étude portant sur des enfants âgés de six ans, elle a découvert que les fillettes à l’étude avaient davantage recours à l’agression indirecte, que l’auteure défmissait à l’époque comme étant le fait « dignorer, d’éviter, de refuser ou dexclure des nouveaux venus à lintérieur dun groupe» [traduction libre] (p. 252).

Bien que ce soit à cette auteure que lon doive la première référence au terme dagression indirecte, cest surtout Bjorkqvist et ses collaborateurs (Bjorkqvist, Lagerspetz, & Kaukiainen, 1992) qui furent les pionniers de la recherche portant sur le phénomène à la fin des années 80 et au début des années 90. Ces auteurs décrivent lagression indirecte comme étant « un type de comportements par lequel l’agresseur tente d’infliger de la douleur de sorte qu il laisse penser qu il navait aucune intention de blesser autrui » [traduction libre] (p. 118).

Ils précisent à cet effet qu un des moyens afin d’atteindre cet objectif est dutiliser autrui ou la structure sociale comme intermédiaire afin dinfliger de la douleur à une personne spécifique. Dans ce type d’agression, le tort à autrui est infligé sans qu’il y ait de confrontation directe ou de face-à-face (Verlaan & Besnard, 2006). Bjorkqvist, Lagerspetz et al. (1992) suggèrent qu en ayant recours aux conduites agressives indirectes, les agresseurs seraient plus aptes à éviter une riposte de la part de leur victime, ces dernières ne sachant plus qui identifier comme étant à la source de lagression commise.

Définition de l’agression relationnelle.

   L agression relationnelle s’attarde plus particulièrement à certaines dynamiques de manipulation présentes à lintérieur des relations damitié. Crick et Grotpeter (1995) ont défini ce type d’agression comme étant « des comportements qui nuisent aux autres par le biais de dommages (ou de menaces de dommage) à des relations ou à un sentiment dacceptation, d’amitié ou dappartenance à un groupe » [traduction libre] (p. 711). Ces auteurs incluent dans ce terme des comportements tels que de dire à une personne qu ils cesseront dêtre aimés sils refusent dobtempérer à leurs ordres ou alors dexclure les personnes de certaines activités.

Bien quune des caractéristiques de lagression indirecte, comprise ici au sens large, soit le fait que les comportements agressifs soient faits de façon plus dissimulée, il est important de noter que lagression relationnelle, quant à elle, peut être aussi faite de façon manifeste (Coyne, Archer, & Eslea, 2006; Crick & Grotpeter, 1995), tout comme pour lagression sociale (Galen & Underwood, 1997). Qui plus est, dans le cas de l’agression relationnelle, lemphase n’est pas mise sur la forme que lagression pourrait prendre, mais plutôt sur lintention de porter préjudice aux relations dune personne ou encore à son sentiment dappartenance (Crick & Grotpeter, 1995). Lagression relationnelle se distinguerait donc des autres formes dagression indirecte par sa visée, qui est de briser ou de perturber les relations (Archer & Coyne, 2005). Archer et Coyne (2005) soutiennent également que pour qu il puisse y avoir agression relationnelle, il doit bel et bien y avoir présence de relations ainsi que de manipulation de ces dernières. Galen et Underwood (1997), qui eux se réfèrent davantage à lagression sociale, critiquent cette caractéristique du terme d’agression relationnelle, puisque cela amène une exclusion des formes dagression autres que celles touchant aux relations damitié.

À la lumière des éléments soulevés précédemment, il semble que les chercheurs travaillant sur lagression indirecte portent davantage attention aux moyens utilisés par les agresseurs, qui seraient davantage dissimulés. Les chercheurs travaillant plutôt sur lagression relationnelle et sociale porteraient davantage attention aux buts visés par lutilisation de tels comportements (Archer & Coyne, 2005). Toutefois, malgré les nuances pouvant être apportées entre les termes dagression indirecte, sociale et relationnelle, Archer et Coyne (2005) concluent, dans leur revue examinant les similitudes et les différences entre les trois termes, que ces derniers réfèrent tous essentiellement au même phénomène. Les auteurs soutiennent que de façon générale, très peu de différences sont présentes entre lagression indirecte, relationnelle et sociale en ce qui a trait aux actions perpétrées, à leur développement, aux différences quant à leur utilisation par les individus de sexes féminin et masculin ainsi qu en ce qui a trait à leurs conséquences. Les activités sous-jacentes à chacun des trois types dagression seraient très similaires.

La seule vraie différence selon Archer et Coyne (2005) serait une des composantes de lagression relationnelle, soit la manipulation relationnelle, qui généralement sappliquerait à des relations dyadiques et qui, par conséquent, correspondrait moins à la définition de lagression indirecte. Néanmoins, les échelles mesurant les comportements dagression indirecte incluraient tout de même certains éléments de manipulation relationnelle, tel que le fait dêtre menacé par le leader dun groupe de pairs dêtre exclu de celui-ci en cas dun refus de cesser tout contact avec un autre membre déjà exclu du groupe.

