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Objectifs institutionnels
Ils sont larges et gloAbaux et les comportements qu’ils décrivent sont généraux. Il revient ensuite c’est à chaque service de définir les objectifs de sa propre discipline dans les limites définies par les objectifs institutionnels.
Bien qu’ayant pour mission d’organiser des enseignements préparatoires au diplôme de Chirurgien-Dentiste et les stages cliniques de stomatologie, l’IOS était aussi destiné à promouvoir et à participer à tous les travaux de recherche odonto-stomatologiques en Afrique de l’Ouest particulièrement au Sénégal.[16]
Objectifs intermédiaires
Ils définissent les activités professionnelles du dentiste. L’enseignant doit rédiger les objectifs particuliers de chacune des unités de son enseignement, de chaque cours, de chaque séance de travaux pratiques ou dirigés.[14]
Objectifs spécifiques
Ils décrivent des attitudes et aptitudes élémentaires dont l’étudiant devra prouver l’acquisition après la période d’enseignement. Ce sont :
− le comportement (de l’étudiant) ;
− le contenu (la compétence) ;
− la condition de réalisation (cadre d’apprentissage) ;
− le critère de performance (évaluation).
Un objectif éducationnel spécifique doit répondre à certains critères de qualité et doit être [11] :
– pertinent (conforme à la tâche visée),
– précis,
– réalisable pour l’étudiant,
– logique,
– observable,
– mesurable.
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Chef de Département
Il est élu pour deux ans par l’Assemblée du Département.[6,7] Il s’occupe des aspects liés à l’enseignement et à la recherche. Il a la latitude en accord avec le décanat de prendre les décisions nécessaires à la bonne marche du Département. Il lui revient le droit d’étudier avec les chefs de service du Département les voies et moyens à mettre en œuvre pour le bon fonctionnement de tous les services.
Secrétariat
L’organisation du travail repose sur des critères bien déterminés. La secrétaire du département s’occupe des travaux médicaux et administratifs à savoir : les rendez-vous des patients du Chef de département, la correspondance et le classement des documents.
Pour les besoins des autres services, deux autres secrétaires sont disponibles.
Commission Pédagogique
Elle est élue par l’assemblée du département. Cette commission est composée de 14 membres dont le Chef de Département est membre à part entière. Elle est dirigée par un enseignant du département élu par l’assemblée de département pour une durée de 2 ans. Elle dépend du conseil de Faculté. Elle prend en charge tout ce qui a trait au bon déroulement de l’enseignement en général (les cours, les emplois du temps, l’organisation des examens, etc.). C’est une commission institutionnelle.
Autres commissions
Outre la commission pédagogique, des commissions à caractère non institutionnel ont été mises en place dans le souci d’améliorer la bonne marche du Département (figure 1). Il s’agit de :
– la Commission des Finances,
– la Commission Scientifique,
– la Commission des réformes,
– la Commission chargée des infrastructures et de l’équipement,
– la Commission Formation Continue des Enseignants.
Services pédagogiques, administratifs et techniques
Personnel pédagogique
Il est réparti dans 9 services : Chirurgie buccale, Odontologie Pédiatrique, Odontologie Conservatrice Endodontie, Prothèse dentaire, Parodontologie, Orthopédie dento-faciale et Odontologie préventive et sociale (renommée Santé publique dentaire), Sciences fodamentales et Odontologie légale. En 2009, les effectifs des services se répartissent comme suit :
¾ Service de Chirurgie Buccale
Il est composé d’un professeur titulaire et chef de service, d’un maître de conférences agrégé en détachement, 2 maîtres-assistants et 3 assistants.
¾ Service d’Odontologie Pédiatrique
Il se compose de 4 maîtres-assistants dont le chef de service et d’un attaché assistant.
¾ Service d’Odontologie Conservatrice Endodontie (OCE)
Le personnel est constitué de 3 maîtres de conférences agrégés dont le chef de service, 1 maître-assistant et 4 assistants.
¾ Service de Prothèse dentaire
Celui-ci est constitué par un maître-assistant et chef de service, et 5 assistants.
¾ Service de Parodontologie
Ce personnel regroupe deux professeurs titulaires dont le chef de service, un maître de conférences agrégé, un maître assistant et un assistant.
¾ Service d’Orthopédie dento-faciale (ODF)
Ce service est composé de 2 maîtres de conférences agrégés dont le chef de service, un maître-assistant et un assistant.
¾ Service de Santé Publique Dentaire (SPD)
Trois maîtres-assistants et un assistant composent ce service.
¾ Service des Sciences fondamentales
Un maître-assistant et deux assistants animent cette structure.
