DE LA VIE MORTE À LA VIE VIVANTE L’ÉCRITURE COMME MAÏEUTIQUE DE SOI

Problématiser: Un télescope sur ma vie

   L’attendu ne s ‘accomplit pas et à l ‘inattendu un dieu ouvre la porte Euripide J’aborde ce chapitre comme si j’ouvrais une fenêtre sur ma vie pour en laisser voir la trame des fibres qui me tissent. Problématiser pour moi c’est exposer ce tissus qui me compose de manière à mettre en évidence les déchirures qu’on devine sous le rapiéçage et le raccommodage de toutes mes coutures. « Me raconter» ainsi a pour but de dégager, dans l’écart entre qui j’étais et qui je deviens, une question de recherche qui non seulement représente un intérêt significatif pour ma vie, mais peut aussi représenter une source de savoir utile pour d’autres. C’est pourquoi la trame de ma problématisation devient un éclairage posé sur ce spectre: d’une vie morte en total exil de soi qui me permit de survivre à l’horreur de l’inceste, jusqu’à l’accession à une vie vivante, libérée de l’implacable déterminisme associé à un tel vécu. Le problème se précise autour de ce qui fait obstacle à cette libération, et par ma question de recherche, j’espère en esquisser les voies de passage. Au fil de cette partie, je raconterai donc quelques fragments de mon histoire. Ils sesont imposés d’eux-mêmes non pas pour illustrer d’horribles souvenirs, mais plutôt pour évoquer des événements si hautement traumatiques qu’ils permettront au lecteur de comprendre l’étirement dont il est question dans mon passage de la vie morte à la vie vivante, de l’enfermement à la liberté. J’aimerais donner à vivre au lecteur mon expérience de l’ enfermement sans l’enfermer dans quel qu’ obscure histoire où les mots seraient un piège qui le capture à l’extérieur de lui-même. L’invitation serait celle de se laisser éprouver de l’ intérieur, suivant l’écho de son propre chemin, oubliant aussitôt ce qui s’écrie par ma main. Le seul objectif de cette narration est d’en pouvoir mesurer l’amplitude, depuis l’enfermement qui fut le mien jusqu’ à accéder à une vie neuve et libre. Bien plusque de relater l’horreur, mon désir est de faire naître un arc-en-ciel comme un pont pavé d’espérance menant à l’ ouver de tous les possibles. Car, je peux l’ affirmer, tout est possible!

Là d’où je viens … jusqu’à l’horizon que je vois

   De ma plume à son murmure, je laisse filer les mots comme on déroule une pelote de laine, brin d’ encre qui s’inscrit pour dire sans maudire. Les vents sont furieux. Je marche au sourd fracas des vagues qui emplissent mesoreilles. Les horizons se confondent, celui que je vois comme là d’où je viens. La perspective s’élargit pour me laisser voir le fil de ma vie, ou celui de ma mort, j e ne sais plus. Je ne peux plus regarder la face des choses sans la conscience du « pile », comme cette manière qu ‘a Christiane Singer (2006) d’unifier ce que j’ai longuement vécu séparé. Elle dit dans toute sa justesse : « la joie et la détresse, le ravissement et la terreur [ … ] le meilleur et le pire, ne sont que le recto et le verso du même ». (Singer, 2006, P. 98). Ma lumière est rattrapée par son ombre et plus j ‘ y entre, plus je me rapatrie pour faire œuvre de vie. Il m’ est désormais impossible d’évoquer mes débuts dans cette vie depuis la victime, sans porter mon regard sur l’envers des choses, sans y intégrer le sens de l’expérience, celui d’une incarnation qui portait l’espoir de la transformation, de la libération des générations précédentes comme celles qui suivront. Je connais le chemin du paradis, celui qui passe par l’enfer de tous mes enfermements. Mon chemin de liberté n’ est pas à l’extérieur de mes propres frontières. Il est de verrous qui sautent et de portes qui s’ouvrent du dedans. Il fut de rencontrer en moi la douleur au plus profond enfouie et de la laisser s’écrier jusqu’à son effondrement, jusqu’à ce que ses eaux bienfaisantes lavent tous les recoins de mon cœur, jusqu’à son acquittement. « Seul celui qui a osé voir que l’erifer est en lui y découvrira le ciel enfoui. C ‘est le travail de l’ombre, la traversée de la nuit, qui permettent la montée de l’aube ». (Singer, 200 l, p. 28). Là d’où je viens dignité et sacré sont piétinés, honneur banni, oublié. Là d’où je viens le mot transgression ne fait plus trembler et celui du tout permis s’écrit en lettres de sang. Là d’où je viens le temps ne s’égrène plus et la lumière a cessé de filtrer à la plus noire des nuits qui n’en finit pas. Je suis chercheuse de lumière. La mort de mon père il y a près de deux ans, a définitivement changé la perspective de nos drames familiaux. À compter de ce jour je cessai de le voir comme le père qu’il avait été, pour que s’ouvre à mes yeux la trame de son voyage au-delà de cette vie, voyage d’une âme qui repartait avec bien lourd bagage. Je ne sais plus quand j’ai commencé de porter la responsabilité de notre libération. C’était avant bien sûr, puisque je suis entrée dans cette maîtrise avec l’intention de briser le cycle transgénérationnel, portée que j’étais par l’ espoir de cette femme affirmant avoir « vu des familles, des longues dynasties de vivants et de morts, réparées, pansées, apaisées par le travail d ‘un seul ». (Singer, 200 l, p. 100).

