Au départ : préserver la sécurité exige que les salariés, à tous les niveaux de l’organisation, disposent de marges de manœuvre
La thèse a été conduite dans le cadre d’un partenariat industriel entre GrDF, filiale du groupe GDF Suez en charge de la distribution de gaz, et le Centre de Recherche sur les Risques et les Crises (CRC) de l’école des MINES ParisTech. Elle fait suite à une première thèse, qui avait été consacrée à la conception et au déploiement d’une démarche de Retour d’Expérience (REX) (cf. Desmorat, 2012) et avait mené à se questionner sur la culture de sécurité de l’organisation. L’objectif était de mieux saisir les représentations individuelles et collectives relatives aux risques et à la sécurité afin d’identifier de nouveaux leviers de progrès.
C’est en effet dans un contexte de renouvellement de la culture de l’organisation, relative à la sécurité mais aussi plus généralement, à son métier et à son identité , que s’inscrit la recherche. Initialement, la thèse visait d’ailleurs à s’interroger sur « le rôle des managers dans la conception, le déploiement et l’animation d’une culture de sécurité » : il s’agissait bien de mieux connaître les ressorts de la sécurité au sein de l’organisation et par la même occasion, de cerner les contours d’une catégorie spécifique de population, les « managers ». Bien entendu comme tout sujet de thèse celui-ci avait vocation à évoluer et n’était posé que comme point de départ d’un parcours de recherche. En témoigne le résultat final de ce parcours dont l’intitulé, «De l’ingénierie de la raison à la raison pratique. Vers une nouvelle approche de la sécurité », montre bien les transformations qu’il a connues. Cette transformation, opérée progressivement, a commencé dès le début de la thèse, avec la volonté de se détacher des postulats implicites du sujet tel qu’il était formulé, relatifs à la contribution spécifique des acteurs appartenant à la catégorie « managers » et à une éventuelle essence de la culture de sécurité. Concernant les managers, l’idée qu’ils jouent un rôle à part dans la culture de sécurité semble globalement établie dans le champ Safety sciences (cf. par exemple Guldenmund, 2000 ; Simard, 2000 ; Hale and al., 2010). On peut cependant questionner les fondements d’un tel postulat, qui semble a minima devoir être explicité. En particulier, les managers sont loin de constituer une catégorie homogène et peuvent désigner des situations hiérarchiques et fonctionnelles très différentes, allant de fonctions d’encadrements d’équipes sur le terrain à des postes situés au plus haut niveau de l’organisation (cf. par exemple Bouffartigue, 2001 ; Damon, 2014). De plus, postuler une contribution spécifique de cette catégorie à la dynamique culturelle d’une organisation, comme s’ils en étaient le pivot, semble perpétuer une vision différenciée, voire tayloriste (Taylor, 1911 ; Aktouf, 1994) de l’organisation. Sans qu’une telle vision soit nécessairement problématique, elle mérite également d’être explicitée, puisque selon les structures démographiques et fonctionnelles elle peut correspondre ou non à une réalité au sein des organisations. Enfin, parler de « la construction, du déploiement et de l’animation» d’une culture de sécurité induit une vision particulière de la culture de sécurité, notamment la possibilité de la « construire » volontairement, ce qui là aussi peut a minima être discuté (cf. par exemple Schein, 2004).
Le choix a donc été fait de repartir, autant que possible, de zéro, un choix facilité par un parcours de recherche construit jusque là dans les sciences humaines et sociales, sans lien avec les questions de sécurité industrielle. C’est donc avec un œil profane, et volontairement naïf, que le sujet a été abordé, en s’appuyant sur les axes proposés par le sujet initial : nous avons commencé par passer en revue la littérature sur les concepts de « culture de sécurité » (rapidement élargi à celui de culture organisationnelle dont elle est un avatar, cf. par exemple Hopkins, 2006 ; Guldenmund, 2010) et de « managers ». Cette première approche a permis de formuler deux constats, points de départ du cheminement qui a mené jusqu’ à la thèse présentée ici. D’une part les managers, souvent pris en tenaille entre les injonctions venant du « haut » de l’entreprise et les enjeux remontant du terrain, de gestion du « travail réel » se trouvent régulièrement en situation de gérer des contraintes (Bourion, 2006 ; Dupuy, 2011). D’autre part, compte tenu du rôle que jouent les représentations individuelles et collectives (Douglas, Wildawsky, 1983 ; Kouabenan, 2009) et plus globalement les aspects humains du travail (Fuchs 2012) dans l’identification et la maîtrise des risques, garantir effectivement la sécurité exige que les salariés directement confrontés à la maîtrise des risques, dont on attend qu’ils identifient et prennent en charge adéquatement les aléas lorsqu’ils surviennent en situation, disposent de marges de manœuvre et d’autonomie pour agir.
Dépasser les limites de la première approche méthodologique : des Safety sciences à la philosophie
Ces constats initiaux ayant été formulés sur la base d’une première revue de littérature, il s’est alors agi de les mettre à l’épreuve de la réalité terrain du partenaire industriel, afin dans un premier temps de préciser les enjeux et l’angle de la recherche. Une première phase d’observation non participante a donc été mise en place au sein du partenaire industriel, qui regroupe 12 000 salariés répartis en de multiples fonctions et métiers. Dans la mesure où il était illusoire de chercher à intégrer dans la thèse la totalité des métiers de l’entreprise et que multiplier les points de vue faisait courir un risque de superficialité, nous avons choisi de nous concentrer sur un seul métier. C’est l’activité dite « d’exploitation » qui a été retenue. Il s’agit du cœur opérationnel de l’activité de distribution de gaz, qui prend en charge les activités courantes permettant l’exploitation du réseau de distribution (raccordements de nouveaux clients, etc.) pour alimenter en gaz en toute sécurité les clients, particuliers et entreprises. L’observation a porté sur les temps de partage autour du travail et de la sécurité (briefings / debriefings, réunions d’équipe…) et surtout sur les actes de travail réalisés par les équipes terrain, tels que les chantiers, actes de maintenance et de dépannage. L’objectif était de s’acculturer à l’organisation et à son métier, de saisir la réalité vécue par les salariés sur le terrain, de cerner les enjeux de sécurité auxquels ils font face dans leur travail au quotidien et la manière dont ils les appréhendent. Le travail était donc initialement très orienté vers la compréhension du métier de gazier et les composantes d’un professionnalisme en pleine transformation (cf. Blazsin, Guarnieri, Martin, 2012). Ces phases d’observation ont été complétées par une série d’entretiens individuels semi directifs, menés avec une vingtaine de salariés afin de rendre explicite les représentations et valeurs relatives à la sécurité. Les éléments ainsi mis au jour, relatifs à la perte de sens du travail, à l’augmentation du méta-travail, à la distance culturelle entre les métiers et difficultés corollaires à communiquer, etc. avaient déjà été largement identifiés et documentés dans la littérature, aussi bien en sociologie qu’en Safety sciences, cela a donné lieu à une situation paradoxale. En effet d’une part, il est rassurant d’avoir le sentiment de ne pas faire fausse route, puisque ce que l’on faire ressortir des données est déjà documenté. D’autre part, on s’interroge nécessairement sur la possibilité d’un biais de confirmation, ainsi que sur la démarche à suivre à partir de là : quel intérêt en effet y aurait-il à documenter une nouvelle fois des éléments déjà mis au jour par d’autres, et certainement bien mieux que nous ne l’aurions fait ? La question s’est alors posée de savoir sur quelle voie poursuivre, invitant à retourner vers la littérature. Puisque tout ce que nous avions vu jusque là semblait avoir déjà sa place dans les travaux en Safety sciences, sociologie et sciences de l’organisation, les plus classiquement mobilisées pour analyser les questions de gestion de la sécurité par les organisations, nous avons cherché à décaler le regard et nous sommes tourné vers la philosophie. La phase exploratoire de recherche s’étant conclue sur la nécessité de donner de l’autonomie aux salariés, il faisait sens de se tourner vers le champ qui s’intéresse directement à l’autonomie non pas lorsqu’elle est empêchée par les organisations ou l’environnement en général, mais à sa nature même, à ses expressions et à ce qui la rend possible. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de mobiliser la philosophie et plus spécifiquement, celle de Paul Ricœur.
La « piste » Paul Ricœur pour démontrer la valeur de la raison individuelle et donc, la possibilité de l’autonomie
C’est par le concept de raison pratique que nous avons abordé les travaux de Ricœur. Ponctuellement évoqué dans le champ Safety sciences (cf. en particulier Pécaud, 2010) comme piste possible pour construire une autre vision de ce qui est raisonnable ou non, de ce que les organisations peuvent mobiliser chez leurs salariés pour travailler de manière favorable à la sécurité, le concept est apparu comme une piste à creuser pour construire la preuve que les individus sont des êtres raisonnables, dont la raison justifie qu’on les laisse agir en autonomie, et qu’une telle liberté sera au moins aussi favorable que les pratiques classiques (contrôlées) pour préserver la sécurité. Le concept ricœurien de raison pratique vise à satisfaire « deux exigences : qu’il mérite d’être appelé raison, mais qu’il garde des caractères irréductibles à la rationalité scientifico-technique » (Ricœur, 1986, p.263). Cela passe d’abord par le rappel de la distinction qui existe entre le « rationnel » et le « raisonnable ». De fait comme le rappelle le philosophe Yves Cusset, « La raison n’est pas d’abord instrumentale, elle le devient par la force des choses » (Cusset, 2001, p.8) : elle peut prendre bien d’autres formes que la raison instrumentale, ou techno-scientifique, qui n’en est qu’une expression particulière, issue de la philosophie des Lumières et de l’Aufklärung. Pourtant c’est bien cette figure spécifique de la rationalité, qu’on qualifiera de « classique », qui semble la mieux représentée dans les organisations, au travers des dispositifs de « management » de l’activité qu’elles mettent en place – management de la sécurité notamment. Nous avons alors voulu voir dans quelle mesure la rationalité classique était dominante dans les approches de la sécurité par les organisations, ce qui nous a poussé à constater son omniprésence, au détriment de tout autre forme de raisonnement. C’est ce parcours, retracé dans le chapitre 1 de la thèse, qui nous a mené à formuler l’idée que l’ensemble des approches contemporaines de la sécurité sont inscrites dans un paradigme identique, le paradigme positiviste, dont l’une des conséquences les plus lourdes est la disparition progressive de la dimension spécifiquement humaine de l’action. Ainsi comme l’écrit Cusset, « à l’époque moderne et plus encore à l’époque capitaliste avancée de sociétés complexes dominées par les impératifs fonctionnels issus des multiples systèmes et sous-systèmes d’activité (…) la rationalité scientifique ou cognitive ne communique plus avec la rationalité des valeurs, ou rationalité axiologique, pas plus qu’avec la rationalité propre du monde subjectif, ou rationalité esthétique. Il en est de même dans le domaine de l’action, où rationalité instrumentale (emploi des moyens), rationalité téléologique (fixation des buts) et rationalité normative (orientation d’après des valeurs) procèdent de logiques de moins en moins commensurables » (ibid., p.54). On peut alors se demander comment il est possible d’assurer la sécurité, un objectif qui exige souvent de procéder à des arbitrages entre différents objectifs sous-tendus par des valeurs (cf. par exemple Hayes, 2013), si l’action est focalisée sur les moyens : comment atteindre un objectif lorsqu’on l’a perdu de vue ? On retrouve là en creux une critique souvent formulée à l’égard d’organisations « procédurales », où les règles n’ont plus de sens et sont appliquées uniquement parce qu’elles sont des règles, plutôt qu’en raison de leur bien-fondé – c’est-à-dire déclenchant un fonctionnement hétéronome (Crozier, Friedberg, 1977 ; Terssac (de), Mignard, 2011). Si c’est la rationalité instrumentale et la réification de l’humain qui sont à l’origine des situations que connaissent aujourd’hui les organisations, peut-être la revalorisation d’autres modalités de raisonnement et d’action peut-elle constituer une piste pertinente pour construire une autre approche de la sécurité par les organisations.