¾ Service d’Odontologie légale
Les enseignements sont dispensés par un seul enseignant assistant sous la responsabilité du chef de Département.
Personnel administratif et technique
Bien qu’encore non structuré, il regroupe virtuellement l’ensemble des unités tenues par le personnel administratif, technique et de service qui contribue au soutien indispensable des activités de formation, de soins et recherche.
Les personnels administratifs, techniques et de service sont choisis par priorité parmi les fonctionnaires ou les agents non titulaires relevant de la fonction publique du Sénégal. Ils sont mis à la disposition du Recteur sur la demande de celui-ci.[22]
ENSEIGNEMENTS DE LA PARODONTOLOGIE
Les enseignements sont assurés actuellement par 2 professeurs titulaires, 1 maitre de conférences agrégé, une maître-assistante et un assistant, diplômés en parodontologie. Des vacataires participent à l’encadrement des étudiants sous la supervision des enseignants et à la préparation des travaux pratiques et dirigés. Le service de parodontologie du Département d’Odontologie de Dakar s’est individualisé vers 1978 avec la promotion d’un enseignant au rang magistral, en l’occurrence feue le Professeur Renée Ndiaye Senghor qui a jeté les bases d’une organisation réelle qui s’est maintenue jusqu’à nos jours.
Enseignements théoriques
L’enseignement de la parodontologie sur le plan théorique a d’abord débuté en 3ème année des études dentaires, puis s’est vu progressivement inclus dans le programme de la 2ème année d’étude.
L’objectif de cet enseignement est l’acquisition de connaissances théoriques sur les plans anatomiques, physiologiques, pathologiques et thérapeutiques en parodontologie.
COMMENTAIRE
Limites de l’étude
Le but de cette étude a été d’effectuer la bibliométrie des publications issues de l’exploitation des thèses en parodontologie sous forme d’articles ou de communications scientifiques. Ce travail purement descriptif sur des études réalisées entre 1978 et 2008 – soit une période de 30 ans – dans le service de parodontologie du Département d’Odontologie de la Faculté de Médecine de Dakar, met ainsi l’accent sur la valorisation des thèses. Il constitue la suite d’un travail initié dans le service de parodontologie et en relation avec la commission pédagogique du Département. Une des principales limites de ce travail pourrait être le fait d’un facteur non maîtrisable dû au niveau de qualification en tant que Directeur de recherche des encadreurs des thèses au cours des premières années d’existence de l’Institut d’Odonto-stomatologie de Dakar. L’aptitude à diriger une thèse préfigure probablement de la pertinence des études menées et de leur devenir scientifique à travers leur exploitation sous forme d’articles ou de communication.
Les conditions pédagogiques d’encadrement étant particulières au niveau local, tenir compte de ce facteur aurait rendu cette étude impossible.
Nous n’avons pas considéré la date du début des soutenances en 1974 au niveau du Département, mais avons pris comme point de départ l’année 1978, correspondant à la période d’individualisation du service de parodontologie avec des travaux plus spécifiques à la discipline.
Pour des raisons pratiques, avons considérée comme bases d’indexation principales des revues PubMed, qui constitue une des banques de données médicales les plus populaires de la littérature en anglais, et Bibliodent, qui est une base de données des publications francophones en odontostomatologie.
Ce travail essentiellement descriptif nous a permis d’atteindre l’objectif fixé et de documenter le devenir scientifique des thèses de parodontologie et d’en tirer quelques conclusions.
Bibliométrie et lexicométrie des thèses en parodontologie
Les thèses soutenues en parodontologie entre 1978 et 2009 sont au nombre de 78. Badji en 2007 dans une étude bibliométrique des thèses soutenues entre 1974 et 2006 a observé que la moyenne annuelle était de 19,1±9,8 thèses soutenues tous services confondus pour un total de 632 thèses.[3] La courbe de fréquence des thèses dans cette étude montrait une évolution irrégulière (en dent de scie) et dans le sens d’une augmentation des soutenances de 1974 à 2006, avec des pics pour les années 1988, 1993, 1997, 2000 et 2006.[3] Cette constatation est retrouvée à l’échelle du service de parodontologie dans la présente étude en 1997, 2000 et 2007 (figure 6). L’augmentation de la production des thèses en parodontologie à partir de 1996 pourrait s’expliquer par l’inscription aux fonctions de maître de conférences de 2 membres du service en 1994 et 1996 ayant eu pour effet de créer un engouement de la part des étudiants et de créer une émulation dans le service. Le tableau III montre avec les pourcentages cumulés que près de 80% des thèses en parodontologie ont été soutenues à partir de 1993 et 50% au cours de la dernière décennie. Celle-ci a par ailleurs été marquée par la soutenance de plusieurs thèses de 3ème cycle qui confirme cette émulation. Selon les résultats des travaux de Badji, les soutenances en parodontologie représentent 11,7% des thèses en considérant la période de 1974 à 2006.[3]
Plus des ¾ des études réalisées dans le service sont de type observationnel alors que les études expérimentales représentent moins de 8% des travaux (figure 7). Cette caractéristique est probablement due au fait que ce type d’étude est plus accessible et demande beaucoup moins de moyens que ceux nécessaires à des études expérimentales qui exigent par ailleurs des protocoles relativement complexes le plus souvent. Le problème de la qualification des encadreurs peut aussi être évoqué. Mais il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit à près de 95% de thèses d’exercice (figure 5) qui ne sont pas souvent des projets de recherche au sens strict, car ayant un tout autre objectif.
Les pathologies et conditions défavorables (innées ou acquises), les thérapeutiques en parodontie, les facteurs de risque et conditions systémiques constituent les thématiques les plus fréquemment étudiées dans les thèses de parodontologie (tableau IV). Ces thématiques sont le reflet des axes de recherche du service de parodontales qui ont été focalisés esentiellement au cours de ces dernières années sur :
o les facteurs de risques de maladies parodontales au Sénégal,
o les lambeaux d’avancement coronaire dans la prise en charge des défauts inesthétiques muco-gingivaux,
o le parodonte et le sourire,
o les approches non chirurgicales dans le traitement des poches parodontales.
Les études épidémiologiques descriptives sont probablement les plus adaptées à nos conditions d’exercice et font appel à des moyens moins importants que celles nécessaires à des études expérimentales.
Valorisation des thèses
Le premier Doctorat d’Etat de Chirurgie Dentaire a été délivré à Dakar le 11 Décembre 1974. La structuration des services de l’Institut d’Odontologie est survenue cependant bien plus tard avec l’augmentation des effectifs des enseignants notamment de rang magistral. C’est la raison pour laquelle les premières thèses en parodontologie n’ont été soutenues qu’à partir de 1978 au moment où le service a commencé à s’individualiser sous la responsabilité d’un enseignant titulaire d’un diplôme de parodontologie, en l’occurrence feue le Professeur Renée Ndiaye Senghor.
Actuellement, en Afrique comme partout ailleurs, il existe deux moyens principaux pour diffuser les travaux de thèses : les publications dans les revues scientifiques et les communications au cours des réunions ou congrès. Entre 1978 à 2008, 78 thèses ont été soutenues et 55 articles ont été publiés dans le service de parodontologie dans diverses revues (locales, sous-régionales et internationales) indexées ou non. Cette étude montre que 50% des thèses en parodontologie n’ont fait l’objet d’aucune exploitation sous quelque forme que ce soit (figure 8) ; aucune étude bibliographique (revue de la littérature) n’est par ailleurs exploitée. Ceci pose le problème de la valorisation des thèses préparées dans le service. Si nous poursuivons l’analyse selon les formes d’exploitation des thèses, 36% des thèses ont été publiées sous formes d’articles, ce qui représente 28 thèses sur 78 soutenues (figure 9). Les communications issues des thèses représentent à peu près la même proportion. Si nous faisons le rapport entre ce nombre d’articles publiés issus des thèses et la production globale du service de parodontologie, 50,9% des publications proviennent de l’exploitation des thèses. Au Togo, Pitche et al. ont effectué une étude sur le devenir scientifique des thèses d’exercice en Médecine soutenues à l’Université de Lomé entre 1993 et 2002.[17] Au cours de cette période d’étude 240 thèses ont été recensées. Les thèses soutenues provenaient essentiellement des départements de médecine (85 thèses), de chirurgie (57 thèses), de pédiatrie (37 thèses). Quatre-vingt dix-neuf thèses (41 %) ont été publiées dont 54 (22,5%) dans les revues indexées et 45 (18,5%) dans les revues non indexées ; 130 (54%) thèses ont fait l’objet de communication. Sur 264 articles publiés dans des revues indexées, seuls 20,4% sont issus des thèses. Les auteurs en concluent que la proportion des thèses publiées dans les revues indexées reste faible et que leur place dans les communications des enseignants reste modeste. Si nous considérons le temps de travail de la part de l’étudiant et de l’encadreur, passé dans la préparation (recherche documentaire, lecture d’article, synthèse et rédaction), la question de la sous-exploitation de ces travaux peut se poser car tout travail scientifique devrait pouvoir être publié au moins sous forme d’un article comme c’est le cas pour la majorité des thèses publiées dans le service de parodontologie (figure 10). Une seule thèse a fait l’objet de 3 publications et il s’agit d’un travail de 3ème cycle (figure 10). Porter à la connaissance du monde scientifique les résultats de ses recherches est on ne peut plus valorisant aussi bien pour l’enseignant-chercheur que pour