L’agneau égorgé: Une métaphore de rédemption

   C’ est à Jean-Yves Leloup (2012) que j’emprunte cette métaphore de  l’agneau égorgé, qui a souffert mais qui se tient debout, avec une force invincible qui ne fait pas de vaincus, capable de se tenir au cœur du vivant, dans toute sa fragilité et sa vulnérabilité. (Leloup, 2012). Ma mère quitta le cloître pour se marier, sans savoir que cette union la maintiendrait,une vie durant, en longue claustration. Dix-huit ans à peine, et portant déjà les germes d’un destin scellé de violences, innommables. Je suis entrée dans ce monde quittant les eaux d’ une mère morte, vidée de toute substance, aveugle et sourde à tout autre qu’elle-même, pansant ses plaies, pleurant son triste sort. Mon père, lui, savait charmer et amadouer, mais aussi tromper, battre et violer. Les mots tombent comme dalles de marbre, pierres tombales dures et froides renversées au silence d’ un cimetière profané. C’ est en lisant Cyrulnik(2004) que j ‘ ai pu saisir à quel point ces dramatiques scénarios sont venus par-delà ma naissance construire avant le premier souffle, le nouveau-né humain est happé par un monde où la sensorialité est déjà historisée. C’est là qu ‘il aura à se développer ». (Cyrulnik, 2004, p.46). Je n’ai jamais habité mon corps, je suis née sans frontières. Je n’ ai pas perçu la violence des premières atteintes à mon intégrité, j ‘ étais bien trop petite et j ‘avais bien trop besoin d’être aimée. Je me souviens avoir surtout ressenti le privilège qu’était aux yeux de mes sœurs le fait d’avoir accès au bureau de mon papa, ce bureau où personne n’ avait le droit de pénétrer. J’entends déjà battre les tambours qui annoncent l’escalade au rythme de mon cœur qui s’emballe. C’est avant même de débuter ma première année qu ‘ eut lieu, lors d’ une funeste réunion familiale au chalet de mon oncle, le terrible drame qui me ferait désirer mourir à 8 cmq ans. Tout petit corps pris de force par des hommes en oubli de leur humanité, cris qui s’épuisent et s’étouffent de ne pas être entendus. Ce traumatisme m’enfermerait aux murs clos d’ une mutité que seule mon entrée à l’ école réussirait à désamorcer. C’est aux oreilles sourdes d’une mère qui ne savait pas faire face que j ‘ ai munnuré l’horreur de ce que je venais de vivre. Son hystérie m’a plongée dans un insondable abime. J’apprenais que ni mon père ni ma mère ne me protégerait jamais. Son effroyable réaction ferait de moi la proie rêvée, silencieuse, désincarnée. Toute mon enfance j ‘ ai traîné ainsi ma vie morte, ne m’éveillant qu’au pupitre de ma classe, véritable refuge au cœur de ma noirceur. L’ école m’ a sauvé la vie, agissant pour moi comme tuteur de résilience, comme l’ explique Cyrulnik (2012) : « L’enfant trouve à l’école un facteur affectif, il s’arrache au milieu qui le rend malheureux, le professeur sert de tuteur de résilience même sans s’ en rendre compte ». (Cyrulnik, 2012).

