Cycle de l’eau de consommation
Cycle de l’eau
Le cycle de l’eau n’a pas de point de départ, mais les océans semblent un bon point de départ. Le soleil réchauffe l’eau des océans; celle-ci s’évapore dans l’air. Les courants d’air ascendants entraînent la vapeur dans l’atmosphère, où les températures plus basses provoquent la condensation de la vapeur en nuages. Les courants d’air entraînent les nuages autour de la Terre, les particules de nuage se heurtent, s’amoncellent et retombent en tant que précipitation. Certaines précipitations retombent sous forme de neige et peuvent s’accumuler en tant que calottes glaciales et glaciers. Quand arrive le printemps, la neige fond et l’eau ruisselle. Une grande partie des précipitations retournent aux océans ou s’infiltrent dans le sol. L’eau s’écoule aussi en surface. Certains écoulements retournent à la rivière et donc vers les océans.
L’écoulement de surface et le suintement souterrain s’accumulent en tant qu’eau douce dans les lacs et rivières. Mais tous les ruissellements ne s’écoulent pas vers les rivières. Une grande partie s’infiltre dans le sol. Une partie de cette eau reste près de la surface du sol et peut retourner vers les masses d’eau de surface (et l’océan) comme résurgence d’eau souterraine. Certaines nappes souterraines trouvent une ouverture dans le sol et émergent comme des sources d’eau douce. L’eau souterraine peu profonde est absorbée par les racines des plantes et rejetée dans l’atmosphère via la transpiration des feuilles. Une quantité des eaux infiltrées descend encore plus profondément et réalimente les aquifères (roche souterraine saturée), qui stockent d’énormes quantités d’eau douce pour de longues périodes. Bien entendu, cette eau continue à bouger et une partie retourne à l’océan où le cycle de l’eau « se termine » … et « recommence ».
Norme de potabilité
Ces critères concernent en premier lieu l’eau brute, que l’on capte dans une nappe d’eau souterraine ou dans une eau de surface et à partir de laquelle on va produire de l’eau potable. Cette eau brute que l’on prélève dans le milieu naturel doit répondre à la grille de la qualité. Elle subit un traitement de potabilisation plus ou moins poussé selon sa qualité. L’eau produite qui est ensuite distribuée aux consommateurs doit être potable c’est-à-dire conforme aux exigences de qualité de l’eau destinée à la consommation humaine. Selon ces normes, une eau potable de point de vue bactériologique doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d’organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands. De point de vue physico-chimique il s’agit en particulier de substances qualifiées d’indésirables ou de toxiques, (comme les nitrates et les phosphates), les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des » concentrations maximales admissibles » ont été définies.
Interprétation des résultats
La qualité de l’eau de la source Ain Chkef fait l’objet d’un suivi régulier caractéristiques pour montrer consommation humaine. La qualité des eaux est évaluée au moyen d’une grille générale La grille de qualité est un outil national ayant pour objectif de normaliser et d’unifier l’appréciation de la qualité des eaux de sources, des eaux de rivière … etc. et de fournir une appréciation globale et rapide de la qualité des eaux souterraines et des eaux de surfaces. Elle fixe cinq classes de qualité, chaque classe est illustrée par une couleur particulière. (Excellent, bonne, moyenne, mauvaise, très mauvaise) La grille simplifiée pour l’évaluation de la qualité des eaux souterraines est une grille élaborée à partir de la grille générale. L’apparition de la qualité de l’eau étudiée a été faite sur la base de cette grille comportant cinq paramètres indicateurs de pollution physico-chimique ou bactérienne, Ces paramètres sont La conductivité, les ions chlorures, les nitrates, l’ammonium, et les coliformes fécaux. Pour la présente étude on a trouvé que l’eau de la source Ain Chkef a des conductivités entre 400 et 1300 μs/cm, les chlorures étaient inferieurs à 200mg/l, les nitrates entre 5 et 25 mg/l, les coliforme entre 20 et 2000/100ml et l’ammonium était inferieur à 0,1. On remarque que les paramètres sont dans la classe Excellente à Bonne. Donc on peut déduire que tout l’élément chimique analyse de la source Ain Chkef, présentent bien des valeurs inferieurs à celle des normes Marocaines admissible. Les résultats de l’étude bactériologique mettent en évidence la présence des coliformes totaux dans l’eau brute mais toujours dans les normes. L’absence de toute contamination par les bactéries pathogènes. Donc c’est une source Microbiologiquement bonne.
Conclusion générale
Le Maroc dispose de ressources naturelles diverses qu’il doit améliorer et protéger vu leurs importance stratégique et vitale, mais il faut évaluer la qualité des eaux brutes avant toute une production d’eau potable. D’où l’objectif de mon stage était de caractériser l’eau de la source Ain Chkef. Les analyses physico-chimiques et bactériologiques sont les seuls moyens pour qualifier une eau potable. Dans notre cas, cette étude a révélé que les eaux souterraines de la source Ain Chkef utilisées pour l’alimentation en eau potable de la région Ain Chkef présente une très bonne qualité. Cela indique que cette source est située dans une zone bien protégée contre tous les risques de pollution, loin de toutes activités humaines, pour laquelle le taux de coliformes est très faible. Dans le cas de cette source d’eau, l’ajout effectué du chlore a seulement pour but de stérilisation finale, c’est-à-dire afin de garantir l’absence de germes et de mettre le système de distribution l’eau hors risque de contamination.
On peut conclure que la source Ain Chkef est parfaite pour la consommation, pauvre de toutes matières en suspension et de matière toxique. Ce stage constitue certainement une étape importante dans le parcours de ma formation professionnelle. Il m’offre l’accès au monde du travail pour découvrir, renforcer mon autoformation et développer mon sens d’initiative. Je considère, dans ce sens, que le résultat obtenu était très satisfaisant, non seulement sur le plan des connaissances technique acquises et des expériences consolidées mais aussi sur celui du contact humain. En effet, l’esprit coopératif et bienveillant de l’ensemble des cadres et techniciens m’a facilité la tâche et m’a permis d’appréhender les exigences de la vie professionnelle.
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Table des matières
Introduction générale
Partie 1 Présentation de la RADEEF
Présentation de la société
Présentation du laboratoire de la RADEEF
Activités de laboratoire
Organigramme du laboratoire contrôle qualité des eaux
Partie 2 Généralité et les analyses de l’eau
Définition
Types de l’eau
L’eau douce
L’eau brute
L’eau minérale
L’eau potable
III. L’eau et la santé
Cycle de l’eau
Cycle de l’eau de consommation
Captage
Traitement
Distribution
Collecte et dépollution
Norme de potabilité
Norme marocaines Eau d’alimentation humaine (NM 03.7.002)
a) A l’intérieur du système de distribution
b) A l’entrée et à l’intérieur du système de distribution
c) Pour les eaux brutes profonde ou superficielle
VII. Analyse de l’eau
Prélèvement des échantillons
Les types d’analyses
a) Les paramètres de T1R – T2R
b) Les paramètres complémentaires de T1C–T2C
Les analyses bactériologiques
a) Les milieux de cultures
b) Dénombrement des bactéries
Les paramètres organoleptiques
a) L’odeur
b) La couleur
c) La saveur
Les analyses physico-chimiques
a) Les analyses physiques
b) Les analyses chimiques
VIII. L’alimentation en eau potable de la ville de Fès
Traitement des eaux brutes
Degré chlorométrique
Détermination du chlore résiduel
La demande en chlore
L’intérêt de chlore
Partie 3 Caractérisation de la source Ain Chkef
Situation géographique
Méthodes et matériels
Échantillonnage
Les examens organoleptiques de la source Ain Chkef
a) La couleur
b) L’odeur
c) Le goût
L’analyse effectuée in situ
Les analyses effectuées au laboratoire de la RADEEF
a) Paramètres physiques
b) Les paramètres chimiques
c) Les analyses bactériologiques
III. Interprétation des résultats
Conclusion générale
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