le service. En effet, l’utilisation des travaux scientifiques dans les évaluations institutionnelles des équipes de recherche, des universités ou des États est une réalité dans la plupart des pays avancés. Dans cette perspective, les indicateurs quantitatifs construits à partir des pratiques de valorisation sont considérés comme des indicateurs qualitatifs puisque la communication scientifique s’accompagne d’un travail sélectif : « le nombre de publications produit par chaque individu dans les périodiques scientifiques reconnus » devient dès lors un moyen d’une évaluation « objective » de la qualité ou de l’éminence des enseignants-chercheurs selon Price.[18] Ces indicateurs sont, par exemple, le nombre d’articles publiés dans un intervalle de temps donné, l’origine et la discipline des auteurs, les revues utilisées, le nombre de citations de ces publications. L’importance compétitive accordée à la diffusion scientifique des travaux et à sa fonction évaluatrice souligne d’autant plus les critiques internes de ce système : difficulté à publier des recherches novatrices, durée excessive des évaluations dans certaines revues, absence de normes explicites d’évaluation pour d’autres ou plus généralement déplacement d’un enjeu qualitatif de la publication vers un enjeu quantitatif. Ces quelques aspects se reflètent à travers les supports de publication des articles où l’on retrouve en premières positions la revue Odonto-stomatologie Tropicale et la Revue du Collège Africain d’Odonto-stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale (tableau V). Ce sont apparemment les revues les plus ciblées peut-être du fait de leur processus de publication relativement rapide qui n’entame en rien leur qualité, mais aussi des exigences de l’organe de promotion des enseignants à savoir le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). Celles-ci pourraient avoir comme inconvénient, de faire privilégier les aspects quantitatifs par rapport à ceux qualitatifs. L’insuffisance de supports de publication en Afrique a peut-être été une entrave à la diffusion des travaux scientifiques. La promotion de l’Odontologie en Afrique s’est traduite par une évolution dans les politiques et les mentalités, à travers les écoles dentaires, les associations professionnelles, les services dentaires et la mise sur pied de revues locales. C’est dans cette optique que le paysage scientifique s’est enrichi récemment d’un organe appelé « Revue Sénégalaise d’Odonto-stomatologie et de Chirurgie Maxillo-faciale » qui cherche sa voie.
PubMed (Banque de données de la National Library of Medicine, NLM) constitue une des bases de données les plus populaires dans le domaine de la littérature médicale en anglais, tandis que dans le domaine de l’odontostomatologie francophone, Bibliodent constitue la base de données de référence. Depuis quelques années cependant, des revues de spécialité comme le Journal de Parodontologie et d’Implantologie Orale et Objectif Paro par la Société Française de Parodontologie et d’Implantologie Orale sont régulièrement investies et constituent des plateformes de publication de qualité qui font référence en France et en Europe. Est-il possible d’affirmer que les thèses qui ont été publiées ou communiquées sont meilleures que celles qui ne l’ont été ? La réponse est difficile mais selon Hughier et al. dans leur traité sur la rédaction médicale, la qualité scientifique de la thèse est un facteur déterminant pour sa publication. [12]
Si pour l’étudiant, l’intérêt de la thèse est souvent de nature purement académique (passage obligatoire pour obtenir son diplôme d’exercice), il est en revanche, de nature scientifique pour la faculté et pour les enseignants. En effet, le rayonnement d’une faculté ou d’un institut universitaire dépend de la qualité de son enseignement et de la qualité de sa production scientifique. Le ratio nombre de publications/ enseignant-chercheur en parodontie serait un bon indicateur qualitatif comme le pense Price [18], mais le but de cette étude n’est pas une évaluation du service. Au cours des deux dernières décennies, le service de parodontologie a compté simultanément au maximum 5 enseignants-chercheurs.
