Définition de l’exportation
Entendre le mot EXPORTATION, nous mène directement à penser à la relation internationale, c’est-à-dire qu’il y a communication aux moins entre deux pays différents, l’un envoi et l’autre reçoit. Etymologiquement l’exportation est « l’action de porter en dehors », ce qui nous a permis à le définir comme : L’action de sortir des biens, des marchandises (produits naturels ou fabriqués) du territoire national vers le pays étranger auquel on les vend ;Ou encore le fait de céder des produits et/ou services destinés à être commercialisés et vendus sur le marché étranger. On distingue entre les sociétés totalement exportatrices dont la cession porte sur l’ensemble de sa production, et les sociétés partiellement exportatrices, dont la cession porte plutôt sur une partie de sa production.Nous pouvons aussi dire que l’exportation consiste à expédier hors du territoire douanier des marchandises d’origine communautaire ou des marchandises originaires de pays tiers à l’Union qui ont fait l’objet d’une mise en libre pratique ou d’une mise à la consommation sur le territoire communautaire. Aucune marchandise ne peut sortir du territoire douanier sans avoir fait l’objet d’une déclaration en douane, donc payer des redevances douanières et procéder à la présentation des licences d’exportation. Toute exportation doit donner lieu à une déclaration en douane. L’exportation est accessible à toute personne physique ou morale réalisant des opérations commerciales à titre habituel.
Elle doit disposer d’un numéro unique d’identifiant communautaire appelé Economic Operator Registration and Identification (EORI) .Dans un cas particulier comme l’exportation des entreprises, les exportations sont les ventes déclarées par les entreprises du secteur à l’exportation (c’est à dire hors du pays de résidence) et qui comprennent les livraisons intracommunautaires. Les données collectées et publiées sur les exportations proviennent de l’enquête annuelle d’entreprise (EAE). Leur ventilation est présentée par secteur d’activité et par branche. Dans ce cas les exportations se différencient de celles recensées par les douanes car elles correspondent aux seules exportations directes réalisées par les entreprises. Les statistiques douanières peuvent, par ailleurs, être ventilées par produit Il est important de préciser que les échanges effectués entre les différentes communautés de l’Union Européenne (UE) sont qualifiés d’introduction ou d’expédition et non d’exportation.
LE PRIX DES MATIERES PREMIERES
Sur le plan mondial, le prix des matières premières est vraiment très bas par rapport aux prix des produits industriels dont leurs existence dépendent des matières premières en question même, cette écart s’est creusé à partir de la révolution industrielle, car les pays colonisateurs ont décidé d’importer des matières à bas prix afin de pouvoir les transformer en produits finis ou semi finis avec des prix très élevés. Les prix des matières premières représentent une part importante dans de nombreux produits et services industriels. Très volatiles, ils constituent une donnée clé dans l’économie mondiale.Les prix des matières premières sont soumis à des variations brusques et de forte amplitude, à la hausse comme à la baisse. Donc nous pouvons dire que le cours des matières premières est très volatilLe niveau de volatilité du prix des matières premières varie de façon inégale en fonction de leur type.Le dernier rapport Cyclope (rapport de référence sur l’analyse des marchés mondiaux des matières premières) note par exemple une forte hausse des prix des matières premières agricoles depuis 2012, alors que le cours du pétrole est en recul depuis plusieurs mois.
Le secteur primaire présente des fragilités :
• les fluctuations des cours des matières premières agricoles ou minières sur le marché mondial ne garantissent pas une stabilité des revenus,
• lorsque les pays développés importent des produits finis, les pays en développement importent leur matière première transformée avec une forte valeur ajoutée, ce qui creuse l’appauvrissement. Par exemple, les pays en développement vendent des minerais de fer et rachètent des tracteurs produits avec ce fer. Gandhi a dénoncé la vente aux indiens de vêtements fabriqués en Angleterre à partir du coton indien. La situation est similaire en ce qui concerne l’agriculture de rente, c’est-à-dire produisant des végétaux comme matières premières pour l’industrie (coton pour le textile, café ou arachide pour l’agro-alimentaire…) ou comme nourriture pour l’exportation, mais aussi parfois comme matières premières de la drogue (la coca, le pavot et le cannabis). Cette paupérisation des agriculteurs peut entraîner un exode rural, qui n’est pas motivé par une mutation industrielle comme cela s’est passé dans les pays développés, mais par la faiblesse croissante ou l’absence de revenus.
Les paysans arrivant en ville n’y trouvent pas une reconversion professionnelle, mais une concentration de misère. Depuis 1980 les pays d’Afrique, du Moyen Orient et d’Amérique latine qui ont conservé une structure traditionnelle d’exportations fondées majoritairement sur les produits primaires sont ceux qui ont connu la croissance économique la plus faible. Nous disons tout à l’heure que les prix varient très rapidement, les facteurs de variation du cours de ces matières premières sont :
– les variations de volume de l’offre et des stocks : aléas climatiques (en particulier pour les matières premières agricoles), épuisement des ressources naturelles, atteinte des capacités maximales de production ;
– la demande : en forte croissance, en raison du développement économique des pays émergents (Brésil, Chine, Inde) ;
– les politiques commerciales et agricoles menées par les pays producteurs : aides à l’importation et à l’exportation, montant des subventions accordées aux producteurs
– le contexte géopolitique mondial : santé économique (récession, croissance) des pays importateurs ou exportateurs, événements politiques et/ou militaires (notamment dans les pays producteurs de pétrole) ;
– l’évolution des taux de change et des taux d’intérêt déterminés par la politique monétaire des banques centrales. Par rapport au prix des produits industrialisés, celui des matières premières même les plus hautement qualifiées ne valent presque rien.
L’exportation des matières premières non transformés ne produit pas de travail et n’exploite pas les mains d’œuvres
À partir de la révolution industrielle, la transformation de la matière s’est donc développée dans le pays colonisateur, tandis que la production des pays colonisés a été favorisée essentiellement dans le secteur primaire par l’octroi de marche réservé chez le colonisateur. Or, l’exportation de matières premières, si elle est une source de revenus pour le pays, peut contribuer paradoxalement à son appauvrissement si elle n’est pas payée à un prix « juste » -« fair trade ». Même si les matières premières des pays en développement sont déjà à bas prix, nous pouvons affirmer que leurs exportations constituent encore un frein de l’accroissement des ressources de la population qui les pratique.C’est depuis la colonisation que les colonisateurs ont enfoncé dans notre tête que le seul moyen pour que nous puissions nous développer, c’est la production des matières premières et on doit y rester. Mais à vrai dire, ils voulaient que nous produisons des matières premières et les leurs exporter afin qu’ils puissent se développer en y ajoutant le maximum de valeur ajouté et après nous les revendre.
Nous savions que ce n’est pas facile de cultiver les fruits et d’en prendre bien soin jusqu’à ce que nous puissions les cueillir, il faut même attendre de nombreuse année; pourtant, le pays qui les exportent directement ne peuvent pas profiter de leurs efforts et patientes, déjà les matières se vendent à bas prix, puis le travail se termine là, puisque les matières sont à exporter directement sans les transformé et c’est cette décision de ne pas les transformer qui produise un frein pour le pays exportateur. Nous savions que dans les pays africains les mains d’œuvres sont très abondantes même si ils sont en général moins qualifiés, mais cette abondance ne serait pas exploitée, et c’est pourquoi le taux de chômage est très élevé dans les pays surtout africains, les habitants n’ont plus rien à faire, le travail qu’ils auraient du faire est envoyé à l’étranger à bas prix. Depuis les périodes de l’indépendance, surtout les africains n’ont jamais trouvé comment exploiter les mains d’œuvre qui sont très abondantes, peut être que le problème se trouve dans le non qualification due au manque d’éducation ou de formation, mais depuis tout ce temps ce n’est pas les professeurs chercheurs qui manque, mais le problème est la façon dont les africains sont habitués à vivre, c’est-à-dire l’institution.
Investissement public sur l’éducation ou formation professionnelle
Le taux d’alphabétisation quel que soit l’âge dans les pays sous développés est très bas, surtout dans les milieux ruraux où se trouvent la plupart des peuples et la totalité des agriculteurs qui assurent la plante des produits à exporter, c’est donc évident d’avoir des mauvaises productions dans les pays concernés. La grande majorité des pauvres et des moins éduqués dans le monde vit cependant en zone rurale. Alors que la terre se raréfie et que le climat change, beaucoup de jeunes agriculteurs ne disposent même pas des compétences nécessaires pour parer à ces évolutions et assurer leur subsistance. Les plus démunis sont les femmes, qu’il faudrait former aux métiers commerciaux pour qu’elles trouvent des débouchés non agricoles et n’aient pas à s’exiler en ville pour travailler.Ce sont les jeunes défavorisés, en milieu urbain ou rural, qui manquent le plus de qualification. En ville, les jeunes n’ont jamais été aussi nombreux, et leur population continue de croître. Dans un cinquième des pays analysés, les jeunes pauvres des zones urbaines sont moins éduqués que ceux des zones rurales. Plus du quart d’entre eux ne gagnent guère plus de 1,25 dollar des Etats-Unis par jour. Ca se présente alors que l’éducation est très utile surtout pour les enfants afin qu’ils puissent mieux préparer leurs avenir.