Le Olweus Bullying Prevention Program (Olweus, Limber, Flerx, Mullin, Riese, & Snyder,2007a;2007b)

  Le Olweus Bullying Prevention Program (OBPP) est un programme de prévention de lintimidation dans les écoles conçu initialement par le docteur Dan Olweus, un pionnier de la recherche portant sur le phénomène. Ce programme a été implanté dans plusieurs pays, dont le Canada, et il sagit à ce jour du programme de prévention de lintimidation le plus recherché et connu dans le monde. LOBPP s inscrit dans plus de 35 ans de recherche, ces dernières ayant débuté conséquemment au suicide de trois jeunes hommes norvégiens au début des années 1980 après avoir été victimes dintimidation de la part de leurs pairs.

Le programme dOlweus est reconnu comme étant un programme modèle (model program) par le Center for the Study and Prevention a/Violence ainsi que par le Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA). Il a également reçu la reconnaissance de plusieurs autres organisations portant une attention aux problématiques de violence et dintimidation chez les jeunes (Hazelden Foundation, 2007b).L’OBPP a pour objectifs de réduire les problèmes d’intimidation déjà présents dans les écoles, de prévenir l’apparition de nouveaux problèmes d’intimidation et d’aider les njeunes à avoir de meilleures relations avec leurs pairs. Ces objectifs sont atteints par le biais d’une restructuration de lenvironnement social de l’élève. Cette restructuration implique de réduire dans un premier temps les opportunités ainsi que les gains associés au fait dintimider un autre jeune et dans un deuxième temps, de construire un sentiment de communauté et d’appartenance chez les enfants et les adultes d’une école. Dans le cadre de ce programme de prévention, ce sont les comportements positifs et prosociaux qui sont encouragés et non les conduites dagression (Olweus, 1993; Olweus & Limber,2010).

LOBPP s’appuie sur quatre principes clés, soutenant que les adultes dune école se doivent: (1) de démontrer un intérêt positif et chaleureux envers les élèves et d’être impliqués dans la vie de ces derniers, (2) d’imposer des limites fermes aux comportements inacceptables, (3) de constamment utiliser des conséquences négatives non physiques et non hostiles lorsque les règles sont enfreintes et (4) de se positionner et de se comporter comme une figure dautorité ainsi que dagir comme des modèles positifs auprès des élèves (Olweus, 1993; Olweus et al., 2007a, 2007b; Olweus & Limber, 2010). Ces règles couvrent autant les conduites agressives indirectes que celles  plus directes et sont affichées largement ainsi qu abordées fréquemment avec les élèves (Limber, 2011).

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Table des matières

Liste des tableaux
Remerciements 
Introduction
Contexte théorique

Définitions
   Définitions de la violence et de la violence à l’école
   Définitions de lintimidation à l‘école
   Définition du school bullying selon Olweus
Définitions de l
intimidation et du harcèlement à l‘école
Prévalences de la violence et de lintimidation à l‘école
Les
conduites agressives indirectes

Définir l
agression indirecte
Définition de l
‘agression indirecte 
Définition de l
‘agression sociale
Définition de l
‘agression relationnelle
Lagression indirecte, un phénomène social
Les différences selon les sexes
Facteurs
associés et conséquences de lagression indirecte

Facteurs associés aux agresseurs
Facteurs
associés aux victimes
Conséquences pour les agresseurs
Conséquences pour les victime
s
Les stratégie
s dadaptation (coping) des victimes dagression indirecte 
Développement et étiologie de l
agression indirect

    La maturation, lintelligence sociale et les habiletés sociales 
    Linfluence environnementale
    Agresser par besoin dappartenance
    Agresser pour se divertir
Le développement de la victimisation chroniqu
e
Lintervention en matière de conduites agressives indirectes
Cibles dintervention

Les facteur
s associés et les conséquences négatives
Les connai
ssances portant sur lagression indirecte
   Les stratégies dadaptation (coping)
Les strat
égies de résolution de conflits 
Le
s habiletés sociale
La régulation des émotion

La sensibilisation du personnel scolaire 
La
sensibilisation des enseignant
La
sensibilisation de la direction
Programme
s dintervention
L agression indirecte, cette violence qu on ne voit pas CVerlaan & Turmel, 2007) et Agresser sans frapper : programme de prévention de la violence indirecte (Verlaan, Jolette, & Turcotte, 2014) 
Second Step : Un programme dapprentissage socio-émotionnel
(Committee for Children
, 2008; 2011a; 2011 b) 
Le
Olweus Bullying Prevention Program (Olweus, Limber, Flerx, Mullin, Riese, & Snyder, 2007a; 2007b) 
Discussion

Retour général
sur lagression indirecte
Trois catégories de cibles d
intervention pour le psychologue scolaire
Mieux connaître et comprendre l
agression indirecte
Outiller les jeunes dans leur développement
: des fondations en soi 
Quand il faut reconstruire 

Retour
sur les programmes dintervention proposés
Forces et faiblesses de l’essai

Conclusion 

Références

Appendice A. Comparaison de quatre programmes d’intervention selon la population visée
, les objectifs généraux, la présence dun volet spécifique à  lagression indirecte, les données probantes, les forces et les faiblesses

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