DECENTRALISATION DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS VIVANT AVEC LE VIH /SIDA

Phase de transcription du provirus

     L’ADN proviral est transcrit en ARNm par l’ARN polymérase II cellulaire à partir du LTR5 où se trouve le promoteur. Les ARNm précoces transcrits codent pour les gènes régulateurs et en particulier les gènes tat, rev et nef. La protéine tat, dont l’absence entraînerait un arrêt immédiat de la transcription, active la réplication virale. Les ARNm tardifs transcrits codent pour les protéines gag, pol, env, vif, vpr, vpu (ou vpx). Enfin, la protéine rev favorise le transport, du noyau vers le cytoplasme, des ARNm tardifs codant pour les protéines des structures du virus.

Lymphocytes T cytotoxiques (CTL) au VIH

     Ils représentent l’un des principaux mécanismes effecteurs impliqués dans la lutte antivirale. Ces cellules CD8+ sont retrouvées dans le sang périphérique et au niveau des lymphocytes infiltrant les organes infectés. Ces réponses CTL sont dirigées contre les protéines structurales de l’enveloppe et de la capside, la transcriptase inverse et la protéine non structurale (nef). Les protéines de régulation ref, nev et tat sont des cibles de choix pour les CTL leur permettant ainsi de lyser les cellules initiant la réplication virale. Ces CTL reconnaissent de multiples déterminants antigéniques appelés « épipotes » dans les protéines du VIH. Des mutations ponctuelles fréquentes dans le génome viral peuvent altérer la reconnaissance de ces « épipotes » et être à l’origine de phénomènes d’échappement.

LA PHASE DE PRIMO-INFECTION PAR LE VIH (STADE 1)

      Elle survient 2 à 6 semaines après la pénétration du virus dans l’organisme. Lorsqu’elle est symptomatique (20 à 30% des cas), elle peut se traduire par un syndrome aigu mononucléosique. Habituellement la symptomatologie comporte une fièvre élevée, des céphalées, des myalgies, des arthralgies, une pharyngite et une sensation de malaise général. Les manifestations digestives sont plus rares (moins de 1/3 des cas). Il s’agit principalement de diarrhée, parfois associée à des douleurs abdominales. Une candidose orale peut également survenir. Rarement, on a des manifestations neurologiques à type de méningo-encéphalites, de méningites lymphocytaires isolées ou d’atteintes neurologiques périphériques (mononévrite, polyradiculonévrite). Biologiquement, il existe un syndrome mononucléosique avec une élevation importante des lymphocytes CD8. A ce stade, les anticorps spécifiques sont encore absents mais l’antigène p24 peut être présent. Habituellement les premiers anticorps apparaissent entre 2 à 8 semaines après le début des signes cliniques. Ces signes cliniques régressent spontanément au bout des 7 à 10 jours.

Les autres médicaments antirétroviraux

a. L’atripla : Il s’agit de l’association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse avec un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (emtricitabine + ténofovir + efavirenz). Il se présente sous la forme de comprimés associant 200 mg d’emtricitabine + 300 mg de fumarate de ténofovir + 600 mg d’Efavirenz. La posologie est de un comprimé par jour au cours d’un repas (meilleure tolérance).
b. Les inhibiteurs de fusion : Il s’agit d’un inhibiteur de fusion de la gp41 à la cellule cible. Il est actuellement commercialisé sous le nom de Fuzéon. Il se présente sous la forme de poudre pour solution injectable (voie sous cutanée), à la posologie de 90 mg x 2 /j. Les principaux effets secondaires sont des réactions (papule érythémateuse) au site d’injection et une fréquence accrue d’infections bactériennes, en particulier des pneumonies.
c. Les inhibiteurs de l’intégrase : Ils bloquent l’intégration de l’ADN viral dans le génome de la cellule hôte. Il s’agit de la molécule Raltegravir. Elle se présente sous la forme de comprimé de 400 mg, à la dose de 400 mg x 2/j. Les effets indésirables sont peu connus du fait d’un petit nombre de patients traités.

Caractéristiques sociodémographiques et religieuses

      Le district de Mbour est le plus important du département. La ville de Mbour en est la plus importante. La population est estimée à 320.613 habitants, mais nous pensons que ce chiffre est en dessous de la réalité. La densité de la population est de 574 hts/km2 ; celle-ci est à l’ origine de la promiscuité qui favorise le développement des maladies infectieuses. Le taux d’accroissement est de 2.47. La population est très jeune et 57% ont moins de 20 ans. Le district est devenu une forte zone de migration en raison du développement fulgurant des activités économiques (pêche et tourisme).69.15% de la population du district se trouve dans la commune de Mbour, 7.25% dans la commune de Nguekhokh, 15.4 % dans la communauté rurale de Malicounda et 8.2% dans la communauté rurale de Sindia. Les principales ethnies sont les sérères, les mandingues et les diolas. D’autres ethnies viennent s’installer, attirées par le site et la recherche de travail : pêche pour les lébous, élevage pour les peulhs et toucouleurs, agriculture pour les wolofs. Ainsi le district de Mbour est devenu cosmopolite où toutes les ethnies du Sénégal se retrouvent et vivent en parfaite harmonie. Sur le plan religieux les musulmans constituent 90% de la population, les chrétiens 6% et autres 4%.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’INFECTION A VIH/SIDA
I- Définition
II- Epidémiologie, situation globale et répartition mondiale de l’infection à VIH
III- Rappels sur l’infection à VIH/SIDA
A- Historique
B- Agents pathogènes
C- La structure du VIH
D- La réplication virale
1. Tropisme du virus
2. Les étapes de la réplication virale
E- Les réponses immunes à la réplication
F- Les modes de transmission du VIH
1. Les modes détaillés de la transmission
a- La transmission par voie sexuelle
b- Transmission par voie sanguine
c- Transmission mère-enfant
2. Les « fausses idées » sur la transmission du virus
G- Dépistage du VIH
1- Descriptifs des méthodes d’analyses
2- Test de dépistages dits : Tests rapides
H- Histoire naturelle du VIH
1- La phase de primo-infection par le VIH (stade 1)
2- La phase de séropositivité asymptomatique (stade 2)
3- La phase symptomatique d’immunodépression mineure (stade 3)
4- Phase symptomatique d’immunodépression majeure (stade 4)
I- Classification de l’OMS (adultes et adolescents) de l’infection à VIH
IV- PRISE EN CHARGE DE L’INFECTION A VIH
A- Buts
B- Moyens
1- Les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI)
2- Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse(INNTI)
3- Inhibiteurs de la protéase du VIH (IP)
4- Les autres médicaments antirétroviraux
C- conduite du traitement par les ARV
D- Prévention de l’infection à VIH
1- Mesures générales
2- Prévention mère – enfant
3- Prise en charge des accidents exposant au sang ou au sexe
DEUXIEME PARTIE : MATERIELS ET METHODES
J- CADRE D’ETUDE MBOUR
A- Environnement externe du district sanitaire de Mbour
1- Caractéristiques géophysiques
2- Caractéristiques sociodémographiques et religieuses
3- Découpage administratif et sanitaire
a- Administratif
b- Sanitaire
4- Caractéristiques économiques
a- Tourisme
b- Pêche
c- Agriculture
d- Commerce
5- Caractéristiques épidémiologiques
B- Environnement interne du district sanitaire de Mbour
1- Présentation physique
2-Ressources humaines
1- Organisation de la prise en charge des PVVIH POPENGUINE
1- Caractéristiques géographiques
2- Caractéristiques démographiques
3- Données socio-économiques et culturelles
4- Données sanitaires
I- TYPE D’ETUDE
II- PERIODE D’ETUDE
III- CRITERES D’INCLUSION
IV- CRITERES DE NON INCLUSION
V- RECUEIL DE DONNEES
VI- ANALYSESS DES DONNEES
VII- CONTRAINTES
VIII- RESULTATS GLOBLAUX
A- Aspects épidémiologiques
1. Répartition des patients selon le sexe
2. Répartition des patients selon l’âge
3. Répartition des patients selon l’age et le sexe
4. Répartition des patients selon les facteurs de risque liés au VIH
5. Répartition des patients selon la situation géographique
6. Répartition des patients selon le statut matrimonial
7. Répartition des patients selon le régime matrimonial
B- ASPECTS CLINIQUES
1. Répartition des patients selon le poids à l’inclusion
2. Répartition des patients selon le type d’infections opportunistes à l’inclusion
3. Répartition des patients selon la classification OMS
4. Répartition des patients selon le type de co-infection opportuniste par les virus des hépatites
C- ASPECTS BIOLOGIQUES
1- Répartition des patients selon le profil sérologique
2- Répartition selon la biologie à l’inclusion
D- ASPECTS THETRAPEUTIQUES
1. Répartition des patients selon l’institution ou non d’une chimioprophylaxie
2. Répartition des patients selon le schéma thérapeutique
3. Répartition des patients en fonction du régime de traitement
4. Répartition des patients selon les molécules utilisées
a- Répartition des patients en fonction du type de NUC
b- Répartition des patients en fonction du type d’IP
E- ASPECTS EVOLUTIFS
1. Répartition des patients selon la durée de suivi
2. Répartition des patients selon l’observance
3. Evaluation de l’efficacité
a. Efficacité clinique : variation des poids semestriels des patients
b. Variation semestrielle du BMI
c. Efficacité immmunologique : variation des taux de CD4 semestriels des patients
4. Evaluation de la tolérance
5. Répartition des patients selon l’évolution terminale
IX- COMMENTAIRES
A- AU PLAN EPIDEMIOLOGIQUE
1. Selon le sexe
2. Selon l’âge
3. Selon les facteurs de risque
4. Selon le statut matrimonial
B- AU PLAN CLINIQUE
1. Selon le poids à l’inclusion
2. Selon le stade clinique à l’inclusion
3. Selon les infections opportunistes à l’inclusion
C- AU PLAN PARACLINIQUE
1. Selon le profil sérologique
2. Selon le taux de CD4 à l’inclusion
D- AUX PLANS THERAPEUTIQUE ET EVOLUTIF
1. Selon l’institution de la chimio-prophylaxie au cotrimoxazole
2. Selon le schéma thérapeutique
3. Efficacité du traitement
a. Efficacité Clinique
b. Efficacité immunologique
c. Tolérance du traitement
4. Aspects évolutifs
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
RESUME
BIBILIOGRAPHIE

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *