Déficit budgétaire et endettement public

Les dépenses

             Les dépenses de l’Etat sont aussi appelées charges budgétaire ou dépenses publiques. On distingue généralement les dépenses publiques ordinaires (rémunérations des fonctionnaires, aides à l’emploi ou aux agriculteurs,…) et les dépenses publiques en capital (investissements). Certaines dépenses d’investissement doivent cependant être financées sur plusieurs années ; le gouvernement soumet alors au parlement des autorisations de programme afin d’obtenir son accord sur une opération dont les dépenses et le financement dureront plusieurs années. On présente souvent d’une autre façon les dépenses publiques, à partir de leur fonction. Il s’agit là de connaître la destination des dépenses par grands secteurs. On dispose alors d’un budget fonctionnel. Les dépenses publiques représentent la principale forme d’intervention de l’Etat dans la vie économique. Mais l’Etat n’est pas libre de disposer de la totalité des recettes publiques. Une partie importante du budget, appelée les « services votés » car ils sont votés en une seule fois, correspond aux dépenses nécessaires au fonctionnement des administrations. Les services votés sont automatiquement reconduits d’une année à l’autre. Le parlement se prononce de façon détaillée sur les seules mesures nouvelles. Il ne faut pas oublier, enfin, le caractère prévisionnel de budget.Les recettes réelles peuvent se révéler moins importantes que prévu (rentrée d’impôts plus faibles si la conjoncture se dégrade), tandis que des dépenses nouvelles peuvent apparaître. C’est par exemple le cas lorsqu’un nouveau gouvernement, apparu en cours d’année, souhaite modifier la loi de finances (afin d’augmenter les dépenses ou de les répartir différemment). Le parlement est alors amené à voté une loi de finances rectificative ou « collectif budgétaire ».

Origine de l’endettement de l’administration public

             Chaque année, ces administrations publiques perçoivent des ressources (impôts et taxes, et autres recettes non fiscales) et payent des dépenses pour la collectivité (salaires, fournitures, prestations…). Lorsque ces dépenses sont supérieures aux recettes, un déficit est constaté. Pour financer ce déficit, les administrations publiques doivent s’endetter. Concrètement, elles se trouvent dans ce cas dans la même situation qu’un ménage qui serait contraint d’emprunter, ses ressources étant inférieures à ses dépenses. Toutefois, à la différence d’un ménage, les administrations publiques n’empruntent généralement pas auprès d’une banque, mais émettent des titres, essentiellement des obligations, sur les marchés. Elles s’engagent à rembourser ces obligations, en payant des intérêts, à une date future. Si les administrations publiques sont en déficit pendant plusieurs années, leur dette augmente.

Création monétaire et réduction de l’endettement

            Un Etat peut, toutefois, diminuer son endettement par une autre méthode, aujourd’hui abandonné par les pays développés : par création monétaire. En émettant de la monnaie, les administrations publiques peuvent effet, financer le remboursement de leurs emprunts passés : nous parlons de monétisation de la dette. Dans le cas où la création monétaire est confiée à une banque centrale et ne dépend pas des pouvoirs publics, l’Etat peut néanmoins monétiser de manière indirecte sa dette. Il lui est, en effet, possible de faire pression sur la banque centrale pour qu’elle achète, grâce à de la création monétaire, des obligations émises par les administrations publiques. Grâce à cette monnaie créée par la banque centrale, les administrations peuvent alors financer leurs dépenses. Cette technique n’est plus utilisée dans les pays développés depuis des décennies, ou les banques centrales sont indépendantes ou quasi indépendantes. La monétisation de la dette a de forts effets pervers, raison pour laquelle elle a été abandonnée. En effet, le financement par émissions de monnaie se fait aux dépens de la valeur de la monnaie en circulation : davantage de monnaie pour une quantité donnée de production conduit, à long terme, à de l’inflation. Ainsi dans cette première partie on a pu constater que le déficit budgétaire et l’endettement public s’auto alimente. Et il est nécessaire pour l’Etat donc de bien surveiller les soldes budgétaire pour contrôler le niveau de l’endettement public. Pour cela il peut diminuer ce dette en faisant une politique de croissance économique afin de diminuer le ratio dette/PIB. Si aujourd’hui de nombreux pays développés connaissent des dettes publiques élevés c’est qu’ils n’ont pas pu contrôler ce ratio. Ce qui nous amène au second partie où on va voir la conséquence économique de l’endettement public et où nous mettrons en lumière le cas des Etas Unis qui pendant longtemps vivaient dans un modèle économique en déficit en permanence, et on va essayer de le compare avec le cas de Madagascar.