Ma vie vivante: Vitrail de mes fragments rassemblés

   Je fais œuvre de vie de mes mains expertes qui rassemblent les fragments épars de tous mes trésors jetés. Vitrail, ma Vie sur les rails d’un Réel qui me permet de créer. L’œuvre traversée par la lumière, tendue du désir de rendre à ses ombres leur profonde beauté. Nul besoin de chercher cathédrale, à chapelle que je vois, du dehors personne n’oserait entrer. Mais de l’intérieur le prodige s’est fait chaire, pour que s’y révèlent des promesses insoupçonnées. À son chœur vibrent toutes les couleurs ancieillies, dorures et patines longuement astiquées. À chapelle que j’entends les orgues sont musique sublime, diabolique et céleste qui monte et remonte du plus profond des plus noires profondeurs. À chapelle que voilà je me fais un abri, lieu sür où sans danger, je laisse s’ouvrir mon cœur. À chapelle que j ‘habite, jamais je ne suis seule, hors du temps m’y attend celle, laissée en chemin, patiente, patiente …L’histoire de ma vie vivante est celle de la Vie « 111 extremis », depuis ma mort originelle jusqu’ à ma mise au monde en son dernier tournant. Je suis née le 15 septembre 2008 à l’âge de 50 ans, dans le bureau du médecin qui en grosses lettres rouges écrivit en travers du formulaire : CANCER. Devant la mort mllioncée, d’ abord le déni, comme à mon habitude, puis l’onde de choc de cette implacable condamnation, qui vint pulvériser tout ce qui m’avait si bien protégée, jusqu ‘ à m’ en faire une tombe. Je me souviens du long dialogue que j’entamai avec la mort, au rythme de mes pas dans les bois qui bordaient ma maison. Cent fois j ‘ai écouté Christiane Singer me répéter « Choisis la vie et tu vivras ». (Singer, 2001 , p. 130). Survivante, je l’avais toujours été et renouveler ces vœux n’avait à mes yeux aucun intérêt. Mon pacte avec la Vie devint celui-ci: Si je vis, je veux être vivante et vibrante! Si je vis, je veux la liberté et la légèreté! Si je vis, je veux être vivante, vibrante, consciente, légère et libre! Le sort en avait été jeté.

Réparer le monde en soi

   C’ est l’ histoire d’ un rabbin, le rabbi Charter, racontée par Christiane Singer (2005),qui esquisse le mieux une perspective nouvelle de la réparation en donnant à voir le chemin d’ une véritable rédemption : « ne laisse sur cette terre aucune trace de ta souffrance » (Singer, 2005). Cet homme en fin de vie qui s’ endormait chaque soir en se demandant ce qu’ il pourrait bien faire de plus pour le monde avant de le quitter, entendit une nuit: « Si tu veux vraiment faire quelque chose pour le monde, ne laisse sur cette terre aucune trace de ta souffrance ». Il lui revint alors subitement en mémoire une agression subie à l’ âge de 12 ans par un groupe de jeunes nazis, où il avait été lapidé et laissé pour mort dans son sang sur un pont de Vienne. Il retourna en ces lieux où l’attendait le jeune garçon qu ‘ il prit par la main et emmena avec lui  Voilà où se loge son concept de « réparer le monde en soi» : tourner son regard vers toutes ces parts souffrantes laissées de côté. Soigner ses blessures, rapatrier, recoller ses morceaux. « Il était tout à fait inutile de courir si vite puisque ce que je fuyais était déjà soigneusement cousu dans ma peau ». (Singer, 2001, p. Il). Pour contrer cette impatience qui nous pousse à courir si frénétiquement, elle invite le lecteur à un regard vigilant au moindre signal: « Tout sur cette terre nous interpelle, nous hèle, mais si finement que nous passons mille fois sans rien voir. Nous marchons sur des joyaux sans les remarquer. Les sens nous restituent le sens. Quand l’instant lâche sa sève, la vie est toujours au rendezvous ». (Singer, 2001, P. 23). Au fil d’une pensée qui se tisse dans l’ensemble de son œuvre, elle dira que le travail fait sur une seule personne peut voir ses effets se répercuter sur toute sa lignée. « l’ai vu des familles, des longues dynasties de vivants et de morts, réparées, pansées, apaisées par le travail d’un seul ». (Singer, 2001, p. 100). Formidable porteuse d’espoir, elle nous fait peu à peu voir qu’il existe des niveaux de l’Être inviolables, une vie préservée intacte quelque part, et que le chemin de redevenir entier vaut toutes les peines et toutes les souffrances enfouies. Y pénétrer c’est accéder de neuf à tout ce qui est. « Il existe un espace que rien ne menace, que rien jamais n’a menacé et qui n’encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l’amour qui a fondé notre être ». (Singer, 2001, p. 63). Ses livres regorgent tant de beautés inspirantes que je me retiens de ne pas truffer tous mes textes de ses plus belles citations: « Dans tous les lieux habités par la souffrance se trouvent aussi les gués, les seuils de passage, les intenses nœuds de mystère. Ces zones tant redoutées recèlent pourtant le secret de notre être au monde, là où se tiennent tapis les dragons sont dissimulés les trésors ». (Singer, 200 1, p. 28).