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Table des matières
Introduction
De l’idée de la thèse
1. Au départ : préserver la sécurité exige que les salariés, à tous les niveaux de l’organisation, disposent de marges de manœuvre
2. Dépasser les limites de la première approche méthodologique : des Safety sciences à la philosophie
3. La « piste » Paul Ricœur pour démontrer la valeur de la raison individuelle et donc, la possibilité de l’autonomie
4. Grâce à Paul Ricœur, la possibilité d’un cadre neuf pour penser différemment les enjeux de sécurité
5. Méthodologie mise en œuvre pour répondre à la problématique et construire un cadre neuf
6. Pour conclure cette introduction
Chapitre 1. Apports et limites des approches contemporaines de la sécurité
1. Le paradigme positiviste, description et conséquences pour la maîtrise des risques
1.1 Le paradigme positiviste se matérialise sous diverses formes au sein des organisations
1.1.1 Le paradigme positiviste s’actualise dans le système technique
1.1.2 Idéologie de l’ingénierie, Technostructure et postmodernité, les trois principales expressions contemporaines du paradigme positiviste
1.2 Conséquence principale du paradigme, la volonté organisationnelle de rationaliser les activités et les processus
1.2.1 L’agencement organisationnel classique repose sur la division du travail et la coordination
1.2.2 Relations interindividuelles : rapports de pouvoir et contrôle
1.3 Le risque est avant tout perçu comme un objet quantifiable et maîtrisable
1.3.1 Le risque, objet de connaissance scientifique et d’expertise
1.3.2 Le « Quantified Risk Assessment » au fondement de la maîtrise des risques
Conclusion partielle
2. L’humain, un facteur avant tout
2.1 L’individu en organisation, un objet de contrôle
2.1.1 La rationalité instrumentale, idéal de l’organisation
2.1.2 La compétence individuelle, solution à l’injonction paradoxale obéissance/autonomie
2.2 L’humain, ce facteur
2.2.1 De l’erreur humaine aux Facteurs Humains et Organisationnels (FHO)
2.2.2 La victime de biais cognitifs
2.3 Les approches culturalistes de la sécurité, une volonté d’intégrer l’humain mais pas son humanité
2.3.1 Les approches culturalistes, une tentative d’intégration de l’humain dans la sécurité
2.3.2 Une prise en compte des productions symboliques plutôt que de l’humain
Conclusion partielle
3. Vers une vision intégrée, en système, de la technique et de l’humain
3.1 Les premières approches intégrées, du niveau micro (cognition située) au niveau macro (HRO)
3.1.1 Action située et Cognition distribuée : analyse de l’action en situation
3.1.2 Avec la NAT et les HRO, émergence des perspectives systémiques sur la sécurité à l’échelle des organisations
3.2 Resilience engineering : permettre l’absorption des chocs par les systèmes sociotechniques
3.2.1 Une approche de la sécurité comme « dynamique de succès »
3.2.2 L’enjeu principal, construire la capacité de résilience de systèmes sociotechniques complexes
3.3 Sensemaking, enactment et mindfulness : un projet de systématisation de la rationalité classique
3.3.1 Sensemaking et enactment : analyse de la rationalité en action
3.3.2 La mindfulness conduit à hypostasier l’intelligence rationnelle
Conclusion partielle
Conclusion du chapitre 1
Chapitre 2. Déplacer la sécurité de la technique vers l’humain grâce à la raison pratique de Paul Ricœur
1. La pensée de Ricœur entre ontologie et philosophie pratique : une opportunité de reconnecter travail et identité des salariés
1.1 L’analyse herméneutique, une méthode pour comprendre le monde mais aussi se comprendre soi-même
1.1.1 La phénoménologie herméneutique, description et apports
1.1.2 L’analyse herméneutique, une obligation pour que l’individu accède à