Le déficit budgétaire est une pratique déjà ancienne des Etats Unis

            En effet l’histoire montre que le déficit budgétaire est souvent liées à l’activité guerrière de l’Etat .Ainsi les dépenses budgétaire des Etats Unis ont fortement augmentés dans les périodes des grands guerres mondiales. Mais si on analyse l’histoire on constate que depuis fort longtemps les pays qui sont développés aujourd’hui on eu recours à ce procédé. Ce déficit étant financé par l’emprunt, il servait surtout dans l’amélioration des vies de la population.

Efficacité : déficit budgétaire, croissance et amélioration du bien être de la population c’est-à-dire les impactes positifs

           Si on élargi notre analyse fort est de constater que depuis longtemps le système économique américains est très dynamique, pour cela le déficit budgétaire a tenus un rôle bien défini c’est celle de la mobilisation de l’épargne intérieur orienté vers les investissement qui ont eu des répercutions directe sur la vie de la population (investissement public, allocation familiale) mais aussi, et en même temps, a permis au secteur privée de se développer et favoriser la croissance économique (condition du développement). Dans toutes les économies de marché, l’activité est cyclique à des périodes de croissance forte de la production succèdent des phases de ralentissement. Ces variations, lorsqu’elles sont trop amples peuvent être dommageables pour l’emploi, les entreprises et les ménages. Si la croissance est excessivement forte, l’économie risque de s’emballer, ce qui peut notamment déboucher sur l’inflation. À l’inverse, lorsque la croissance est faible, l’investissement est insuffisant pour assurer la création de richesses futures et le chômage augmente. Lisser la croissance pour éviter de telles difficultés est donc un objectif important de toute politique économique. Les gouvernements disposent à ce titre de deux outils : la politique monétaire qui permet de faire varier les taux d’intérêt et la liquidité de l’économie, et la politique budgétaire, qui permet en agissant sur les recettes et/ou les dépenses publiques, de ralentir ou de renforcer temporairement l’activité. Ainsi aux États-Unis, sur les dix dernières années, lorsque l’activité a diminué de 1 point de PIB, le solde des administrations publiques s’est dégradé de 1,1 point de PIB. Une part sensible de la forte croissance économique des États-Unis ces dernières années est sans doute liée à cette capacité à amortir fortement les variations de la croissance.

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Table des matières

Introduction
PARTIE I-Analyse conceptuel du budget, déficit budgétaire et dette public
Chapitre I : Le budget de l’Etat
Section 1-définition
Section 2- Les recettes et les dépenses du budget de l’Etat-Les recettes
Chapitre II : Le lien entre le déficit budgétaire et la dette publique
Section 1- Le déficit budgétaire et son financement
Section 2-De l’emprunt public à la dette publique
Section 3- Le cercle vicieux de la dette publique
PARTIE II-Analyse dynamique
Chapitre I : l’effet de l’endettement public sur l’activité économique
Section 1- Qui est responsable de la dette publique ?
Section 2- Les effets de l’alourdissement de la dette
Chapitre II : études de cas : USA et Madagascar
Section 1 -Cas de Madagascar
Section 2- Cas des Etas Unis d’Amériques

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