Risquer la liberté

   « L’homme libre est guerrier. Le guerrier est celui qui est prêt à risquer son existence et que telle est la plus évidente manière d’être véritablement soi ». (Midal, 2009, p. 75). Pour Fabrice Midal (2009), le sens profond de l’existence implique de ne jamais se fixer sur rien, prendre le risque de perdre le connu pour aller vers l’inconnu qui s’ouvre à nous. Il disait au cours d’ une entrevue diffusée sur le web : «Ce qui peut ouvrir le chemin pour tous les hommes, ce n’est pas une carte routière où tout est tracé d’avance, il n’est d’ existence authentique qu’en tant qu’elle s’invente. [ … ] Le risque c’ est de maintenir ouvelie la possibilité qu’arrive quelque chose que je ne sais pas déjà » (Midal, 2009). Midal (2009) est un philosophe épris d’art et de poésie. Ses références à la manière de peindre de Cézanne décrivent bien cette sorte d’ invitation permanente à aborder tout de neuf: Ne sachant plus rien de ce qu’est une simple pomme, il peut redécouvrir à neuf un rapport possible à une pomme, à un être au monde. En prenant ce risque, il est prêt à découvrir d’une manière si vivante que son œuvre reste encore aujourd’hui entièrement bouleversante. (Midal, 2009). Emprunter le chemin de Cézalme dit-il, c’ est répondre à ce qui s’offre à nous. Refuser le convenu d’avance, les grilles à partir desquelles nous voyons et jugeons. « Voilà la leçon de Cézanne, trouver un chemin qui jamais ne nous écarte de ce qui importe pour nous. [ … ] Tant pis si nous nous trompons parfois. Osons. C’est la seule possibilité d’être fidèle au grand réel, à ce moment de vérité indiscutable où l’on se sent libéré de tout. » (Midal, 2009, p.126). Pour Midal (2009), c’est le rôle de l’art et de la poésie que de nous permettre de respirer à nouveau dans un monde où nous nous sommes enfermés pour nous sécuriser, protégés certes mais dans un espace si confiné qu’ aucun souffle ne peut plus y entrer. Il ne s’agit pas de prendre pour modèle qui ce soit, mais de trouver sa propre parole: [ … ] une parole qui nous met en mouvement, nous invite à mieux comprendre par où la vie s’ouvre à nous et par où elle ne s’ouvre pas. Il n’ y a pas de modèle, parce que la vie de chacun est absolument unique. L’ambition est d’aider chacun à s’interroger sur les étapes, sur les voies qui peuvent faire chemin pour lui. C’est à chacun de réinventer sa vie. (Mid al, 2009). La Vie selon Midal (2009) et, devrais-je dire, selon Singer (1988) et Leloup (2012), se mesure à la capacité du courage de chacun à traverser les orages: Si vous voulez une existence facile débarrassée de tous problèmes en pensant qu’alors vous trouverez la paix, vous ne ferez que tuer la vie en vous. C’est souvent dans les crises, en acceptant de les traverser, que s’ouvre la possibilité d’un autre rapport au monde que nous n’avions pas vu jusqu’alors. (Midal, 2009, p. 144-145).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
RÉSUMÉ
ABSTRACT
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 PROBLÉMATISATION: D’UNE VIE MORTE À UNE VIE VIVANTE 
1.1 Problématiser : Un télescope sur ma vie
1.2 Là d’où je viens .. . jusqu’à l’horizon que je vois 