En revenant sur le tableau des pourcentages cumulés , 86% des thèses ont été soutenues entre 1989 inclus et 2008 (tableau III). Ce chiffre correspond à peu près à la même proportion d’articles publiés de façon globale dans le service entre ces deux dates (tableau VI). En supposant que nous avons la même proportion d’articles issus des thèses, cela correspond à environ 25 thèses soit 5 thèses par article et par enseignant sur une période de 20 années. Cela voudrait dire qu’un enseignant ne publie un article issu d’une thèse encadrée que tous les 4 ans. En terme production d’articles issus des thèses, cette extrapolation pourrait indiquer un déficit dans la valorisation des thèses encadrées dans le service de Parodontologie de Dakar, même si le taux de publication des thèses dans des revues indexées est 3 fois supérieur à celui trouvé par Pitche et al. à l’Université de Lomé au Togo.[17] Mais le constat de la non exploitation de 50% des thèses soutenues peut faire penser logiquement comme l’exprime aussi Pitch et al., que les enseignants n’accorderaient pas beaucoup d’intérêt scientifique aux thèses. Mais il faut aussi souligner que certaines thèses paraissaient difficilement concevables pour publication à cause d’insuffisances dans la méthodologie. Ceci serait corroboré par les premières thèses encadrées dont les sujets ont été très pertinents car faisant l’état des lieux de la situation bucco-dentaire au Sénégal. Cependant, la méthodologie de recherche ne faisait pas appel à une analyse statistique poussée (tests de corrélation, calcul de risque, analyse de régression) et se limitait au dénombrement.
Aujourd’hui, tous les sujets de thèse reposent sur des protocoles de mieux en mieux structurés avec des enseignants ayant acquis certaines compétences en méthodologie de la recherche et en biostatistiques. Même si le concept de diplôme d’habilitation pour diriger la recherche (HDR) n’existe pas dans le cursus à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les capacités des enseignants à encadrer les thèses sont prouvées. C’est probablement une raison du plus fort taux thèses produites et d’articles parus dans des revues spécialisées à comité de lecture.
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Table des matières
PREAMBULE
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 ORGANISATION DU DEPARTEMENT D’ODONTOLOGIE DE DAKAR
1. PRESENTATION DU DEPARTEMENT
1.1 Historique
1.2 Statut juridique
1.3 Etude architecturale
1.3.1 Rez-de-chaussée
1.3.2 Premier étage
1.3.3 Deuxième étage
2. OBJECTIFS EDUCATIONNELS
2.1 Définition
2.2 Niveaux d’objectifs
2.2.1 Objectifs institutionnels
2.2.2 Objectifs intermédiaires
2.2.3 Objectifs spécifiques
3. ORGANISATION ADMINISTRATIVE
3.1 Chef de Département
3.2 Secrétariat
3.3 Commission Pédagogique
3.4 Autres commissions
3.5 Services pédagogiques, administratifs et techniques
3.5.1 Personnel pédagogique
3.5.2 Personnel administratif et technique
CHAPITRE 2 DE L’ENSEIGNEMENT EN PARODONTOLOGIE A LA THESE
1. ORGANISATION DES ETUDES
2. ENSEIGNEMENTS DE LA PARODONTOLOGIE
2.1 Enseignements théoriques
2.2 Enseignements cliniques
2.3 Enseignements pratiques et dirigés
3. PRESENTATION DE LA THESE
3.1 Définition
3.2 Conditions requises et objectifs
3.3 Thèse d’exercice
3.3.1 Sujet de thèse
3.3.2 Directeur de thèse
3.3.3 Jury de thèse
3. 4 Thèse de recherche
3. 5 Planification des tâches
3.6 Soutenance
4. VERS LA REFORME SYSTEME LMD
CHAPITRE 3 DE LA THESE EN PARODONTOLOGIE A LA PUBLICATION SCIENTIFIQUE: BILAN DE 30 ANS D’ACTIVITES A DAKAR
1. JUSTIFICATION
2. OBJECTIF
3. MATERIEL ET METHODE
3.1 Type d’étude
3.2 Objets de l’étude
3.3 Critères de jugement
3.4 Organisation de l’étude
3.5 Variables
3.6 Analyse statistique
4. RESULTATS
4.1 Données métriques
4.1.1 Distribution selon la valeur du diplôme
4.1.2 Evolution de la production des thèses
4.1.3 Distribution des thèses selon le type d’étude réalisée
4.1.4 Répartition des thématiques étudiées
4.2 Exploitation des thèses
4.2.1 Type d’étude et exploitation
4.2.2 Forme d’exploitation des thèses
4.2.3 Distribution du nombre d’articles publiés
4.2.4 Supports de publication des thèses
4.2.5 Bases de données d’indexation des revues
4.3 Production globale d’articles scientifiques du Service de parodontologie de 1982 à 2008
4.3.1 Liste chronologique des revues de publication du Service de parodontologie
4.3.2 Evolution des publication du Service de parodontologie selon les années
5. COMMENTAIRE
5.1 Limites de l’étude
5.2 Bibliométrie et lexicométrie des thèses en parodontologie
5.3 Valorisation des thèses
CONCLUSION
REFERENCES
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