la pleine compréhension de lui-même et ainsi réalise sa nature
1.2 Identité individuelle et pratiques se nourrissent mutuellement
1.2.1 Etablir une continuité entre les multiples expériences de chacun, enjeu central de l’identité individuelle
1.2.2 Au cœur de l’identité narrative, la mimésis permet de construire un récit de vie cohérent
1.3 L’action humaine est d’abord une action signifiante, dont le sens se construit pour et grâce à autrui
1.3.1 Comme le texte, l’action humaine se détache de son auteur et peut faire survenir des événements imprévus : un enjeu clé pour la responsabilité
1.3.2 Action sensée et étalons d’excellence, fondements possibles d’un professionnalisme renouvelé
Conclusion partielle
2. La philosophie ricœurienne, philosophie de la médiation : une heuristique pour dépasser la tension rigidité – flexibilité au cœur des enjeux de sécurité
2.1 Résolution de la tension entre l’universel et le contexte, la règle et son application
2.1.1 De la morale à l’éthique : l’éthique, un principe d’arbitrage qui aide à la décision lorsque les règles se contredisent
2.1.2 La sagesse pratique, résultat du processus de délibération et source d’action prudentielle
2.2 La tension entre soi et l’autre au cœur de la personne humaine, à la fois source et résultat de l’estime de soi et de la sollicitude
2.2.1 Le dépassement de la faillibilité humaine, source d’estime de soi
2.2.2 Sollicitude et respect de l’autre, inséparables de l’estime de soi et de la visée éthique, contribuent à fonder une autre approche de la sécurité
2.3 La tension entre l’individu et le collectif nourrit la visée éthique
2.3.1 Le sentiment d’altérité
2.3.2 L’institution juste, une piste pour construire des institutions sûres
Conclusion partielle
3. La raison pratique, une piste pour refonder concrètement les pratiques relatives à la sécurité
3.1 Au fondement de l’action pratique, une intention
3.1.1 Le couple initiative – attention, préalable à l’action éthique, un apport précieux pour la sécurité
3.1.2 La volonté, dépassement de l’involontaire, fonde l’action libre et donc éthique
3.2 Le raisonnement pratique, un raisonnement motivé et orienté
3.2.1 Motivations, motifs et disposition fondent la nature raisonnable, plutôt que rationnelle, de la raison pratique
3.2.2 Le raisonnement pratique, syntaxe de la raison pratique, lui confère à la fois son sens et sa direction
3.3 L’action pratique, une action qui, en intégrant autrui, peut devenir autonome
3.3.1 Ethique interpersonnelle et orientation sociale
3.3.2 L’autonomie comme autolégislation : l’action autonome est l’action respectant les règles que l’individu se donne à lui-même
Conclusion partielle
Conclusion du chapitre 2
Chapitre 3. Parcours de recherche et principaux résultats
1. Parcours de recherche : un renversement méthodologique déclenché par
l’atteinte d’une impasse
1.1 Opérateur gazier à GrDF, un métier ancien dans une organisation nouvelle
1.1.1 Organisation de l’activité et de la prise en charge des questions de sécurité
1.1.2 Focalisation de la recherche sur l’activité d’exploitation
1.2 Recueil des données : une combinaison d’observation terrain et d’entretiens individuels
1.2.1 Une méthode mixte de recueil des données pour décrire le travail « réel » des gaziers et les représentations associées
1.2.2 La distribution de gaz, un métier en pleine transformation qui fait face à de nombreux enjeux en matière de professionnalisme et de sécurité
1.3 A l’issue d’une première phase d’analyse, une réorientation de la recherche s’impose
1.3.1 Les catégories conceptualisantes mobilisées pour analyse qualitativement les entretiens
1.3.2 A l’issue d’une première analyse, des résultats mais pas de réelle avancée
Conclusion
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