1.3 L’agneau égorgé: Une métaphore de rédemption 
1.4 Ma vie mOlie : L’exil de soi
1.5 Ma vie vivante: Vitrail de mes fragments rassemblés
1.6 Ma quête: De l’enfermement à la liberté 
1.7 Le problème: Une question d’invalidation 
1.8 Ma question : Retracer mes pas sur la page 
1.9 Mes obj ectifs de recherche 
1.10 Pour conclure: Fenêtre ouvelie sur horizon infini 
CHAPITRE 2 CADRE THÉORIQUE ET ÉPISTÉMOLOGIQUE: LES MOTS DES AUTRES QUI ENGENDRENT LES MIENS
2.1 Mon cadre théorique: Des auteurs qui fondent ma pensée pour soutenir mon advenir 
2.1.1 Réparer le monde en soi
2.1.2 Risquer la liberté
2.1.3 Convertir son regard pour advenir
2.1.4 Œuvrer à son entièreté
2.1.5 Rencontrer l’ Autre en soi
2.l.6 Pour conclure: des mots des autres à ceux de l’Autre
2.2 Mon cadre épistémologique: Une recherche au cœur de mon expérience
2.2.1 La recherche en 1 ère personne: le JE en abyme de l’ intime au public pour produire un savoir utile à tous
2.2.2 La question de la subjectivité
2.2.3 La question de l’auto-interprétation
2.2.4 La phénoménologie comme approche pour saisir les effets de l’écrit
2.2.5 L’ herméneutique comme approche interprétative
2.2.6 D’ une pratique de soi à une méthode de recherche
CHAPITRE 3 MA MÉTHODOLOGIE: DES MOTS ET DES IMAGES, UNE MANIÈRE D’ÉCRIRE QUI FAIT ADVENIR
3.1 Produire mes données: un dispositif ancré dans mon vécu
3.2 Mon journal comme méthode de recueil de douilées
3.2.1 Le journal d’itinérance
3.2.2 Le journal créatif
3.2.3 Le journal comme instrument d’ intégrité
3.3 L’image comme une métaphore conceptuelle 
3.3.1 Trouver des images: Les laisser me trouver
3.3.2 Créer des collages: créer ma vie
3.3.3 L’interaction entre visuel et écrit: une co-création
3.4 L’écriture performative: un axe transversal de ma recherche
3.5 L’écriture de mon mémoire : un choix méthodologique
3.6 Pour conclure: une manière de faire qui se concrétise
CHAPITRE 4 CORPUS DE DONNÉES: DES TEXTES QUI NAISSENT, S’ÉVEILLENT ET ME PARLENT 
4.1 Là où les mots m’amènent: Sous le signe de ma mise au monde
4.2 La conception: Écrire pour rencontrer ma Vie
4.3 La gestation : Entre la naissance de l’écriture et celle de la lecture 
4.4 La dilatation: Quand relire me fait advenir
4.5 L’expulsion: Ecrire, s’écrire, s’écrier, crier
4.6 La délivrance: Naître à ma vie libre
4.7 Pour conclure: une maïeutique de soi comme une marche pour la Vie
CHAPITRE 5 SYNTHÈSE INTERPRÉTATIVE: DE QUELLE MANIÈRE MA PRATIQUE DE L’ÉCRITURE EST-ELLE TRANSFORMATRICE D’UNE VIE MORTE À UNE VIE VIVANTE? 
5.1 De boucle en boucle: construire du sens 
5.2 Conception: Écrire pour rencontrer ma vie
5.3 Gestation: Entre la naissance de l’écriture et celle de la lecture
5.4 Dilatation: Quand relire me fait advenir 
5.5 Expulsion: Écrire, s’écrire, s’écrier, crier
5.6 Délivrance: Naître à ma vie libre
5.7 Pour synthétiser: une maïeutique de soi comme une marche pour la Vie 
5.8 Pour conclure: De l’ image qui produit l’écriture à l’écriture qui produit
l’ünage 
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE 1 LA SOMATO-PSYCHOPÉDAGOGIE

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *