De l’essence du tourisme à la finalité de la promotion touristique
La traduction audiovisuelle : Entre techniques et pratiques : Que dois-je appliquer ?
– Nous vivons dans l’ère de la technologie et de l’information, l’ère où ce qui était impossible à faire y a des décennies maintenant ne l’est plus. Tout le monde peut tirer avantages des nouvelles techniques qu’offre cette nouvelle ère, parmi elles dans le domaine de la promotion y a le sous-titrage et la voix off qui sont au service de la promotion du tourisme. Avant de parler de ces deux techniques importantes, regardons un peu en arrière pour voir comment la traduction qui est née à cause du besoin de partager l’information ou faire passer des messages, contribue dans le secteur de la promotion et de la mondialisation avec sa branche qui est la traduction audiovisuelle (TAV). La traduction audiovisuelle (TAV) relève de la traduction des médias qui inclut aussi les adaptations ou éditions faites pour les journaux, les magazines et les dépêches des agences de presse entre autres.
Elle peut être perçue également dans la perspective de la traduction des multimédias qui touche les produits et services en ligne (Internet) et hors ligne (CD-ROM). Enfin, elle n’est pas sans analogie avec la traduction des BD, du théâtre, de l’opéra, des livres illustrés et de tout autre document qui mêle différents systèmes sémiotiques. La TAV est un domaine de réflexion et de recherche assez récent, notamment depuis le centième anniversaire du cinéma (1995). Depuis, le nombre de conférences, de thèses, de mémoires, d’ouvrages, d’articles s’est multiplié rapidement. C’est aussi une pratique en plein développement et non sans contradictions ou paradoxes puisque les technologies permettent l’émergence de nouveaux modes de traduction comme le sous-titrage et la voix-off (Voice-over) dont on va en parler en détails, surtout qu’ils font partie intégrale de la promotion du tourisme en générale (parmi tant d’autres avantages).
Sous-Titrage
Origine du sous-titrage :
L’apparition du sous-titrage est intimement liée à la naissance et à l’évolution du cinéma ; et c’est dans le passage du muet au parlant que l’on trouve l’origine de la traduction audiovisuelle (sous-titrage, doublage, voix-off…) A l’époque du cinéma muet, l’image et le support écrit étaient les seules sources d’information pour le spectateur. L’action, les gestes et mimiques des acteurs étaient complétés par des cartons insérés entre deux plans, ce qui permettait de compenser l’absence de son et de dialogues audibles. Ces cartons imprimés étaient appelés « titres » car il s’agissait au départ des titres des scènes et des séquences du film. Ce système avait été emprunté aux pièces de théâtre et aux spectacles de Music-Hall (Établissement où sont présentés des spectacles de variétés). Les films muets s’allongeant, les « titres » étaient utilisés pour tout type d’information écrite : les dialogues ou les commentaires narratifs. Ces « titres », « intertitres » ou « cartons » peuvent donc s’entendre comme étant les précurseurs du sous-titrage dans les films parlants.
Définition du sous-titrage :
Le sous-titrage est un genre traductionnel adapté à destination des sourds et des malentendants, c’est une technique ayant pour objet de transmettre par écrit un message formulé à l’oral. Il ne s’agit donc pas de traduire une langue étrangère à une autre, mais de changer de mode de communication, donc de type de langage : on appelle ça une traduction intralinguistique29. La fidélité aux messages transmis dans un film ou dans un programme de télévision étant la première des priorités, toute latitude est normalement laissée au sous-titreur pour les respecter dans leur intégralité. La raison en est simple : la vitesse de compréhension du langage par un être humain varie suivant le mode de communication adopté : la parole prononcée est bien plus rapidement assimilée par notre cerveau que la parole écrite. D’autre part, les qualités discursives des locuteurs sont disparates, et il s’agit parfois bel et bien de traduire le message émis en un message compréhensible à l’écrit. Aussi, l’élocution propre à un acteur dans un film ou caractéristique d’une voix off dans un documentaire, et principalement le débit des paroles qui sont exprimées, va conditionner le travail de sous-titrage et rendre ce dernier plus ou moins aisé lors de son processus d’élaboration car, pour l’usage du sous-titrage adapté, il s’agit de comprendre, au même moment, le
même message que l’entendant.
Les systèmes du sous-titrage :
Pour qu’un système de sous-titrage soit homologué et devienne le standard adopté par les laboratoires compétents, une coopération étroite entre les associations de sourds et malentendants et les professionnels concernés a due être mise en place. Suite à cette collaboration ont été définies une méthodologie et des normes techniques susceptibles d’être assimilées par tous et de
garantir l’efficacité et la compréhension du sous-titrage effectué.
Les règles du sous-titrage télétexte :
Le sous-titrage télétexte comporte un certain nombre de règles précises pour assurer la compréhension d’une information auditive retranscrite sous une forme écrite. L’outil du sous-titreur est un logiciel informatique spécialisé qui lui permet d’adapter le message de la source sonore en fonction des exigences propres à la compréhension du langage écrit dans un temps donné.