Des moyens financiers doivent impérativement être dégagés pour remédier à ce déficit de compétences.Investir dans les compétences des jeunes est une stratégie judicieuse pour les pays désireux de stimuler la croissance économique.Les gouvernements et les donateurs doivent trouver l’argent et l’énergie nécessaires pour aider les jeunes les plus exclus à acquérir les compétences nécessaires pour eux-mêmes et pour l’économie de leurs pays. Le secteur privé aussi doit se préoccuper et augmenter son soutien financier parce qu’il sera le premier à bénéficier de cette main d’œuvre qualifiée.
Pour sortir de cette impasse et favoriser le développement des compétences des jeunes, le Rapport formule une série de recommandations :
1. Il faut offrir des filières alternatives d’acquisition des compétences de base aux 200 millions de jeunes qui en sont dépourvus.
2. Tous les jeunes devraient bénéficier d’une formation de qualité aux compétences fondamentales pertinentes dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
3. Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire devrait assurer un équilibre entre les compétences professionnelles et techniques, notamment les TI, et des compétences transférables comme la confiance et la capacité à communiquer, indispensables sur le lieu de travail.
4. Les stratégies de formation devraient viser les désavantagés, notamment les jeunes femmes et les pauvres des zones urbaines et rurales.
5. Il faut huit milliards de dollars pour permettre à tous les jeunes des pays en développement de fréquenter le premier cycle de l’enseignement secondaire. Les gouvernements, ainsi que les donateurs et le secteur privé, doivent participer à cet effort de financement. « L’éducation avant tout », une initiative du Secrétaire général des Nations Unies Ban Kimoon.
Ce dernier a souligné l’importance de mobiliser l’ensemble des parties prenantes pour surmonter les obstacles à la réalisation d’une « éducation de qualité, pertinente et transformatrice ». « Nos objectifs communs sont simples », a déclaré le Secrétaire général à cette occasion. « Nous souhaitons que tous les enfants aillent à l’école primaire et progressent vers l’enseignement secondaire et un enseignement supérieur pertinent, ce qui les aidera à réussir dans la vie et à devenir des citoyens du monde engagés et productifs ». Chacun sait que l’accès à l’éducation est la clef de tous les problèmes et notamment de ceux du développement et de la paix. Chacun sait aussi que le coût de l’universalisation d’une éducation de haut niveau serait important et facilement finançable, s’il existait une volonté politique pour cela.De plus l’éducation et la formation des employés semblent être l’un des moyens les plus efficaces pour augmenter la productivité, où la productivité est la capacité d’une personne à produire dans une entreprise ou société, et c’est grâce à la qualité des produits obtenus que les produits d’exportation aillent être consommés plus ou pas.
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Table des matières
Introduction
PARTIE 1 : LA SITUATION ACTUELLE DES PAYS EXPORTATEURS DES MATIERES PREMIERES NE PERMET PAS UN DEVELOPPEMENT DE LEURS EXPORTATIONS
Chapitre 1 Définition
1-1 définition de l’exportation
1-2 Les matières premières et ses prix par rapport aux produits industriels
1-3 CAS pratique de MADAGASCAR
Chapitre 2 : Les effets de l’exportation des matières premières et ses problèmes
2-1 L’exportation des matières premières non transformés freine le développement des ressources financières des citoyens
2-1-1 L’exportation des matières premières non transformés ne produit pas de travail
2-2 la surexploitation des matières premières détruit l’environnement
2-2-1 Elle menace l’environnement
2-2-2 Elle entraine une dégradation de l’environnement
2-3 Manque d’éducation et de formation
2-3-1 Mauvaise qualité des produits
2-3-2 Solde déficitaire de la balance commerciale
2-4 Problème de mode de vie qui s’attache à la culture traditionnelle
2-4-1 La majorité des plus pauvres du monde vit dans les zones rurales et ne pense pas à évoluer
2-5 la corruption dans notre pays
PARTIE 2 : LES SOLUTIONS ENVISAGEABLES AUX PROBLEMES
Chapitre 1 : Les solutions internes
2-1 Concentration sur les produits RARES
2-1-1 Exploitation des produits introuvables que sur le pays
2-2 Motivation des agriculteurs
2-3 Transformation des matières premières avant l’exportation
2-3-1 Valorisation des matières premières
2-3-2 Création d’emploi pour les Citoyens
2-3-3 Atteindre des qualités compétitives aux concurrents
Chapitre 2 : Les solutions externes
2-4 Attirer les investisseurs
2-4-1 Attirer les IDE et les IPF
2-5 Internaliser les externalités
2-5-1 Chercher à travailler avec tous les bénéficiaires de l’environnement
2-6 Investissement public sur l’éducation ou formation professionnelle
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