Définition du kyste simple du rein
INNERVATION
Les noeuds proviennent du plexus rénal formé de neurofibres issues des ganglions coeliaques et aortico-rénaux. Le plexus rénal est dense surtout à la face postérieure de l’artère rénale. Dans le rein, les nerfs accompagnent les rameaux artériels et les tubules rénaux jusqu’aux glomérules. STRUCTURE GENERALE
Le rein est constitué du parenchyme rénal entouré d’une capsule fibreuse et creusé du sinus rénal. Le parenchyme comprend deux parties, l’une externe : le cortex, et l’autre interne : la médulla. Le parenchyme est constitué essentiellement d’unités anatomiques et fonctionnelles, les néphrons. Au nombre d’un million environ par rein, le néphron est une formation très complexe comprenant : une capsule glomérulaire, un tubule contourné proximal, un tubule droit proximal, une anse du néphron, un tubule droit distal et un tubule contourné distal.
Capsule fibreuse
Cette enveloppe fibreuse contient quelques fibres élastiques et musculaires lisses. Unie au parenchyme sous-jacent par quelques trabécules tenus, elle est facilement détachable. Elle tapisse aussi le sinus rénal et se continue avec les calices mineurs.
Parenchyme rénal
2-1 Le cortex D’aspect brun rouge et granuleux, le cortex se prolonge entre les pyramides, en constituant les colonnes rénales. Il comprend deux couches : la zone externe, périphérique et la zone interne juxta médullaire.
2-2 La médulla Elle est constituée d’une série de tissus pales et striés, les pyramides rénales. Les pyramides sont séparées entre elles par les colonnes rénales. Chaque pyramide présente un sommet interne, la papille rénale, et une base externe. 2-3 Lobes et lobules rénaux Le rein est formé d’environ 7 à 13 lobes. Chaque lobe est défini par une pyramide rénale et la portion de cortex adjacente à sa base. Le lobule rénal est une subdivision du cortex déterminée par des stries radiaires prolongeant celles de la médulla.
Le sinus rénal
Cette cavité s’ouvre par le hile rénal et contient les vaisseaux rénaux, les calices et le pelvis rénal (formé par la réunion des calices majeurs). Sur sa paroi saillent les papilles rénales.
PATIENTS & METHODES
PERIODE
De janvier 2005 à juin 2007, une étude rétrospective a été réalisée au service d’urologie du CHU Mohammed VI. 22 patients présentant des kystes rénaux symptomatiques type I (de densité liquidienne ne prenant pas le contraste, à paroi fine, sans calcifications) et type II (kyste hyperdense ne prenant pas le contraste, à cloisons fines), ont bénéficié d’un traitement laparoscopique principalement par voie transpéritonéale.
PATIENTS
Les caractéristiques des patients et des kystes sont rapportées sur les tableaux I et II. Il s’agissait de 8 hommes et 14 femmes d’âge moyen de 43,9 ans (médiane : 24-64 ans), sans aucun antécédent particulier notamment pas d’insuffisance cardiaque ni respiratoire contre-indiquant la coeliochirurgie ou l’anesthésie. Tous les patients avaient des douleurs, 3fois à type de colique néphrétique, et 19 à type de lombalgies chroniques. Aucun des patients n’avait eu auparavant de traitement du kyste. La sérologie hydatique a été réalisée chez sept patients, elle s’est révélée négative dans tous les cas. La vitesse de sédimentation réalisée chez 4 malades était normale dans tous les cas. Tous les patients avaient une fonction rénale normale, vérifiée par la mesure du taux Sérique de la créatinine et de l’urée, avec une numération formule sanguine et un examen cytobactériologique des urines normaux. L’Arbre urinaire sans préparation réalisé chez 17 patients était normal dans tous les cas. 17 malades ont bénéficié d’une échographie rénale et 20 d’un uroscanner. Le rein droit était atteint 13 fois (59%), le gauche 9 fois (41%). Les kystes étaient uniques 17 fois et multiples 5 fois. Le rein controlatéral était kystique 8 fois. Les kystes étaient parapyéliques 3 fois (13,6%) et corticaux 19 fois [9 kystes polaires supérieurs (41%), 7 kystes polaires inférieurs (31,8%), et trois kystes médio-rénaux (13,6%)]. Les examens d’imagerie montraient des signes de compression des voies excrétrices urinaires directement en rapport avec les kystes dans 6 cas. L’évaluation radiologique du diamètre moyen des kystes avant le traitement était de 69mm (extrêmes 40-130 mm). Il s’agissait de 20 types I de Bosniak et de 2 types II de Bosniak.
