Définition de l’aléa inondation

Les actions marines sont déterminantes sur la dynamique du littoral du fait de leur agressivité et de leur influence sur les processus subaériens ; elles dépendent étroitement du contexte climatique ainsi que de la morphologie du site qui est influencée par la fréquence et l’intensité de leurs actions.

Définition de l’aléa inondation

Un aléa est défini comme la probabilité d’apparition d’un phénomène naturel d’intensité donnée. L’aléa se transforme ensuite en risque naturel, voire en catastrophe naturelle, à partir du degré d’exposition ou de vulnérabilité de la zone où se manifeste le phénomène naturel. Dans ce mémoire, l’inondation est ici définie comme une submersion temporaire par l’eau côtière qui n’est pas submergée en temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues à la hauteur de la mer qui dépasse l’élévation de la terre.

Caractérisation de l’aléa inondation. L’aléa de référence 

Pour l’aléa inondation, les paramètres qui peuvent le caractériser sont : le degré d’exposition de la zone étudiée, les valeurs actuelles ou historiques des débits, les hauteurs actuelles ou historiques des hauteurs de submersion en un point, la vitesse d’écoulement, la vitesse de montée des eaux, etc. Il faut tenir compte de la variabilité spatiale et temporelle des paramètres caractérisant cet aléa, variabilité pouvant être un facteur atténuant ou au contraire aggravant le degré d’exposition ou modifiant le degré de vulnérabilité. En général, les aléas sont cartographiés pour une période de retour au moins centennale pour la submersion marine, ou à une échéance 100 ans, pour le recul du trait de côte (Perherin C. et Roche A., 2010). Mais dans le cas de Madagascar, les données statistiques disponibles ne remontent pas à cette échelle de temps. Le risque d’inondation est classiquement évalué par l’intermédiaire de deux composantes, l’aléa lié au phénomène physique de submersion et la vulnérabilité liée à la présence de population ou au degré potentiel d’endommagement des biens et de perturbation des activités. Le degré d’exposition à l’aléa inondation est généralement exprimé au moyen d’une carte de zone inondable établie pour une crue de référence, comme par exemple la crue historique la plus forte connue ou la crue centennale (Lang M. et al. 2009). L’aléa de référence, pour le zonage des risques naturels en vue de définir les modalités d’occupation et d’utilisation des sols, correspond généralement au plus fort évènement connu. La cartographie de l’aléa de référence doit prendre en compte de nombreux éléments, dont en particulier le niveau réel de sécurité assuré par les travaux et les ouvrages de protection ainsi que tous les facteurs susceptibles d’atténuer ou au contraire d’aggraver le danger.

Éléments de contexte, diagnostic de territoire

Plusieurs types d’informations peuvent aider à comprendre le contexte local et à donner du sens aux mesures proposées.

Contexte économique
• Évolution du nombre d’emplois par secteur d’activité en zone inondable ;
• Capacité des communes en hébergement touristique ;
• Nombre d’établissements actifs, part de l’agriculture, part de l’industrie, part de la construction, part du commerce, transports et services divers.

Contexte social
• Population et densité de population ;
• Pyramide des âges de la population ou âge moyen de la population de la zone d’étude.

Diagnostic du territoire d’étude
Le diagnostic est un processus de travail participatif qui met en évidence les points forts, les points faibles, les potentialités et les menaces du territoire (www.diagnostic-territoire.org). L’analyse des enjeux doit aider à la constitution du diagnostic de territoire. Ces enjeux concernent :
• La santé humaine : établissements de gestion de crise, établissements de santé, bâtiments hébergeant une population sensible, écoles et crèches, campings, captages en eau potable, logements ;
• Les enjeux environnementaux : zones Ramsar, parc naturel régional, décharges et zones de traitement de déchets, station d’épuration ;
• Le patrimoine culturel : musées, édifices religieux, édifices remarquables ;
• Les enjeux économiques : entreprises, zones d’activité, bâtiments industriels, agricoles ou commerciaux, logements, réseaux de communications (autoroutes, routes nationales, voies ferrées), gares.
• Présentation des autres risques présents sur le périmètre d’étude : d’autres risques, naturels ou technologiques, peuvent être présents sur le périmètre d’étude. Afin d’identifier les interactions possibles entre ces risques, une liste doit être établie, puis les différents aléas seront représentés sur une même carte.

Les résultats sont présentés sous forme de carte montrant le zonage de l’aléa et l’aléa de référence lorsque les données disponibles le permettent.