Des codes couleurs :
En effet, l’entendant ne se rend pas toujours compte que connaître l’origine de la source sonore est important pour la bonne compréhension du programme visionné30. A cet effet, ont été définis des codes couleurs : Blanc : locuteur visible à l’écran (même partiellement). Jaune : locuteur non visible à l’écran (hors champ). Rouge : indications sonores. Magenta : indications musicales et paroles des chansons. Cyan : pensées d’un personnage ou d’un narrateur dans une fiction, commentaires en voix hors champ dans les reportages ou les documentaires. Vert : pour indiquer l’emploi d’une langue étrangère
Position et placement des sous-titres :
Dans le même ordre d’idées, un sous-titre doit toujours être placé sous la personne qui s’exprime afin de restituer au mieux la logique d’une séquence. Ces quelques exemples de règles démontrent bien que le travail de sous-titrage s’apparente le plus souvent à un travail de reconstruction de l’information sonore, voire de « mise en scène », et non pas d’un simple exercice de transcription dactylographique31.
Le sous-titrage : Un outil de transmission universel :
Contrairement au doublage, le choix du sous-titrage exige de la part du spectateur un intérêt particulier pour ce type de traduction, certaines compétences (lecture, culture, etc.), et une participation active à la compréhension du film. Bien que le sous-titrage demeure alors souvent une option secondaire pour le public, il s’est avéré être un moyen efficace de transfert linguistique. Il est donc largement utilisé et devient la norme dans les festivals, les évènements culturels, ou lorsque le doublage d’un film se révèle trop cher ou superflu. La traduction audiovisuelle (sous-titrage et doublage) a donc suivi de près l’essor du cinéma parlant afin que celui-ci puisse toucher un public le plus large possible. Mais le sous-titrage ne se cantonne pas à la traduction. Non seulement il est utilisé au service des spectateurs sourds ou malentendants, mais peut constituer aussi un support pédagogique aux apprenants d’une langue étrangère, ou un outil de transmission de l’information dans des contextes ne permettant pas la diffusion du son. Il ne s’agit alors plus du sous-titrage interlinguistique (2 langues), mais d’un soustitrage intralinguistique (1 langue), dont les paramètres et les difficultés sont quasi-identiques, et pourtant mal connus.
Types de sous-titrage :
Alors avant de passer aux différents types de sous-titrages, il est important de souligner que la première étape ou la première chose à faire est « La traduction de scénarios » pour l’obtention de subventions, en particulier dans le cas de coproductions. Ces traductions ne sont pas visibles, car non éditées mais elles sont importantes pour mettre en route un projet de réalisation cinématographique ou télévisuelle. Et c’est là qu’on vient à connaître les différents types du sous-titrage32, à savoir : – Le sous-titrage intralinguistique pour sourds et malentendants(closed caption) qui fait appel à divers relais comme le télétexte ou le format DVB (Digital Video Broadcasting) qui lui demande un décodeur externe au poste de télévision.
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Table des matières
Introduction
I. Chapitre 1 : De l’essence du tourisme à la finalité de la promotion touristique : Que dois-je connaître ?
1.1. Le tourisme
1.1.1. Définition
1.1.2. Types
1.2. La promotion
1.2.1. Définition
1.2.2. Étapes
1.2.2.1. Le processus de communication
1.2.2.2. La stratégie de communication
1.2.2.3. La planification de la communication
1.2.2.4. La publicité
1.3. La corrélation entre la promotion et le tourisme
II. Chapitre 2 : La traduction audiovisuelle : Entre techniques et pratiques : Que dois-je appliquer ?
2.1. Sous-Titrage
2.1.1. Origine du sous-titrage
2.1.2. Définition du sous-titrage
2.1.3. Les systèmes du sous-titrage
2.1.4. Les règles du sous-titrage télétexte
2.1.5. Des codes couleurs
2.1.6. Position et placement des sous-titres
2.1.7. Le sous-titrage : Un outil de transmission universel
2.1.8. Types de sous-titrage
2.1.9. Lexique du sous-titrage
2.1.10. Les contraintes du sous-titrage
2.2. Voix Off
2.2.1. La narration
2.2.2. La Voix Off
2.2.3. Le doublage : un rapport avec la voix off ou la voix in ?
2.2.4. Quelle différence entre Doublage et Voix Off ?
2.2.5. Quand on dit que quelqu’un est voix off, ça signifie quoi ?
2.2.6. Que retenir sur la voix off ?
III. Chapitre 3 : Partie pratique
3.1. Présentation du corpus
3.2. Contenu
3.3. Commentaire
3.4. Conclusion
3.5. Bibliographie
Ouvrages
Références électronique
Revues
Dictionnaires et encyclopédies
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