TECHNIQUE
Nous avons abordé les kystes du rein par voie rétropéritonéale dans deux cas, et par voie trans-péritonéale dans 20 cas. Mise en condition : une anesthésie générale est générale, les patients sont mis en position latérale de lombotomie, sans billot, après sondage vésical. L’antibioprophylaxie n’est pas systématique. Pour aborder le rein droit, on utilise habituellement 3 trocarts : 1 trocart de 10 millimètres pour l’optique, qu’on place toujours en « open coelio », au niveau du bord externe du muscle grand droit de l’abdomen (5 à 6 cm de l’ombilic), et 2 trocarts de 5 mm au niveau de la ligne axillaire antérieure, utilisant des instruments (pince bipolaire, ciseaux pour la dissection et l’aspiration). Rarement un trocart de 5 mm pour l’aide opératoire au niveau de la ligne axillaire moyenne. En cas de kyste polaire supérieur, un trocart de 5 mm est placé au niveau de l’appendice xiphoïde permettant de refouler le foie en haut pour aborder facilement le kyste. Du côté gauche, on utilise fréquemment 3 trocarts seulement : 1 trocart de 10 mm et 2 trocarts de 5 mm. Après une exploration, le premier temps opératoire consiste à décoller puis à baisser le colon en regard du kyste. Une dissection soigneuse de tous les kystes est faite, et on procède à une ponction aspiration du contenu du kyste. On procède à la résection du dôme saillant, soit à l’aide de la pince bipolaire qui permet de faire l’hémostase, et on résèque le dôme aux ciseaux, soit à l’aide de la pince à crochet coagulateur qui permet de réséquer le dôme saillant à 5 mm du parenchyme rénal. On termine par une hémostase correcte des berges de résection, le capitonnage de la cavité résiduelle n’a été réalisé que dans un seul cas, puis par la mise en place d’un drain de Redon aspiratif au niveau de la loge rénale.
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Table des matières
INTRODUCION
RAPPEL ANATOMIQUE
GENERALITES Situation Forme
Couleur et consistance
Mesures FASCIA RENAL ET MOYENS DE FIXITE
Le fascia rénal
Loge rénale
Maintien du rein dans sa loge
RAPPORTS
Face postérieure
Face antérieure
Bord latéral
Bord médial
Extrémités
VASCULARISATION
Artères
VeinesLymphatiques
INNERVATION STRUCTURE GENERALE
Capsule fibreuse
Parenchyme rénal
Le sinus rénal
PATIENTS ET METHODEPERIODE PATIENTS TECHNIQUE RESULTATS DISCUSSION EPIDEMIOLOGIE ANATOMOPATHOLOGIE
Définition du kyste simple du rein
Siège-structure-contenu
PATHOGENIE
CLINIQUE
Formes symptomatiques Evolution-Complications
Pathologies associées
lithiase rénale
Hypertension artérielle
Cancers
Polyglobulie LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRESBiologie Radiologie
Echographie
Echodoppler
Tomodensitométrie
Techniques de radiologie conventionnelle
Imagerie par résonance magnétique
ArtériographieSynthèseTraitemen Traitement coelioscopique par voie transpéritonéale
Technique
Résultats
La résection du kyste par rétropéritonéoscopie
Technique
Résultats Autres méthodes thérapeutiques
Chirurgie conventionnelle
Ponction-sclérothérapie
Marsupilialisation ou resection percutanée-endoscopique
LES KYSTES PARAPYELIQUES KYSTES ATYPIQUES QUELS KYSTES FAUT-IL OPERER ?
PROBLEME D’IMPUTABILITE DES SYMPTOMES FAUT-IL TRAITER TOUS LES KYSTES DU REIN SYMPTOMATIQUE ?
CONCLUSION
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE
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