MATERIELS ET METHODE

Matériels

• GPS
Le principal matériel utilisé sur le terrain est le GPS Garmin eTrex 30 (Figure 4). L’eTrex 30 est équipé d’un compas électronique 3 axes avec compensation d’inclinaison, qui affiche le cap même à l’arrêt ou à l’horizontale. Son altimètre barométrique suit l’évolution de la pression afin de déterminer l’altitude avec précision.

Le GPS « Global Positioning System » est un système de positionnement par satellites. Le GPS permet de définir une position dans l’espace, suivant les coordonnées (x, y et z) avec z = élévation. Les coordonnées sont en degré minute seconde et en degrés décimales Dans ce mémoire, les coordonnées utilisées sont en degré, minute et seconde.

• Images satellites sur Google Earth
La zone d’étude a été localisée et extraite sur Google Earth étant donné que Google Earth est une mappemonde virtuelle qui permet de visualiser avec précision les images, enregistrées par satellite, de la plupart des endroits de la Planète. De ces images satellites ont été extraites les données géographiques comme le contour des zones, les zones d’inondation, les points d’entrée d’eau etc.

• Logiciel SURFER
Ce logiciel est un puissant programme de cartographie, de modélisation et d’analyse 2D et 3D réalisé pour aider à la compréhension des données géospatiales. Il a servi à la représentation en 3D de la ville de Morondava, à extraire les courbes de niveau qui serviront à représenter la morphologie de la zone d’étude.

Utilisation du Système d’Information Géographique (SIG)

L’utilisation du SIG, comme étude complémentaire aux méthodes d’analyse des données, est aujourd’hui incontournable. Le SIG est un logiciel employé pour collecter des informations géographiques au niveau d’une zone à étudier. Ce mémoire a également pour objectif de réaliser des cartes spécifiques qui peuvent servir de guide pour la gestion des risques naturels sur littoral de Morondava.

D’autre part le SIG peut aider à observer :
• Les conséquences de l’occupation des sols ;
• La délimitation d’une région ou commune ;
• La dynamique de l’évolution du littoral.

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Table des matières

INTRODUCTION
1 GENERALITES
1.1 Définition de l’aléa inondation
1.2 Caractérisation de l’aléa inondation. L’aléa de référence
1.3 Éléments de contexte, diagnostic de territoire
1.3.1 Contexte économique
1.3.2 Contexte social
1.3.3 Diagnostic du territoire d’étude
1.4 Présentation de la zone d’étude
1.4.1 Contexte général de la Région Menabe
1.4.2 Cadre géologique
1.4.3 Stratigraphie
1.4.4 Le réseau hydrographique
1.4.5 Contexte climatique
2 MATERIELS ET METHODE
2.1 Matériels
2.2 Méthodologie
2.2.1 Evaluation des effets de l’aléa
2.2.2 Démarche
2.2.3 Phase de documentation
2.2.4 Phase de collecte (tri) et d’analyse des données
2.2.5 Utilisation du Système d’Information Géographique (SIG)
2.2.6 Traitement des données par le logiciel Surfer
2.2.7 Collecte de données et vérification des indicateurs sur le terrain
2.2.8 Traitement et analyse des résultats
2.3 CADRE DE L’ETUDE
2.3.1 Le littoral du Morondava
2.3.2 Les paramètres physique de l’aléa
2.3.3 Le cyclone
2.4 Caractérisation de l’aléa cyclone dans la région de Morondava
3 RESULTATS
3.1 Représentation du site d’étude
3.2 Carte de l’élévation « 0m » (altitude zéro)
3.3 Carte de l’élévation « 1m » (altitude 1mètre) (MORONDAVA)
3.4 Carte de l’élévation « 2m » (altitude 2 mètres) (MORONDAVA)
3.5 Modélisation topographique
3.6 Modélisation des tracés des cours d’eau dans le site d’étude
4 INTERPRETATION ET DISCUSSION
4.1 L’aléa inondation, causes et conséquences
4.2 Zonage de l’aléa inondation
4.3 La vulnérabilité
4.4 DISCUSSION
4.4.1 Discussion sur la méthode
4.4.2 Discussion sur les résultats
4.5 AMENAGEMENT ET PROTECTION DE LA VILLE DE MORONDAVA
4.5.1 Digue
4.5.2 Enrochement contre l’érosion marine
4.5.3 Protection naturelle
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
WEBOGRAPHIE

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